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Stade Français CASG


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3583 réponses à ce sujet

#3556 Patator

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Posté 01 octobre 2024 - 18:09

Comment on dit Dallas en parisien ?

#3557 Alex chocolatines

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Posté 01 octobre 2024 - 18:16

Comment on dit Dallas en parisien ?

J'aurais bien dit "soap" mais le BB va pas apprécier, donc je propose "savonnette", au moins ça plaira à Parigot  :fume:


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#3558 Codorplusàvie

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Posté 01 octobre 2024 - 19:29

Comment on dit Dallas en parisien ?


Désirs de Cybers.

#3559 el landeno

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Posté 03 octobre 2024 - 14:16

Laurent Labit au sujet du renvoi de Karim Ghezal : « On avait quelques dysfonctionnements »
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Entre Karim Ghezal et Laurent Labit, un problème de fonctionnement. (JB. Autissier/L'Équipe)
Laurent Labit, le directeur du rugby du Stade Français a expliqué en conférence de presse pourquoi il avait décidé de se séparer de Karim Ghezal, l'entraîneur en chef.
Guillaume Dufypublié le 3 octobre 2024 à 14h03
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Laurent Labit, le directeur du rugby du Stade Français, est revenu en conférence de presse sur les raisons qui l'ont poussé à se séparer de Karim Ghezal, l'entraîneur en chef. Il a aussi confirmé que Davit Zirakashvili, le consultant sur la mêlée, avait décidé de stopper sa collaboration avec le Stade Français. Actuellement blessé, Paul Alo-Emile prendra des responsabilités sur ce secteur de jeu.

 
L'ÉQUIPE
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« Peut-on parler de crise ?
Je ne crois pas qu'on peut parler de crise, on a eu des ajustements à faire, on les a faits. Notre début de saison a été difficile, ce n'est pas conforme à ce qu'on imaginait, on n'est pas dans la continuité de ce qu'on a fait la saison dernière. On n'est pas satisfait de nos résultats et de nos contenus sur les quatre premiers matches. Sur huit mi-temps effectuées, il n'y en a que deux qui nous conviennent à peu près. C'est trop peu par rapport aux ambitions qui sont les nôtres.

Pourquoi avoir décidé de vous séparer de Karim Ghezal ?
On a décidé effectivement de stopper notre collaboration avec Karim. J'en assume pleinement les responsabilités. On est arrivé ensemble, j'avais imaginé une collaboration et une organisation, et force est de constater qu'on avait quelques dysfonctionnements, quelques écarts aussi sur certains domaines, sur certains sujets, voilà pourquoi on a décidé d'arrêter cette collaboration. La situation du club, ce n'est pas la responsabilité de Karim, mais de tout le monde.

Vous êtes arrivés ensemble, vous étiez proches. Pourquoi cette relation s'est détériorée ?
C'est le monde professionnel, j'avais imaginé un fonctionnement, une façon de travailler. La première saison a été réussie sur l'élan de ce qui existait déjà, on est arrivé en novembre. Après, comme je le dis, on avait des points sur lesquels on n'était pas alignés. C'est comme ça dans tous les secteurs professionnels. On ne va pas dire que l'un est bon, l'autre pas, ce n'est pas du tout ça. C'est dans notre fonctionnement qu'on n'a pas trouvé notre place.

 
L'ÉQUIPE
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Quels sont les points de désaccord ?
Il y a des sujets, des domaines, la gestion d'un staff, des entraînements, la vision du jeu. Il faut être aligné un minimum. Et si on l'est pas, bah forcément, avant que ça aille trop loin, c'est mieux de se quitter, en bons termes, que d'aller au clash. Ça arrive... Je suis certain que Karim va rebondir, et qu'il fera une bonne carrière. »



#3560 Gourine63

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Posté 03 octobre 2024 - 14:21

Ghezal était trop mou, ce qui est incompatible avec Labit qui a besoin de fermeté.

#3561 el landeno

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Posté 05 octobre 2024 - 11:16

Karim Ghezal écarté du staff du Stade Français, Laurent Labit est seul aux commandes Après avoir écarté Karim Ghezal, Laurent Labit se retrouve seul en première ligne au Stade Français. Le club parisien, treizième, est en difficulté à l'heure de recevoir Montpellier ce samedi en Top 14 (16h30).

