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[RCV06]

Le foot ayant pour lui une assise populaire incomparable, ce qui le sauve. Je ne sais pas s'il y a une analyse sociologique du spectateur de Top14, mais je ne serais pas surpris si beaucoup ne sont pas des spectateurs opportunistes mais pas spécialement grands fans de rugby, donc susceptibles de basculer sur un autre sport si on lui vend bien. 

Je dirais 50% de fidèles qui seraient la même en D2 et le reste qui progresse avec le degrés de hype du club, avec un sommet quand il fait la une des deux grosses compétitions.

[InASMWeTrust]

A prendre avec des pincettes, mais le foot c'est autour de 2,1 M de licenciés pour une audience de 850 000/match de L1. Le rugby c'est 285 000 en audience par match de Top 14 pour 300 000 licenciés. Sans faire de conclusion trop automatique, une audience qui semble disproportionnée par rapport au nombre de pratiquants. 

[RCV06]

A prendre avec des pincettes, mais le foot c'est autour de 2,1 M de licenciés pour une audience de 850 000/match de L1. Le rugby c'est 285 000 en audience par match de Top 14 pour 300 000 licenciés. Sans faire de conclusion trop automatique, une audience qui semble disproportionnée par rapport au nombre de pratiquants. 

Canal a choisi de miser sur le rugby car le rapport qualité prix est incomparable avec le foot.

Ils s'offrent le meilleur du rugby pour une somme dérisoire par rapport au foot et même si on râle souvent sur la qualité du jeu, il y a quand même plus de grandes affiches a vendre en top14 qu en ligue 1

[cocotte 63]

Après le rugby, va t-il le rester encore longtemps, même si je trouve le prix des places élevés, c'est sympa à faire en famille ! Pour les gros clubs de L1 voir de L2, les dernières années ça donnait pas envie du tout, car il y a eu un paquet d'échauffourées dans les stades et autour !

 

bon je suis allé au Clermont Foot avec mes enfants et c'était très bien aussi... mais à Bordeaux ça fait quand même plus envie d'aller les voir le rugby que le foot...

 

Maintenant le côté festif avant/après match avec le mélange entre supporters c'est quand même très rugby, et, c'est un énorme avantage de notre sport, mais attention, il y a de plus en plus d'accrocs dans nos stades de rugby entre insultes et invectives sur les supporters "extérieurs".

 

Le côté bonnard de l'après match au rugby existe vraiment ! et ça faut le préserver comme pas possible... peut être sans aucun doute en étant très ferme quand les débordements arrivent, et pas laisser couler comme trop souvent !

[Alex chocolatines]

Canal a choisi de miser sur le rugby car le rapport qualité prix est incomparable avec le foot.

Ils s'offrent le meilleur du rugby pour une somme dérisoire par rapport au foot et même si on râle souvent sur la qualité du jeu, il y a quand même plus de grandes affiches a vendre en top14 qu en ligue 1

Surtout maintenant que dieu est parti danser le flamenco 

[RCV06]

Après le rugby, va t-il le rester encore longtemps, même si je trouve le prix des places élevés, c'est sympa à faire en famille ! Pour les gros clubs de L1 voir de L2, les dernières années ça donnait pas envie du tout, car il y a eu un paquet d'échauffourées dans les stades et autour !

 

bon je suis allé au Clermont Foot avec mes enfants et c'était très bien aussi... mais à Bordeaux ça fait quand même plus envie d'aller les voir le rugby que le foot...

 

Maintenant le côté festif avant/après match avec le mélange entre supporters c'est quand même très rugby, et, c'est un énorme avantage de notre sport, mais attention, il y a de plus en plus d'accrocs dans nos stades de rugby entre insultes et invectives sur les supporters "extérieurs".

 

Le côté bonnard de l'après match au rugby existe vraiment ! et ça faut le préserver comme pas possible... peut être sans aucun doute en étant très ferme quand les débordements arrivent, et pas laisser couler comme trop souvent !

Le spectre du public rugby se diversifie, la ou avant la majorité était impliquée de prêt ou d'un peu plus loin dans le milieu rugby, maintenant des gens viennent se greffer la par effet de mode opportunisme, et certains apportent avec eux des attitudes différentes,.

[InASMWeTrust]

Le spectre du public rugby se diversifie, la ou avant la majorité était impliquée de prêt ou d'un peu plus loin dans le milieu rugby, maintenant des gens viennent se greffer la par effet de mode opportunisme, et certains apportent avec eux des attitudes différentes,.

