Légèrement passé mais un petit coucou quand même
https://www.youtube....9&v=VnJaB6CVNlo
Posté 12 septembre 2018 - 15:04
Posté 19 septembre 2018 - 21:46
Une vidéo de MONSIEUR Tony Marsh :
Posté 19 septembre 2018 - 22:14
Posté 05 octobre 2018 - 18:41
Posté 05 octobre 2018 - 22:13
meme question.Interviewé dans léquipe.fr : des détails ?
Posté 05 octobre 2018 - 22:22
yaka demander !
Tony Marsh : «Éparpillés aux quatre coins de Buenos Aires»
L'ex-centre d'origine néo-zélandaise se souvient de ce jour où le car des Bleus qui devait les emmener affronter les Pumas est tombé en panne au pied de l'hôtel.
«Le joueur le plus fort que vous avez rencontré ?
C'est Norm Berryman (centre néo-zélandais, 1 sél.). On n'a jamais vu le meilleur de lui parce qu'il n'était pas forcément hyper bosseur, il faisait la fête, mais il avait des qualités incroyables. J'ai joué avec lui chez les Crusaders avant de venir en France. Je l'ai vu faire des trucs que je n'avais jamais vus avant.
Le coéquipier le plus fou ?
Peut-être Alex Troncon, un Rital (101 sél.), un vrai. Il ne vivait que pour ce sport. On a passé quelque temps ensemble à l'ASM. Il est parti puis revenu encore plus fort. Je pense à "Seb" Viars aussi. Lui n'était pas un fou, mais il rigolait tout le temps. Je me souviens d'un match au Michelin où "Gégé" (Merceron) tapait et, ce jour-là, il ne passait pas un but. On menait quand même assez largement et sur une transformation en coin, Seb dit : "Celle-là, je la prends !" Et juste avant de buter, il se tourne vers les supporters et se met à taper dans ses mains pour que le public l'accompagne. Je n'avais jamais vu ça. Faut une confiance en soi complètement dingue pour faire ça... Avec lui, c'était toujours le showbiz !
La troisième mi-temps la plus dingue ?
J'ai débuté quand le rugby était encore amateur. On pouvait faire ce qu'on voulait, pas de téléphone, pas de réseaux sociaux. Si on refaisait les mêmes troisièmes mi-temps aujourd'hui, on serait morts. De quoi je parle ? De l'alcool, des filles, de tout ! Il y avait plus de liberté. Est-ce que c'était mieux ou est-ce que ça allait trop loin ? Je n'en sais rien. Je ne dis pas qu'on était dans le vrai, mais on s'entraînait comme des fous, on jouait comme des fous et on faisait la fête comme des fous. J'ai aimé jouer comme amateur puis pro, connaître les deux aspects de mon sport.
Votre meilleur souvenir sur un terrain ?
Il y en a tellement. Une demi-finale avec le Counties contre Waïkato. On était menés de 24 points, il restait 20 minutes à jouer et on gagne. Ou encore la finale de Super 12 remportée avec les Crusaders en 1998 (victoire contre les Auckland Blues 20-13). Quand on est rentrés à Christchurch, cent mille personnes nous attendaient. Et puis en France, le dernier match du Grand Chelem 2002, contre l'Irlande (44-5). J'étais arrivé en équipe de France en 2001 et on avait gagné huit matches d'affilée. Il y a aussi l'ASM, en 2002, on avait alors failli descendre. On était avant-derniers à Noël. On joue le dernier match de la saison à la maison contre Agen et on doit le gagner pour se qualifier pour la H-Cup. C'était spécial pour plein de raisons.
L'anecdote d'avant match la plus drôle ?
Avant le test contre l'Argentine, en 2002 (défaite 28-27 à Buenos Aires). C'était la tournée post-Grand Chelem. Un match contre les Pumas puis deux contre l'Australie. On sort tous de notre hôtel pour se rendre au stade et là, le bus en panne ! On a été obligés de prendre des taxis. L'équipe et le staff étaient éparpillés dans des taxis aux quatre coins de Buenos Aires. Pas de motard pour nous escorter, on était trois par taxis. Des mecs sont arrivés trois quarts d'heure après moi. Avec le stress, la circulation, le contexte, c'était l'enfer ! On a fini par tous être là, super en retard. C'était la folie. On fait une très mauvaise première mi-temps, puis on revient en seconde mais on perd quand même d'un point.
Le moment le plus émouvant ?
Lors de ma première convocation en équipe de France, en 2001. Je remplaçais "Garba" (Xavier Garbajosa), blessé. Je m'installe au Château-Ricard le mardi matin et dans ma chambre, sur le lit, il y a les affaires de l'équipe de France avec un coq énorme devant moi sur un T-shirt. Et là je me dis : "Mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'es pas français. Tu n'es pas néo-z non plus, qu'est-ce que tu es ? Et puis est-ce que je mérite ce maillot ?..." Ce moment m'a marqué. J'étais obligé de me poser ces questions-là. Je me souviens aussi qu'on s'entraînait sur un terrain de foot au coeur du village, tout petit. Quand je raconte ça ici, en Nouvelle-Zélande, les gens ne me croient pas.»
Posté 03 avril 2019 - 18:50
Comment avez-vous pu décrocher, alors, ce contrat avec cette province ?