 

« On n'a pas le droit de se planter ! » La phrase est signée Ryan Chapuis, jeudi, en conférence de presse, à deux jours de la réception de Montpellier aujourd'hui (16 h 30). Après deux défaites de rang (10-14 le 22 septembre contre Toulon et 16-30 à Pau le 28), le Stade Français, 13e, a vécu une semaine agitée. Si certains doutaient que le club de la capitale soit encore un club atypique, les nostalgiques peuvent être rassurés. Ou pas...

 
 

Lundi, au petit matin, les joueurs ont appris de la bouche du directeur sportif Laurent Labit que l'entraîneur en chef Karim Ghezal venait d'être remercié. Sans explication de texte. Une décision prise par l'état-major parisien la veille. Un communiqué de presse a ensuite été publié à l'heure du déjeuner pour confirmer la nouvelle. Une séparation « d'un commun accord », sans autre explication là non plus.

« J'assume pleinement les responsabilités de cette décision.

Laurent Labit

 
 
 

Deux jours plus tard, le timing de l'inauguration en grande pompe du Camp des Loges, où le Stade Français a décidé d'installer son nouveau centre d'entraînement et de performance, sonnait comme une fausse note. « Ce n'est pas le moment d'évoquer cette question », coupait court le directeur général Thomas Lombard à l'évocation du licenciement de Ghezal. Idem pour Labit, qui donnait rendez-vous le lendemain pour la conférence de presse.

Jeudi, il y est arrivé avec un grand cahier sur lequel étaient notées quelques phrases et auquel il a jeté quelques coups d'oeil. « J'assume pleinement les responsabilités de cette décision, a-t-il affirmé. J'avais imaginé une collaboration et une organisation, et force est de constater qu'on avait quelques dysfonctionnements, quelques écarts aussi dans certains domaines, sur certains sujets. Voilà pourquoi on a décidé d'arrêter cette collaboration. Il y avait des points sur lesquels on n'était pas alignés. C'est dans notre fonctionnement qu'on n'a pas trouvé notre place. » Comprenez qu'il n'y avait pas de place pour deux chefs.

 
 
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Les Parisiens, qui restent sur deux défaites (contre Toulon et à Pau), sont treizièmes au classement. (N. Luttiau/L'Équipe)

« Il y a des sujets, des domaines comme la gestion d'un staff, des entraînements, la vision du jeu, sur lesquels il faut être alignés un minimum, a poursuivi Labit. Et si on ne l'est pas, forcément, avant que ça aille trop loin, c'est mieux de se quitter. » Message reçu cinq sur cinq par Davit Zirakashvili. L'ancien pilier géorgien, consultant pour la mêlée, a annoncé, après avoir effectué sa séance hebdomadaire, qu'il mettait fin à sa collaboration avec le Stade Français par « solidarité » avec Karim Ghezal, qui l'avait recruté. Il sera remplacé dans ses fonctions par Paul Alo-Emile, encore à l'infirmerie pour deux mois (épaule).

Paul Gustard, chargé de la défense, va prendre un peu plus de poids. Quant à Morgan Parra, estampillé proche de Ghezal, et sous contrat jusqu'en 2026, « Il est dans le staff, il est au club », a coupé court là aussi Labit, qui a néanmoins précisé « ne rien s'interdire pour intégrer de nouvelles compétences. On fera le point à la trêve de novembre pour savoir si on ajoute quelqu'un ou si on reste comme ça cette saison ». Concernant l'ambiance, beaucoup parlent d'un « soulagement » pour évoquer le départ de Ghezal, qui s'était mis plusieurs joueurs à dos très vite après son arrivée à Paris.

Une décision qui semblait inéluctable

Mais cette décision radicale, « qui n'était qu'une question de temps » selon plusieurs membres du groupe, notamment au regard du climat tendu au sein du staff, ne va pas régler tous les maux du Stade Français en ce début de saison. D'ailleurs, dès qu'il a été question de Karim Ghezal en conférence de presse, on a senti un malaise chez le troisième-ligne Ryan Chapuis. « Je préfère ne pas répondre, qu'on ne s'attarde pas sur Karim. On a un gros match face à Montpellier, on va se focaliser là-dessus », a-t-il botté en touche, cherchant du regard l'aide de l'attaché de presse du club.

