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[DOUDOU63]

https://www.lamontag...me-n2_14604802/

 

Pour info -

[Underscore]

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C'est ça de pris.

ça aurait fait mauvais genre de se faire sortir par une équipe de 4ème division...

[DOUDOU63]

C'est ça de pris.

ça aurait fait mauvais genre de se faire sortir par une équipe de 4ème division...

Oui et après tout...Seule la qualification est belle, la manière,   ..........Surtout que le Clermont foot, viens de connaître une période bien sombre...Donc, il faut profiter..

[Babé03]

Les tribunes du stade Gabriel-Montpied ont perdu de leur superbe, sans surprise, depuis la descente du Clermont Foot en Ligue 2. La tribune Volcan est vide, la Livradois résonne encore grâce aux voix des ultras, les Nemetum, bien que fâchés contre le diffuseur Bein Sport. En face de celle qui sort de terre, la Gergovie est clairsemée, plus garnie selon les affiches. Dans les hauteurs, à l’extrême droite depuis le terrain, un groupe de supporters attire l’attention depuis plusieurs semaines.

Ils sont une quinzaine, parfois moins. Et cachent à peine leur identité. Des chants « parfois sexistes, souvent incompréhensibles », dixit un voisin de siège, interpellent des habitués de l’enceinte. Leur drapeau tricolore et les traces de leurs sorties sur les réseaux sociaux ne laissent guère de place au doute. La Brigade arverne est de retour au stade Montpied. Cette bande est directement liée à Clermont non conforme (CNC), groupuscule néofasciste apparu dans la capitale auvergnate début 2023.

« La stratégie (de CNC) est de créer des sous-groupes, analyse Alain Chevarin, auteur de Lyon et ses extrêmes droites (éditions de la Lanterne), fin connaisseur du cas auvergnat. C’est le groupe de l’extrême droite (la Brigade arverne) qui se charge de la question foot. Les satellites mettent la bande principale à l’abri. CNC pourra dire qu’il n’a rien à voir s’il est mis en cause, c’est une façon de noyer le poisson et d’infuser dans la société à plusieurs niveaux. »

Certains habitués du stade Gabriel-Montpied s’émeuvent de voir s’égosiller en tribunes de leur club, dont la direction revendique la proximité avec les quartiers nord clermontois, des hommes en noir affiliés à la branche dure du nationalisme d’extrême droite.

« J’ai du mal à comprendre qu’on puisse accepter ces gens, soupire un abonné, je vais au stade avec mes enfants, je refuse de me retrouver près d’eux. »

Un abonné du Clermont Foot

Un autre s’étonne d’entendre des membres de la Brigade arverne chanter L’amour Toujours de Gigi d’Agostino, ex-musique d’entrée des joueurs clermontois dont le club a annoncé renoncer début août, après que ce morceau est devenu l’hymne de groupes d’extrême droite en Allemagne ou en Autriche.

De plus en plus de voix sur les réseaux sociaux comme dans les travées du stade s’élèvent pour s’étonner que le Clermont Foot ait accepté la présence de la Brigade arverne. Selon nos informations, cette bande informelle n’a pas été reconnue officiellement comme peuvent l’être les Nemetum Ultras depuis 2021 ou l’amicale des supporters créée en 2002. Sans interdiction de stade prononcée à l’encontre des membres, la direction ne peut leur refuser l’accès et voit sa marge de manœuvre limitée.

Ils ont donc été regroupés en tribune Gergovie haute dans le but de garder un œil sur le groupe. Un placement en tribune Volcan lui aurait donné plus de visibilité et une proximité avec les visiteurs, justifie une source interne au Clermont Foot. Les laisser circuler en Livradois, près des ultras, était « trop risqué ».

Pour limiter la menace de débordement et la « propagation de leur idéologie », justifie une source proche du club, le choix a donc été fait de les réunir dans un coin de la tribune Gergovie haute, de les entourer de rubalises, sous la surveillance de plusieurs agents de sécurité. Les services du Clermont Foot ont contacté par téléphone une centaine d’abonnés pour leur proposer de changer de place afin de s’éviter leur présence.

Si aucun écart n’a été signalé depuis le début de saison, leurs faits et gestes sont scrutés. À domicile comme à l’extérieur. Hors stade, la Brigade arverne essaie de se bâtir une réputation dans le milieu hooligan. Le site hooligans.cz mentionne un “fight” (combat) entre sept membres du groupe clermontois et ceux de leurs homologues de Duinkerke Underground, en marge du déplacement de Dunkerque au Clermont Foot, début septembre.