Je pense que mon profil a joué, mais ce sont surtout mes amis sur place qui ont été d'un très bon soutien : Tony Marsh, mon ancien coéquipier en équipe de France, qui est à Auckland ; Leon Holden, qui a été mon coach aux London Wasps, qui vit dans la province de Waïkato. En fait, la «Wasps connection» a joué à fond (il rit). Je pense à Shaun Edwards (actuel entraîneur de la défense du pays de Galles), mon mentor de génie, notamment, qui m'avait permis de participer à un stage de la sélection galloise en 2017. J'avais passé cinq jours en immersion, dans leur centre d'entraînement, dormant sur place, au Vale of Glamorgan. Warren Gatland (coach des Wasps entre 2002 et 2005) m'avait tout ouvert, mais je n'étais qu'un observateur dans le cadre d'un voyage d'études personnel. Là, Gatland a personnellement appuyé ma candidature pour que ça se fasse avec Thames Valley. En plus, c'est la première province qu'il a entraînée (entre 1994 et 1996), j'imagine que cela a dû jouer dans la décision.
Posté 23 mars 2021 - 15:15
ça date m'enfin j'suis tombé là dessus, c'est toujours du bonheur en barre Tony (pas ibanez, ça va de soi)
https://www.dailymot...m/video/x7lef7x
Posté 25 novembre 2021 - 13:48
Posté 25 novembre 2021 - 17:34
Posté 25 novembre 2021 - 21:38
La République en Marsh, sans le maillot Macron !
Posté 25 novembre 2021 - 21:54
Il est grand le parking de sa moto
Posté 26 novembre 2021 - 19:21
Posté 16 mars 2022 - 16:50
Tony se souvient du Grand Chelem de 2002 !
Douze ans après son départ de France, pour repartir chez lui à Auckland où il a d’abord œuvré dans la préparation physique personnelle avant d’épouser une carrière de commercial, Tony Marsh n’a quasiment rien perdu de la langue de Molière.
Invité (à l’initiative d’Imanol Harinordoquy), comme les autres joueurs vainqueurs du Grand Chelem 2002, à des retrouvailles remémoratives et forcément festives autour du France - Angleterre de samedi, l’ancien joueur de l’ASM ne cache pas sa frustration. « Put… J’ai les boules à cause de ce foutu Covid. J’aurais aimé venir, mais au retour, ici en Nouvelle-Zélande, ils nous imposent 15 jours d’isolement dans un hôtel. Franchement, on n’en peut plus ici de cette pandémie ».
Il y a un peu plus de 20 ans, Tony Marsh, arrivé en France et à Clermont trois ans plus tôt (1998), devient donc international français. Il rêvait de devenir All-Black, il fera carrière en Bleu. Aujourd’hui encore, il voue surtout au Tournoi une affection toute particulière.
Des repères avec Merceron
« Quand je débute le Tournoi 2002, j’étais encore tout neuf avec l’équipe de France. J’ai tout de suite compris que le VI Nations était un truc à part, des matchs qui engendraient une ferveur encore plus forte que des tests ou même une Coupe du monde. Je peux dire que le VI Nations m’a marqué à vie ».
En 2002, c’est à Murrayfield et à Cardiff que Tony Marsh frappe encore plus les esprits ; par sa capacité à réguler la ligne de trois-quarts tricolore, sa faculté aussi à jouer dans les espaces, à faire marquer, à inscrire aussi des essais décisifs. Il finira meilleur marqueur des Bleus de ce Tournoi
« J’étais étranger dans cette équipe française, mais j’avais des repères avec Gégé (Merceron), ça m’a aidé. Avec le temps, je me suis bien entendu avec Damien (Traille) puis Yannick (Jauzion). On avait une équipe pas mal, non ? Aujourd’hui, je me dis encore que j’ai eu une chance inouïe de jouer avec l’équipe de France. Et puis, Bernard Laporte (ndlr : le sélectionneur de l’époque) m’impressionnait par sa passion. Avec lui, tu étais obligé de te donner à fond ».
Sinon, Tony, et ce Grand Chelem 2002 ? Quel match fut le plus dur ? « Ce que je retiens de ce Tournoi est que lorsque tous les joueurs qui sont à tes côtés dans l’équipe sont bons, et si tu fais ton job, le rugby devient plus facile. Quant au match le plus marquant des cinq joués dans ce Tournoi, le France - Angleterre reste particulier. Notre première mi-temps a été… pas parfaite, mais tout ce que l’on réalisait sur le terrain réussissait. Je n’avais jamais ressenti ça dans ma carrière. C’était même un peu bizarre. Je sentais que nous avions toutes les bonnes cartes en mains ».
20 ans après, c’est une autre équipe de France qui s’apprête à réussir le Tournoi parfait. « J’ai vu son match en novembre contre les Blacks. Cette équipe a clairement un truc en plus. Elle dégage une énorme confiance. La relance de Ntamack de son en-but, alors que les Blacks revenaient dans le match, ça change tout. Tu te dis, pfff… Rien ne peut leur arriver », estime Tony Marsh qui cherchera à tout prix, dimanche matin chez lui (samedi soir en France), à regarder la dernière levée des Bleus.
Christophe Buron (La Montagne - 16/03/2022)
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