Et bé...
Stade Français CASG
#3541
Posté 30 septembre 2024 - 11:25
- GUY03 aime ceci
#3542
Posté 30 septembre 2024 - 11:31
On est pas prêt de s'emmerder ici.
#3543
Posté 30 septembre 2024 - 11:41
#3544
Posté 30 septembre 2024 - 12:03
Sa situation était bien tendax l'an dernier, les très bons résultats lui permirent de s'en sortir... aujourd'hui plus de résultats, le couperet est tombé.
Pas que les résultats ! il a un comportement très désagréable avec les joueurs. Et quand on l'entend dans ses interviews Canal + au bord du terrain ce n'est pas surprenant.
#3545
Posté 30 septembre 2024 - 12:23
On est peu de choses, hein...
#3546
Posté 30 septembre 2024 - 12:25
On est peu de choses, hein...
À tout hasard, tu sais si ça se passe bien entre Parra (et Dato) et les joueurs ?
Ils sont inquiétés eux aussi ?
#3547
Posté 30 septembre 2024 - 12:52
À tout hasard, tu sais si ça se passe bien entre Parra (et Dato) et les joueurs ?
Ils sont inquiétés eux aussi ?
En mode vautour
- Eastern Outpost et Buckaroo aiment ceci
#3548
Posté 30 septembre 2024 - 13:09
À tout hasard, tu sais si ça se passe bien entre Parra (et Dato) et les joueurs ?
Ils sont inquiétés eux aussi ?
Honnêtement la groupie que je suis trouve toujours des gens souriants, dynamiques et déterminés. Je suis à même de déclarer QUI AURAIT PU PREDIRE ? Parra à rétrogradé il est en charge des skills mais son heure est peut-être venue ?
#3549
Posté 30 septembre 2024 - 18:36
Il semblerait que ce soit plutôt l'anglois...
Avec le prussien, ne reste plus qu'un russe dans l'organigramme et nous serons de retour au Premier Empire!
Monsieur Parigot_Paris, votre bicorne!
#3550
Posté 30 septembre 2024 - 19:30
Sinon, l'excellent duo Collazo / Etcheto qui a si bien redressé le MHR pourrait peut etre vous aider
- Eastern Outpost et Patator aiment ceci
#3551
Posté 01 octobre 2024 - 06:06
Cinq minutes, douche comprise ! L'expression-surnom qui collait aux basques de l'ancien président Jacques Chirac sied parfaitement à la scène qui s'est jouée ce lundi matin au centre d'entraînement du Stade Français. Laurent Labit, le directeur sportif du club de la capitale, a réuni ses joueurs au camp des Loges, le nouveau centre d'entraînement des Parisiens. Pour faire une annonce qui en a surpris plus d'un : l'éviction de Karim Ghezal, l'entraîneur en chef, avec effet immédiat.
« Ça a duré cinq minutes et on n'en a pas parlé », nous a glissé un membre de l'effectif présent hier matin. « Il n'y a pas eu d'explication, Laurent a simplement dit que c'était fini avec Karim », précise un autre joueur stadiste. Puis l'entraînement a débuté. Sans Ghezal.
À l'heure du déjeuner, peu après midi, le Stade Français a publié un communiqué très laconique, sans explication non plus. Trois phrases, pas plus. « À la suite d'une décision de la Direction Sportive, il a été décidé de procéder à une réorganisation du staff sportif. D'un commun accord, la collaboration entre le Stade Français Paris et M. Karim Ghezal a pris fin. Le Stade Français Paris remercie Karim Ghezal pour le travail effectué et l'accession aux demi-finales la saison dernière. »
Si le timing, dès la quatrième journée, peut surprendre, malgré un début de saison raté (trois défaites pour une victoire), la genèse de ce divorce ne date pas d'hier. Il a pris forme tout au long de la saison passée, malgré un Top 14 réussi.
Les premières secousses s'étaient fait ressentir après un déplacement - à Pau déjà - et une lourde défaite (30-6), fin novembre. Soit seulement un mois après l'arrivée du duo Labit-Ghezal à la tête du Stade Français. Dans l'intimité des vestiaires, Ghezal s'en était pris verbalement à ses avants. Ce jour-là, ils s'étaient mis une bonne partie de son groupe à dos.
Fin janvier, lors d'une réunion avec les leaders de l'équipe, les maux à l'égard de Ghezal avaient enfin été exposés au principal intéressé, avant de fuiter dans la presse. Labit avait conscience du problème. Puis, plus les semaines sont passées, plus la relation entre les deux hommes s'est dégradée alors qu'ils étaient très proches lors de leur expérience commune en équipe de France (2020 à 2023) au point de partir ensemble aux États-Unis à l'automne 2022 pour visiter les installations des Miami Dolphins (NFL) et du Miami Heat (NBA).
