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USAP


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1120 réponses à ce sujet

#1081 frednirom

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    le Var est dans le fruit.

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Posté 01 juin 2024 - 18:56

si leurs deux clubs respectifs se mettaient d'accord avec les joueurs pour annuler leurs migrations ça serait top pour tout le monde et leurs empreintes carbone.



#1082 jm12

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Posté 02 juin 2024 - 06:15

Des regrets de l'avoir échangé contre Béria.

(c'est gratuit, je n'ai pas vu le match).

Si la vie n 'est meublée que de regrets , difficile de se projeter dans l 'avenir !

 

Feuille de match très correcte pour un jeune de 22---23 ans en pilier gauche en top 14 face à des clients quand même!

 

Pas aussi pessimiste que certains pour l 'avenir même proche , pour un jeune jiff de surcroit qui va continuer de progresser et d'apprendre



#1083 el landeno

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Posté 09 juin 2024 - 12:26

Nouveaux incidents impliquant des supporters de Perpignan, samedi soir à Pau
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L'USAP va-t-elle subir les foudres de la LNR après les nouveaux incidents impliquant ses supporters samedi soir à Pau ? (A. Martin/L'Équipe)
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À la fin de la rencontre entre Pau et Perpignan (36-24), samedi soir lors de la dernière journée de Top 14, une bagarre a éclaté entre supporters des deux équipes. Une fâcheuse récidive pour le club catalan.
mis à jour le 9 juin 2024 à 13h03
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À la fin de la rencontre entre Pau et Perpignan (36-24), une bagarre a éclaté dans le carré réservé aux supporters catalans au niveau du poteau de coin. Cela a nécessité l'intervention de la sécurité et un stadier aurait été blessé. Triste épilogue d'un match à enjeu pour les deux équipes.

 
 

Environ 700 supporters catalans avaient fait le déplacement pour pousser leur équipe vers la phase finale et tout s'est bien passé en ville durant la journée. Mais le ton est monté dans le stade au fur et à mesure, entre provocations des uns et des autres, jusqu'à l'échange de coups et l'intervention du speaker appelant au calme.

La LNR pourrait se montrer sévère

Le club de Pau a annoncé son intention de déposer plainte et de signaler à la Ligue les incidents impliquant une minorité des supporters perpignanais. La LNR pourrait se montrer sévère à l'encontre de l'USAP, déjà condamné à 10 000 euros d'amende avec sursis pour des incidents similaires à Montpellier (22e journée), sursis révoqué dès le match suivant, à Aimé-Giral cette fois, contre Clermont après de nouveaux troubles et les débordements envers Jérémy Rozier, l'arbitre du match (25 000 euros d'amende). Une répétition qui pourrait aussi inciter l'USAP à prendre des mesures pour écarter ses éléments perturbateurs.



#1084 jp66

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Posté 10 juin 2024 - 08:51

Je viens de lire ce sujet sur l’Indep papier … il était réservé aux abonnés internet … là je suis sur le sudoku, c’est un difficile !  :rolleyes:

Bref, rien à dire de plus sur la bêtise …  :mellow:

Mais pour finir sur une note positive, je constate que l’USAP est numéro 2 aux essais … pas mal pour un club donné pour jouer en queue de peloton …  on va se satisfaire de ça …  :huh: 


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#1085 el landeno

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Posté 11 juin 2024 - 05:58

Confronté à des difficultés économiques, l'Usap doit corriger le tir Les magistrats financiers de la chambre régionale des comptes d'Occitanie pointent dans un rapport publié ce mardi les difficultés économiques et de gouvernance auxquelles l'Usap fait face.

 
 
La chambre régionale des comptes (CRC) d'Occitanie n'épingle pas l'Union sportive Arlequins Perpignan-Roussillon, mais lui suggère de nombreuses pistes d'amélioration pour sortir de ses errances et difficultés économiques. C'est ce qui ressort d'un rapport publié ce mardi et qui s'inscrit dans le cadre d'une enquête plus large de la CRC, visant à faire le point sur le rugby en Occitanie, bientôt trente ans après le passage au professionnalisme en 1995 (voir encadré).
 