Et en effet je serais curieux de voir quelle est la part de vrais fans de rugby, qui iront voir aussi de la pro D2 ou du nationale ou de la Fed 1, en général impliqués dans un club (joueur, dirigeant, éducateur donc licenciés), de ceux qui iront voir (stade ou TV) du MMA ou autre chose s'il y a moins de rugby. 

[Alex chocolatines]

Le spectre du public rugby se diversifie, la ou avant la majorité était impliquée de prêt ou d'un peu plus loin dans le milieu rugby, maintenant des gens viennent se greffer la par effet de mode opportunisme, et certains apportent avec eux des attitudes différentes,.

Comme se tremper dans de l'eau bouillonnante sur le bord d'un terrain 

[RCV06]

Et en effet je serais curieux de voir quelle est la part de vrais fans de rugby, qui iront voir aussi de la pro D2 ou du nationale ou de la Fed 1, en général impliqués dans un club (joueur, dirigeant, éducateur donc licenciés), de ceux qui iront voir (stade ou TV) du MMA ou autre chose s'il y a moins de rugby. 

Quand je jouais, si tu virais des tribunes, les familles au sens large et les potes des joueurs, tu vidais 2/3 du stade.

Le reste c'était des hommes autour de la cinquantaine et qui étaient la par gout de ce sport.

[l'exil]

Le spectre du public rugby se diversifie, la ou avant la majorité était impliquée de prêt ou d'un peu plus loin dans le milieu rugby, maintenant des gens viennent se greffer la par effet de mode opportunisme, et certains apportent avec eux des attitudes différentes,.

 

+/- idem aux fêtes de Bayonne par exemple

[tix]

Le Stade Toulousain, un champion à l'équilibre économique fragile Risque fiscal, exposition à un délit de favoritisme, prévention des conflits d'intérêts : la Chambre régionale des comptes d'Occitanie loue « la situation financière satisfaisante » du Stade Toulousain mais l'invite à régulariser plusieurs cas litigieux.

On peut avoir des tribunes quasiment pleines à chaque match, une billetterie en hausse de 70 % entre 2018 et 2022, une belle progression du chiffre d'affaires grâce aux excellents résultats de l'équipe première, des produits dérivés qui se vendent comme des petits pains AU CHOCOLAT... et tout de même frôler le déficit chaque année. C'est un des enseignements du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) d'Occitanie, publié ce lundi (après Perpignan et Castres) dans le cadre d'une vaste étude sur le rugby.



 
 


Le Stade toulousain a su braver la Covid un peu mieux que les autres, se permettant même un insolent bénéfice de 700 000 euros à la fin de la saison 2021, là où les clubs de Top 14 cumulaient 37 millions de pertes. Avec la fin des aides économiques relatives à la crise sanitaire, le remboursement des Prêts garantis par l'État (PGE) et, forcément, l'aléa sportif, le bénéfice dégagé en 2022 (1,5 M) ne peut toutefois « être regardé comme pérenne », prévient la CRC. La faute, notamment, à des charges d'exploitation et une masse salariale qui s'envolent, un phénomène qui touche tous les clubs.


Aux côtés de la société chargée du secteur professionnel et de l'association préposée au développement du sport amateur, la gouvernance du Stade Toulousain est composée d'une seconde association, dite des « Amis du Stade Toulousain ». Celle-ci a un rôle primordial. Avec 23 % du capital et un siège permanent au conseil de surveillance du club, elle est surtout propriétaire du stade Ernest-Wallon.


En clair, résume la CRC, les deux associations disposent d'un « pouvoir de décision prépondérant » et sont chargées de veiller à ce que « l'aspect commercial de l'exploitation du club professionnel ne l'emporte pas sur les intérêts du sport amateur ». Cela, bien sûr, n'empêche pas de faire du business... Ainsi Didier Lacroix, président du club professionnel, et Franck Belot, président de l'association « Les amis du Stade Toulousain », sont « gérants et/ou associés dans plusieurs sociétés prestataires du groupement (Old Ink, À la Une ou encore À vos marques) », précise la Chambre régionale des comptes.


lire aussiLe Japonais Saito signe à Toulouse
 
 

Une convention de prêt à usage qui pose problème
« Franck Belot est par ailleurs directeur commercial pour Infront, société de droit Suisse spécialisée dans le marketing sportif (...), principal partenaire financier du club professionnel », poursuit la CRC, qui s'étonne « qu'aucun dispositif de prévention des conflits d'intérêts n'ait été mis en place ». Interrogé sur ce sujet, le club a promis la création en 2024 d'un « comité d'éthique indépendant ».


