16180 réponses à ce sujet

[Silhouette]

On reste sur le sujet, qui est celui du Clermont Foot, pour éviter de partir sur des thèmes qui n'ont pas leur place ici.

Merci 

En parlant de hors-sujet, je crois qu'on te demande sur le topic d'avant match RCT - ASM 

[Alex chocolatines]

En parlant de hors-sujet, je crois qu'on te demande sur le topic d'avant match RCT - ASM 

C'est pas joli de faire la poucave 

[Panasonic]

Quelle idée aussi de vouloir véhiculer des messages qui n'ont rien à voir avec le sport.

Autant je verrai d'un bon œil des messages du genre "non aux simulations", "non au dopage", "non à la violence volontaire"... autant je vois pas l’intérêt de promouvoir une morale sociale par et à des gens qui ne se sentent pas concernés. c'est contreproductif.

Il y a bien un topic Toulon

il va bientôt fermer pour cause de Toulonophobie..

[DOUDOU63]

Sans être fan du Clermont foot, je regardais avec attention les résultats du club et franchement, les deux dernières saisons les commentaires sur le club vue de l'extérieur étaient élogieux surtout avec un effectif et un budget sans commune mesure avec d'autres clubs...Mais surtout, je trouvais les joueurs imprégnés d'une envie de bien faire et mouiller le maillot remarquables.... En revanche, cette saison, j'ai trouvé les joueurs totalement absents et sans âme ....Avec un manque de motivation désarmant...La gifle de hier soir, franchement fait vraiment désordre, surtout pour les supporters et l'ensemble du club...Bien triste départ de la ligue 1..

[Ptolémée]

un final en apothéose ! 

[twiX]

Surtout qu'on ne lui demande ni d'être homophile ni homo, juste de ne pas être homophobe 

la religion ne rend pas que tolérant

 

Pour en revenir au CF63,

la dégringolade du Clermont foot fait mal dans la mesure où ils avaient parfaitement réussi leur deuxième saison, surement pas la plus simple pourtant

[Rugby ?]

La Montagne titre : "les vérités du président Ahmet schaefer"

Quelqu'un peut les poster  svp ?

[ELSAZOAM]

Clermont Foot : la relégation en Ligue 2, le nouveau projet, l'effectif... les vérités du président Ahmet Schaefer

 

Pas abattu, le président Schaefer, et même plutôt offensif dans 

 

Le président du Clermont Foot 63, Ahmet Schaefer, livre un bilan « clinique » de la saison ratée de son club. Mais reste combatif pour l’avenir.

Comment va le président d’un club relégué et qui vient de quitter la Ligue 1 sur sa pire défaite de la saison ?

« Ce match me fait honte. Je pense avant tout aux nombreux supporters du club qui ont fait le déplacement jusqu’à Lorient, avec près de 15 heures de bus, qui malgré le fait que nous soyons officiellement relégués, ont assisté à cette honteuse prestation. Je pense aussi et surtout à Pascal (Gastien, l’entraîneur principal) qui ne méritait pas une telle sortie après 263 matchs sur le banc de Clermont et tout ce qu’il a apporté au club. »

 

La saison dernière a-t-elle leurré certains ?

« Cette 8e place, c’était un record mais peut-être pour un club comme le nôtre, un peu compliqué à digérer. Lorsqu’on évolue à Clermont, il ne faut pas oublier que le premier objectif reste le maintien. Or la fin de saison 2022-2023 en boulet de canon a eu inconsciemment un impact. Certains joueurs ont déclaré, au Chambon-sur-Lignon (en stage de préparation de la saison, NDLR), que ça allait être assez tranquille, 11e ou 12e. Là, déjà, on s’est dit avec Yannick (Flavien, son conseiller) : ça fait un peu peur. Car ce n’était pas des jeunes qui découvraient la Ligue 1 qui s’exprimaient comme ça mais, je ne veux pas les citer, des joueurs expérimentés, qui avaient déjà vu beaucoup de choses… »

 

Tout en étant toute la saison relégable, l’équipe a eu du mal à mettre de l'engagement et à le répéter dans ses matchs…

« Pour la première fois depuis cinq ans, et malgré les efforts de Pascal Gastien, il faut le dire, on a vu aussi un groupe manquant de caractère et de solidarité. Or le football reste un sport collectif. Toutes les semaines, on entendait, à partir des données athlétiques et de performance, qui sont des données objectives : “C’est une bonne semaine !” Donc tu as fait une bonne semaine d’entraînement, la cinquième de suite, et le jour du match, tu prends 4-0. On a donc essayé de comprendre cette amplitude. »