 
Club « emblématique du pays catalan », doté d'une belle attractivité, d'une solide affluence et d'un bon taux de remplissage de son stade, l'Usap souffre sportivement et fait le yoyo depuis 2017 entre Top 14 et Pro D2. À cela s'ajoutent des événements « qui ont pu ternir l'image du club dans son ensemble, que ce soit par la révélation de faits susceptibles de poursuites pénales ou par les dissensions qui se sont manifestées entre les dirigeants », lit-on dans le rapport.
Surenchère salariale

L'ancien président Bernard Llaona a ainsi été condamné à 6 mois de prison avec sursis, notamment pour abus de confiance, et a fait appel. Il est toujours membre du conseil de gestion de l'association.

 
 

Son successeur, Axel Barrière, a jeté l'éponge, et c'est finalement François Rivière qui a été élu en septembre 2023. À charge pour lui de remettre le club sur les rails et de définir un « projet stratégique commun » à la société commerciale et à l'association (laquelle gère notamment le centre de formation) qui fait aujourd'hui défaut, pointe la CRC.

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Les joueurs de l'Usap avant de défier le Racing en Top 14, en février 2024 (26-5). (A.Mounic/L'Equipe)

Il devra aussi veiller à bien pouvoir justifier de l'utilisation qui est faite des subventions reçues. Ce n'est pas le cas aujourd'hui : aucun rapport ni compte-rendu financier des missions d'intérêt général n'a pu être fourni par le club, comme c'était déjà le cas lors d'un précédent contrôle en 2009. C'est pourtant un des fondements du rugby professionnel moderne : instiller un savant dosage entre la société commerciale gérant les intérêts financiers du haut niveau et l'association qui s'occupe du secteur amateur et qui justifie le versement d'aides publiques.

L'Usap « a enregistré, saison après saison, des pertes nettes de l'ordre de 1,2 M€ en moyenne annuelle, imputables à l'inflation salariale des joueurs qui affecte le rugby professionnel dans son ensemble (...), écrivent les magistrats. La surenchère salariale affecte l'ensemble du monde du rugby et Perpignan n'échappe pas à la règle avec une hausse de rémunération de 46 % de son effectif pro entre les saisons 2018-2019 et 2021-2022. »

Le fiasco Spanghero

La CRC recommande d'optimiser un poste en particulier : la régie commerciale, le nerf de la guerre. En 2018, le club l'avait confiée à un prestataire extérieur, la société Team One Events, gérée par l'ancien rugbyman Philippe Spanghero. L'affaire s'est résolue au tribunal, apprend-on dans le rapport. Discrètement condamnée en 2023 par la cour d'appel de Montpellier à payer plus de 600 000 euros au club, la société de Spanghero s'est depuis mise en liquidation.

Les juges de la cour d'appel notent que Philippe Spanghero avait « totalement délaissé sa mission ». La CRC n'est pas plus tendre avec l'Usap : « Le choix de contracter avec cette société n'a par ailleurs pas été précédé d'une mise en concurrence formalisée et rigoureuse », souligne-t-elle.

Contacté, Spanghero évoque « un très mauvais épisode » et estime être victime dans cette affaire, précisant avoir apporté 240 000 euros en cash au club en guise de « welcome bonus » et avoir pris en charge plusieurs salaires des commerciaux de l'Usap.

Pour la CRC, Perpignan n'atteindra ses objectifs qu'en rénovant des infrastructures et un stade dont la « vétusté (...) handicape le club ». Un programme très ambitieux a été préparé mais là encore, il fait face à des difficultés comptables. Le budget n'a pas été arrêté, et les 15 millions d'euros promis par la ville d'ici 2026 ne suffiront pas à financer en intégralité les travaux projetés.

C'est là aussi un point de vigilance de la chambre régionale des comptes : entre 2018 et 2022, les collectivités locales ont apporté un soutien de 10 millions d'euros à l'Usap, dont, notamment, une mise à disposition du stade à des « conditions très favorables »« Malgré ces soutiens publics, une démarche visant à évaluer les retombées économiques pour le territoire (...) n'a pas été engagée, ni par les collectivités, ni par le club », conclut-on.