Dans les faits, l'Association des Amis met gratuitement à disposition du club le stade Ernest-Wallon, via ce qu'on appelle une convention de « prêt à usage » qui pose de nombreux problèmes. Selon la CRC, le club n'aurait pas dû pouvoir valoriser dans son bilan le 1,3 M qu'il a investi dans les installations ces dernières années, n'étant pas propriétaire des lieux. De la même manière, il n'est pas censé pouvoir encaisser le produit des sous-locations (séminaires d'entreprises, redevances payées par le Toulouse Olympique XIII, etc.).


« Cette convention de prêt d'usage n'est pas adaptée à la réalité des investissements réalisés par le club ainsi qu'aux pratiques de sous-location. Elle ne permet pas non plus une transparence des bilans patrimoniaux », conclut la CRC. Cette Association des Amis s'est aussi exposée à un risque de délit de favoritisme lorsqu'elle a mené les travaux de rénovation du stade grâce à près de 7 M de subventions publiques. Il n'y a pas eu d'appel à la concurrence. « Seuls deux maîtres d'oeuvre prestataires [ont été] sollicités sur une base discrétionnaire », lit-on dans le rapport. L'association a reconnu son erreur.

Des subventions aux airs de contrepartie financière
Les magistrats financiers pointent également un important risque de redressement fiscal. Le club assure en effet avoir développé au fil des années ses propres marque et logo qui différeraient légèrement de ceux déposés à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) par l'association. Il explique donc ne verser à cette dernière aucune « redevance pour marque », mais de simples subventions décorrélées de toute velléité commerciale. Impossible, répond la CRC, selon qui le club est dans l'obligation de payer l'association pour utiliser la marque « Stade Toulousain rugby ». Si telle devait être l'interprétation de l'Administration fiscale, l'association pourrait être vue comme « participant à l'activité lucrative du club » et devrait s'acquitter chaque année d'impôts sur les sociétés, comme ce fut le cas en 2011 (une décision que le club a contestée sans succès en justice).


Les subventions qu'elle touche du club seraient, dans ce scénario, vues comme des contreparties commerciales et seraient imposables. Le fisc, enfin, pourrait aussi considérer que les subventions versées par le club à l'association (820 000 euros sur l'année 2022) visent à « minorer artificiellement le résultat fiscal » du club. Un scénario noir que le club champion de France et vainqueur de la Coupe des champions entend bien éviter, lui dont l'équilibre économique, malgré ses performances, reste « très fragile », conclut la CRC.
 

 

[InASMWeTrust]

 

Le Stade Toulousain, un champion à l'équilibre économique fragile Risque fiscal, exposition à un délit de favoritisme, prévention des conflits d'intérêts : la Chambre régionale des comptes d'Occitanie loue « la situation financière satisfaisante » du Stade Toulousain mais l'invite à régulariser plusieurs cas litigieux.

On peut avoir des tribunes quasiment pleines à chaque match, une billetterie en hausse de 70 % entre 2018 et 2022, une belle progression du chiffre d'affaires grâce aux excellents résultats de l'équipe première, des produits dérivés qui se vendent comme des petits pains AU CHOCOLAT... et tout de même frôler le déficit chaque année. C'est un des enseignements du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) d'Occitanie, publié ce lundi (après Perpignan et Castres) dans le cadre d'une vaste étude sur le rugby.



 
 


Le Stade toulousain a su braver la Covid un peu mieux que les autres, se permettant même un insolent bénéfice de 700 000 euros à la fin de la saison 2021, là où les clubs de Top 14 cumulaient 37 millions de pertes. Avec la fin des aides économiques relatives à la crise sanitaire, le remboursement des Prêts garantis par l'État (PGE) et, forcément, l'aléa sportif, le bénéfice dégagé en 2022 (1,5 M) ne peut toutefois « être regardé comme pérenne », prévient la CRC. La faute, notamment, à des charges d'exploitation et une masse salariale qui s'envolent, un phénomène qui touche tous les clubs.


Aux côtés de la société chargée du secteur professionnel et de l'association préposée au développement du sport amateur, la gouvernance du Stade Toulousain est composée d'une seconde association, dite des « Amis du Stade Toulousain ». Celle-ci a un rôle primordial. Avec 23 % du capital et un siège permanent au conseil de surveillance du club, elle est surtout propriétaire du stade Ernest-Wallon.