Le club auvergnat n’est pas un cas isolé. Le retour des hooligans dans les stades de football français est documenté depuis plusieurs années. En 2022, StreetPress et L’Équipe répertoriaient seize groupes, de Reims à Strasbourg en passant par Lyon, Paris, Rennes. Les plus solides et structurés s’inscrivent dans une mouvance néonazie.

« Les hooligans prêtent main-forte à l’extrême droite et cela devient de plus en plus organisé, décrypte Alain Chevarin. C’est un moyen de s’implanter. Quand les dissolutions ont commencé pour les groupuscules d’extrême droite, ils ont changé de stratégie et ont abandonné l’idée d’avoir un local. En échange, ils diffusent leur idéologie dans la société en mettant l’accent sur la guerre culturelle. Le foot est un des leviers. »

La quête d’une place en tribunes pour recruter et garnir les rangs des mouvements d’extrême droite clermontois n’est pas nouvelle. En mai 2023, La Montagne racontait comment des membres de Clermont non conforme avaient infiltré le groupe de supporters du Clermont Foot fraîchement créé, la Sekta Pirata. Quatre mois plus tard, l’association annonçait sa dissolution.

Déjà, la Brigade arverne était à la manœuvre et avait noyauté le mouvement. Parmi ses membres, une silhouette connue de la mouvance néonazie locale a été identifiée comme le Capo (« tête », en italien), celui qui fait office de leader d’un groupe de supporters. Tristan A., qui sort d’un séjour en prison, balade son bob noir en tribune et sur les photos récentes du groupe. Fiché S et multicondamné, il était de l’aventure éphémère du Bastion social en 2018, à Clermont-Ferrand, avant d’être condamné à de la prison ferme pour des agressions racistes. L’une d’elles s’est déroulée le 12 mai 2018 devant le stade Gabriel-Montpied. 

Malik Kebour

 

Trois dates-clés

2018. Apparition éphémère du Bastion social à Clermont-Ferrand, groupe d’extrême droite radicale désireux de s’installer dans un local. Plusieurs membres seront condamnés et le groupuscule dissout en 2019.

2023. Création du groupuscule Clermont non conforme qui prend la suite de Clermont Nationaliste. Ses membres sont proches de la mouvance néonazie et de l’ultradroite.

2024. Depuis le retour du Clermont Foot en Ligue 2, le groupe informel la Brigade arverne, lié à l’extrême droite radicale, est de retour dans les tribunes du stade Montpied. Le 22 novembre, contre Metz, ils étaient une dizaine, dont Tristan A., ex-leader du Bastion social et membre actif de CNC.

[gregouarrrr]

Défaite 2 à 0

[julien]

National Project

[Vert]

C'est une catastrophe Thérèse

[Underscore]

ça allait un peu mieux en novembre.

C’est Bérézina désormais...

[HugoltBolt]

Jouer avec un gardien de niveau district faut aussi dire que ça complique les choses. Il est absolument nullissime.

[Silhouette]

Jouer avec un gardien de niveau district faut aussi dire que ça complique les choses. Il est absolument nullissime.

Alors souvent je trouve qu'on exagere un peu sur ce forum, mais ca faisait longtemps que j'avais pas eu l'occasion de regarder un match du CFA, et la le but qu'on vient de prendre contre Rodez, wow..    Ne pas couvrir son premier poteau dans ces situations la, c'est pas serieux..

 

[edit] et double transversale maintenant      c'est vraiment une sale saison

[marco43]

le CFA va se refaire la cerise en national ...ou pas! c'est mal barré pour eux 

[el landeno]

À Clermont, les millions de CVC font le bonheur des actionnaires, moins du secteur sportif À Clermont, les actionnaires se sont distribués des dividendes conséquents au moment où la situation sportive n'a cessé de se dégrader. Un paradoxe qui interpelle de plus en plus en interne.

 

Les actionnaires du Clermont Foot 63 se retrouvent dans la petite salle de presse du stade Gabriel-Montpied, ce vendredi après-midi, pour leur assemblée annuelle et la clôture des comptes de la saison 2023-2024, celle de la relégation en Ligue 2. Il sera notamment question de la santé financière du club auvergnat, qui fait figure d'exception dans le monde pro du football français, en proie à de profonds problèmes économiques. L'année dernière, déjà, les comptes étaient dans le vert grâce notamment à l'injection de 33 M€, prévus dans l'accord passé par la LFP avec CVC. La première moitié de cette aide avait été versée, soit 16,5 M€, ce qui portait le bénéfice total pour la saison 2022-2023 à plus de 19 M€, avant impôts.