Castres, Montpellier et Toulouse également contrôlés
Avec Perpignan, ce sont, selon nos informations, trois autres clubs du Top 14 (Castres, Montpellier et le Stade Toulousain) et trois de Pro D2 (Béziers, Colomiers et Montauban) qui ont été contrôlés par la chambre régionale des comptes d'Occitanie et qui feront l'objet d'un rapport. Une synthèse générale doit être rendue d'ici à la fin de l'année.
« La professionnalisation des clubs de rugby ne doit pas se faire au détriment de la sphère amateur », explique Olivier Pages, président de section à la CRC et coordinateur de l'enquête rugby. Une attention particulière est donc portée « au principe de solidarité financière qui existe entre la sphère pro et la sphère amateur », ajoute le magistrat. Il s'agit également d'offrir, à court terme, une étude comparée des modèles économiques mis en place par les clubs, d'évaluer leur viabilité et, enfin, de s'assurer que l'argent public est dépensé à de bonnes fins.


#1086 el landeno

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Posté 11 juin 2024 - 20:07

« Qu'est-ce que c'était bon ! » : Mathieu Acebes raconte ses huit saisons à Perpignan Mathieu Acebes a bouclé un parcours de huit saisons avec l'USAP, qu'il avait rejoint en Pro D2 en 2016 et qu'il quitte sur un maintien solide en Top 14. Fier du chemin parcouru, le centre ou ailier, originaire des Pyrénées-Atlantiques, est revenu sur ce coup de foudre presque inattendu avec la Catalogne.

 

C'était jeudi à Aimé-Giral, à la fin de la séance d'entraînement matinale en vue du dernier match de la saison régulière à Pau, où l'USAP a finalement perdu ses derniers espoirs de qualification en phase finale (défaite 36-24). À ce moment-là, Mathieu Acebes (36 ans) savait qu'il ne serait pas sur la feuille de match et qu'il avait disputé quelques jours plus tôt, face à Bordeaux-Bègles, son dernier match dans ce stade qu'il a découvert en 2016.

Huit années où l'ailier ou centre est devenu l'emblème d'une USAP qui se bat pour remonter en Top 14 puis s'est arraché pour se maintenir, grâce à deux barrages de maintien remportés en 2022 et 2023. Il quitte Perpignan sur une dixième place et un sentiment du devoir accompli. Pour combien de temps ? Comme il l'évoque dans cet entretien, il se prépare déjà à une carrière d'entraîneur et a prévu de rester vivre en Catalogne, à moins qu'un dernier challenge comme joueur le tente...

 
 
 

« Ça vous fait quoi de vous dire que c'est fini avec l'USAP ?
Ça fait un peu bizarre de me dire que ce sont mes derniers entraînements à Aimé-Giral, c'est quelque chose pour moi ce stade, j'ai passé huit ans extraordinaires ici. Je suis attaché aux choses donc je suis attaché à ce stade, j'y ai vécu des choses particulières. Le temps est passé si vite, mais qu'est-ce que c'était bon ! Tu te sens vivant ici. Dans la défaite comme dans la victoire, c'est fort.

Vous n'auriez jamais imaginé vivre une telle aventure dans ce club en arrivant il y a huit ans ?
Ah non jamais ! Je ne connaissais pas ce côté-là des Pyrénées, je viens du Sud-Ouest (il avait commencé sa carrière professionnelle à Bayonne, sa ville natale, avant de jouer à Auch puis à Pau). J'avais des mauvais a priori de Perpignan et je me suis complètement trompé.

Vous étiez arrivé ici sans le vouloir ?
Quand je quitte Pau, c'est un gros déchirement. Pau, c'était le club de mes rêves, de mon enfance, quand j'allais voir mon cousin jouer au Hameau et j'avais vraiment envie d'y faire carrière. Je suis parti plus par contrainte que par choix mais finalement, tu te dis que la vie est bien faite parfois. Elle m'a porté vers quelque chose qui m'a amené beaucoup. Ça a été le plus beau choix de ma carrière au final de venir à Perpignan. Ce club et cette ville ont changé ma vie.

