|
|
|
3 - Boucheix
|
2 - Gerbaulet
|
1 - Fouilhoux
|
Béziers après une saison régulière, avait difficilement
vaincu le Stade Toulousain (12-09) et trouvait sur sa route Montferrand qui
avait écarté un surprenant Valence conduit par le vétéran
Elie Cester (20-12).
Lécart final était bien large. Pourtant la marque ne fut
ouverte quà la 37é minute et les Montferrandais purent
pester contre leur manque de réussite et le sort qui avait alourdi
le score sans beaucoup de justice. Gasparotto, remarquable à la touche,
et ses amis ne méritaient pas cette sanction.
La première mi-temps fut alerte, avec des essais ratés de peu
par Mioch et Lafarge. Trois minutes avant sont terme, Astre séchappa
côté fermé et tapa à suivre ; Rivallo qui reprit
au pied fut plaqué sans ballon par Romeu : essai de pénalisation
justifié transformé par Cabrol. Puis juste avant la pause, nouvel
essai par Fabre sur une longue passe de Cabrol (10-0).
Les Montferrandais déterminés, menés par un superbe Jacques
Cristina, réduisaient lécart à la 42é minute
grâce à un drop de Droitecourt ; mais Cabrol passait, cinq minutes
plus tard, un facile but pour hors-jeu (13-03). Toutefois, lA.S.M. revint
dans la partie avec courage : descente des avants, relais de Romeu et magnifique
essai de Molenat transformé par louvreur jaune et bleu qui rata
pourtant un but de 39 mètres à la 70é minute (13-9).
Les vannes souvrirent alors ; 72é : départ dAstre
dans ses vingt deux mètres, coup de pied à suivre repris par
Séguier qui, filant sur 60 mètres, échappa à Romeu
puis à Molenat malgré une chaussure perdue et marqua en coin.
Cantoni réussit la difficile transformation du bord de la touche (19-9)
76é : relance dAstre, relais des avants ; départ de Martin
sur le côté fermé pour Fabre puis Paco qui ponctuait en
but un superbe mouvement ; transformation de Cabrol (25-9). 80é : mêlée
ouverte dans les vingt-deux-mêtres auvergnats, départ de Paco
sur le petit côté, relais de Saisset et essai de Martin transformé
par
Cantoni (31-9). La rencontre sacheva ainsi sur un final éblouissant,
cruel pourtant.