7370 réponses à ce sujet

[Bon Chasseur]

C'est intéressant. Je suis tombé par hasard sur une vidéo de Yachvili parlant de la CDM 2011 en disant qu'en "bon latin" ils avaient "caché leur jeu" en pool pour ensuite élever le niveau et se hisser jusqu'en finale (contre les Blacks).

 

Bref, les Bleus Basket JO 2024, c'est ça. Pile la même histoire. Grosse grosse pression et résultats mauvais en début de compétition avec une petite branlouillette contre les ALL notamment, et dont les matches de prépa totalement cata caca. Tout comme les Bleus de Lièvremont perdaient contre les Tonga.

Et puis... comment, on a du mal à l'expliquer... cette même équipe tape les Canadiens, les Allemands, et arrive en finale. Et comme les Lièvre-Bleus, ils échouent juste en finale.

 

Bref: ce syndrome de la rebellion en pleine compétition mais qui n'aboutit pas à une victoire finale, un schéma tellement fréquent au Rugby, et parfois même au sketba.

[Alex chocolatines]

C'est intéressant. Je suis tombé par hasard sur une vidéo de Yachvili parlant de la CDM 2011 en disant qu'en "bon latin" ils avaient "caché leur jeu" en pool pour ensuite élevé le niveau et se hisser jusqu'en finale (contre les Blacks).

 

Bref, les Bleus Basket JO 2024, c'est ça. Pile la même histoire. Grosse grosse pression et résultats mauvais en début de compétition avec une petite branlouillette contre les ALL notamment, et dont les matches de prépa totalement cata caca. Tout comme les Bleus de Lièvremont perdaient contre les Tonga.

Et puis... comment, on a du mal à l'expliquer... cette même équipe tape les Canadiens, les Allemands, et arrive en finale. Et comme les Lièvre-Bleus, ils échouent juste en finale.

 

Bref: ce syndrome de la rebellion en pleine compétition mais qui n'aboutit pas à une victoire finale, un schéma tellement fréquent au Rugby, et parfois même au sketba.

Ouais, je sais pas trop expliquer ça. D'ailleurs y a peut etre pas d'explication, ceux qui disent que c'était prévu pipeautent peut etre, après tout ça mange pas de pain et comme disait l'autre : " Si on vous d'mande, dites que vous l'avez fait exprès ;  vaut mieux passer pour des héros que pour des cons". 

[Bon Chasseur]

Ouais, je sais pas trop expliquer ça. D'ailleurs y a peut etre pas d'explication, ceux qui disent que c'était prévu pipeautent peut etre, après tout ça mange pas de pain et comme disait l'autre : " Si on vous d'mande, dites que vous l'avez fait exprès ;  vaut mieux passer pour des héros que pour des cons". 

bah une équipe qui a la capacité d'élever (et surtout élever énormément) son niveau de jeu ça veut dire que c'est juste une équipe qui n'est pas en place. Ca veut dire que ce réveil incroyable, c'est juste ton niveau normal. C'est juste que tu dormais précédemment. Les Bleus ne se subliment pas sur les 3 derniers matches des JO Basket. En fait, ils jouent juste à leur niveau. Si je prends par ex. les Serbes en demi-finale contre les Américains, eux, je pense se sont sublimé. Ils ont joué au-dessus de leur niveau moyen. Ils atteignent un niveau de concentration et d'exécution très élevé et rentrent de gros gros tirs tout le long du match. Mais les Bleus même en finale contre les USA ne font rien de "sublimant". Ils jouent une défense très appuyée, et sont médiocres en attaque (voire pire). Rien de sublimant. Comme souvent avec les équipes françaises (Rugby '99, 2007, 2011...), le réveil se fait en pleine coupe donc en fait ils ne sont pas prêts quand le pistolet sonne comme tout le monde, ils sont à la bourre. Et le retard se compense un moment, mais finit tjrs par te rattraper.

 

Il y a un gros pb dans ces équipes fr là de préparation. Tous les autres connaissent parfaitement leur sujet, les Français se découvrent (à peu près) en cours de route.

[Bon Chasseur]

ouuuuuh...

 

[Bon Chasseur]

"The Cavaliers could be a "serious option" for Guerschon Yabusele"

 

[Fanchic]

Mouais, aux CAVS il serait barré par MOBLEY et n'aurait aucun ballon que ce qu'il irait chercher avec ce croqueur de MITCHELL.

