pour moi ça s'arrête là. Trop de com autour des recherches qui pour certaines en sont parfois au stade embryonnaire et du coup, ça part dans tous les sens avec des remèdes miracles annoncés çà et là, dont 90% font pschiiiit. Et les réelles avancées passent même parfois inaperçues au profit des études "à la con". Bilan : perte de confiance globale envers la communauté scientifique.
Encore une fois il faut respecter le timing scientifique, du côté des medias comme des labos. Comme pour les vaccins, à part éventuellement savoir si des études en sont au stade I, II ou III, pas besoin d'en savoir + pour le grand public.
De toute façon tout s'est mélangé et amalgamé pendant cette crise et personne n'est resté à sa place.
Tu as raison, sur le fond.
Mais, si l'équipe Pasteur de Lille a trouvé une possibilité de trouver un remède efficace, quelle possibilité elle a de poursuivre ses recherches ?
Trouver des fonds.
Et comment trouver des fonds ? En médiatisant le plus possible ses résultats.
Et le problème est le même pour tous les labos publics: trouver du fric.
Les labos privés c'est pareil, eux ils trouveront le fric si leurs investisseurs poussent au cul.
Il ne peut pas y avoir une instance, nationale ou internationale qui dirait untel ou untel à raison.
Le choix du bénéficiaire est une responsabilité collective. Avant ce pouvait être entre spécialistes, avec la limite des égos, de la crainte de l'innovation, ....
Mais on est entré dans l'ère de la médiatisation, faisant de nous des moyens de pression sur les décideurs. .Et pour l.es décideurs un moyen pour nous entuber (populisme).
En fait, tout ce barouf dont tu parles, on en est les responsables, et les victimes.