5084 réponses à ce sujet

[InASMWeTrust]

Les évolutions sociales, le changement des moeurs, la publication des études sociologiques et statistiques, la libération de la parole, les téléphones, les réseaux sociaux etc

Marrant de toujours penser que tout était mieux avant.

Même topo sur les troisièmes mi temps : « avant on se bourrait juste la gueule comme des hommes, gentiment, mais on était respectueux ».  Mais oui bien sûr, on en a pas entendu 250 des histoires sordides des anciens au club house sous prétexte de folklore ou du « ça vaaaaaa, on peut plus rien dire rien faire ».

Je veux bien que tout ne soit pas tout rose de nos jours et que certaines choses vendues comme des avancées ne le soient pas, ou aient des effets pervers, mais faudrait pas imaginer que tout était mieux avant juste parce que la majorité des ces affaires là étaient tolérées ou simplement mises sous le tapis.

Toutes les affaires actuelles sont aussi la conséquence directe et indirecte de la tolérance, du discours et des agissements des générations précédentes.

Qui pense sincèrement que des affaires de viol oui de sexe un peu forcé lors des après-matchs ou de femmes battues  des années 70 ou 80 n'ont pas existé ? Comme tu le dis, les moeurs ont évolué, et la tolérance envers certaines choses aussi, sans compter la surmédiatisation et le fait que rien ne peut passer inaperçu. 

[Lima]

Qui pense sincèrement que des affaires de viol oui de sexe un peu forcé lors des après-matchs ou de femmes battues  des années 70 ou 80 n'ont pas existé ? Comme tu le dis, les moeurs ont évolué, et la tolérance envers certaines choses aussi, sans compter la surmédiatisation et le fait que rien ne peut passer inaperçu. 

Sans penser que cela na pas existé, certains (beaucoup), je ne vise pas Binche63, estiment que les proportions étaient beaucoup moins importantes ou se voilent énormément la face.

[bazooka]

Qui pense sincèrement que des affaires de viol oui de sexe un peu forcé lors des après-matchs ou de femmes battues  des années 70 ou 80 n'ont pas existé ? Comme tu le dis, les moeurs ont évolué, et la tolérance envers certaines choses aussi, sans compter la surmédiatisation et le fait que rien ne peut passer inaperçu. 

 

Pas grand monde j'espère.

Les moeurs ont certes évolués mais tous les jeunes (j'en fréquente un bel échantillon) sont à la veille de faire leur éducation à la Jacquie Michel, à défaut de connaître car j'en ai rien à talquer je ne serais pas surpris d'apprendre qu'il y a davantage de Vioques que de jeunes comme le démontre l'affaire Pélicot.

Ce qui serait bien et n'est jamais dénoncé ici, c'est que toutes les victimes aient droit au même soutien, c'est bien loin d'être le cas, et pour certains tout aussi loin d'être une omission.

Et pour en terminer avec le sketch de Mendoza, sa pathologie explique les bleus en question qui si les coups portés avaient été tel que dénoncés auraient été bien plus importants (dixit le rapport d'expertise), il me semble honnête de le rappeler.

[Lourugby]

Mon parti pris ???
J'ai expliqué clairement ce que j'en pensé, à savoir qu'on avait affaire à deux petits cons, élevés aux videos Jacquie Michel (site par ailleurs poursuivi plus d'une fois pour agressions sexuels, par des femmes venues chercher un bon plan cul, et qui se seraient trouver prises au piège dans des scénarios qu'on ne leur avait absolument pas présenté). Entre ceux qui traitent cette nana de pute, disent qu'elle l'a bien cherché, je me demande où est le parti pris ? Le respect, ça existe.
Le sexe, aussi débridé puisse t'il être, n'autorise pas la soumission physique. Si ces deux gamins, qui ne méritent peut-être pas de moisir en prison, tirent une leçon, ce sera déjà bien. La loi est ce qu'elle est, la procureure l'applique stricto sensu. Pour autant, est-ce qu'on remet en cause les victimes de violences conjugales tant qu'elles ne sont pas couvertes de bleus, ou qu'un témoignage de tiers ne corrobore leur dire ? Ah, ba oui tiens, souvent, c'est vrai !!! Est-ce qu'Harvey Weinstein ne faisait pas de belles photos avec ses victimes ? Avant qu'il faille une multitude de témoignages pour commencer à dire, ah oui quand même ! Idem Ppda, Depardieu, et le pompon l'Abbé Pierre... personnalité préférée des Français.
Alors, l'avocat, avec sa "remontada" a vraisemblablement gagné la bataille juridique, mais la morale n'est pas sauve.