 

 

Le président - propriétaire Ahmet Schaefer, détenteur de 94,44 % des actions du CF63 (1 800 au total), n'était pas de cette réunion, ni en présentiel, ni en visioconférence, comme il en a pris désormais l'habitude. L'homme d'affaires suisse avait malgré tout veillé à passer ses consignes et demandé le versement de dividendes, en décembre 2023. À la quasi-unanimité - une seule voix contre - des autres actionnaires, de la section amateur à divers petits porteurs, dont l'ancien président Claude Michy, cette option a été votée et Schaefer a alors pu encaisser près de 6 M€.

lire aussiAhmet Schaefer : « Le club n'est pas construit pour un joueur qui arrive avec une Ferrari et une Rolex dorée »

Au moment de présenter l'accord avec CVC au collège des présidents de L1 et L2, le patron de la LFP, Vincent Labrune, avait pourtant stipulé que cet argent devait servir à éponger les dettes, conserver/recruter des joueurs et renforcer les infrastructures. Une tirade que son ami Loïc Féry avait moyennement goûtée, au point de lui répondre, cinglant : « T'es bien gentil, Vincent, mais je fais ce que je veux avec mon argent. » Schaefer a donc pris au mot son collègue de Lorient malgré les fermes recommandations effectuées par le conseil d'administration de la Ligue.

Rien d'illégal dans l'opération qui interpelle toutefois en interne alors que le propriétaire du CF63 est rentré dans ses frais depuis très longtemps. À peine six mois après avoir racheté le club à Michy pour 2,785 M€ début 2019, Schaefer s'était remboursé dès son premier mercato, l'été suivant, avec les ventes de Florian Ayé (2 M€), Mathias Pereira-Lage (1,5) et Julien Laporte (1,5) Des records en la matière ont même été atteint les saisons suivantes entre le transfert d'Adrian Grbic à Lorient (10,5 M€, 2020) ou celui de Mohamed Bayo à Lille (14, 2022).

 

 

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Autre curiosité : la maison mère, Core Sports Capital, basée à Zoug en Suisse et qui chapeaute tous les clubs de la galaxie Schaefer, facture 300 000 euros mensuels au CF63 au titre d'une convention de services. Pour quels motifs exactement ?

Interrogés sur ces différents sujets, ni Schaefer, ni son conseiller, Yannick Flavien, ni même l'ancien président Michy n'ont répondu à nos sollicitations. Ce montant servirait notamment au paiement des salaires des membres du conseil d'administration de Core Sports Capital, où figurent Schaefer, son épouse et son beau-frère notamment. Conscient de l'inquiétude des acteurs locaux et des supporters, le président du CF63 avait assuré en marge de la dernière assemblée générale qu'il allait renforcer l'équipe, engagée alors, en décembre 2023, dans la lutte pour le maintien en Ligue 1. Il a finalement vendu un mois plus tard son meilleur défenseur, Alidu Seidu, à Rennes pour 11 M€, sans renforcer son effectif, avant de fragiliser son entraîneur, Pascal Gastien, en lui imposant un numéro un bis sans référence, Sébastien Bichard, sorte de chaperon de vingt ans de moins.

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Ce dernier, venu du Red Star en National où il était adjoint, n'a jamais réussi à redresser la barre et quand il l'a eue en main, seul, il a fini par être remercié, en octobre. Sa candidature avait été avancée par Ingo Winter, grand artisan des mercatos de Clermont, dans l'ombre, ces dernières saisons. Le conseiller spécial de Schaefer, chargé du recrutement, est désormais seul à la manoeuvre depuis la dislocation de la cellule dédiée, où figurait depuis de nombreuses années Philippe Vaugeois et le départ au bout de trois mois de ceux, dont Romain Decool (désormais directeur du recrutement à Dunkerque), appelés à l'été 2023 à le remplacer.

Sportivement, les résultats sont en berne

Depuis, les bons coups sportifs qui ont fait la réussite de Clermont sont de plus en plus rares. Et les résultats sont en chute libre à tous les étages de la multipropriété. Le club satellite autrichien, Austria Lustenau, est descendu en D2, l'été dernier, tout comme Clermont donc, qui va devoir lutter pour éviter une deuxième de suite, en National cette fois. Ce devrait être aussi l'objectif de la réserve, avant-dernière de son groupe en National 3, alors que l'équipe U17 est descendue au niveau régional. Reste à savoir si ce bilan sportif sera évoqué lors de l'assemblée annuelle des actionnaires, vendredi...

 

 

[julien]

Le seul propriétaire-président plus riche qu'à son arrivée...

Rien d'illégal mais...

[Ptolémée]

ça allait un peu mieux en novembre.

C’est Bérézina désormais...

 

on peut le dire comme ça ...

[Underscore]

Bien triste Clermnt foot, éliminé sans gloire aux tir aux buts à Sochaux (après un 0-0), qui évolue dans la division inférieure.

Division qui guette le club.

Prêt pour deux descentes consécutives ?