« On a commencé à ressentir vraiment des grands écarts, à l’intérieur, concernant la frustration de certains qui n’étaient pas titulaires mais qui pensaient l’être. Je suis le dernier à dire “qui joue, qui ne joue pas” mais au bout d’un moment, il faut dire aussi aux joueurs : “On est tous dans le même groupe et le bateau descend”. Et, même si le terme est critiquable, au lieu de “faire la guerre” entre nous, il faut “faire la guerre” avec l’adversaire. »

Une saison, c’est d’abord une question de constitution d’équipe. Votre analyse ?

« Tout le monde doit se remettre en question : nous, Yannick et moi, et la cellule de recrutement. Nous aussi, on a fait des erreurs. Cela ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire des erreurs quand on est entrepreneur de football, il faut juste ne pas les répéter. Rétrospectivement, on aurait dû peut-être intervenir plus auprès de la cellule de l’époque pour rechanger afin d’apporter du souffle et du sang frais à l’effectif, déjà au début de la saison. Mais c’est psychologiquement énormément difficile quand tu viens de terminer 8e, que tu as dépensé de l’argent (7 millions d’euros) et que tu as un coach élu deux fois meilleur entraîneur en France et dont tu sais qu’il va prendre sa retraite en fin de saison… »

 

Vous avez investi 7 millions dans la constitution de l’effectif. Mais vous êtes régulièrement vilipendé sur les réseaux pour ne pas avoir investi encore plus…

« Je comprends complètement la frustration. Car on pense toujours qu’il y a une corrélation entre l’argent dépensé pour les joueurs et la performance sportive. Il y a deux ans, les investissements étaient très limités sur les joueurs et on finit 8e. Cette année, on investit 7 millions d’euros, on descend. C’est peut-être la contre-preuve. Mais à la longue, je suis persuadé que comme le dit une expression anglaise, le “smart money”, l’argent intelligent, c’est, au-dessus des 7 millions pour l’équipe, de mettre 7 millions pour un centre d’entraînement pour les pros, tripler les investissements sur le centre de formation, de mettre de l’argent à disposition pour créer une école de foot et de préformation pour augmenter la probabilité d’avoir des Bouchenna, des Fakili futurs dans nos effectifs. »

« Encore une fois, je peux absolument comprendre la frustration, mais... Dépenser l’argent à droite et à gauche ne peut pas être la solution, pour dire après : “On a dépensé tout ce qu’on a eu et maintenant, on est dans une crise, on a mis est en péril le club”. »

Une descente en Ligue 2, ça a des conséquences économiques. Quel est l’impact général sur le club ?

« Comme dans chaque PME qui est malheureusement dans une division inférieure, tout est à analyser. Ce qu’on est en train de faire. Mais on ne panique pas. Les investissements qu’on a faits, couper ces projets-là, au niveau entrepreneurial, ce serait complètement contre-productif. Donc les investissements continuent. Après, si la question qui m’est posée, c’est : “Est-ce que je suis disposé, comme entrepreneur de football, à entretenir une structure de Ligue 1 alors qu’on joue en Ligue 2” ? La réponse est “non”. D’autres clubs peuvent le faire, nous, on doit s’adapter à cette nouvelle réalité. Avec quels résultats concrets ? À voir… »

 

Le projet, c'est quoi ?

« On ne peut pas être coincés en se disant : “Si on ne monte pas la saison prochaine, le projet qu’on a mené depuis cinq ans est complètement foutu.” Le projet, c’est une PME, une structure saine, pour qu’on puisse rebondir et croître. Mais pas comme un yo-yo. Ce sera reconstruire, au fur et à mesure, à long terme. On a pu apprendre énormément en Ligue 1 et on a aussi une expérience de Ligue 2 dont j’espère aussi qu’elle va nous servir. Car c’est un championnat dangereux. En fait, c’est un film qui a commencé il y a cinq ans et pas une simple photo. On vit un moment un peu compliqué mais ça ne veut pas dire qu’on ne va pas terminer avec un “happy end”. »

 

Propos recueillis par Jean-Philippe Béal (22/05/24)

 

Effectif 2024-2025 : "Une grosse transition"

« On avait toujours dit qu’on n’était pas dans la révolution mais l’évolution. Mais faire évoluer la PME, le projet, le club, parfois, ça demande aussi des décisions plus élargies que de petits ajustements. Ce n’est pas une question de “vendre des joueurs, faire de l’argent” mais, volontairement, il va y avoir une grosse transition. Évidemment, des joueurs vont rester. Mais il est temps maintenant de créer un nouveau cycle, en suivant plusieurs axes. Ça va apporter beaucoup de nouveaux visages, mais j’espère aussi beaucoup de sourires. Et plus tôt on mettra à disposition de Sébastien Bichard ces joueurs-là, mieux ce sera, évidemment, pour travailler et créer l’alchimie. »

 

[TH69]

Merci pour l'article.