 

Donc c'est bien un parti pris.

 

Sauf erreur de ma part, tu ne connais pas personnellement ces deux joueurs, n'était pas présent lors des faits et n'a pas eu accès aux éléments judiciaires, mais tu affirmes qu'ils sont des cons, élevés aux vidéos Jaquie et Michel (on attend toujours la preuve...), et qu'ils auraient ouvertement franchis la ligne rouge. Tu avais même rédigé un "scénario très probable", je cite, allant clairement en ce sens, sans disposer d'aucun élément clé permettant d'appuyer sérieusement, à défaut de valider, cette information. Et tant pis si ce scénario, très probable on le redis, va à l'encontre de l'orientation judiciaire, qui elle a le toupet d'enquêter, chercher des éléments probants, et mobilise des experts sur place plutôt que de privilégier les profanes situés à des centaines de kilomètres de l'action.

 

Donc encore une fois, il ne s'agit pas de dire que la plaignante est une "pute" ou une menteuse, mais simplement de respecter la procédure et l'enquête judiciaire, tout comme la plaignante et les joueurs. En n'affirmant pas des choses qu'on ne maitrise pas, par exemple. Cette femme doit être respectée, c'est tout à fait vrai, mais il en de même pour les joueurs et surtout pour les autorités judiciaires.

[steph]

Donc c'est bien un parti pris.
 
Sauf erreur de ma part, tu ne connais pas personnellement ces deux joueurs, n'était pas présent lors des faits et n'a pas eu accès aux éléments judiciaires, mais tu affirmes qu'ils sont des cons, élevés aux vidéos Jaquie et Michel (on attend toujours la preuve...), et qu'ils auraient ouvertement franchis la ligne rouge. Tu avais même rédigé un "scénario très probable", je cite, allant clairement en ce sens, sans disposer d'aucun élément clé permettant d'appuyer sérieusement, à défaut de valider, cette information. Et tant pis si ce scénario, très probable on le redit, va à l'encontre de l'orientation judiciaire, qui elle a le toupet d'enquêter, chercher des éléments probants, et mobilise des experts sur place plutôt que de privilégier les profanes situés à des centaines de kilomètres de l'action.
 
Donc encore une fois, il ne s'agit pas de dire que la plaignante est une "pute" ou une menteuse, mais simplement de respecter la procédure et l'enquête judiciaire, tout comme la plaignante et les joueurs. En n'affirmant pas des choses qu'on ne maitrise pas par exemple. Cette femme doit être respectée, c'est tout à fait vrai, mais il en de même pour les joueurs et surtout pour les autorités judiciaires.

Mes excuses, ce sont des mecs bien. Pourquoi donc aurais-je un simple avis, à défaut d'un parti pris? En effet, on ne voit pas Auradou bourré baisser son froc dans un couloir, on ne sait pas qu'ils ont fait une vidéo pour la montrer à leur potes, on ne sait pas que Jegou est rentré dans la chambre où son pote était en train de copuler (pour ?), oui effectivement, et pour revenir sur jaquiemichel, si tu ne comprends pas que c'est pour illustrer l'accès au sexe facilement via les réseaux.... j'aurais pû dire youporn ou un autre.

[Buckaroo]

Par pitié, allez faire ça sur le sujet dédié. Je l'ai justement ouvert pour que les avis (qui oscillent souvent entre le complètement débile et le franchement dégueulasse) des uns et des autres ne polluent pas le reste du forum.

[steph]

Par pitié, allez faire ça sur le sujet dédié. Je l'ai justement ouvert pour que les avis (qui oscillent souvent entre le complètement débile et le franchement dégueulasse) des uns et des autres ne polluent pas le reste du forum.

Désolé pour le HS

[Alex chocolatines]

Par pitié, allez faire ça sur le sujet dédié. Je l'ai justement ouvert pour que les avis (qui oscillent souvent entre le complètement débile et le franchement dégueulasse) des uns et des autres ne polluent pas le reste du forum.

