Membre de la Bourbonnais connection
Posté 10 août 2024 - 22:42
Pas en place offensivement, on plante quand même 87 points et on est à -3 à la toute fin du match.
C'est la réussite à 3 points qui nous fait défaut surtout.
Champion du Monde
Posté 10 août 2024 - 22:45
Pour moi c'est d'abord celle aux LF.On est justement à -3 sur le dernier 1/4 temps avec 5 LF ratés sur ce même 1/4 temps, soit de quoi leur passer devant et VRAIMENT leur mettre un peu + de doute.
Toujours courir après le score, c'est un autre match.
Champion d'Europe
Posté 10 août 2024 - 23:23
Pas en place offensivement, on plante quand même 87 points et on est à -3 à la toute fin du match.
C'est la réussite à 3 points qui nous fait défaut surtout.
Y pas Curry, meilleur shooter de l'histoire, je dis pas qu'on gagne mais y a plus que match.
à -3 à la fin (fort) probablement plus grâce à la défense qu'à l'attaque. Et justement ça reste scotché alors que les USA partent devant à cause du même manque cruel d'attaque vu tout le match. Cette attaque, on a quand même le sentiment clair et distinct d'une galère tout au long de la 2nde MT notamment, voire même des 3 derniers QT. Ca galère dur dur dur pour le moindre panier. Il y a plusieurs possessions qui n'aboutissent même pas (ballon rendu). Le nb de pertes de balle à ce niveau sur des erreurs non forcées est inexorablement préjudiciable. Tu peux jouer comme ça en pool - peut-être ? - mais en finale, contre les USA ? Non je pense que les Bleus avec une attaque huilée, ça passe. Malgré Curry qui s'enflamme à la fin. Il y a un grand nb de points qui sont dûs à des "bailouts" (sauvetages) de la part d'individualités. Fournier met des tirs qu'il ne devrait pas avec 1sec au chrono, De Colo génère de l'attaque à lui tout seul avec des drives vers le panier ou un tir pull-up comme un grand. Wemby marque 26 points mais est-il jamais sur ces 26 points servi sur un plateau après une circulation de balle impeccable, ou les marque-t-il sur du 1 c 1 ou parce qu'il rattrape une action foireuse et met le dunk claquette sous le panier ?
Hé oui. Y a tout ça. Les beaux tirs, collectivement générés, j'en ai deux-trois en tête mais c'est tout: Fournier qui prend l'écran haut de Gobert et met un 3 point bien ouvert...
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 07:15
Au pays de l'Oncle Sam, Stephen Curry a longtemps porté le sobriquet de « Baby Faced Assassin » : l'assassin au visage d'enfant. Par quatre fois, samedi soir, le meneur de jeu des Golden State Warriors, qui à 36 ans vivait ses premiers Jeux Olympiques, a fait tomber la foudre à trois points. Quatre banderilles létales pour les Bleus, qui s'étaient démenés pour revenir à une possession seulement (79-82, 37e). Mais dans la foulée du tir de l'espoir de Victor Wembanyama, le double MVP de la saison régulière NBA (2015 et 2016), quatre fois titré dans la grande Ligue, a sorti un premier tir de l'espace, sur une feinte de départ qui a désarçonné Guerschon Yabusele. Ses deux récidives suivantes (à 81-90 et 84-93) ont arraché au banc tricolore plusieurs gestes d'impuissance.
Le plus fou était alors encore à venir. Sur un redoublement de passes avec Kevin Durant, le meneur s'est défait d'Evan Fournier et de Nicolas Batum d'un dribble dans le dos, pour envoyer un amour de shoot, bombé, qui ne trouvait que le fond du cercle. Et tandis que l'Arena Bercy tombait amoureuse transie de ce joueur qui en quelques secondes seulement venait de définitivement faire basculer le match en faveur de son équipe, Curry remontait le terrain, toisant l'assistance, les deux mains collées au visage en signe de « dodo », un geste fétiche qu'il a popularisé. Deux heures plus tôt, c'était lui qui semblait endormi, à l'échauffement, enchaînant six tirs manqués, ne parvenant à trouver le fond du cercle que lorsque les lumières de la salle s'étaient éteintes pour un show d'avant-match.
Au coup de sifflet final, le geste iconique était repris par tous ses coéquipiers. Pendant que les deux équipes se saluaient, Anthony Edwards mimait la scène du shoot une dernière fois, hilare et subjugué par le talent de son coéquipier. En quelques minutes, la séquence tournait en boucle sur les réseaux sociaux.
