Julien devrait être recruté par le staff Clermontois, c'est le Noves Montferrandais .......
tout a fait exact...... mais en moins drole que l'original
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TOULOUSE / GUY NOVES : « On ne reviendra pas en arrière »
Guy Novès, comment va le groupe trois jours après l'élimination à Cardiff ?
Le vestiaire est triste, morose. On a du mal à affronter les regards des uns et des autres. Nous sommes tous conscients d'être encore passés à côte d'un grand truc.
Etes-vous toujours remonté contre l'arbitre ?
Oui, il suffit de revoir le match. On se rend compte de tout le laxisme de l'arbitre envers les Gallois et de sa sévérité envers nous. Nous avons fait le tour du sujet. Notre boulot est de travailler, comme nous l'avons toujours fait, sur nos lacunes et nos imperfections. Comme pour tous les matchs, il y a énormément de choses à dire. Revoir le match, c'est remuer le couteau dans la plaie. Nous n'avons pas réussi à concrétiser des actions comme nous le faisions par le passé et comme nous le ferons dans quelques semaines. Ça s'est joué à peu de choses. Nos adversaires ont eu peu d'occasions et nous en avons eu beaucoup. Nous avons perdu le match et nous pensons aux actions que l'arbitre ne nous pas accordées. Je pense à l'essai de Thierry Dusautoir qui y est. Nous allons essayer de nous remonter les manches, travailler et ne plus parler de l'arbitre.
Allez-vous tirer une leçon de cette rencontre ?
Nous ne reviendrons pas en arrière sur notre rugby qui nous a permis de franchir le rideau à plusieurs reprises. Il y a eu aussi des fautes de notre part notamment un jeu au pied qui n'a pas été assez précis. Dans le premier quart d'heure, on lâche trois fois le ballon au pied. Malgré tout, grâce à notre envie de jouer, nous avons été trois ou quatre fois dans le dos de la défense en seconde mi-temps. Pourquoi remettre en question ce qui nous a fait gagner hier et ce qui ce qui nous fait perdre aujourd'hui ? Le plaisir, l'efficacité et le spectacle passent par ce rugby. Même si le Munster nous bat 12-9 en finale la saison dernière, le rugby restrictif aura ses limites dans un avenir à moyen terme.
Les joueurs ont-ils besoin de comprendre ce qui s'est passé en revoyant le match ?
Ils ont besoin d'être rassurés et qu'on leur dise que nous avons perdu un match comme cela a déjà été le cas par le passé. Nous perdons 9-6 et non de 45 points comme les Ospreys face au Munster (43-9) ou Cardiff l'année dernière ici (41-17). A quoi cela se joue ? Le drop loupé de Michalak, l'essai refusé, une ou deux pénalités qui auraient pu être accordées, un en-avant qui aurait pu ne pas être sifflé. C'est dommage d'avoir loupé autant d'occasions.
Savez-vous quels joueurs allez-vous mettre au repos et avec quel effectif irez-vous à Marseille samedi ?
Avec un effectif professionnel en tenant compte, comme on le fait depuis le début de saison, des joueurs qui ont vraiment besoin de récupérer. Notre marge d'avance nous permet de penser vraiment à la santé des joueurs. Un garçon comme David Skrela qui a serré les dents pour jouer 20 minutes samedi sera au repos. Cela va lui permettre de récupérer normalement. C'est aussi le cas de Romain Millo-Chluski. Nous verrons dans la semaine si le coude de Jean-Baptiste va mieux. Tous les joueurs qui ont des petits bobos vont pouvoir récupérer afin d'arriver dans les meilleures conditions en fin de saison. Nous allons respecter les Toulonnais en y allant avec une équipe cohérente et qui sera proche de celle qui a gagné à Brive.
« Dans les meilleures conditions »
Jouer dans un stade Vélodrome plein est-il particulier ?
On ne fait plus trop attention au public depuis longtemps. On joue évidemment en respectant les spectateurs parce que nous sommes dans le rugby professionnel. C'est toujours plus agréable quand il y a du monde. Ce qui nous intéresse est ce que l'on va produire sur le terrain. J'espère que l'équipe aura envie de se faire plaisir en jouant ce match sans aucune pression. Ce sera un rugby total.
Comment allez-vous aborder les quatre derniers matchs sans enjeu pour vous qui êtes déjà qualifiés ?
Comme une préparation de début de saison avec un mois et demi pour attaquer une demi-finale. Ces matchs de championnat vont ressembler un peu à des matchs amicaux. Nous allons pouvoir travailler d'une manière professionnelle. Nous sommes dans les meilleures conditions. C'est certain.
Cette situation est-elle inédite pour vous ?
Oui, c'est ce qui me fait un peu peur. J'ai peur de ne pas savoir gérer autant de temps de récupération et de travail. Nous sommes tellement dressés à jouer toutes les semaines et à nous remettre en question que nous avons l'impression d'être dans l'inconnu. Nous sommes un peu perdus. Nous devons préparer le groupe le plus performant pour la demi-finale. Nous avons cinq ou six semaines pour le faire mais sur certains matchs, on s'appuiera aussi sur les jeunes.
Rédaction Sport365.fr