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[Lima]

On peut pas se plaindre des interviews convenues, aseptisées et inintéressantes pour 99% d'entre elles et regretter que les mecs se mettent quelques pièces pas méchantes de temps en temps.

 

Bru a eu son droit de réponse (sur le terrain et en dehors), un partout balle au centre. Ça pimente un peu les matchs d'entretenir ces rivalités.

[grospaquet33]

Il a réagi à une question qui citait les 3/4 de l'UBB comme étant des "galactiques" en répondant que "les galactiques gagnaient les matchs qui comptent", référence explicite à la branlée encaissée par l'UBB en finale l'année dernière (UBB qui jouait cette finale bien amoindrie...). Je trouve que cela manque franchement de classe mais on ne va pas rester là-dessus jusqu'à Noël non plus.

ca me fait penser aux robins des bois..."classe! pas classe!". bon ben là "pas classe"

[zebdomes]

ca me fait penser aux robins des bois..."classe! pas classe!". bon ben là "pas classe"

[Alex chocolatines]

 

Qu’a dit Poitrenaud?

Là on parle d'une phrase sortie de son contexte et en répons à une question sans interet d'un journaliste qui ne cherchait qu'à faire réagir Poitrenaud et faire monter les enchères. 

A mendonné quand on est rugbyman, faut avoir les nerf un peu plus solide que ça, on a toujours connu une part de chambrage et de défis entre équipes rivales, à une époque ça se finissait parfois en bagarre générale sur ou au bord du terrain    

Bref c'est moins grave que Bru qui a mis une claque à son ancien président quand ils ont joué chez eux 

[grospaquet33]

Là on parle d'une phrase sortie de son contexte et en répons à une question sans interet d'un journaliste qui ne cherchait qu'à faire réagir Poitrenaud et faire monter les enchères. 

A mendonné quand on est rugbyman, faut avoir les nerf un peu plus solide que ça, on a toujours connu une part de chambrage et de défis entre équipes rivales, à une époque ça se finissait parfois en bagarre générale sur ou au bord du terrain    

Bref c'est moins grave que Bru qui a mis une claque à son ancien président quand ils ont joué chez eux 

C’etait d’utilité publique. D’ailleurs ce week-end c’est le menton!!

[el landeno]

Le Stade Toulousain, battu deux fois d'affilée en Top 14, trahit quelques faiblesses inhabituelles Encore battu à Castres (28-23), ce samedi soir, Toulouse présente des carences dans le jeu qu'on ne lui connaissait plus depuis longtemps, notamment en mêlée et dans le jeu au sol.

 

 

Perdre deux fois d'affilée, ça peut arriver. Même aux meilleurs. Le Stade Toulousain peut en témoigner. Battu à Perpignan (27-17, 18e j.) puis à Bordeaux-Bègles (31-28, 19e j.), il avait déjà subi cette mésaventure au mois de mars de la saison dernière, en pleine période de doublons, ce qui ne l'avait pas empêché de réussir un doublé Coupe des champions-Top 14 en fin d'exercice. Rebelote cette saison, donc. Le club rouge et noir a paumé chez lui face à l'UBB (12-16, 4e j.), il y a huit jours, avant de s'incliner à Castres (28-23, 5e j.), ce samedi soir. Rien d'infamant, à première vue. Sauf que ces deux dernières défaites ont révélé trop de déficiences dans le jeu pour être totalement anodines.

 

 

Des points forts qui n'en sont plus

Un naufrage. C'est ce qu'a subi la mêlée toulousaine face au CO. Six pénalités concédées. Un pilier gauche Rodrigue Neti pénalisé à deux reprises. Un pilier droit Dorian Aldegheri sanctionné d'un carton jaune. Il faut sans doute remonter à très loin pour trouver trace d'une mêlée rouge et noire autant surclassée. Ce n'est guère mieux dans le jeu au sol, où l'équipe a perdu beaucoup de munitions en deux matches à cause d'un manque de soutien ou d'un déficit de réactivité et d'agressivité autour du porteur de balle.

Toulouse, pourtant, a construit l'essentiel de ses succès passés sur la force de ses avants. Aujourd'hui, ces derniers ne brillent plus que par intermittence, peu aidés par les trois-quarts. Ils passent de tout à presque rien d'une mi-temps à l'autre, comme s'ils payaient les frais d'une préparation estivale plus courte que d'habitude. « Il y a des moments où on est brillants, comme en première période à Castres, où on fait vraiment le match parfait à l'extérieur, et d'autres où on pédale à côté du vélo », déplorait le manager Ugo Mola ce samedi soir.

lire aussiLe calendrier et les résultats du Top 14

 

 

Des absences qui pèsent

Les supporters toulousains en sont persuadés. Leur équipe n'aurait jamais perdu contre l'UBB et à Castres avec son maître à jouer Antoine Dupont et son gratteur émérite Jack Willis. Comme elle n'aurait pas autant reculé en mêlée avec Cyril Baille, voire Nepo Laulala. Ce n'est pas que ceux qui les remplacent ne sont pas bons, c'est juste qu'eux sont exceptionnels.

La saison passée, pourtant, Toulouse gagnait parfois des gros matches avec ses remplaçants, et parfois même avec les remplaçants des remplaçants. Ça semble plus difficile aujourd'hui, peut-être parce que le groupe n'a pas encore engrangé suffisamment de confiance pour se libérer totalement et développer un rugby conquérant.

Cette retenue se ressent parfois sur le terrain aussi, avec des joueurs qui ne donnent pas toujours l'impression de prendre les bonnes décisions stratégiques au bon moment. « C'est vrai que nos choix d'une pertinence absolue la saison passée sont d'une pertinence peu géniale cette saison », disait aussi Mola après le match de Castres.

Un doublé à digérer

Toulouse connaît les écueils d'un après-doublé. Il les avait déjà perçus il y a trois ans, en 2021, après son premier triomphe à deux trophées. À l'époque, il avait remporté ses six premiers matches de la saison, mais le contenu des rencontres, parfois laborieux, disait tout de la difficulté de se remettre en question après avoir tout gagné.

L'équipe en est là aussi aujourd'hui. Quoi qu'en disent les joueurs, quelle que soit leur culture de la gagne, ce n'est jamais simple de rebondir aussitôt après une saison passée aussi riche et intense. Il faudra un peu de temps, peut-être, pour retrouver un grand Toulouse. Ou attendre la Coupe des champions qui, souvent, fait office de déclic.

« Ce qu'on a été ne nous nourrit pas suffisamment pour être aujourd'hui une équipe qui joue les premiers rôles en Championnat, prévient Mola. Là, on est à notre place, tout simplement. » Une place dans le top 6, certes, mais qui ne fait pas complètement le bonheur du Stade. Ce samedi soir, on a ainsi deviné quelques crispations dans les propos toulousains d'après-match. Ça veut dire que l'orgueil est touché et qu'il ne faudra peut-être pas attendre décembre pour voir le champion redevenir lui-même.