Deux jours après une demi-finale qui avait sonné le réveil de « Chef Curry », auteur de 36 points avec un somptueux 9 sur 14 à trois points pour terrasser l'accrocheuse Serbie (95-91), le 8 sur 12 à trois points rendu a forgé un peu plus sa légende - mais pas assez pour être nommé MVP du tournoi, récompense remise à LeBron James -, lui qui comptait déjà deux Coupes du monde remportées avec son pays (2010 et 2014).
Ce sacre olympique, au côté de son coach en club Steve Kerr, et sous les yeux de son coéquipier Draymond Green, figurera parmi les chefs-d'oeuvre les plus marquants de sa carrière. Avant la finale, Curry avouait être « venu dans ces JO en (se) disant que ce serait (sa) seule participation ». Et d'ajouter : « Je ne veux pas être le membre de l'équipe qui n'atteint pas la médaille pour la première fois depuis 2004. » Mission accomplie. Et bonne nuit.
Champion du Monde
Posté 11 août 2024 - 07:48
Je suis d'accord, d'autant plus que cette fragilité aux LF incite à faire des fautes au lieu d'accepter quelques paniers tout faits. Ensuite, ils mettent un impact physique très important et comme les arbitres ont été assez permissifs tout au long du tournoi, cela a rapproché le basket Fiba de celui pratiqué outre atlantique. Enfin, quand tu as un Steve Curry dans ton squad, on peut dire que le money time est pour toi. Mais je pense que lors des prochains JO, ils auront encore plus de mal pour faire l'or. Ils tomberont à nouveau et si ce n'est pas nous qui le faisons, les nations qui envoient de plus en plus de joueurs en NBA finiront bien par y parvenir et cela me réjouira grandement tant leur morgue est insupportable.Pour moi c'est d'abord celle aux LF.On est justement à -3 sur le dernier 1/4 temps avec 5 LF ratés sur ce même 1/4 temps, soit de quoi leur passer devant et VRAIMENT leur mettre un peu + de doute.
Toujours courir après le score, c'est un autre match.
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 11:22
Je suis d'accord, d'autant plus que cette fragilité aux LF incite à faire des fautes au lieu d'accepter quelques paniers tout faits. Ensuite, ils mettent un impact physique très important et comme les arbitres ont été assez permissifs tout au long du tournoi, cela a rapproché le basket Fiba de celui pratiqué outre atlantique. Enfin, quand tu as un Steve Curry dans ton squad, on peut dire que le money time est pour toi. Mais je pense que lors des prochains JO, ils auront encore plus de mal pour faire l'or. Ils tomberont à nouveau et si ce n'est pas nous qui le faisons, les nations qui envoient de plus en plus de joueurs en NBA finiront bien par y parvenir et cela me réjouira grandement tant leur morgue est insupportable.
Steve Kerry.
Champion du Monde
Posté 11 août 2024 - 11:28
Steve Kerry.
Equipe de France
Posté 11 août 2024 - 11:37
Champion du Monde
Posté 11 août 2024 - 13:53
Vous l'avez dit, peu de nos paniers viennent d'assist. C'est du rebond offensif, du travail individuel (Guershon, Wemby, De Colo)
Les lf ratés c'est fatigue+ mal structurel.
Pour les ricains quand tu as Durant et Curry tu peux jouer libéré. Les mecs peuvent marquer a 9m avec la main du défenseur dans le visage.
A los Angeles il n'y aura plus curry et James, deux des dix meilleurs joueurs de l'histoire ni Durant probablement top 20.
Mais Edwards aura de la bouteille. Tatum aussi.
Jaylen Brown, Brunson ou Jaylen Williams, Holmgren sont en réserve + le surdoué Cooper Flagg.
Entre les pagelles
Posté 11 août 2024 - 15:15
Entre les pagelles
Posté 11 août 2024 - 16:23
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 18:21
Il venait de se faire intercepter une passe et de rater un « flotteur » facile pour un joueur de son calibre. Deux bêtises qui avaient resserré le score à un petit + 3 pour Team USA, à seulement 3'04 de la fin. Mais la pression n'a pas de prise sur Stephen Curry. Ou alors, si : elle le sublime. Dans les 2'14 suivantes, l'arrière américain a rentré quatre tirs à 3 points de rang, qui ont envoyé tout le monde au dodo. On ne va pas encore revenir ici sur sa mécanique révolutionnaire, ce shoot, qui part plus vite et de plus bas que chez les autres et qui fait de lui le meilleur tireur longue distance de l'histoire.