[Ptolémée]

oui merçi Elsa ..

[Rugby ?]

Elsa, escroc, tu nous a mit une interview de Prats du mois de février.

[Toorop]

Merci Elsa toujours au top sur la PQR

[el landeno]

Pascal Gastien (Clermont), bientôt retraité des bancs : « Je ne pense plus au foot » Pascal Gastien, dont le contrat d'entraîneur avec le Clermont Foot se termine dans un mois, commence à préparer sa retraite qui approche. Il compte en profiter pour voyager et découvrir le monde.

 

 

Pascal Gastien est arrivé dans la salle de presse du stade Gabriel-Montpied les traits détendus, mardi matin. Son visage serein contrastait avec celui aperçu lors des derniers matches de la saison du Clermont Foot, qui a terminé dernier de Ligue 1. En fin de contrat le 30 juin, le technicien de 60 ans va commencer une nouvelle étape de sa vie puisque, comme annoncé l'an dernier, il a décidé de prendre sa retraite. Avant de s'éclipser, il jette un regard dans le rétroviseur sur sa longue carrière et évoque la suite loin des terrains.

 

 

« Avez-vous vérifié que vous aviez tous vos trimestres ?
Tout est en ordre. Tous les trimestres sont là. Au 1er juillet, ce sera terminé.

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Avez-vous déjà réfléchi à ce que vous alliez faire le 1er juillet au matin ?
Non, je ne sais pas. En ce moment, même si je suis en vacances, je me lève à la même heure que d'habitude, c'est-à-dire à 6 heures. Je prépare mon déménagement. J'ai déjà déménagé mon bureau au club. Je discute avec Sébastien (Bichard, son successeur, arrivé au club début mars), mais je vais le laisser complètement travailler pour la saison prochaine. J'ai aussi fait un pot de départ à la retraite. Il y avait tous les gens du club avec lesquels j'ai travaillé durant huit ans, c'était un peu d'émotion.

« J'ai du mal à digérer ce qu'il s'est passé tout au long de la saison et la descente »

 

 

 

 

 

Vous avez passé plus de quarante ans dans le football de haut niveau (seize années comme joueur, vingt-cinq comme entraîneur), avez-vous eu le temps de cultiver d'autres passions que le foot ?
On arrive difficilement à s'intéresser à autre chose. Comme joueur, j'avais du temps, donc je m'intéressais à l'astronomie. J'ai lu quelques livres d'Hubert Reeves (astrophysicien canadien mort en 2023), notamment. En tant qu'entraîneur, je n'avais plus vraiment le temps pour quoi que ce soit. Je pensais foot quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sept. J'ai laissé tomber toutes mes passions. Je ne lis plus beaucoup. Ça fait quasiment vingt ans que je ne suis pas allé au cinéma. C'était une vie consacrée au foot et à mes équipes.

Est-ce difficile de penser à autre chose qu'au foot depuis la fin du Championnat ?
Je ne pense plus au foot. J'ai été déçu de notre fin de saison. Le bilan (de son passage à Clermont) est globalement positif, c'est sûr. Mais, aujourd'hui, j'ai du mal à digérer ce qu'il s'est passé tout au long de la saison et la descente. On aurait pu et dû faire mieux. Les regrets vont disparaître petit à petit car j'ai passé huit années magnifiques ici ou plutôt sept ans magnifiques et la dernière année plus difficile. Cela n'efface pas tout ce qu'il s'est passé avant et tout ce qu'on a pu faire ensemble pour le club.

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En vingt-cinq ans, vous avez vu le métier d'entraîneur évoluer.
J'ai eu un peu de mal à m'adapter. Avant, je gérais trois ou quatre personnes : l'adjoint, l'entraîneur des gardiens et un préparateur physique quand il y en avait un. Désormais, vous gérez 25-30 personnes, donc ce n'est pas évident. J'ai toujours considéré que le corps de mon métier, c'était le terrain. J'ai été obligé de reconsidérer les choses simplement parce qu'on ne peut plus travailler à trois ou quatre aujourd'hui. J'aime les relations humaines, mais ça prend beaucoup de temps et d'énergie. Tout ce qui se passe en dehors du terrain est devenu important.

