Racing Toulousain
#4171
Posté 29 octobre 2021 - 17:56
- OliveR, InASMWeTrust et Buckaroo aiment ceci
#4172
Posté 29 octobre 2021 - 18:01
Ah ben si c'est une expérience holistique avec des rituels in & out, ça doit être bien.
Putain il est parti sur le J C Van Damme notre Max .......
#4173
Posté 29 octobre 2021 - 18:19
J'aime tout particulièrement le "spray émotion", sans doute à base de fragrance de vestiaires un soir de victoire du Stade Toulousain en CC...
- Silhouette et InASMWeTrust aiment ceci
#4174
Posté 29 octobre 2021 - 19:59
J'aime tout particulièrement le "spray émotion", sans doute à base de fragrance de vestiaires un soir de victoire du Stade Toulousain en CC...
Le spray émotion by Parigot ....... j'ose pas imaginer à quoi ça pourrait ressembler
#4175
Posté 30 octobre 2021 - 08:52
Étrange quand même ce discours, certes tenu par un arrière. On croirait à une blague. Il devrait aller à Saint Menoux.Encore un métro sexuel . Pffff
Déjà pour la forme de la bouteille, elle devrait ressembler à la région Auvergne.Le spray émotion by Parigot ....... j'ose pas imaginer à quoi ça pourrait ressembler
- Alex chocolatines aime ceci
#4176
Posté 01 novembre 2021 - 14:11
Sujet intéressant sur le Néosélectionné, il l'air d'un bon mec.
Selon moi il est encore un peu juste pour le niveau inter, comme le dit Mola, mais il apprend vitesse grand V et je suis persuadé que ça lui servira.
#4177
Posté 02 novembre 2021 - 17:54
8 semaines d'absence pour Richie Arnold, opéré du bras : https://www.rugbyram...257/story.shtml
#4178
Posté 02 novembre 2021 - 19:13
#4179
Posté 02 novembre 2021 - 20:50
Il y a six ans, Thibaud Flament mesurait déjà deux mètres mais pesait vingt-six kilos de moins (90 kg), n'avait jamais mis les pieds dans une salle de musculation et jouait ouvreur dans l'équipe des moins de 18 ans de l'ASUB, le club de ses débuts, à Bruxelles. « J'aimais ça, c'était facile, j'étais le plus grand et le plus costaud. »
Avant d'être appelé pour la première fois en équipe de France afin de disputer la tournée d'automne, le deuxième-ligne de 24 ans a écumé les terrains du monde. Après avoir disputé la finale du Championnat argentin 2018 avec le club de Newman, il a évolué en Premiership, le Championnat anglais, au poste de deuxième-ligne et, deux mois après avoir rejoint le centre de formation des Wasps, l'équipe basée à Coventry, il a intégré, à 22 ans, le groupe professionnel.
Rapidement, il est devenu la doublure quasi officielle de l'international anglais Joe Launchbury. Aux Wasps, il étonnait tant par son abattage au plaquage que par son amour du jeu lui, qui a notamment réussi une passe en arrière entre les jambes, directement pour son ouvreur. « Certains de mes entraîneurs m'ont dit de ne jamais recommencer ; d'autres que c'était très bien joué ! »
Il en rigolait quand nous l'avions rencontré en janvier 2020. « Quand je suis arrivé en Angleterre, en 2015, j'étais ouvreur de l'équipe 5 (la moins bonne) de l'université de Loughborough. Quelques mois plus tard, on m'a réorienté au poste de deuxième-ligne. J'ai dû réapprendre le rugby. Au début, quand on faisait des cellules de trois avants et que je recevais la balle, je jouais ça comme un deux contre un. Je voulais passer la balle au lieu de rentrer dans le tas ! »
«Pas un club ne m'aurait pris en France sans être passé par un centre de formation, alors j'ai cherché la meilleure université de rugby en Angleterre. »
Né à Paris, Flament n'a jamais vécu en France mais à Singapour, où son père travaillait dans l'informatique avant de devenir directeur d'un club de tennis, son rêve, en Belgique. « Mais j'ai étudié au lycée français de Bruxelles, précise-t-il, ma famille a toujours voté en France et je vais souvent voir mes grands-parents et mes cousins à Paris. »
L'Angleterre, c'était surtout l'unique moyen de tenter l'aventure du rugby, sa passion, lui qui à l'adolescence passait des heures dans sa chambre à envoyer un ballon sur un coussin cible, de plus en plus loin, et notait soigneusement ses points sur un carnet. « Pas un club ne m'aurait pris en France sans être passé par un centre de formation, alors j'ai cherché la meilleure université de rugby en Angleterre. » Il s'inscrit en business international, à Loughborough, et découvre des infrastructures délirantes : terrains, salles de fitness, bains de récupération, nutritionniste, psychologue... « Même aux Wasps, c'est moins bien. »