Cette éviction a-t-elle été suivie de changements au sein du groupe ? Dans les attitudes ? L'investissement ? Comme une prise de conscience de l'urgence de la situation ? « Quand on regarde le classement, nous sommes treizièmes, on est dans le dur. Le changement doit être naturel, a souligné Chapuis. On représente un grand club. On va devoir montrer autre chose. »

Une ouverture pour Koffi

Pour tenter de renouer avec la victoire, Laurent Labit, désormais seul en première ligne, sans fusible, a effectué quelques choix forts comme la titularisation du jeune Isaac Koffi (19 ans) au poste de pilier gauche. « Tout le monde a été marqué la décision que l'on a prise, j'ai donc demandé que chacun se remobilise a précisé Labit. Aujourd'hui, on est préoccupés par la réception de Montpellier. Il n'y a qu'une seule issue possible : la victoire. » Réponse ce samedi après-midi.



#3562 Patator

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Posté 05 octobre 2024 - 11:47

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Reviens morgan

#3563 Lourugby

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Posté 05 octobre 2024 - 11:53

C'est très bien de voir Koffi, un jeune gaucher de 19 ans qui sera sélectionnable avec la prochaine génération des moins de vingt ans. Tout ne sera surement pas facile sur le pré mais on a vu des jeunes joueurs afficher très tôt leur solidité à ce poste, à l'instar de Baille, Gros ou Penverne.



#3564 el landeno

el landeno

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Posté 06 octobre 2024 - 08:05

« Il a insufflé une nouvelle dynamique » : après des débuts compliqués, Carbonel tient son match référence Entré en jeu après la pause, l'ouvreur du Stade Français Louis Carbonel a inversé le cours d'une partie mal engagée contre Montpellier (29-20), faisant preuve de caractère, comme son équipe, après une semaine agitée.

 

« J'en profite pour dire que Louis a fait un gros match », a félicité le troisième-ligne Romain Briatte quelques minutes après le coup de sifflet final scellant la victoire du Stade Français face à Montpellier (29-20). La dernière fois qu'on avait vu Louis Carbonel, c'était sur cette même pelouse du stade Jean-Bouin. Le Stade Français s'était incliné face à Toulon (10-14).

 
 

L'ouvreur avait été prié de rester aux vestiaires à la mi-temps. Auteur d'un premier acte raté en raison d'un jeu au pied défaillant, aussi bien sur les sorties de camp que face aux perches (0/3), il avait été remplacé par Zack Henry. Un changement qui n'avait pas empêché le club de la capitale de s'incliner.

Au repos la semaine dernière pour le déplacement à Pau (défaite 30-16), Louis Carbonel a démarré samedi la réception de Montpellier sur le banc. Cette fois, le scénario inverse s'est produit. « Carbo » a suppléé Zack Henry à la mi-temps alors que l'ouvreur anglais s'était loupé (6-13). Face à son ancien club, Louis Carbonel a remis le Stade Français dans le sens de la marche.

La confiance retrouvée

À la suite d'une touche, et après une redoublée avec son centre Jeremy Ward, l'ouvreur a feinté la passe, accéléré pour percer le premier rideau, avant d'offrir un caviar à Peniasi Dakuwaqa d'une petite passe sous le bras de son adversaire. L'ailier fidjien n'avait plus qu'à filer dans l'en-but pour aplatir (46e). « L'entrée en jeu de Louis est une grosse satisfaction, a souligné le directeur sportif Laurent Labit. On avait discuté avec lui après sa prestation face à Toulon. Cette fois, c'est l'inverse. Il a été très costaud, bon en défense, en attaque, au pied. C'est le joueur qu'on voulait. Il a un gros mental, mais il faut lui donner du temps. »

 
 

Après cette première offensive, à l'assaut de la ligne, comme un shoot de confiance, Louis Carbonel a donc passé la transformation, permettant à son équipe de revenir à hauteur (13-13). Les trois échecs face aux perches d'il y a quinze jours ? Oubliés ! Le buteur a enquillé. Une pénalité (53e) puis la transformation de l'essai opportuniste de Sekou Macalou (57e) et enfin deux autres pénalités (67e et 75e), dont la dernière pour sceller le score et s'épargner une fin de match sous tension. Un cinq sur cinq, synonyme de treize points.

