Guillaume fait des prestations intéressantes mais sera prêté deux saisons au LOU afin de gagner du temps de jeu. On aura ainsi une meilleure vision de son potentiel.
Racing Toulousain
#3706
Posté 12 mai 2021 - 21:39
#3707
Posté 12 mai 2021 - 21:39
A propos des Marchand, je n'ai pas vraiment suivi, mais que deviens son frère dont j'ai oublié le prénom, mais qui promettait pas mal lui aussi ??
Il y avait eu un beau reportage sur les deux frangins il y a quelques temps.
Guy ?
- Jesus Hans Hubert Vorme, 63manu et leberger aiment ceci
#3708
Posté 12 mai 2021 - 21:40
Il est un peu tendre et a du mal à confirmer. Peut-être que d'aller jouer chez-vous plus régulièrement le fera progresser.Guillaume fait des prestations intéressantes mais sera prêté deux saisons au LOU afin de gagner du temps de jeu. On aura ainsi une meilleure vision de son potentiel.
#3709
Posté 12 mai 2021 - 21:43
#3710
Posté 12 mai 2021 - 21:43
#3711
Posté 12 mai 2021 - 21:50
Guy ?
Non Nestor ...
#3712
Posté 13 mai 2021 - 04:36
Vu qu'il fait la une, j'en profite pour glisser: Julien Marchand, ce mec a pris une dimension monstrueuse je trouve sur les 2 dernières années. Même physiquement, c'est devenu un buffle. Dans l'attitude, il est agressif dans le bon sens, même dans les échauffourées il est présent, sans encourager les bastons on sent qu'il est prêt au combat et ne recule devant rien, toujours très bon au Rugby d'avoir un mec comme ça. Il est capitaine, il a cette qualité de leadership, meneur d'hommes. Et puis juste dans le jeu au sol, franchement c'est peut-être le meilleur Openside flanker au monde à l'heure actuelle. Je pensais il y a qqs années que ça allait devenir simplement une bonne option au poste dans le vivier fr, mais c'est devenu le meilleur talonneur d'Europe, et même voire...
Je suis d'accord avec toi. Un régulateur, endurant, doué techniquement.
Si ce n'est que sur l'action en litige, il est réellement en faute. Il cherche clairement à faire mal, n'esquissant même pas un mouvement d'enserrement
#3713
Posté 13 mai 2021 - 22:12
ça fait partie des erreurs de jeunesse qu'on a du mal à éviter ou à comprendre à ce moment là, parce qu'il y a tellement d'énergie, de confiance, d'enthousiasme... puis on se rend compte avec le temps après à quel point c'est important de se contrôler. Erreurs inévitables et nécessaires, tant mieux pour ce joueur, il en sortira davantage grandi.
#3714
Posté 18 mai 2021 - 21:26
Ugo Mola (48 ans) est rodé à l'exercice médiatique puisqu'il se présente régulièrement en conférence de presse, au même rythme que ces différents adjoints, avant ou après chaque match du Stade Toulousain. En revanche, lorsqu'il s'agit de se dévoiler un peu plus et de parler de lui, l'entraîneur principal des Rouge et Noir se fait plus discret et repousse poliment les demandes. Sollicité il y a plusieurs semaines, il avait répondu par l'affirmative, mais préférait attendre un peu, que le parcours de son équipe soit le plus avancé possible.
Samedi matin, et une semaine précisément avant une finale européenne face au Stade Rochelais (samedi, 17 h 45), Ugo Mola a tenu parole. Pendant un peu plus d'une heure, l'ancien trois-quarts international (12 sélections) est revenu sur sa construction, sa vision du rôle d'entraîneur et ce lien si particulier avec ses joueurs.
« Il y a presque dix ans (saison 2011-2012), vous entraîniez Brive et le club était relégué en Pro D2. Aujourd'hui, vous êtes en finale de la Coupe d'Europe avec Toulouse. Qu'avez-vous appris durant cette période ?
C'est à Brive que j'ai réellement appris le métier d'entraîneur (2008 à 2012). J'avais encore des clichés de joueur dans la manière de satisfaire les mecs. J'étais convaincu que la compétence technique prévalait sur tout. J'étais obsédé par ça : amener du contenu aux joueurs. Ça ne suffit pas. Comme à Castres (2006-2007), je n'étais pas prêt. Je me suis retrouvé numéro 1 à la suite de l'éviction de Laurent Seigne. J'ai fait de la finance, de la compta, de la gestion de salary cap, discuter avec les agents, etc. Ça fait partie du métier, mais ce n'est pas mon truc. J'avais la sensation de perdre mon temps. Après Brive, je n'ai pas entraîné pendant deux ans. J'avais 40 balais, je me suis posé la question de savoir si je voulais faire ce métier. La réponse était oui. Albi s'est présenté. Pour la première fois, j'avais l'impression d'y aller avec mes convictions.