 
 

« Tu prends un shot d'adrénaline pendant 18 ans, c'est puissant »

 
 
 

Est-ce qu'il vous avait fallu du temps pour être adopté par le public ?
J'ai eu un début de saison difficile avec de grosses blessures à un mollet et la deuxième partie de saison, je marque onze essais en six. Et c'était parti ! Au Boucau quand j'étais petit, à Biarritz, à Bayonne, à Auch, à Pau, j'ai toujours eu cette même ligne conductrice, toujours donner le meilleur de moi-même et je pense que les gens ici s'en sont rendu compte.

Comment jugez-vous votre carrière ?
Il y a eu des moments compliqués mais dix-huit ans au plus haut niveau, quand je me retourne, je me dis : ''waouh''. Si on m'avait dit ça au début de ma carrière... Après c'est la nature humaine de passer par des états d'âme, avoir des sentiments de remise en question, de doutes, de mal-être. C'est aussi comme ça que tu construis tes meilleurs sentiments de bonheur, de joie... Ce que tu vis dans ta carrière, c'est un condensé de la vie. Et tu prends un shot d'adrénaline pendant 18 ans, c'est puissant.

Ce shot va vous manquer ?
Il faut être fou pour penser le contraire. Tu as beau préparer toute la reconversion que tu veux, tu as beau avoir une super situation après le rugby, il te manquera l'essentiel... Il faut te reconstruire, retrouver un nouvel équilibre. Entre 18 et 37 ans, tu as vécu les plus belles émotions de ta vie, peu importe ce que tu fasses après. Dans une carrière normale hors rugby, tu gravis les échelons pour monter en haut à la fin. Là, tu montes en haut tout de suite pour après redescendre. Ce sera difficile, ça l'est pour tout le monde, je ne serai pas le premier, pas le dernier donc il faut se dire que ce sont des étapes qu'il faut affronter.

« J'ai refusé des clubs car ça n'avait aucun sens pour moi. Je suis quelqu'un qui marche à l'affect et au sens des choses »

 
 
 

Est-ce que vous savez à quoi va ressembler la suite ?
Honnêtement, je n'ai pas décidé encore. Je ne suis pas tout seul, c'est une décision qui se prend en famille. Mais je le prends avec légèreté. Ce sera à l'opportunité qui me plaît. J'aime les choses qui ont du sens. Partir pour partir... J'ai refusé des clubs car ça n'avait aucun sens pour moi. Je suis quelqu'un qui marche à l'affect et au sens des choses. Si je dois aller sur un autre projet, c'est que ça aura du sens pour moi (Biarritz fait partie des clubs qui l'ont approché).

Entraîneur, ça vous tente ?
Oui, ça me branche. Je passe mon diplôme en ce moment. Je suis quelqu'un qui a une forte personnalité et j'ai envie de transmettre avec mes convictions.

Vous partez sur un maintien confortable en Top 14. Est-ce que vous partez tranquille ?
C'est une grande fierté. Quand je suis arrivé ici, on était dernier de Pro D2, il y avait 4 000 personnes dans le stade. Huit ans après, on est maintenu directement et aux portes de la qualification, donc quelle meilleure sortie pourrais-je avoir ?

Quels ont été les moments les plus difficiles ?
Ces deux barrages (en 2022 et 2023) ont été les deux matches les plus difficiles que j'ai eus à jouer. Mentalement, psychologiquement, ça te prend ton énergie. C'est d'une intensité folle, plus qu'une finale, un titre.

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Mathieu Acebes au milieu des supporters catalans à l'issue du barrage de maintien remporté à Mont-de-Marsan en 2022. (F. Lancelot/L'Équipe)

Et la saison 2018-2019 où vous finissez dernier avec deux victoires et vingt-quatre défaites ?
Cette descente est très dure. Mais la saison suivante aussi avec le Covid qui arrête tout alors qu'on est en lice pour remonter. La reconstruction de ce club, les premières années que je vis en Pro D2, ce sont des moments de lutte, où il faut tenir un groupe, des ego. Il fallait s'accrocher.

Mais le projet a patiemment permis de se réinstaller dans le Top 14...
Ça fait partie des belles choses, ces titres en Pro D2 en 2018 et en 2021 puis le retour durable en Top 14. Le projet a été construit intelligemment. On a surtout eu la chance d'avoir un esprit de groupe magnifique. On est encore un retard sur les infrastructures et sur beaucoup de choses dans ce club donc ce qu'on est capable de réaliser depuis quelques années en Top 14, c'est stratosphérique. J'aime cette honnêteté qu'il y a entre nous. C'est ce qui a sauvé le groupe. Je me souviens encore l'année dernière quand on était dernier, on vit une grosse crise, le groupe a réagi et répondu présent pour sauver le club. Dans d'autres endroits, le club aurait explosé en mille morceaux.