En clair, résume la CRC, les deux associations disposent d'un « pouvoir de décision prépondérant » et sont chargées de veiller à ce que « l'aspect commercial de l'exploitation du club professionnel ne l'emporte pas sur les intérêts du sport amateur ». Cela, bien sûr, n'empêche pas de faire du business... Ainsi Didier Lacroix, président du club professionnel, et Franck Belot, président de l'association « Les amis du Stade Toulousain », sont « gérants et/ou associés dans plusieurs sociétés prestataires du groupement (Old Ink, À la Une ou encore À vos marques) », précise la Chambre régionale des comptes.


lire aussiLe Japonais Saito signe à Toulouse
 
 

Une convention de prêt à usage qui pose problème
« Franck Belot est par ailleurs directeur commercial pour Infront, société de droit Suisse spécialisée dans le marketing sportif (...), principal partenaire financier du club professionnel », poursuit la CRC, qui s'étonne « qu'aucun dispositif de prévention des conflits d'intérêts n'ait été mis en place ». Interrogé sur ce sujet, le club a promis la création en 2024 d'un « comité d'éthique indépendant ».


Dans les faits, l'Association des Amis met gratuitement à disposition du club le stade Ernest-Wallon, via ce qu'on appelle une convention de « prêt à usage » qui pose de nombreux problèmes. Selon la CRC, le club n'aurait pas dû pouvoir valoriser dans son bilan le 1,3 M qu'il a investi dans les installations ces dernières années, n'étant pas propriétaire des lieux. De la même manière, il n'est pas censé pouvoir encaisser le produit des sous-locations (séminaires d'entreprises, redevances payées par le Toulouse Olympique XIII, etc.).


« Cette convention de prêt d'usage n'est pas adaptée à la réalité des investissements réalisés par le club ainsi qu'aux pratiques de sous-location. Elle ne permet pas non plus une transparence des bilans patrimoniaux », conclut la CRC. Cette Association des Amis s'est aussi exposée à un risque de délit de favoritisme lorsqu'elle a mené les travaux de rénovation du stade grâce à près de 7 M de subventions publiques. Il n'y a pas eu d'appel à la concurrence. « Seuls deux maîtres d'oeuvre prestataires [ont été] sollicités sur une base discrétionnaire », lit-on dans le rapport. L'association a reconnu son erreur.

Des subventions aux airs de contrepartie financière
Les magistrats financiers pointent également un important risque de redressement fiscal. Le club assure en effet avoir développé au fil des années ses propres marque et logo qui différeraient légèrement de ceux déposés à l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) par l'association. Il explique donc ne verser à cette dernière aucune « redevance pour marque », mais de simples subventions décorrélées de toute velléité commerciale. Impossible, répond la CRC, selon qui le club est dans l'obligation de payer l'association pour utiliser la marque « Stade Toulousain rugby ». Si telle devait être l'interprétation de l'Administration fiscale, l'association pourrait être vue comme « participant à l'activité lucrative du club » et devrait s'acquitter chaque année d'impôts sur les sociétés, comme ce fut le cas en 2011 (une décision que le club a contestée sans succès en justice).


Les subventions qu'elle touche du club seraient, dans ce scénario, vues comme des contreparties commerciales et seraient imposables. Le fisc, enfin, pourrait aussi considérer que les subventions versées par le club à l'association (820 000 euros sur l'année 2022) visent à « minorer artificiellement le résultat fiscal » du club. Un scénario noir que le club champion de France et vainqueur de la Coupe des champions entend bien éviter, lui dont l'équilibre économique, malgré ses performances, reste « très fragile », conclut la CRC.
 

 

 

Personne n'y croit, ça ne peut pas arriver au grand ST. Et les gens bien placés feront en sorte de trouver le moyens de travestir ça, pour que le modèle économique du rugby ne soit pas en péril (en tout cas en façade). 

[Binche63]

Personne n'y croit, ça ne peut pas arriver au grand ST. Et les gens bien placés feront en sorte de trouver le moyens de travestir ça, pour que le modèle économique du rugby ne soit pas en péril (en tout cas en façade). 

Le model économique du stade toulousain est le même depuis très longtemps augmentation de capital.
Après pour les hors jeux dans la compta il faut un procureur local qui veuille porter le dossier..

[ghilou]

Ça fait plus de 15 ans que je regarde le rugby et probablement 99% des matchs de l’ASM (supporter depuis les demis finales 2007, supporter des beaux jours ) et même moi je me pose la question de plus en plus souvent regarder un autre sport… le top niveau du rugby c’est encore bien faible athlétiquement et techniquement par rapport aux sports majeurs, y compris le foot. Tu peux regarder Toto Dupont le meilleur joueur du monde jouer pendant 80 min sans qu’il se passe rien. Si tu es supporter de NbA et que tu tombe sur un match de Curry ou James tu vis une expérience incroyable.