Carrière de joueur : triple champion de France (1994-1996) et vainqueur de la Coupe d'Europe (1996) avec Toulouse.
Carrière d'entraîneur : après Mazamet, Castres, Brive et Albi, il devient entraîneur à Toulouse en 2015, où il succède à Guy Novès.
Votre passage à Albi (2014-2015) a été salvateur ?
Oui ! 80 % de mon temps était dédié au rugby. À mon arrivée à Toulouse (2015), les deux premières années sont compliquées car il faut gérer l'extra-rugby. Dès que j'ai pu me focaliser sur le rugby, le jeu et les hommes, ç'a été plus facile. Pour revenir à Albi, il n'y avait pas de faux-semblant, j'ai retrouvé de la fraîcheur, de l'énergie. Quand tu fais une demi-finale de Pro D2 alors que l'année précédente le club est relégable, que tu recrutes quinze mecs un peu cabossés et que tu n'es pas loin d'une finale (défaite 22-8 face à Mont-de-Marsan), c'est presque le même kif que d'être champion de France avec Toulouse. Enfin, il y a le destin : la chance de me retrouver au bon endroit au bon moment avec le Stade.
Pouvez-vous développer ?
J'ai la chance d'avoir une génération exceptionnelle. L'entraîneur est important, mais c'est plus un metteur en scène. Lorsque j'étais joueur, j'ai toujours accordé une importance relative à l'entraîneur. J'essaie donc que mes joueurs soient le plus autonomes possibles. C'est comme toutes ces histoires de management pour tous... J'ai toujours été opposé à ça. Il y a du management dans notre métier, de l'humain, de l'affect. Tu dois prendre différents rôles. Celui d'employeur à employé, que je n'apprécie guère. Tu peux aussi parler de père à fils, chose que j'ai découverte à Toulouse. C'est la première fois que j'entraîne des gamins qui pourraient être mes enfants. Le rapport est forcément différent. Et même exacerbé car certains sont les gosses de mes potes comme Romain Ntamack, fils d'Émile, mon capitaine quand nous avons gagné la Coupe d'Europe (1996).
« Si tu n'es pas en mesure de trancher, ce job n'est pas fait pour toi »
Si Romain n'était pas le fils d'Émile, vous le géreriez différemment ?
Je pense gérer Romain comme je gère Antoine (Dupont), Thomas (Ramos) ou Matthis (Lebel). À l'image de la finale du Top 14 en 2019 où Romain est remplaçant alors qu'il est titulaire en équipe de France. Le gamin est déçu, c'est normal. Je tiens à souligner qu'Émile n'a jamais été intrusif. Mais ces choix dépassent l'amitié ou l'affect qu'on peut avoir les uns pour les autres. La base de mon fonctionnement est que les joueurs sont au centre du processus et qu'on se parle surtout d'homme à homme.
Comment appréhendez-vous le fait de trancher ?
Si tu n'es pas en mesure de trancher, ce job n'est pas fait pour toi. Mais il y a la capacité à trancher, mais aussi à échanger. Je le fais systématiquement avec mon staff avec un devoir de loyauté. On a le droit de ne pas être d'accord, mais il faut le dire. Il m'est aussi arrivé de le faire avec certains joueurs. Pas pour avoir un avis, mais plus leurs sensations.
« Trancher est très difficile. Mais il y a un travail préparatoire. Les mecs connaissent le processus de décision »
Est-ce qu'avec l'expérience, ça ne vous touche plus ?
Non ! Trancher est très difficile. Mais il y a un travail préparatoire. Les mecs connaissent le processus de décision. Il y a déjà des règles sur le comportement qu'on ne laisse pas passer. Après, quand j'entends : "il n'y a pas de statut différent" ou "tous les mecs sont à la même enseigne", c'est faux ! Tu ne traites pas un Kaino (38 ans) comme un Tolofua (23 ans). Sauf que je souhaite que Tolofua comprenne comment et pourquoi je traite Kaino. D'ailleurs, les statuts qu'on pourrait considérer comme particuliers n'en jouent pas. Quand on protège Dupont, on l'expose aussi, on le met face à ses responsabilités. On ne donne rien. On essaie simplement de mettre en lumière les qualités des mecs.