« Tu vis dans une société aujourd'hui où tout le monde a la parole et écrit ce qu'il a envie d'écrire. C'est la cour des miracles quand même ! »

 
 
 

La saison dernière est marquée par votre suspension de neuf matches après un mauvais geste sur Jonathan Danty. Comment aviez-vous vécu cette période ?
À partir de ce moment-là, ça a été un peu... (il hésite) Disons plus difficile pour moi ici au club, dans les jugements, dans tout... Quand tu es jugé par les supporters des autres clubs, c'est une chose, mais quand tes propres supporters, en tout cas certains, te discréditent, c'est difficile, surtout quand tu as donné autant pour ce maillot, quand tu es intègre. Tu as envie de leur dire : ''oh, viens prendre mes crampons et on va voir...'' Mais tu vis dans une société aujourd'hui où tout le monde a la parole et écrit ce qu'il a envie d'écrire. C'est la cour des miracles quand même !

Comment vous êtes-vous protégé à ce moment-là ?
Je me suis bouché les oreilles et je suis resté près de mes proches, des gens qui m'aiment, mais qui m'aiment vraiment. C'est un milieu où il y a beaucoup de jalousie, tu es envié car tu es joueur de rugby. Moi, honnêtement, quand j'ai décidé de faire du rugby, petit, jamais je n'aurais pensé que je gagnerais ma vie avec le rugby. Je ne l'ai pas fait pour gagner de l'argent mais on est dans cette société de starisation, de l'image, de contrat. Je n'en ai rien à faire moi de tout ça, je ne demande rien à personne donc quand on m'est tombé dessus à ce moment-là, dans un moment dur de ma carrière, je l'ai mal vécu.

Est-ce que vous craignez que ce geste et cette suspension restent quand on parlera de vous à l'avenir ?
Je m'en fous.

Adoré ici, détesté partout ailleurs... Ça vous va comme résumé ?
C'est un truc qui m'a plu, excité. Quand tu suscites de la réaction, en bien ou en mal, c'est que tu représentes quelque chose. Bien sûr que j'en ai joué, je m'en suis régalé même. Et ce n'est jamais allé trop loin, je n'ai pas le souvenir d'un stade où c'est parti en vrille. Je l'ai pris comme un jeu, j'espère que les supporters adverses aussi.

Sur la plaque d'immatriculation de la voiture, il va rester le 64 (Pyrénées-Atlantiques) ou le 66 (Pyrénées-Orientales) ?
(Il se marre) J'ai les deux ! J'ai vécu le long des Pyrénées, d'un bout à l'autre. C'est une double identité improbable, entre deux cultures différentes, mais qui m'a tellement enrichi... »



#1087 el landeno

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Posté 13 septembre 2024 - 12:32

Franck Azéma (Perpignan) : « Avoir de l'ambition, c'est légitime » Après la courte défaite à Bayonne (21-19) et avant la réception de Montpellier (match délocalisé à Béziers, samedi, 16h30), Franck Azéma s'est projeté sur une saison où Perpignan a envie de regarder vers le haut.

 

Que reste-t-il à froid de cette défaite à Bayonne samedi dernier en ouverture (21-19) ?
On était devant une bonne partie du match et on aurait pu mieux maîtriser... Mais on n'est pas rentrés bredouilles non plus. Je ne dis pas qu'il faut se contenter de ça mais dans ce Championnat très âpre, un point à l'extérieur, ça compte. L'important, c'est qu'on a été plutôt présents dans l'engagement.

 
 

Vous aviez raté votre début de saison l'année dernière (4 défaites, 0 point), est-ce que vous y avez porté une attention particulière dans votre préparation ?
L'année dernière, on était mobilisés de la même manière mais ça n'avait pas souri. Tout le monde sait qu'il faut démarrer fort. Sinon, c'est très difficile de retourner la situation, mais on a été capable de le faire la saison dernière. Le but, c'est d'apprendre de ce début de saison raté il y a un an, de progresser, d'avoir plus de constance et ce dès le départ de notre saison.