Après quelques matches, les entraîneurs le changent de poste et lui fixent comme objectif de terminer en équipe 1, qui participe à la Troisième Division du Championnat anglais, à la fin de ses quatre années d'études. L'année suivante, il est intégré au groupe « performance » (équipes 1 et 2) et progresse au rythme de trois entraînements par semaine auxquels s'ajoutent trois séances de musculation, les premières de sa vie. Mais c'est lors de la troisième année, qu'il va passer à l'étranger pour un stage, qu'il franchit un cap et se révèle, surtout à lui-même. « J'ai choisi l'Argentine, parce que je parlais déjà un peu espagnol, et aussi pour le rugby. »
Il débarque avec un seul contact en poche, celui du manager du club de Newman, dans la banlieue de Buenos Aires, qui vient le chercher à l'aéroport à 6 heures du matin. Il passe sa première journée au club, rythmée par les matches qui s'enchaînent, de celui des enfants à celui des seniors, et au cours du traditionnel asado (le barbecue autour duquel tout le monde se retrouve), il reçoit plusieurs propositions d'hébergement. Quelques jours plus tard, il dégote un stage au service commercial de l'ambassade de France.
« Je voulais performer et je me mettais énormément de pression. (...) J'entrais seul dans une zone d'énervement et j'ai senti que ce n'était pas sain. J'ai décidé de changer en voyant comment les Argentins se transmettaient de la chaleur humaine. »
La façon de vivre le rugby en Argentine le saisit de plein fouet et il raconte, les larmes aux yeux, la force qui se dégage des discours d'avant-match, la chaleur des vestiaires où on entend les réservistes chanter et taper sur la porte pour encourager ceux qui vont entrer sur le terrain, le regard des enfants au bord du terrain... « Je voulais performer et je me mettais énormément de pression. Au début, je m'enfermais dans ma bulle, un casque sur les oreilles, parce que j'avais vu ça à la télé, en France et en Angleterre. J'entrais seul dans une zone d'énervement et j'ai senti que ce n'était pas sain. J'ai décidé de changer en voyant comment les Argentins se transmettaient de la chaleur humaine. »
Pour s'aider, il « bidouille des techniques de préparation mentale », trouvées sur Internet. « J'ai toujours aimé travailler sur moi. Je notais sur un cahier le constat - ce défaut d'être réservé, fermé aux émotions - et sur une autre page, les solutions. Pour mettre à distance le "moi "que je voulais changer, je lui avais donné un nom : Bob ! » Cette nouvelle approche, où il cherche à profiter de tout, du match gagné ou perdu, des copains, de l'asado, change son jeu. « Je me suis épanoui sur le terrain, les gens me le disaient, ça me donnait confiance. »
Un an plus tard, après avoir disputé la finale du Nacional de clubs devant 20 000 spectateurs au stade de Velez Sarsfield, juste après un match des Jaguares (la franchise argentine de Super Rugby), il rentre en Angleterre en juillet 2018, la tête pleine des mots de l'entraîneur de Newman, prononcés avant le match : « Quand tu seras dans l'avion du retour, tu penseras à nous comme à ta famille, tu appartiens au club de Newman maintenant et tu seras toujours le bienvenu. »
De retour au Royaume-Uni où, « pour une raison que je ne m'explique pas, les Anglais peuvent être hyper sympas un jour et ne pas te calculer le lendemain », il n'est plus tout à fait le même, surtout qu'il a passé l'intersaison de l'hémisphère sud à courir et à se muscler. Intégré à l'équipe première pour sa dernière année de bachelor, il est repéré par les Wasps qui lui proposent un contrat espoir en janvier. « Il fallait signer dans les 24 heures, je n'avais pas d'agent et j'étais complètement à la bourre pour mes révisions des partiels. J'ai demandé du temps mais on m'a répondu que c'était ça ou rien alors j'ai dit "non, tant pis ". » Pourtant, deux mois plus tard, le club de Coventry réitère sa proposition et sa licence de business international en poche, Flament s'engage pour deux ans.