Toi si t'écrivais en bleu, ça tomberait épais les bans 

[Lourugby]

Le talonneur international australien, Feleti Kaitu, vient de s'engager comme joker médical du fait des blessures de Chat et Tarrit : https://www.lequipe....medical/1508828

[xdderf63]

Le talonneur international australien, Feleti Kaitu, vient de s'engager comme joker médical du fait des blessures de Chat et Tarrit : https://www.lequipe....medical/1508828

 

Déjà 2 jokers

Ce qui pourrait les bloquer pour utiliser la marge du salaire de Kolisi, même si "on" parle d'un salaire de "900"k pour Kolisi...

[Bon Chasseur]

Le talonneur international australien, Feleti Kaitu, vient de s'engager comme joker médical du fait des blessures de Chat et Tarrit : https://www.lequipe....medical/1508828

puuuuuuuutain Camille Chat la dernière fois qu'il a enchaîné 2 matches titu d'affilé c'est quoi 2014 ??

[el landeno]

« On n'a pas besoin de papier » : Vannes et le Racing, adversaires en Top 14 et partenaires depuis six ans Depuis 2018, le RC Vannes et le Racing 92, qui s'affrontent ce samedi (14h30) pour le compte de la 5e journée du Top 14, entretiennent des relations très étroites grâce à l'amitié des présidents Olivier Cloarec et Jacky Lorenzetti.

 

Samedi (14h30), le RC Vannes accueillera à la Rabine Le Racing 92, un club avec lequel il entretient d'étroites relations. Le départ de Nolann Le Garrec, en 2017, alors qu'il avait 15 ans, pour la banlieue parisienne, n'y est pour rien. Mais quelques mois plus tard, un peu par hasard, une passerelle entre le Morbihan et les Hauts-de-Seine a été inaugurée.

 

 

Au printemps 2018, Olivier Cloarec (48 ans ; aucun lien de parenté avec le président exécutif du Stade Rennais FC) et Jacky Lorenzetti (76 ans), les patrons des deux clubs, ont signé un partenariat, célébré d'ailleurs, avec l'organisation à Vannes d'un match de Top 14, entre le Racing et Agen (42-13). « Ce qui m'intéresse, c'est de participer au développement du rugby en Bretagne, avait expliqué le Parisien à l'époque. Mais nous avons aussi des intérêts particuliers. Nous disposons d'un vivier de jeunes très important, et sommes confrontés à l'impossibilité de faire jouer nombre de nos espoirs, car les places sont chères. »

Six ans plus tard, l'accord existe toujours même s'il n'a pas été prolongé de manière officielle. « Aucun renouvellement, aucun papier, confirme Lorenzetti, on se fait confiance. On n'a pas besoin de papier, c'est plutôt rare aujourd'hui. » Joint au téléphone, ce dernier a accepté de revenir sur l'origine de ce rapprochement.

Tout est parti d'une rencontre en Corse en 2018

Mais avant de raconter sa rencontre avec Cloraec, il a voulu nous dire son amour de ce coin de Bretagne, du Morbihan qu'il fréquente depuis qu'il a 3 ans : « Mon enfance, mon adolescence, les parties de bille sur les plages, les copains, les crêpes, la voile, la pêche, les fruits de mer, Hoëdic, Belle-Île-en-Mer, Quiberon... » Il y a quelques années, il a acheté un hôtel, sur le port de Sauzon, village exceptionnel et coloré de Belle-Île. « J'ai rencontré Olivier Cloarec, en 2018, en Corse où j'étais en vacances. On s'est vite aperçu qu'on avait pas mal de connaissances en commun. Je me suis dit que je pouvais lui filer un coup de main. Cela s'est fait comme ça, tout simplement. »

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Cloarec a oublié les circonstances de leur première entrevue, mais il se souvient comme si c'était hier de ce qu'il a ressenti en découvrant Lorenzetti, « un personnage qui n'avait pas forcément une très bonne réputation, qui avait plusieurs casquettes, et plusieurs images. C'est une histoire d'hommes, de feeling, il a été réceptif à l'histoire de Vannes, à cette histoire de territoire. Il s'est rendu compte de la ferveur autour du club, et fut surpris de ce qu'on était capable de faire. Il a alors proposé de m'accompagner. Un véritable coup de coeur, et je suis heureux que Jacky fasse partie de mes amis. »