« Qu'est-ce qu'on fait pour être au niveau optimum en permanence ? C'est le sens de notre travail mais on n'a pas de marge »

 
 
 

Est-ce que vos objectifs se déterminent sur ce premier bloc de neuf matches ?
Aujourd'hui, tout le monde ou presque dit qu'il a envie d'être dans les 8, dans les 6. C'est légitime. Mais il faut être pragmatique et se dire que ça n'a jamais eu autant de sens que d'être capable de réguler, à part pour une ou deux équipes, ses objectifs en fonction des résultats qu'il va y avoir. Il faut être capable d'être adaptables en permanence. Parce qu'à un match près, à un résultat près, vous vous retrouvez parfois 12e ou 6e. Ça va être ça tout le temps je pense encore cette saison. Pour se donner de l'espoir, il faut gagner des matches. Dès que vous en perdez, il faut régler la mire. Comme l'année dernière, on doit être en éveil constamment et capables d'absorber les mauvais moments, car il y en aura.

On vous sent plutôt prudents sur les objectifs...
Je suis réaliste. Je sais que le club fait le maximum, que François (Rivière) fait le maximum. Tous les jours, il se bat pour augmenter la capacité de notre salary-cap. Chaque sou que l'on récupère est investi dans le sportif. Il en reste qu'on est le 13e budget du Top 14 (22 millions d'euros, seul le promu Vannes est derrière avec 19 millions). On sait ça. Maintenant, qu'est-ce qu'on fait pour être au niveau optimum en permanence ? C'est le sens de notre travail mais on n'a pas de marge. On n'a pas le droit à l'erreur et ce n'est pas parce qu'on a joué le top 6 en fin de saison dernière (Perpignan a finalement terminé 10e) que l'on va s'enflammer.

 
 

« Chaque mec doit avoir une utilité. Il n'y a rien de pire qu'un joueur dans un effectif qui ne joue pas. Un, il perd le moral. Deux, il te coûte de l'argent. Donc il faut qu'on soit efficace dans les choix de recrutement que l'on fait

 
 
 

Mais on sent dans les discours des joueurs que l'ambition est d'aller plus haut voire de jouer le top 6...
Avoir de l'ambition, c'est légitime. Si vous démarrez le Championnat en vous disant ''on va essayer de sauver les meubles'', ce n'est pas ce qui est motivant pour les joueurs, pour moi, et pour le staff. On a envie d'aller plus haut, et de se mobiliser très fort dès le départ de cette saison. On verra où ça nous emmène...

Vous avez encore réussi à enrichir l'effectif cet été pour avoir pratiquement deux équipes compétitives...
Oui, depuis mon arrivée (été 2023), on s'est attaché à avoir de la concurrence à tous les postes, mais une concurrence qui mobilise, avec de la qualité. On a besoin d'avoir un groupe étoffé pour rivaliser tous les week-ends. Faire l'impasse un week-end sur deux, ça n'a plus de sens dans ce Top 14 qui est tellement dense. À tous les postes, l'idée, ce n'est pas juste dire qu'on a un premier choix, un deuxième et un troisième. C'est avoir des garçons qui sont capables de se challenger et de jouer. Chaque mec doit avoir une utilité. Il n'y a rien de pire qu'un joueur dans un effectif qui ne joue pas. Un, il perd le moral. Deux, il te coûte de l'argent. Donc il faut qu'on soit efficace dans les choix de recrutement que l'on fait.