Le conflit fait-il partie de votre panoplie ?
Je ne fuis pas le conflit. Au contraire, j'aime quand les choses se règlent vite. Les conflits existent, les incompréhensions aussi. Chaque semaine, il y a des mecs frustrés. La frustration des joueurs, c'est le plus délicat à gérer. Ma carrière de joueur me sert. Je sais ce que ça fait d'être remplaçant pour une finale (Championnat 1994, Coupe d'Europe 1996, Coupe du monde 1999), d'être sorti d'un groupe. Je sais ce qu'un joueur attend d'un coach, même si toutes les explications ne sont pas nécessaires. Quand on sort Tolofua en demi-finales (Bordeaux, 21-9), il avait besoin de comprendre. On lui a donné nos arguments. Le gamin a compris. Sa première réaction a été de savoir ce qu'il devait faire pour revenir dans l'équipe. C'est gagné ! On ne veut pas de joueurs qui se cherchent des excuses. Ça crée de la rancoeur et c'est difficile à rattraper.
« J'ai détesté les entraîneurs qui ont été intrusifs dans ma vie. Je suis au courant de beaucoup de choses, mais ça s'arrête là. Je ne les materne pas »
Comment gardez la bonne distance pour conserver la bonne autorité ?
J'ai détesté les entraîneurs qui ont été intrusifs dans ma vie. Je suis au courant de beaucoup de choses, mais ça s'arrête là. Je ne les materne pas. Je ne veux surtout pas tout maîtriser ou orienter. Ce qui m'importe, c'est le sentiment du devoir accompli. Le pire pour un entraîneur, c'est de ne pas avoir exploité les ressources qui sont les tiennes. Si tu vas chercher un Kolbe mais qu'il ne touche pas un ballon, quel intérêt ? Si Ntamack, à 20 ans, avec la maturité qui est la sienne, n'est pas régulièrement le stratège de ton équipe, c'est qu'il y a un problème. J'ai été très dur avec Lebel, mais quand il sort, il exploite son potentiel. C'est ça le job ! C'est pour cette raison que je n'aime pas le titre de manager. Je préfère celui d'entraîneur.
De quoi vous nourrissez-vous ?
J'échange beaucoup. On a par exemple reçu Ezio Galon (entraîneur des trois-quarts de Trévise). On a bossé avec le staff de l'Argentine. Il y a quinze jours, on a eu une discussion avec Stuart Lancaster (ancien sélectionneur de l'Angleterre, aujourd'hui à Leinster) et Felipe Contepomi (Leinster).
Cela consiste en quoi ?
À l'intersaison, avec mon staff, on a disséqué tous les matches de l'Argentine. Mario Ledesma (sélectionneur des Pumas) en a fait de même avec une dizaine de matches de Toulouse. L'idée était de préparer un match comme si on allait s'affronter. On a présenté chacun notre stratégie, les forces et les faiblesses de l'adversaire. Une semaine d'échanges très enrichissants. On l'a fait aussi avec les Yamaha Jubilo (Japon). A-B Zondagh (son adjoint sud-africain) nous permet d'être en lien direct avec l'Afrique du Sud sur le jeu au pied, les stratégies de possession, d'occupation. Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut tout partager, tout ouvrir, tout mettre sur la table. C'est valable à l'extérieur du club, uniquement si c'est réciproque. C'est encore plus valable à l'intérieur puisque toutes les catégories ont accès à nos entraînements, nos data. Grâce à ça, j'ai un Marc Dantin (entraîneur des Crabos) qui est capable de me dire : "Ça, je le travaille comme ça, tu y as pensé ?" Bah non ! Tu as un William Servat (entraîneur des avants de l'équipe de France), qui après avoir échangé avec les Écossais et les Irlandais, nous a conseillé de travailler un secteur d'une certaine façon. On s'est mis en éveil. Tu ne peux transmettre que si tu partages.
Qu'est-ce qui vous anime à une semaine d'une finale européenne ?