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Depuis 2018, la passerelle est donc régulièrement empruntée par des joueurs du Racing... Le premier fut le centre fidjien Albert Vulivuli (2018-2020). Hassane Kolingar le suivit (2019) et accéléra son apprentissage. Un autre pilier a profité des liens tissés pour s'aguerrir, il s'agit d'Andy Bordelai (2021-2024). En 2022, Vannes s'est également fait prêter Jean Chezeau, un demi d'ouverture, qui évolue aujourd'hui à Suresnes, en Nationale (niveau 3). « La saison dernière, se souvient Lorenzetti, quand on a décidé de ne pas conserver notre deuxième-ligne Anton Bresler, j'ai appelé Olivier Cloarec pour lui suggérer de se pencher sur le dossier. »

Après Bresler, les jeunes Moukoro et Benmegal et les expérimentés Kamikamica et Saili ont rejoint Vannes

Le RC Vannes ne regrette pas. Acteur majeur de la montée, le Namibien est titulaire depuis le début de la saison. En janvier dernier, deux autres jeunes du Racing 92 ont rejoint l'effectif de Jean-Noël Spitzer, le pilier Thomas Moukoro (22 ans) et l'ailier Enzo Benmegal (20 ans), dont les prêts ont été prolongés. Qui paye les émoluments de ces deux espoirs ? « De janvier à juin, c'est le Racing, répond le président du RC Vannes, mais pour cette saison, je n'ai pas encore discuté avec Jacky Lorenzetti, je profiterai peut-être du match pour lui en parler. »

 

Anton Bresler est arrivé la saison dernière au RC Vannes en provenance du Racing 92. (A. Réau/L'Équipe)

Lors du dernier mercato, le staff du club breton s'est attaché les services de deux joueurs que son homologue francilien n'a pas conservés, le Fidjien Kitione Kamikamica, troisième-ligne déjà passé par la Bretagne (2018-1019) et le centre néo-zélandais Francis Saili. Patrice Boutevin, le kiné référent du RC Vannes, est également arrivé en provenance du club francilien.

Cloarec-Lorenzetti, échanges permanents

Il y a les hommes, mais pas seulement. Les conseils et les idées voyagent aussi, comme l'explique Cloarec, qui préside le RCV depuis 2016. « Parfois, j'ai des doutes, des questions, on découvre le très haut niveau, eh bien je n'hésite pas à solliciter Jacky et je peux vous assurer qu'il m'apporte de précieux conseils. Bon maintenant, j'aurais vraiment apprécié de recevoir le Racing à un autre moment, ou dans d'autres conditions. Peut-être que s'il avait battu la Rochelle, il aurait fait un peu tourner. Là, je suis un peu plus inquiet... »

« On respecte trop ce que fait le RC Vannes, on va donc aborder cette rencontre de la manière la plus sérieuse possible, conclut Lorenzetti. Je suis son début de saison, et je suis très content de ce qu'il fait, on lui promettait l'enfer, rien n'est fait évidemment car la saison est longue, mais pour l'instant, il montre qu'il a sa place dans ce Championnat. »

[Codorplusàvie]

La matrice de Driou63 va en prendre un coup s'il lit l'article...

[el landeno]

« Un mélange de Pato Albacete et Maro Itoje » : Junior Kpoku, le phénomène anglais du Racing qui fait déjà du bruit Champion du monde U20 avec l'Angleterre en juillet, dur à l'impact et infatigable tchatcheur, le deuxième-ligne Junior Kpoku rayonne avec le Racing.

 

 

Semaine après semaine, la filière anglaise du Racing (Henry Arundell, Sam James, Dan Lancaster, Owen Farrell) recrute des sceptiques. Mais au milieu du porridge, une tête dépasse, de beaucoup. Il faut dire que Junior Kpoku (prononcez « Kapokou ») est le plus grand joueur de l'effectif (2,04 m) et aussi le plus jeune (il a fêté ses 19 ans en septembre).

 

 

Petit frère des jumeaux Joel, ancien du Lou, aujourd'hui à Pau, et Jonathan, licencié à Albi, le troisième « J » porte un prénom dont l'obsolescence est programmée pour bientôt s'il continue de flamber à un poste, deuxième-ligne, où les teenagers sont en général priés d'endurcir leur couenne chez les Espoirs, label qui figure d'ailleurs sur le contrat de Kpoku.

lire aussiFarrell, l'homme qui doit secouer le Racing 92

Alerté par le recruteur maison Jean-Max Calice, Yannick Nyanga, alors entraîneur en chef des Espoirs au Racing et co-responsable de la touche chez les pros, n'a eu besoin que de quelques clips vidéo pour comprendre. Il s'est rapproché de la famille Kpoku qui, comme la sienne, a des racines congolaises, du Congo Kinshasa (actuelle République démocratique du Congo) où se sont rencontrés les parents, ce qui explique pourquoi Junior peut clasher ses camarades façon Shakespeare ou Molière avec une fluidité égale.