Vous avez recruté une dizaine de joueurs* mais aussi conservé une ossature forte. On le voit dans vos équipes de départ en ce début de saison qui n'ont pas trop bougé...
Oui, oui. L'idée, ce n'est pas de faire ''tournez manège'' tous les étés puis tous les week-ends. Pour avoir un groupe qui performe, il faut qu'il y ait des automatismes, des connexions, de la régularité. Ça fait deux ans qu'on fait une dizaine de changements à l'intersaison. Il faut que rapidement on en fasse de moins en moins. Le groupe, on l'aide à grandir avec des renforts extérieurs, mais il faut aussi qu'il s'améliore de l'intérieur. On a de la qualité dans ce groupe, aux joueurs de le démonter tous les week-ends et à moi d'être juste et honnête dans mes choix. Le plus dur, c'est de créer et d'entretenir une atmosphère de travail qui fait qu'on a envie de se dépasser tous ensemble. »

* Kieran Brookes (Toulon), Bruce Devaux (Toulon), Giorgi Beria (Clermont), Adrien Warion (Toulon), Noé Della Schiava (La Rochelle), James Hall (Racing 92), Gela Aprasidze (Bayonne), Antoine Aucagne (Aurillac/Pro D2), Eneriko Buliruarua (Bayonne), Jefferson-Lee Joseph (Agen/Pro D2).



#1088 Bart Simpson

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Posté 28 septembre 2024 - 23:57

Fracture tibia péroné pour Tuilagi (du coup plus grave que Bourgarit)

C'était la blessure des footeux ça

#1089 Oscar

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Posté 29 septembre 2024 - 10:09

Fracture tibia péroné pour Tuilagi (du coup plus grave que Bourgarit)

C'était la blessure des footeux ça

Plus grave? 4 à 6 mois d'absence pour Bourgarit et l'équipe dit 4 à 5 mois pour Tuilagi (en parlant au futur : "sera de". 

 

Quoi qu'il en soit c'est dommage, il va rater sa tournée de novembre. J'espère qu'il ne sera pas trop juste pour le tournoi!



#1090 Bon Chasseur

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Posté 29 septembre 2024 - 11:07

Plus grave? 4 à 6 mois d'absence pour Bourgarit et l'équipe dit 4 à 5 mois pour Tuilagi (en parlant au futur : "sera de". 

 

Quoi qu'il en soit c'est dommage, il va rater sa tournée de novembre. J'espère qu'il ne sera pas trop juste pour le tournoi!

ça fait chier, d'abord pour lui et ensuite pour nous fans et le staff Galthié pour Novembre. Le couple Flament - Meafou devrait démarrer, avec une option de Taofifenua tjrs sur le banc, mais je pense que c'est aussi l'occasion pour Guillard de se montrer davantage.



#1091 Alex chocolatines

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Posté 29 septembre 2024 - 15:15

ça fait chier, d'abord pour lui et ensuite pour nous fans et le staff Galthié pour Novembre. Le couple Flament - Meafou devrait démarrer, avec une option de Taofifenua tjrs sur le banc, mais je pense que c'est aussi l'occasion pour Guillard de se montrer davantage.

De toutes façons, Tuilagui je le trouve encore un peu "tendre" pour l'international, Potentiel intéressant, je dis oui, gros gabarit, je coche aussi, mais encore inexpérimenté. Gros espoir a surveiller mais à laisser murir un peu. 

Pour l'instant, on va lui souhaiter du courage et un prompt rétablissement. 


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#1092 Bart Simpson

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Posté 29 septembre 2024 - 19:04

Plus grave? 4 à 6 mois d'absence pour Bourgarit et l'équipe dit 4 à 5 mois pour Tuilagi (en parlant au futur : "sera de". 
 
Quoi qu'il en soit c'est dommage, il va rater sa tournée de novembre. J'espère qu'il ne sera pas trop juste pour le tournoi!

faut demander au marseillais mais tibia/péroné (ou fibula) c'est 2 os donc toujours plus compliqué que le tibia seul ?

Après je ne suis pas médecin et ça dépend de l'étendu de la fracture également

#1093 Oscar

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Posté 29 septembre 2024 - 20:25

Tu avais raison, maintenant il est question d'une absence de 5 à 6 mois!

#1094 xdderf63

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Posté 29 septembre 2024 - 20:35

faut demander au marseillais mais tibia/péroné (ou fibula) c'est 2 os donc toujours plus compliqué que le tibia seul ?

Après je ne suis pas médecin et ça dépend de l'étendu de la fracture également

 

Ca dépend aussi de la grosseur des 2 os ? 

 

Vu la bête à plus de 150kg... 

 

Il va prendre 15 kg de plus 



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Posté 29 septembre 2024 - 21:20

C'est vraiment moche pour Tuilagui. Bon rétablissement.
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