La suite, c'est se fondre au sein de la grande équipe des Wasps, « (Malakai) Fekitoa, Brad Shields, (Dan) Robson, (Lima) Sopoaga, (Joe) Launchbury... C'est dingue, non ? » Sa vie a changé : plus de cours ni de partiels, moins de sorties et comme le temps lui paraît parfois long, il entraîne alors tous les mercredis soir les moins de 17 ans d'un club de la région pour donner un coup de main à l'un de ses premiers entraîneurs de l'ASUB, qui vit désormais à Coventry. « Cela me sort de la bulle performance et ça me permet de comprendre l'idée de transmission. Quand je dis quelque chose, qu'ils l'appliquent et que ça marche, c'est valorisant. »
Alors qu'il disait avoir dans un coin de la tête l'idée d'aller « jouer en Nouvelle-Zélande ou au Japon » pour parfaire son parcours de globe-trotter, Flament rejoint à l'été 2020 le Stade Toulousain, avec lequel il a remporté le Top 14 et la Coupe d'Europe dès sa première saison. Jusqu'à ce que le staff de Fabien Galthié le convoque pour la première fois pour la tournée d'automne de l'équipe de France.
Pour arriver à Toulouse, il a fallu l'intervention de Pierre-Henry Broncan, alors entraîneur du club de Bath, alors que lui évoluait aux Wasps. « Je l'avais repéré en étudiant l'adversaire à la vidéo, raconte Broncan, aujourd'hui manager à Castres, et pendant l'échauffement, je me suis approché : "Tu es le seul Français qui joue en Angleterre et je ne te connais pas !" À la fin du match, je lui avais proposé de venir passer un week-end chez moi. »
À Bath, les deux hommes discutent et, quand Broncan réalise que, selon le règlement de World Rugby, Flament sera éligible pour jouer sous les couleurs de l'Angleterre en 2021, il appelle d'abord William Servat, un des entraîneurs du quinze de France : « Il y a un gamin de 2,03 m, deuxième-ligne formé à l'ouverture, il a des mains, de la vitesse, regardez-le ! » Puis il alerte Ugo Mola, le manager de Toulouse avec qui il a travaillé pendant trois ans : « Il a le profil parfait pour le Stade Toulousain, le déplacement, le jeu, l'adresse », lui dit-il. Aujourd'hui, Broncan ajoute : « Il a trouvé son chemin seul, il est ouvert sur le monde et plein de fraîcheur car il n'a pas été absorbé par ce rugby des centres de formation qui a tendance à produire des sortes de robots. » D.I.
- Lourugby et Lima aiment ceci
#4180
Posté 03 novembre 2021 - 09:57
Flûte !
Pipeau !
- Gourine63 aime ceci
#4182
Posté 03 novembre 2021 - 10:16
Ah ben si c'est une expérience holistique avec des rituels in & out, ça doit être bien.
Finalement, le plus dur c est d avoir été.
Les nôtres n auront pas ce souci.
#4183
Posté 03 novembre 2021 - 10:49
8 semaines d'absence pour Richie Arnold, opéré du bras : https://www.rugbyram...257/story.shtml
sans même l’avoir mis dans la gueule d’un adversaire? C’est gâcher.
#4184
Posté 03 novembre 2021 - 10:56
sans même l’avoir mis dans la gueule d’un adversaire? C’est gâcher.
en faisant des exos de plaquage avec World Rugby et Tekori ?
- Good Shvili et Un jaune dans un ballon aiment ceci
#4185
Posté 12 novembre 2021 - 00:51
Le gars a joué 15 matches en pro à presque 24 ans et c'est déjà l'avenir du poste en France ?
Eh ben.
Je te recite juste parce que ça me fait un peu rire de voir ça aujourd’hui, au final il y est en EDF le Flament
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