À la maisonnée, dans l'East London, on ne causait que français. « Il parle beaucoup, ben, c'est un Anglais quoi, il a une grande bouche, se marre Max Baudonne, son collègue troisième-ligne. Il faut réussir à le calmer parfois parce qu'il s'emporte un peu (rire). Il a beaucoup de personnalité, on doit faire avec. Dans le jeu, il impressionne par sa dureté à son âge. C'est un talent. » « Junior a un gabarit hors-norme (il pèse 121 kg et le manager, Stuart Lancaster, aimerait qu'il monte à 124) et rien ne lui fait peur, ajoute Frédéric Michalak, entraîneur de l'attaque. Il a un état d'esprit de conquérant, il encourage beaucoup les autres. Il a eu la bonne éducation, celle qui manque à certains chez nous. Après, ne brûlons pas les étapes : il a encore beaucoup de lacunes sur certains secteurs, comme la touche. »

 

 

« Des comme lui, il y en a un tous les dix ans et le pire, c'est qu'il a une énorme marge de progression »

Yannick Nyanga, ancien entraîneur de Junior Kpoku chez les Espoirs du Racing

 

 

 

Formé à l'académie des Saracens et à la Finborough School, Junior signe à Exeter en août 2023, deux mois avant de faire ses bagages pour le Racing. Il évoquera à la fois « une décision super difficile » et une offre financière impossible à repousser « étant donné la maladie de mon père. » L'année de ses 18 ans, il dispute deux bouts de match avec les pros. Le reste du temps, il se fait les griffes en Espoirs, « où il était au-dessus, assure Nyanga, son entraîneur en ce temps-là. Ç'a été un peu difficile quand il a joué avec les pros. Il a cru que ce serait facile et il est devenu pas bon. Ça n'a pas duré parce que c'est un garçon qui veut absolument répondre aux attentes. Lui, il ne veut surtout pas passer pour un peintre. Ça le rendrait dingue.

C'est aussi un gars qui ne joue pas pour lui, pour ses stats, mais qui veut faire avancer son équipe. Des comme lui, il y en a un tous les dix ans et le pire, c'est qu'il a une énorme marge de progression, en touche et dans la manipulation du ballon pour générer plus d'incertitude. C'est un athlète incroyable, il a un volume de jeu exceptionnel qui lui permet d'être encore explosif à la 70e quand les autres déclinent. C'est un mélange entre Pato Albacete et Maro Itoje Mais sa plus grande qualité, elle est mentale. C'est son envie de gagner, son agressivité. Junior, c'est un leader. S'il ne réussit pas, ce sera une énorme surprise. C'est vrai qu'il a une personnalité atypique, un côté "trash-talk" qui lui sert, je pense, à cacher son ultra-sensibilité. S'il parle beaucoup, c'est surtout parce qu'il a une énergie de dingue en lui. »

Les quinze de France et de la Rose risquent de se l'arracher

Ceux qui ont regardé le pack des babies rosbifs rouler sur tout le monde, les Bleuets compris (l'Angleterre l'a emporté 21-13 en finale contre la France), au mondial U20 l'été dernier, en savent quelque chose. Ce haut potentiel n'a pas échappé au sélectionneur du quinze de France, Fabien Galthié, qui s'est renseigné sur sa situation et ses envies lors de son récent passage au Racing.

À la fin de son contrat en juin 2026, Kpoku disposera du statut Jiff (joueur issu de la filière de formation) mais ne sera pas éligible pour autant avec les Bleus. Nul doute que de l'autre côté du Channel, Steve Borthwick, le sélectionneur anglais, poussera pour qu'un club de Premiership le rapatrie.

 

 

[el landeno]

« Avec la vitesse qu'on a, c'est sûr que ça va être excitant de jouer à l'Arena » : le Racing 92 retrouve son antre et compte en profiter pour rebondir Léon Marchand est passé, la parenthèse piscine olympique s'est refermée et le Racing retrouve son stade face à Perpignan en Top 14, après sept mois d'errance. Avec l'obligation de se réveiller.