Savoir comment le Stade Toulousain peut battre cette belle équipe de La Rochelle. Quand nous avons constitué ce groupe, c'est parce qu'on croyait qu'il avait la matière pour gagner des titres. Les joueurs l'ont fait en 2019, ils doivent le faire encore quelque temps. C'est mon obsession. Cette génération doit aussi gagner en équipe nationale. Quand l'équipe de France bat régulièrement l'Angleterre ou l'Irlande, mes joueurs se mettent plus en situation de battre le Munster ou le Leinster. Toulouse en tire profit. Quand les Bleus perdent en Irlande (26-14 en 2019) et qu'on se présente au Leinster trois semaines plus tard, mes joueurs reproduisent quasiment le même match (défaite 30-12 en demi-finales). Cette année, quand les Bleus gagnent en Irlande (13-15), cette fois, Toulouse gagne au Munster (33-40, en 8es de finale). Les joueurs ont pris de la confiance. Le haut niveau reste la meilleure école. Il ne faut pas hésiter à exposer les joueurs.
« La question est : pendant combien de temps encore j'aurais l'énergie pour ne pas être usant, aigri ou cassant avec les mecs ? »
Vous disputez votre sixième saison à la tête de Toulouse. Vous sentez-vous usé ?
Oui, je le suis. Mais la question est : pendant combien de temps encore j'aurais l'énergie pour ne pas être usant, aigri ou cassant avec les mecs ? J'ai des garde-fous comme Jérôme (Cazalbou, manager du haut niveau). Il saura me dire : Ugo, tu déconnes ! Comme Didier (Lacroix, président) ou Émile (Ntamack) à la formation, on se connaît par coeur, on se dit les choses de manière brutale. Tout est clair. C'est ma chance. J'ai pris des coups, j'aurais pu jeter l'éponge. Mais des gens croient en mes convictions. Si René Bouscatel (ex-président et aujourd'hui président de la LNR) ne tient pas vent debout, je ne serai pas là aujourd'hui. Didier a repris ce flambeau. Je donne beaucoup, je ne triche pas.
« Le pire, c'est qu'aujourd'hui je crains plus le Covid que nos adversaires »
Est-ce que le Covid a changé votre façon d'entraîner ?
Oui, ça élève le niveau d'exigence et ça développe les méninges. Il a fallu tellement s'adapter. J'en reviens aussi au partage. Nous avons souvent échangé avec tous les coaches du Top 14, c'était top ! Mais le pire, c'est qu'aujourd'hui je crains plus le Covid que nos adversaires. Il a donc fallu être un peu intrusif avec les joueurs, même si ça va à l'encontre de certains de mes principes. Cela a également engendré une forme de fatalisme. Tu n'as plus le contrôle. »
- cocotte 63 et Lourugby aiment ceci
#3715
Posté 25 mai 2021 - 18:39
Environ 8 mois d'absence pour Castets qui ne rejouera donc plus sous le maillot toulousain. Un sacré coup dur pour ce joueur qui connaît une carrière très éprouvante
- Lima aime ceci
#3716
Posté 26 mai 2021 - 06:37
Environ 8 mois d'absence pour Castets qui ne rejouera donc plus sous le maillot toulousain. Un sacré coup dur pour ce joueur qui connaît une carrière très éprouvante
En marge le Stade Français doit être enchanté ....
#3717
Posté 05 juin 2021 - 22:20
Message de congratulations au Stade de cette saison 2021. Historiquement un Stade Toulousain qui se porte très bien veut dire un XV de France qui se porte plutôt bien, au moins. Logique de hissement général vers le haut, un positif en crée un autre plus loin, puis encore un autre ailleurs. Tout bon pour le Rugby français dans sa globalité. Un championnat plus relevé, des rivalités plus fortes et plus épiques en coupe d'Europe, plus de compétition, etc.
- jm12 aime ceci
#3718
Posté 05 juin 2021 - 22:22
Message de congratulations au Stade de cette saison 2021. Historiquement un Stade Toulousain qui se porte très bien veut dire un XV de France qui se porte plutôt bien, au moins. Logique de hissement général vers le haut, un positif en crée un autre plus loin, puis encore un autre ailleurs. Tout bon pour le Rugby français dans sa globalité. Un championnat plus relevé, des rivalités plus fortes et plus épiques en coupe d'Europe, plus de compétition, etc.
les frères Arnold, Kaino, Elstadt, Tekori, Akhi et Kolbe en Équipe de France ça ne ferait pas rire en effet
- Sushi et jm12 aiment ceci
#3719 Guest_Laduree_*
Posté 05 juin 2021 - 22:37
les frères Arnold, Kaino, Elstadt, Tekori, Akhi et Kolbe en Équipe de France ça ne ferait pas rire en effet
50% de l'équipe type est non sélectionnable.
#3720
Posté 06 juin 2021 - 11:02
La crise est là, et elle est profonde
- djodjodu63, Sushi, pims et 1 autre aiment ceci
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