L'idée de ce sujet me vient d'une réponse de TwiX, à l'instant, qui expliquait que son attachement au club à commencé il y a 45 ans, quand il allait au stade avec son grand-père.
On lit régulièrement sur le forum des phrases du genre "Pourquoi continuez-vous à être supporter de l'ASM, puisque vous le critiquez, puisqu'il va mal ?", "Pourquoi ne pas choisir de supporter un autre club, qui gagne, comme Toulouse ?", "Pourquoi ne pas aller aux champignons au lieu de regarder des matchs que vous trouvez chiants ?" (toute ressemblance avec un certain membre du forum est purement fortuite...)
Or l'attachement à un club, à l'ASM, ça ne se commande pas. Ce n'est pas du domaine du rationnel, du calcul ; ça ne s'explique pas. Il n'y a finalement rien de matériel à en tirer, et un calcul "utilitariste" visant à maximiser le ratio "temps passé à regarder/trophées gagnés" est une absurdité sans nom.
Pour ma part, je n'ai aucun lien de près ou de loin avec l'Auvergne. Et j'étais déjà bien content avec mes Crusaders. Je n'ai pas vraiment choisi l'ASM ; ça s'est fait comme ça. Et même si on vit une période difficile, je n'échangerais ce club pour aucun autre ; franchement, je suis content de ne pas être Toulouse, à accumuler les titres (j'ai vu ce que ça donnait ces dernières années pour les Saders). Je suis heureux qu'on ait jamais remporté la Champion's Cup ; ça nous fera quelque chose à fêter quand ça arrivera. Je suis fier qu'on soit arrivé en finales, plusieurs fois, avec un beau jeu.
Alors, en ces temps un peu moroses, je vous propose ce sujet pour que chacun puisse raconter comment il en est venu à être supporter de l'ASM, les premières fois qu'il est allé au stade, pour partager des anecdotes mémorables, des petits riens, des je-ne-sais-quoi qui fait que des années, des décennies après, ce sont ces petits riens, ces moments partagés qui font de l'ASM ce qu'elle est : le point de convergence de tous les moments vécus par chacun de ses supporters, le réceptacle de nos émotions respectives.