[Bon Chasseur]

Mouais, aux CAVS il serait barré par MOBLEY et n'aurait aucun ballon que ce qu'il irait chercher avec ce croqueur de MITCHELL.

bah Cleveland ou autre mais qu'il revienne en NBA ce serait cool de voir un Gerschon plus mûr s'y essayer.

 

Après la NBA c'est différent, et c'est pas forcément mieux. C'est pas forcément mieux car on voit des joueurs non NBA t-à-f rivaliser avec des joueurs NBA une fois qu'ils se rencontrent au niveau FIBA comme on vient de le voir aux JO. Par ex. des Lessort, Yabusele, Cordinier, certains joueurs Serbes, qui savent s'affirmer contre des joueurs NBA match après match. Mais on dirait que ça demande une intelligence supplémentaire du joueur pour parvenir à s'adapter au style NBA, et c'est (très) rare de voir un joueur déjà dvpé arriver en milieu de carrière là-bas connaître le plein succès qu'on lui souhaitait. Ce sont les mecs qui arrivent dès le début comme les Doncic, Tony Parker, Pau Gasol, Jokic, Nowitzki, Giannis... qui réussissent vraiment. Quitte à bouffer des pierres au début comme ces deux derniers par ex.

[l'exil]

Perso je trouverais ça bien qu'il reste en Euroligue, histoire de ne pas non plus faire de la NBA l'alpha et l'oméga.

[Bon Chasseur]

Je pense que cette fameuse idée Team USA v Team World, qu'aujourd'hui, Team World battrait Team USA.

 

Si le math est demain, Team USA c'est Durant Lebron Embiid Booker Curry (Anto Davis sur le banc, Ant Edwards, Jrue Holiday, Tatum...) qui ont joué la finale contre la France.

 

alors Team World ça donne style: Luka SGA Giannis Wemby Jokic, avec sur le banc des Sabonis, Gobert, Jamal Murray, Franz Wagner, Schroder, Giddy, Bogdanovic, Gerschon...

Faudrait voir qui coache cette Team World et quel plan de jeu... mais sur papier du moins.

 

L'écart se réduit depuis 25 ans, incontestablement.

[Silhouette]

Je pense que cette fameuse idée Team USA v Team World, qu'aujourd'hui, Team World battrait Team USA.

 

Si le math est demain, Team USA c'est Durant Lebron Embiid Booker Curry (Anto Davis sur le banc, Ant Edwards, Jrue Holiday, Tatum...) qui ont joué la finale contre la France.

 

alors Team World ça donne style: Luka SGA Giannis Wemby Jokic, avec sur le banc des Sabonis, Gobert, Jamal Murray, Franz Wagner, Schroder, Giddy, Bogdanovic, Gerschon...

Faudrait voir qui coache cette Team World et quel plan de jeu... mais sur papier du moins.

 

L'écart se réduit depuis 25 ans, incontestablement.

Team World vs Team USA aujourd'hui ce serait un grand match, c'est clair. Ils faudraient qu'ils le re-tentent un jour au ASG :-) 

[el landeno]

La fin d'une époque pour les Bleus avec l'arrêt de la carrière internationale de De Colo et de Batum Avec les retraites internationales de Nando De Colo et de Nicolas Batum dans la foulée de l'argent olympique, l'équipe de France, qui perd deux de ses piliers, va devoir tourner une page glorieuse de son histoire.

 

 

 

De Colo, l'ultime révérence

 

 

La fin de carrière internationale du doyen aux 209 sélections et six médailles, qui a vécu l'âge d'or de la génération Parker avant de guider les Bleus vers des sommets encore plus escarpés, signe le début d'une nouvelle ère.

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L'émotion est montée d'un coup. La détresse et les larmes ont saisi le visage de Nando De Colo. Le buzzer, qui venait de retentir n'était pas simplement celui de sa deuxième finale olympique, perdue face aux Etats-Unis, 87-98. Il marquait aussi la fin d'une carrière internationale légendaire, saluée sur le parquet par les longues accolades de coéquipiers partagés entre la nostalgie et l'affection pour l'un de leurs plus grands guides.

Celle d'Evan Fournier, avec qui il fut le leader offensif d'un groupe qui s'est affranchi de la génération Parker avec brio, surprenant son monde depuis 2019 (bronze à la Coupe du monde en Chine, argent olympique 2021 et européen 2022), fut plus longue que les autres.

