Il faut peut-être aussi, s'adapter à une nouvelle contrainte: le nombre très important de blessures. Est ce seulement suffisant de tripler certains postes?
C'est le cas pour nous, où malgré le grand nombre de 3ème latte, on se retrouve presque à poil pour aller à Bath.
Oui mais non, on a déjà eu ce débat par le passé, quand tu regardes dans le passé, les faits montrent qu'une équipe tourne avec 5 3ème lignes avec un bon temps de jeu, les autres bouchent les trous (blessures, repos).
Donc un roster bien construit doit comporter environ 5 joueurs de très haut niveau et des joueurs de complément dont les jeunes.
Les blessures ne se gèrent pas en empilant des joueurs de très haut niveau. D'une pcq ces joueurs, avec leur statut, n'accepteraient pas un temps de jeu réduit par une trop forte concurrence. De deux pcq cela reviendrait à ponctionner trop fortement le salary cap pour des joueurs jouant peu : inefficace, affaiblissement indirect des autres postes.
Concernant cette année et l'exemple de l'ASM :
- année CDM = année exceptionnelle en terme de doublons, qui nécessite de grossir les rangs sur les postes exposés aux sélections. C'est le cas de l'ASM avec Yato et Iturria. D'où l'emploi de joker CDM comme Levave
- qui pouvait prédire les blessures des Lanen, de Merrick... il y a aussi un facteur chance qui joue, les autres clubs n'ont pas eu cette avalanche de blessures à ce poste
On peut considérer que l'ASM n'a pas géré au mieux sa 3ème ligne, mais de là à tirer une bonne / mauvaise pratique de ce cas précis, je ne pense pas.
Au contraire. Au ST, il serait avec un (voire deux) sélectionnables. Il est sûr d'avoir du temps de jeu, au moins pendant les doublons vrais ou faux qui prennent de plus en plus de temps.
Alors qu'à l'ASM, il ne devrait pas y avoir de sélection (même si Pélissié pourrait y prétendre).
C'est une façon de voir les choses, sur l'aspect temps de jeu. Mais pour moi, en plus du temps de jeu, il y a le statut du joueur qui fait partie du développement.
Dans le scénario que tu présentes, Marchand est le boss, Mauvaka est le bouche-trou. Le niveau de responsabilisation est complètement différent, la maturation peut en être affectée.
Pour moi gagner de l'expérience, c'est pas juste empiler les minutes, c'est aussi être responsabilisé vis-à-vis du groupe. Et sur ce point, en étant le boss à l'ASM, il aurait grandi plus vite. Cela dit, il n'aura que 26 ans à la fin de son nouveau contrat.