 

Pour toujours, la Paris la Défense Arena aura quelque chose en elle de Léon Marchand et de ce fol été olympique. Bientôt, un mémorial en l'honneur de notre Aquaman et de ses quatre médailles d'or prendra forme. « Nous devons récupérer le plot numéro 4, celui d'où plongeait Léon, raconte Frédéric Longuépée, le PDG de ce désormais haut lieu du sport français. Dans nos coursives, nous allons aménager autour de ce plot de départ un mur "instagrammable", comme on dit de nos jours, avec des unes de L'Équipe et du Parisien, de la réalité virtuelle pour récréer les autres lignes d'eau. En début de semaine, nous avons posé les anneaux olympiques à l'entrée de la salle (pendant les Jeux, ils trônaient au-dehors) ; nous n'aurons bien sûr pas le droit de les exploiter commercialement mais la magie du souvenir perdurera. »

 

 

Jusqu'à preuve du contraire, les coulées de Marchand restent plus esthétiques que le début de la saison du Racing, qui a encore le poitrail rougi après son plat de samedi dernier à Bayonne. Surtout, elles font avancer plus vite. Hors sujet au Pays basque (32-15), sans flamme, sans vie, les Racingmen, dixièmes, réinvestissent leur arène qu'ils avaient quittée le 30 mars, un jour de victoire contre Clermont (26-10).

lire aussiFabien Galthié après l'été chaotique du rugby français : « Comment on redevient des gens normaux ? »

Ballottés entre Auxerre et Créteil, ils n'ont toujours pas trouvé cette force collective qui laisserait croire que le projet Lancaster décolle. « À Bayonne, c'est la première fois de la saison qu'on a eu l'impression d'avoir laissé tomber, admet le manager anglais. J'avais dit que ce match constituerait un bon test pour voir comment notre système de jeu résistait sous la pression ; la leçon est difficile à encaisser. »

« La pelouse de Duvauchelle est faite pour soutenir des poids de footballeurs »

Gaël Fickou, centre du Racing

 

 

 

 

 

Lundi, le président Laurent Travers a soufflé dans les bronches de tout ce beau monde. En interne, on n'hésite plus à dire que la crise couve. Une victoire contre une équipe de Perpignan décimée par les blessures l'éloignerait un peu, même si un autre bilan devra être tiré avant la Coupe des champions, une fois passés le déplacement à Pau, le derby à Paris et la venue de Toulouse à... Créteil. Oui, car il reste deux dates à Duvauchelle, dans le Val-de-Marne (Toulouse, le 30 novembre, puis les Harlequins, le 7 décembre) avant de s'établir pour de bon à l'Arena, aucune délocalisation n'étant à l'ordre du jour jusqu'à la fin de saison.

 

Fickou à la Paris La Défense Arena de Nanterre. (J.-B. Autissier/L'Équipe)

À ceux qui se morfondent de revoir le Racing à Colombes, il est conseillé de se réarmer de patience. Le club a trouvé un accord avec les collectivités locales sur la répartition des financements, il a bien déposé depuis des mois son permis de construire à la mairie mais certains Colombiens ne veulent pas entendre parler de la disparition du fameux pavillon de pesage, relique de l'ancien hippodrome, ce qui pourrait retarder les choses.

Une première pour Farrell et Tuisova

En attendant, pas évident de jongler entre Duvauchelle et « ses escalopes » qui se détachent sans cesse - probablement le terrain le plus lent du Top 14 - et l'Arena, le revêtement le plus rapide du circuit. « La pelouse de Duvauchelle est faite pour soutenir des poids de footballeurs, indiquait Gaël Fickou cette semaine. Je trouve que ça ralentit beaucoup le jeu. »

Cette équipe s'exprimera-t-elle enfin mieux à l'Arena, où elle a perdu quatre fois la saison passée ? C'est en tout cas son pressentiment. « Avec la ligne de trois-quarts qu'on a, la vitesse qu'on a, c'est sûr que ça va être excitant de jouer à l'Arena », salivait Owen Farrell il y a deux semaines, lui qui n'y a jamais joué. Depuis qu'il a rejoint le Racing, Josua Tuisova n'a pas non plus eu cette chance. Mais l'information principale le concernant tient à son repositionnement au centre, après dix matches de suite à l'aile.