 

 

« Nico (Batum) et Nando ont marqué le basket français. Je suis heureux qu'on ait pu faire ça pour eux, saluait l'ex-arrière de New York. Je suis content que Nando finisse sur son meilleur match de la compétition. Je ressens une fierté incroyable d'avoir pu partager tous ces moments avec eux. » Le Nordiste, fervent supporter du RC Lens, a aussi reçu un hommage appuyé du club de L1, félicitant « un joueur d'exception et de coeur sang et or ».

 

Nando De Colo tente de tirer malgré Joel Embiid, en finale des JO contre les États-Unis. (F. Faugère/L'Équipe)

À 37 ans, alors que tout le monde craignait la compétition de trop pour l'enfant de Sainte-Catherine (Pas-de-Calais), déjà nanti de six breloques dont l'or européen en 2013, l'arrière est sorti par la grande porte. Au terme d'un tournoi difficile, Vincent Collet a relancé l'un de ses hommes-liges depuis quinze ans pour la finale. Il y a livré sa plus belle bataille de la quinzaine, ramenant les Bleus à un souffle des Avengers américains à 130 secondes du gong (81-87).

« Je suis là depuis 2008. J'ai sacrifié tous mes étés pour représenter le basket français, donner le maximum, et j'en suis fier. »

Nando De Colo

 

 

 

Son dernier tir ? Un shoot à reculons déclenché suite à un crossover sur Stephen Curry, après s'être défait de Kevin Durant. On pourrait rêver pire révérence. De Colo a terminé avec 12 points et 3 passes en 18 minutes, qui ne font qu'esquisser l'aura et l'influence du doyen des Bleus (209 capes), l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du basket européen, double vainqueur de l'Euroligue en 2016 et 2019.

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Le record de points de Nando De Colo avec les Bleus : face à la Belgique, le 3 septembre 2008 en qualifications pour l'Euro. Il s'agissait de sa 10e sélection

« Plein de sentiments se mélangent en cet instant », glissait-il à la sortie. « C'était ma dernière, alors forcément, beaucoup de choses remontent. Mais comme je l'ai dit aux gars, il fallait profiter de la remise des médailles, c'est important de savourer. Je suis là depuis 2008. J'ai sacrifié tous mes étés (il n'a manqué que le Mondial 2014 sur blessure et l'Euro 2022 par choix) pour représenter le basket français, donner le maximum et j'en suis fier. Je ne changerais cela pour rien au monde. Je n'aurais pas pu imaginer ma carrière sans le maillot France. » Ni l'équipe de France sans Nando De Colo.

lire aussiDe Colo: « C'est génial d'avoir fini avec ce groupe »

 

Nicolas Batum face à LeBron James, samedi lors de la finale olympique contre Tean USA. (A. Réau/L'Équipe)

« Batman » range la cape

Après 177 sélections et quinze ans sous le maillot bleu, Nicolas Batum quitte la scène en sélection avec le plus long palmarès en équipe de France et sans regrets, heureux d'avoir disputé une finale olympique à domicile.

Au-dessus du logo Jordan, quelques gouttes de sang orneront à jamais le maillot de la 177e sélection de Nicolas Batum en équipe de France. Une arcade ouverte par Anthony Davis au bout de la finale olympique perdue samedi contre les États-Unis (87-98). Le dernier coup reçu par l'ailier des Los Angeles Clippers (2,03 m, 35 ans) avec les Bleus.

Dans les sous-sols de Bercy, il a confirmé ce qu'il avait annoncé : sa retraite internationale à l'issue des Jeux 2024. « Je pensais être plus ému mais je suis bien dans ma décision, je n'ai pas de regrets. J'ai adoré porter ce maillot : la première fois, c'était en 2004 avec les U16, donc j'aurai vécu 20 ans non-stop avec les Bleus. C'est une grande fierté d'avoir fait tant de choses, des hauts, des bas. Finir contre cette équipe américaine, à Paris, c'était la plus belle sortie que je pouvais m'offrir », racontait dimanche le désormais ex-capitaine, lancé en 2009 par Vincent Collet, qui l'avait eu comme pupille au Mans.

« Quinze ans de NBA ne m'ont jamais apporté la notoriété et la reconnaissance que m'expriment les gens. "Merci pour le contre", je l'entends souvent

Nicolas Batum au sujet de son action en demies

 

 

 

« Batman » quitte la scène au bout de la compétition qui le faisait rêver enfant, depuis cette cérémonie d'ouverture des Jeux 1996 à Atlanta, regardée au milieu de la nuit avec son oncle. Une première balise vers la balle orange. « Je découvre Scottie Pippen et je deviens fan de NBA grâce aux JO, pas l'inverse », rappelait-il en 2021 pendant les Jeux de Tokyo.