Sa fin de match féérique contre la France est, en revanche, un prétexte pour souligner son art du démarquage. Cette façon de se déplacer vite, de se faufiler entre les plus costauds que lui, de changer de direction avec légèreté, voire de feinter pour avoir un peu d'espace avant son shoot. Bon, il n'en a pas toujours besoin. La dernière oeuvre de son quadruplé est une merveille balancée malgré la double tentative de contre d'Evan Fournier et Nicolas Batum. Mais sur les deux premiers, on a vu toute l'intelligence en mouvement de Curry. « Il a pris les rênes à la fin, il a suggéré de faire un pick and roll avec LeBron au temps mort à trois minutes du buzzer, je lui ai dit : "allons-y", puisque ça marche souvent (sourire). Et il a commencé son show. »
Une action simple, sans fioriture, mais que le génie de Steph Curry sublime. Moins d'une minute plus tard, on retrouve le même jeu à deux entre James et Curry, mais dans des rôles inversés. Et en face, à nouveau Batum et Yabusele.
Sur la possession américaine suivante, toujours menée par Curry, les Français ont essayé de s'adapter en tentant de presser à deux sur lui. Ça n'a eu pour seul effet que de souligner l'intelligence et l'agilité du quadruple champion NBA.
Avec Steph Curry, du démarquage au tir, tout semble facile. C'est une des définitions du talent.
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 22:00
En plus de son apport offensif (20 points), Yabusele s'est coltiné le King en défense lors d'une soirée magnifiée par cette action d'éclat qui semble faire écho, comme une revanche symbolique, vingt-quatre ans après le mythique dunk de Vince Carter sur Frédéric Weis lors des JO de Sydney. Au Club France dimanche, le joueur des Bleus, large sourire et grosses solaires sur des yeux fatigués après une courte nuit, est revenu sur un moment pas comme les autres.
« Les gens ont l'air surpris, alors que ce sont des choses que je peux faire, que j'ai déjà faites. C'est vrai que c'était une action assez incroyable. Un moment dont je me souviendrai et dont les gens se rappelleront aussi, longtemps. Parce que c'étaient les JO. Mais cette agressivité, c'est notre identité. On sait que quand on joue au meilleur de nos possibilités, on peut regarder dans le blanc des yeux les meilleures équipes du monde.
Là, il fallait quand même que je lui montre et lui dise quelque chose. Il m'avait contré quelques possessions auparavant. Je ne me suis pas retourné mais je l'entendais me chambrer. Je m'en suis souvenu. Quand je le vois arriver, c'est soit je dunke, soit il me contre. Mais je ne peux pas aller au lay-up, je ne peux pas faire de feinte. C'est lui ou moi. J'y vais avec ma force, tout mon côté physique. Je pensais qu'il allait décoller. Il a prouvé dans sa carrière que c'était un bon contreur. Donc quand je saute et que je le vois rester comme ça, je me dis : « Il est fou ! Il est en bas du panier, je vais dunker c'est sûr ». J'ai eu un coup de boost. Et quand ça passe je le vanne à mon tour. Le dunk Carter sur Fred Weis ? C'est vrai ça ! Je n'y avais pas pensé. Bon, je ne suis pas passé au-dessus (il rit). A la fin, c'était cool, il m'a félicité du match. Cela reste respectueux. Je me rends compte combien il a apporté à ce sport. »
« Nicolas (Batum) a dit que j'allais me faire tatouer le dunk ? Ecoutez, j'ai zéro tatouage, mais pourquoi pas un gros sur le dos de cette image (sourire). Mais le poster c'est sûr, je vais l'encadrer à l'entrée. J'hésite même à le mettre dans la rue, pour que quand les gens passent en voiture, ils sachent que j'habite là (il rit).
Plus sérieusement, vivre un tel instant devant ma famille, mes amis, c'est inoubliable. On ne voulait pas sortir par la petite porte. Dans son speech, Vincent nous avait dit de poser nos c... sur la table. J'ai revu le dunk déjà de nombreuses fois. Tout le monde me l'envoie (rire). Je n'étais pas encore sorti du match que j'avais déjà reçu des dizaines de messages. »
Toujours sous contrat avec le Real Madrid, Guerschon Yabusele n'en a pas moins attiré l'attention et les projecteurs après un tournoi olympique marquant (19,3 points, 4,7 rebonds sur les matches éliminatoires). Passé deux saisons en NBA sans jamais vraiment avoir sa chance du côté de Boston (2,3 points de 2017 à 2019), Yabusele peut-il y rebondir ? «(Il rit.) C'est vous qui le dites ! Je l'ai toujours dit : la porte n'est jamais fermée. Ce sera à mes agents de faire le boulot. Mais ce n'est pas un sujet pour l'instant. Je suis engagé avec Madrid, le meilleur club d'Europe, l'un des meilleurs du monde. Ce qui se passe de l'autre côté est de l'autre côté. On verra bien. »
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 22:19
Champion d'Europe
Posté 11 août 2024 - 23:51
beh oui maintenant reste plus qu'les memes
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