Y’a quelques années en NFL un coach disait que si tu lui laissait quelques semaines de prépa avec son équipe il gagnerait tout ce qu’il y’a à gagner comme compétition de rugby, et je pense qu’il a raison.

Tout ça pour dire que le rugby vit un peu dans une bulle, grâce à des supporters attachés à leur équipes et à des mécènes pour qui, au final, ça coûte rien (11M pour Michelin c’est le budget d’un petit service). Je sais pas si ça va tenir longtemps et accessoirement je sais pas si l’hégémonie sportive d’un club soit une bonne chose. À coller des 60-0 dans le match le plus important de la saison, ça va se voir que le niveau général du rugby est lamentable et qu’on y retrouve les athlètes qui sont pas assez bon pour jouer dans les autres sports majeurs…

[Lima]

Ça fait plus de 15 ans que je regarde le rugby et probablement 99% des matchs de l’ASM (supporter depuis les demis finales 2007, supporter des beaux jours ) et même moi je me pose la question de plus en plus souvent regarder un autre sport… le top niveau du rugby c’est encore bien faible athlétiquement et techniquement par rapport aux sports majeurs, y compris le foot. Tu peux regarder Toto Dupont le meilleur joueur du monde jouer pendant 80 min sans qu’il se passe rien. Si tu es supporter de NbA et que tu tombe sur un match de Curry ou James tu vis une expérience incroyable.

Y’a quelques années en NFL un coach disait que si tu lui laissait quelques semaines de prépa avec son équipe il gagnerait tout ce qu’il y’a à gagner comme compétition de rugby, et je pense qu’il a raison.

Tout ça pour dire que le rugby vit un peu dans une bulle, grâce à des supporters attachés à leur équipes et à des mécènes pour qui, au final, ça coûte rien (11M pour Michelin c’est le budget d’un petit service). Je sais pas si ça va tenir longtemps et accessoirement je sais pas si l’hégémonie sportive d’un club soit une bonne chose. À coller des 60-0 dans le match le plus important de la saison, ça va se voir que le niveau général du rugby est lamentable et qu’on y retrouve les athlètes qui sont pas assez bon pour jouer dans les autres sports majeurs…

 

Peux-tu préciser ton propos s'il te plait, au moins sur le plan athlétique ?

 

Car a minima, la comparaison ne tient pas la route avec le football ou nombre des acteurs de ce sport sont loin d'être des foudres de guerre physique et ou les préparations physiques sont très souvent tronquées, notamment dans les grands clubs, pour éviter les blessures de joueurs majeurs car les enjeux financiers sont trop importants.

 

Des athlètes pas assez bon pour jouer dans d'autres sports ? T'as des mecs qui explosent tout en salle de muscu, d'autres qui tapent des pointes de vitesse à 35/36 km/h dans des gabarits hors normes. Je peux par exemple t'assurer qu'un mec comme Penaud à des statistiques athlétiques hallucinantes (force, tonicité, rapidité) par rapport à son niveau d'entrainement.

 

De toute évidence le potentiel physique d'une personne influe sur le choix du sport qu'il pratique, en particulier au plus haut niveau. Effectivement il y avait peu de chance de voir Atonio se mettre à la natation. En revanche, ce que je le vois faire sur un terrain de rugby (force brute + technique en mêlée, courses à haute intensité ballon en main, répétition de gestes techniques comme le plaquage/soutiens/grattage etc...), pendant parfois 80 minutes, c'est hors du commun tout sport confondu.

 

Après tu l'as souligné, la NBA, tu vis une expérience. Personnellement ça m'intéresse pas. D'ailleurs une fois de plus la comparaison n'est pas bonne, tout le monde se fout de la saison régulière de NBA qui est un simulacre de championnat avant les play-off. Quand je regarde du rugby, je veux regarder un match de rugby avec tout ce que ça peut comprendre de "laborieux". J'ai pas besoin qu'on cherche à optimiser mon moment quitte à le rendre fictif et similaire à une vidéo de highlights sur YouTube.

 

Messi je l'ai vu marcher sur un terrain pendant 90 minutes à de nombreuses reprises sans qu'il se passe rien, je vois pas ce que ça remet en cause sur l'attractivité de son sport. Si ces mecs faisaient des trucs incroyables à tous les matchs (ce qui est déjà pas loin d'être le cas), on s'en lasserait. Déjà qu'on est gavé de matchs, ce qui est pour moi le principal problème tout sport confondus.