« On sait que ça avait été compliqué pour Loulou, a reconnu son partenaire, l'ailier Lester Etien. Mais on sait aussi le joueur qu'il est et ce qu'il peut apporter à notre équipe. La preuve : il attaque la ligne et offre le premier essai. Quand il est en confiance, c'est sans doute l'un des meilleurs numéros 10 en France. Il s'est bien remis. Quand il entre, le match change, il a insufflé une nouvelle dynamique. »

En vingt-sept minutes, le Stade Français a collé 20-0 au MHR, se retirant une belle épine du pied. Après deux défaites de rang, une 13e place et l'éviction de l'entraîneur en chef Karim Ghezal en début de semaine, le club de la capitale était dans l'obligation de gagner, comme l'avait affirmé Laurent Labit. « La semaine a forcément été difficile, il y avait de la pression par rapport au contexte et on s'est mis en difficulté en première période, mais on a retrouvé le caractère de notre équipe en seconde période, a félicité le directeur sportif. On se doit de gagner et d'être en haut du classement. »

Le Stade Français est remonté à la onzième place, avant deux déplacements à Lyon et Castres.


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#3565 el landeno

el landeno

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Posté 12 octobre 2024 - 18:31

Plantation familiale, prière et interdiction de jouer le samedi : l'éduction très stricte de Dakuwaqa Titulaire à une aile du Stade Français qui va jouer à Lyon dimanche soir, arrivé à Paris à 25 ans dans l'anonymat le plus total, l'ailier fidjien Peniasi Dakuwaqa a percé sur le tard. En cause, notamment, une règle stricte de son grand-père.

 

Un tee-shirt roulé en boule et noué par les manches, une bouteille d'eau ou une noix de coco. C'est avec ces ballons de fortune, dans un jardin du village de Nagado, à Nadi, au nord-ouest de l'île principale de Viti Levu aux Fidji, que Peniasi Dakuwaqa (1, 86 m - 95 kg) a découvert le rugby. « On n'avait pas les moyens d'acheter des vrais ballons, c'était trop cher, se souvient celui qui a été éduqué par son grand-père avec une vingtaine de cousins au sein d'une famille sans-le-sou. Quand on jouait avec des voisins, il n'y avait pas de règle : ça plaquait à la tête ! Dès que tu avais le ballon, cinq gamins te fonçaient dessus pour te découper. C'est pour ça qu'il fallait courir vite. »

 
 

Ça n'a jamais été un problème pour l'ailier fidjien de 27 ans. C'est même ce qui a convaincu les dirigeants du Stade Français, son directeur général Thomas Lombard et le patron du recrutement parisien Christophe Moni, de l'engager en qualité de joker médical, à l'automne 2022, sur les conseils de Sireli Bobo. « J'ai dit à Thomas que Peniasi deviendrait leur joueur vedette s'il me faisait confiance, rembobine l'ancien international fidjien. Et je lui ai envoyé une vidéo. »

« Courir vite c'est dans mes gênes. Mon père aussi était très rapide »

Peniasi Dakuwaqa

 
 
 

Une compilation de cinq minutes des plus belles actions de « Peni », parfois filmées au téléphone par sa femme Cheryl, sur un terrain de rugby ou une piste d'athlétisme. En crampons ou en pointes, les chaussettes baissées sous les chevilles, Dakuwaqa y crève l'écran. Son pouvoir d'accélération phénoménal lui vaudra d'être surnommé « The Flash » par le commentateur sportif local Papa Graham. « Courir vite, c'est dans mes gênes, dit d'un haussement d'épaules timide ce grand gaillard du genre taiseux. Mon père aussi était très rapide. »

En 2020, Peniasi « Ben » Dakuwaqa avait remporté la médaille d'or sur le 100 mètres des Jeux des îles Cook en 10''42. Il avait alors 23 ans et pas la moindre expérience rugbystique professionnelle. Entre les Fidji et les îles Cook, où il avait déménagé pour rejoindre son épouse, il avait pourtant touché à tout au niveau amateur : rugby à 7, 9, XIII et quinze, notamment aux Tupapa Maraerenga Panthers.