À l'issue de la saison, au lendemain de la courte défaite en demi-finales face à l'Union Bordeaux-Bègles (20-22), bruissait la possibilité d'une éviction de Ghezal. D'autant que l'ancien deuxième-ligne était dans le viseur de Lyon qui cherchait un entraîneur en chef. Le technicien de 43 ans ayant notamment les faveurs de l'actionnaire majoritaire Olivier Ginon (le LOU a finalement engagé Jono Gibbes comme consultant pour accompagner Fabien Gengenbacher).
Finalement, l'été est passé et rien n'a bougé au Stade Français. Cependant, il ne faisait pas de doute que cette entente cordiale n'allait pas pouvoir tenir très longtemps. Les deux hommes n'étaient clairement plus sur la même longueur d'onde et ne se parlaient quasiment plus.
Dès le mois de juin, Labit a même sondé quelques potentiels successeurs à Ghezal comme David Darricarrère, déjà engagé avec Brive. De son côté, Ghezal n'était pas dupe de la situation. Mais il ne comptait pas s'assoir sur son solide contrat (jusqu'en juin 2026). L'une des clés du problème était là. Comment justifier auprès du propriétaire-président Hans-Peter Wild la nécessité de faire un chèque conséquent alors que l'équipe venait de réaliser sa meilleure saison depuis le dernier bouclier de Brennus en 2015 ? Difficile à expliquer ou justifier.
Fin juillet, le Stade Français a débuté sa préparation estivale comme si de rien n'était. En apparence du moins. Le 5 septembre, juste avant la reprise du Top 14, Labit déclarait dans nos colonnes : « Je conserve mon rôle de directeur sportif, mais je me suis rapproché du terrain. Je suis en charge du plan et plus particulièrement de l'attaque. J'ai également repris l'organisation des réunions techniques avec les joueurs et le staff. Et bien sûr, les décisions finales sur le sportif comme sur les compositions d'équipe ou les changements en cours de match. » Des prérogatives qu'avait endossées Ghezal en cours de saison dernière quand Labit était occupé, loin du terrain, lançant différents chantiers comme la formation, le recrutement ou le déménagement au Camp des Loges.
Les déclarations de Labit sonnaient en tout cas comme un déclassement de Ghezal, qui se plaignait pour sa part de ne pas être associé au recrutement depuis son arrivée par exemple. « Karim est en charge de la méthodologie pour construire les séances d'entraînement. Il met en musique ce que j'ai décidé sur le jeu et la stratégie. » Une décision sans équivoque. Le patron, c'est Labit ! Le choix du club de la capitale de mettre fin à leur collaboration 21 mois avant la fin de son contrat le confirme.
« Il ne faut pas se mentir, on est une équipe moyenne aujourd'hui, joueurs et staff compris »
Laurent Labit, directeur sportif du Stade Français
Le départ de Ghezal va engendrer une réorganisation du staff. Paul Gustard, en charge de la défense et très apprécié des joueurs, va prendre du galon, comme il l'avait fait lors des trois premières journées de la saison passée. Labit et Ghezal étant avec l'équipe de France pour la Coupe du monde 2023, le technicien anglais avait endossé le rôle d'entraîneur en chef avec succès (3 victoires).
Se pose une question : quel sort va être réservé à Morgan Parra ? Officiellement entraîneur de l'attaque et du jeu au pied, le retour de Labit au plus près du terrain avait fortement réduit ses prérogatives. Comme le recrutement de Philippe Doussy en tant que consultant du jeu au pied. Le départ de Ghezal, dont il était très proche, risque de le fragiliser encore un peu plus. Sera-t-il le prochain à devoir s'en aller ? L'ancien demi de mêlée aux 71 sélections est lui aussi sous contrat jusqu'en juin 2026...
Enfin, du côté de l'effectif, comment a été prise l'éviction de Ghezal ? Plusieurs joueurs ou proches de joueurs parlent d'un « soulagement », par rapport à son management et certaines prises de décisions. Ce qui n'empêche pas certains d'employer le mot « crise » alors que le Stade Français occupe la treizième place et que la réception de Montpellier (10e) se profile à Jean-Bouin (ce samedi, 16h30).
« Il ne faut pas se mentir, on est une équipe moyenne aujourd'hui, joueurs et staff compris », déclarait Labit après la défaite à Pau (30-16), ce samedi soir. Joint par nos soins, ni la direction du Stade Français, ni Labit, ni Ghezal n'ont donné suite à nos demandes.
- Frédéric58 et Buckaroo aiment ceci
#3552
Posté 01 octobre 2024 - 07:27
- Silhouette et Buckaroo aiment ceci
#3553
Posté 01 octobre 2024 - 14:44
Trop bien l'idée de partir à Miami pour "visiter des installations à la pointe de la technologie chez d'autres entreprises" faudra que j'en parle à mon boss
Si Miami c'est un peu trop tape-a-l'oeil, tu peux tenter Los Angeles comme Dupont.
#3554
Posté 01 octobre 2024 - 17:36
Zirak en partance.
#3555
Posté 01 octobre 2024 - 17:40
Zirak en partance.
On dit comment girouette en géorgien ?
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