 

Pascal Gastien lors de la 33e et avant-dernière journée de Ligue 1 contre Lyon (0-1) à l'issue de laquelle le Clermont Foot est assuré de descendre en Ligue 2. (Alex Martin/L'Équipe)

Votre bilan chiffré vous intéresse-t-il (472 matches, 167 victoires, 136 nuls, 169 défaites) ?
J'ai regardé mais ce n'est pas important. Ce qui compte, c'est ce qu'on a fait ensemble à Niort (2009-2014) ou ici. Cela a été le fruit d'un travail avec le staff, des amis, même. J'ai fait progresser les clubs. Voir des personnes aussi contentes d'avoir vu le Clermont Foot en Première Division... C'est l'essence même de notre métier de rendre les gens heureux.

Est-ce un aboutissement pour vous d'avoir entraîné en Première Division ?
Oui et non. J'étais heureux à Niort et ici en Deuxième Division. J'étais heureux de voir les gens qui venaient de plus en plus au stade, qui aimaient le football qu'on pratiquait.

Ahmet Schaefer, votre président, avait exprimé sa volonté de continuer à travailler avec vous. Où en est ce projet ?
On va en discuter. On va voir ce qu'il va me proposer et ce que j'ai envie de faire. J'ai envie aussi de récupérer et de me consacrer à ma famille. C'est pour ça que j'arrête. Physiquement, c'est usant. Je vais me consacrer un peu plus à moi, recommencer à faire du sport.

« Je retournerais bien en Argentine. J'avais trouvé que c'était un pays magnifique »

 

 

 

Quel président vous a le plus marqué ?
Le président (Claude) Michy (à Clermont de 2005 à 2019) a été un président comme tous les entraîneurs rêvent d'avoir. Il vous laisse travailler, il est toujours mesuré dans ce qu'il dit, dans les objectifs aussi. C'est précieux. Quels que soient les résultats, il avait toujours un comportement stable et nous, entraîneurs, avons besoin de ça.

Quel a été le moment le plus dur de votre carrière d'entraîneur ?
Ce qu'il s'est passé avec Johan (son fils) a été particulièrement difficile quand il a été accusé d'avoir tenu des propos racistes envers (Islam) Slimani (alors à Brest, en octobre 2022). Pour moi, c'est honteux. Il y a eu de grosses conséquences sur sa vie de famille, sur ses enfants et donc mes petits-enfants. On était obligés de les surveiller car les réseaux sociaux ont tout enflammé. Comment j'ai géré ? Comme j'ai pu mais c'était compliqué tous les jours. Johan a perdu confiance dans les gens. Ce qui s'est passé m'a marqué et ça l'a marqué aussi.

Corinne Diacre, à qui vous avez succédé à la tête de Clermont en 2017, a récemment déclaré, dans "la Montagne", qu'elle était contente que vous soyez à la retraite car elle allait vous voir plus souvent. Une belle amitié s'est nouée entre vous ?
Comme on est de la même région (Aquitaine), on partait ensemble pour nos sessions de BEPF (Brevet d'entraîneur professionnel de football, en 2012-2014), donc on a eu le temps de discuter. C'est une belle amitié. Elle m'a transmis un groupe magnifique. Elle avait créé cette ambiance de travail et moi, ensuite j'avais juste à dérouler. On a gardé un lien fort, on s'appelle toutes les semaines.

 

Pascal Gatien a fait ses adieux au public de Gabriel-Montpied contre Lyon le 12 mai (0-1). (Alex Martin/L'Équipe)

Vous nous aviez dit que vous vouliez aussi voyager. Avez-vous réfléchi à la première destination lointaine où vous irez ?
Pas encore. Mais je retournerais bien en Argentine. J'avais trouvé que c'était un pays magnifique. J'avais vu la cordillère des Andes, j'avais trouvé les paysages fantastiques. J'avais été accueilli par Carlos Bianchi pour mon stage de foot à Boca Juniors (à l'été 2013), de manière magnifique. C'est un peuple qui adore le football. »

 

 

[Ptolémée]

un ptain de gâchis ..

[Kestandi]

Première recrue pour le Cfoot version Bichard ?
https://rmcsport.bfm...2406070945.html
Attention, pas encore officiel