 
 

« J'ai demandé à sa tante pourquoi il n'avait pas été repéré plus vite malgré son talent. Elle m'a expliqué qu'il avait grandi avec un grand-père strict »

Cheryl, épouse de Peniasi Dakuwaqa

 
 
 

« J'ai en mémoire un match chez le champion en titre, indique Delaney Yaqona, le manager général des Panthers. C'était la première journée de la saison, on était rouillés et il nous manquait beaucoup de joueurs. En plus, il pleuvait. Ça n'a pas empêché ''Ben'' de marquer quatre essais. À chaque fois qu'il touchait le ballon, il inventait quelque chose. Il évoluait dans une autre galaxie. » Pas assez pour que le Fidjien, qui cumulait alors des petits boulots dans la construction, puisse vivre du rugby plus tôt.

« J'ai demandé à sa tante pourquoi il n'avait pas été repéré plus vite malgré son talent, raconte sa compagne Cheryl. Elle m'a expliqué qu'il avait grandi avec un grand-père strict, membre de l'Église adventiste du septième jour. » Très pratiquant, cet ancien boxeur, qui réveillait toute la maison aux aurores en grattant quelques airs de guitare, respectait scrupuleusement les règles de sa religion. « Tu ne bois pas, tu ne fumes pas », récite son petit-fils, dont les journées étaient rythmées par l'école, la plantation familiale où il cultivait marantes, taros et patates douces, la vente sur les marchés, la pêche et la prière avant de se coucher.

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Peniasi Dakuwaqa avec son grand-père. (Loic Cousin/Icon Sport/Icon sport)

« Et le samedi, qui est le septième jour, ajoute-t-il, tu ne travailles pas et tu ne fais pas de sport. » Voilà pourquoi Dakuwaqa a séché de nombreux matches de rugby pendant des années. « Quand mon grand-père est tombé malade, j'ai arrêté l'école pour m'occuper de lui et de la plantation, reprend-il. À l'époque, les tournois étaient sur deux jours. Le vendredi, je l'amenais au stade, je l'aidais à s'asseoir en tribunes et je jouais devant lui parce qu'il aimait me regarder. Mais le samedi, on restait à la maison. On ne sortait que pour aller à l'église. »

Le joueur, qui a perdu son grand-père en 2020, a pris du retard et manqué des occasions d'être repéré. L'offre du Stade Français a tout bouleversé. « Être ici, c'est ce que je veux, c'est mon rêve, affirme-t-il. Je n'ai pas le choix, je dois y arriver. Peu importe les difficultés. » Elles furent nombreuses à son arrivée en France. La vie en appartement à Boulogne-Billancourt - « du bruit tout le temps, pas de jardin » -, le froid - « on est arrivé avec nos vêtements d'été. Le premier matin, je suis sorti en shorts. Tout le monde me regardait comme si j'étais fou » -, la barrière de la langue et la découverte des chaudes ambiances du top 14, à l'instar d'un déplacement tendu à Bayonne - « un mec a renversé sa bière sur Gonzalo (Quesada, l'ancien entraîneur du Stade Français). Il nous insultait. »

Les pièges à éviter, aussi, comme ce premier Noël passé avec d'autres joueurs fidjiens en région parisienne. « Ils l'ont fait boire parce que c'était le petit nouveau, soupire son épouse. Quand il est rentré, j'ai failli le foutre à la porte. Je ne l'avais jamais vu comme ça. J'étais tellement en colère... Les Fidjiens peuvent avoir tendance à faire des choses stupides. Mais, nous, on est différents, ce n'est pas notre truc. » « C'est la première et dernière fois que j'y allais, promet son mari. Je ne suis pas venu ici pour ça. »

Dakuwaqa est venu pour jouer au rugby, mais il lui a fallu ronger son frein. Embrasser un rôle - ailier à XV - qu'il connaissait à peine et apprivoiser le jeu européen, « plus structuré et tactique » que ce qu'il connaissait. Aidé au quotidien par Paul Gustard, l'entraîneur de la défense, il a passé ses premiers mois sur le banc ou en tribunes. Peu de minutes de jeu et encore moins de ballons à exploiter. « Parfois, je rentrais quinze minutes, je touchais un seul ballon. Et parfois, aucun... J'étais tellement frustré, souffle-t-il. J'avais juste besoin d'une opportunité. »

Elle s'est présentée en février 2023 lors de la réception de Montpellier (27-17). « Dix minutes avant la mi-temps, Sione Tui s'est blessé et je l'ai remplacé, se remémore-t-il. C'était ma chance, le moment que j'attendais depuis mon arrivée. » « Ça passait ou ça cassait, glisse Cheryl. Il a fait son meilleur match et on a signé son contrat pro le lendemain. »