Avant l'argent de sueur et de sang conquis dimanche, le natif de Lisieux (Calvados) avait déjà mesuré la résonance des Jeux, lorsque son contre sur Klemen Prepelic au bout de la demi-finale de Tokyo entre la France et la Slovénie (90-89) l'avait propulsé au rang de héros national. « Quinze ans de NBA ne m'ont jamais apporté la notoriété et la reconnaissance que m'expriment les gens. "Merci pour le contre", je l'entends souvent », s'amusait Batum en 2023.

Cette action puis ses JO 2024 de combattant, en avant-garde de la défense sur Dennis Schröder en demi-finales, ont scellé sa réconciliation avec l'épreuve olympique après des débuts chaotiques : ces défaites contre l'Espagne en quarts de finale 2012 et 2016, bouclés sur une exclusion pour un coup de poing à Juan Carlos Navarro puis une sortie à zéro point, zéro rebond.

lire aussiToute l'actu du basket

Champion d'Europe 2013, Batum avait assumé le rôle de relais entre la génération Parker-Diaw, le duo Fournier-Gobert puis la nouvelle vague incarnée par Victor Wembanyama, toujours prêt à se coltiner les tâches de l'ombre. « C'est la grande énigme depuis 15 ans. Est-ce que je dois marquer plus pour aider l'équipe de France ? », glissait-il en début de tournoi olympique après ses 19 points contre le Brésil. Le débat va maintenant disparaître derrière un immense palmarès, le plus fourni pour un joueur français, avec sept médailles internationales.

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Le record de points de Nicolas Batum avec les Bleus : en demi-finales du Mondial 2014 face à la Serbie. Il avait marqué 17 points dans le dernier quart-temps, en vain (défaite 85-90).

 

 

[Bon Chasseur]

fk, il avait mis 35 quand même Batum en FIBA ? C'est forcément un des plus grands joueurs des Bleus, sûrement le poste 3 assuré sur le 5 majeur historique. Mais une carrière tjrs mitigée en NBA, où on reste sur sa faim à le voir saison après saison. Faisant un peu de tout, mais rien de particulièrement bien.

 

Sa meilleure statistiquement étant probablement 2017 aux Hornets

 

 

15 - 6 et 6, c'est costaud. Mais même là, on voit le 40% aux tirs. Toujours un facteur mitigé.

[Fanchic]

Batum est un des rares joueurs dans l'histoire NBA a avoir réussi un 5 x 5 c'est a dire au moins 5pts 5 reb 5 passes décisives 5 interceptions et 5 contres.

Cette perf démontre que l'ailier était un joueur rare. Avec plus de confiance il pouvait tourner a 20 7 5.
Un peu comme Diaw ou Gobert, maîtres de l écran ou de la passe avant assist, de la déflection, des stats avancées peu connus du grand public car ne garnissant pas les highlights

[Bon Chasseur]

Batum est un des rares joueurs dans l'histoire NBA a avoir réussi un 5 x 5 c'est a dire au moins 5pts 5 reb 5 passes décisives 5 interceptions et 5 contres.

Cette perf démontre que l'ailier était un joueur rare. Avec plus de confiance il pouvait tourner a 20 7 5.
Un peu comme Diaw ou Gobert, maîtres de l écran ou de la passe avant assist, de la déflection, des stats avancées peu connus du grand public car ne garnissant pas les highlights

ah oui mais là  

avec plus de confiance Stephon Marbury pouvait gagner le titre et MVP des finales.

 

Et puis le 5 x 5, sans être de mauvaise foi, c'est EXACTEMENT ce dont je parlais. Moyen partout. Le symbole même. C'est tellement cohérent que Batum ait réalisé cette ligne de stats.

[Fanchic]

ah oui mais là  
avec plus de confiance Stephon Marbury pouvait gagner le titre et MVP des finales.
 
Et puis le 5 x 5, sans être de mauvaise foi, c'est EXACTEMENT ce dont je parlais. Moyen partout. Le symbole même. C'est tellement cohérent que Batum ait réalisé cette ligne de stats.

Je pense qu'on s'est compris mais un 5x5 c'est pas être moyen partout c'est être complètement dévoué au collectif et être un sacré défenseur surtout depuis le poste d'ailier.

S'il suffisait d'être moyen le premier westbrook venu l'aurait réalisé.