1/4 de finale, autrement appelé "match de barrage"... Parra n'a peur de personne sur le terrain alors que c'est un véritable grillon: ça me fait halluciner!
dans le rugby actuel tu peux faire chier tout le monde sans le moindre risque. (Sinon te prendre un tampon par ton vis à vis )
mais du temps de Boniface, le grillon aurai terminé écrasé sous une roue bittéroise.
Victoire quasi miraculeuse mais victoire quand même et c'est bien là l'essentiel.
Après une entame idéale, l'ASM met la charrue avant les boeufs en lançant des offensives quand il aurait fallu temporiser, prendre les points (Parra joue rapidement une pénalité en face des poteaux et le mouvement échoue alors qu'on pouvait passer à 10-3), fixer davantage devant. En face l'équipe du Racing, très solide dans toutes ses lignes, s'est montrée efficace pour conserver ses ballons et suffisamment vicelarde pour abuser fréquemment le très naïf Monsieur Rebollal. Les Jaune et Bleu ont su résister courageusement lorsqu'en infériorité numérique puis ont un peu retrouvé le fil tactique de la partie dans les 20 dernières minutes; heureusement! Pour moi, c'est assurément l'entrée convaincante de Byrne qui a constitué le tournant du match et favorisé l'issue favorable.
Ces 4 points nécessaires acquis dans une très grande douleur ne sauraient occulter le sentiment de déception généré par cette performance médiocre des hommes de Cotter, sans que l'on puisse pour autant pointer du doigt qui que ce soit (n'est-ce pas cela le plus inquiétant?), sinon peut-être Bardy dont l'exclusion aurait pu et sans doute dû nous coûter le match. Au rayon des satisfactions, Fofana, virevoltant et décisif en de nombreuses occasions, Stanley, solide en défense et percutant en attaque, Byrne dont les réceptions de chandelles ont relancé l'équipe, Parra, véritable fox terrier qui ne relâche jamais son emprise, Bonnaire, comme toujours au four et au moulin, Chouly même s'il a gâché quelques ballons qu'il avait lui-même bonifiés, Vermeulen, précieux dans le combat de fin de rencontre.
Cotter va sans doute faire tourner son effectif mais j'ai de toute façon du mal à imaginer une victoire dans les Landes...
Notamment sur:
le placage a l'épaule de Stanley qui a entrainé la sortie de Delappe.
Le placage à retardement de Hines sur un centre parisien
Et toujours le tirage de maillot de Hines dans l'en-but parisien (remember l'Ulster)
Naïf Monsieur Rebollal comme tu dis.