Prolongé jusqu'en 2026, Dakuwaqa a depuis enchaîné les prestations intéressantes avec, en point d'orgue, cet essai du bout du monde sur la pelouse du Racing 92 en février dernier, 127 mètres d'une folle course conclue dans l'en-but. Laissé hors groupe lors des trois premières journées de Championnat en septembre et peu considéré par l'entraîneur stadiste Karim Ghezal, remercié depuis, l'ailier a craint un déclassement. Ses deux essais, à Pau puis contre Montpellier lors de la dernière journée, ont mis tout le monde d'accord : le facteur X du Stade Français, c'est bien lui.

 
 

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#3566 el landeno

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Posté 14 octobre 2024 - 05:55

« C'est gênant », le Stade Français en perdition en Top 14 Le club de la capitale s'est encore totalement loupé sur la pelouse du LOU. Une défense aux abonnés absents, des leaders méconnaissables, rien ne va chez les derniers demi-finalistes.

 

« C'est gênant... » Vous connaissez cette petite expression à la mode. C'est exactement celle qu'on a envie d'employer après la prestation du Stade Français dimanche soir sur la pelouse du LOU. Si les Parisiens s'étaient offert un peu d'oxygène en battant Montpellier le week-end dernier (29-20), ils sont retombés dans leurs travers à Lyon où ils n'ont pas existé.

 
 

Il s'en est déjà fallu de très peu pour que le Stade Français soit la septième équipe à repartir aux vestiaires à la mi-temps avec zéro point lors de cette 6e journée (après le Racing 92, Toulon, Castres, le Stade Rochelais, Perpignan et Clermont). Après deux minutes d'arrêt de jeu, l'ouvreur Louis Carbonel a passé un coup de pied de pénalité et a ainsi permis au club de la capitale d'ouvrir son compteur de points.

Barré comme un symbole

Les seuls de la partie au final. C'était très bien payé au regard du premier acte des Parisiens qui ont campé dans leur moitié de terrain, comme lors du second du reste. La présence dans les 22 mètres adverses peut se compter sur les doigts d'une main. Mis à part leur présence dans les rucks (trois ballons récupérés), les hommes de Laurent Labit n'ont rien proposé pour rééditer l'exploit de la saison passée, à savoir être la seule formation à s'être imposée au stade Gerland (32-36, le 11 novembre 2023).

 
 


#3567 InASMWeTrust

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Posté 14 octobre 2024 - 07:35

Ce qui est fou, c'est que même avec des clubs à la dérive, sans moyens, sans âme ou sans public, Clermont n'arrive pas à se sortir du ventre mou. 



#3568 cocotte 63

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Posté 14 octobre 2024 - 09:34

Je trouve que toutes ces équipes se ressemblent dans ce ventre mou...nous on n'est pas mieux ni pire que le SF. Le niveau moyen est bien moyen, le manque de jeu, et le nombre de scories des uns et des autres, ça fait flipper...



#3569 InASMWeTrust

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Posté 14 octobre 2024 - 09:54

Je trouve que toutes ces équipes se ressemblent dans ce ventre mou...nous on n'est pas mieux ni pire que le SF. Le niveau moyen est bien moyen, le manque de jeu, et le nombre de scories des uns et des autres, ça fait flipper...

Peut-être les prémisses de l'effondrement du rugby pro tel qu'on l'a connu ?



#3570 cocotte 63

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Posté 14 octobre 2024 - 10:03

Sincèrement, ça devient inquiétant et loin d'être enthousiasmant... j'arrive à regarder un match entre cadors, les autres difficiles de faire plus de 20 minutes, et l'ASM à l'extérieur, je ne regarde pas plus de 10 minutes, qui me suffisent à éteindre la TV.

 

Ce week-end, 3 minutes en 1er MT et c'était réglé.

Je suis abonné, dans un endroit sympa avec mes amis depuis des années, mais j'y vais plus par convivialité que par la volonté d'assister à un spectacle, depuis 4/5 ans, je ne compte pas le nombre de matchs où j'ai passé plus de temps à discuter avec mes amis autour d'une bière que d'être focus sur le match, quitte à ne pas savoir exactement le score final à la fin.






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