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Racing Métro Racing 92


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#5026 Bart Simpson

Bart Simpson

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Posté 23 décembre 2024 - 21:52

Jolie région, en plus le pineau et le cognac, c'est fameux  :D

et les huîtres avec un bon petit blanc

#5027 Bon Chasseur

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Posté 23 décembre 2024 - 22:50

et les huîtres avec un bon petit blanc

de bonnes protéines pour Camille.



#5028 el landeno

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Posté hier, 21:52

Départ de Travers, arrivée de Tourtoulou, confirmation de Lancaster... Le temps des annonces au Racing 92
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De nombreux changements interviennent au Racing 92 en vue de la saison prochaine. (L'Équipe)
Après des semaines de turbulences, le club francilien devrait bientôt annoncer le départ du président du directoire Laurent Travers, son remplacement par Arnaud Tourtoulou ainsi que le maintien de Stuart Lancaster au poste de manager.
Frédéric Bernèspublié le 26 décembre 2024 à 15h36mis à jour le 26 décembre 2024 à 18h29
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Les (presque) informations, les (quasi) annonces, les (vraies) rumeurs sont tombées comme à Gravelotte ces derniers jours. Ici ou là, a été écrit que Stuart Lancaster avait réuni les joueurs la veille de Noël pour leur annoncer son départ, voire sa démission ; que le technicien anglais avait déposé son CV au Munster ; que le président du directoire Laurent Travers partait à Bayonne avec Dimitri Szarzewski, l'entraîneur des avants, dans ses bagages.

 
 

Rien de cela n'est avéré. Lancaster n'a rien annoncé du tout et dans l'esprit du président d'en haut, Jacky Lorenzetti, Szarzewski est destiné à prendre un jour ou l'autre la main sur le sportif. « Si vous apprenez que je suis viré, prévenez-moi », s'est même amusé Lorenzetti avant Noël.

Toute désinformation mise à part, le Racing s'apprête à acter un grand bouleversement au sommet de son organigramme. Le club devrait bientôt communiquer le départ de « Toto » Travers, effectif au 1er juillet prochain, sans indiquer son point de chute, et annoncer le retour poste pour poste d'Arnaud Tourtoulou.

Le futur président exécutif, dont l'arrivée devrait intervenir en mars ou avril, a l'avantage de connaître la maison. Ancien président de Bourgoin, Tourtoulou avait occupé les fonctions de directeur général adjoint du Racing puis de manager avant d'être congédié assez brutalement en 2016, au surlendemain de la victoire des Ciel et Blanc au Camp Nou en finale du Championnat. Dernièrement, Tourtoulou s'occupait des filles d'Évreux.

 
 
L'échec du « premier entraîneur reconverti président d'une saison à l'autre »

Le départ de Travers est davantage qu'une page qui se tourne. C'est tout un plan de succession qui s'écroule. Pendant douze ans, Lorenzetti et Travers ont formé le couple président-manager le plus durable, et sans doute le plus fusionnel, dans l'univers du Top 14. Un Brennus (2016), trois finales de Coupe des champions (2016, 2018, 2020), une qualification en phase finale de Top 14 à chaque printemps et puis, en 2023, la nomination de l'ancien entraîneur à la présidence du directoire. Pendant que Lorenzetti (76 ans) gardait l'Elysée et prenait un peu de champ après plusieurs alertes médicales sérieuses, Travers entrait à Matignon. Première singularité, il choisissait lui-même son successeur. Ce fut Stuart Lancaster.

Un an et demi plus tard, on ne peut que constater l'échec de l'idée novatrice du « premier entraîneur reconverti président d'une saison à l'autre ». En interne, on parle d'un Travers encore trop présent auprès des joueurs, d'un Lancaster trop froid et toujours pas francophone, de divergences entre les deux sur la politique de recrutement... Travers, lui, répétait qu'il se refusait à « parler du contenu parce que je n'aurais pas aimé que mon président le fasse quand j'étais à la place de Stuart. » Un président qui s'empêche peut-il vraiment présider ?

« La relation entre Jacky (Lorenzetti) et Toto (Laurent Travers), ça a été la plus grande force du Racing et c'est devenu sa plus grande faiblesse. »

Un cadre du Racing

 
 
 

Sans se concerter, ces deux anciens cadres de maison ciel et blanc arrivent au même diagnostic : « La relation entre Jacky (Lorenzetti) et Toto (Laurent Travers), ça a été la plus grande force du Racing et c'est devenu sa plus grande faiblesse. » « Je comprends qu'on puisse dire cela, convient Lorenzetti. J'ai eu du mal à me l'avouer mais avec Laurent, on a fini par se dire : on fait du mal au club. Ça a traîné autant parce que l'affectif était au coeur de notre relation. Je ne l'ai jamais caché : avec Laurent, c'est devenu une relation filiale. »

Lorenzetti a mis du temps à voir les choses en face. Et quand il les a vues, il a cru pouvoir faire changer d'avis son plus fidèle parmi les fidèles. On dit même qu'il était prêt à lui reproposer de se rerapprocher du terrain au Racing. « J'ai fini par comprendre et admettre que dès qu'une feuille de match approchait, c'était une souffrance pour lui, dit Lorenzetti. Laurent se battait encore avec les démons du terrain. Il y a de la déception mais on restera proches humainement. »

Travers ne fera pas ses cartons dès le mois de janvier. Il s'occupera en alternance du présent du Racing et du futur de son prochain projet personnel, dans un exercice acrobatique qui ne manque pas de questionner. Imaginez qu'il rejoigne Bayonne. Comment se positionnera-t-il si l'Aviron et le Racing contactent les mêmes joueurs, ce qui est arrivé ces derniers mois ? « Ça voudrait dire que les douze ans passés ensemble n'ont pas servi à établir une confiance et une amitié, répond Lorenzetti. Certains engagements seront pris. J'ai confiance qu'ils seront tenus. »  

« Tout ça peut paraître aléatoire, non dirigé, mais il y a quand même quelqu'un qui dirige, un capitaine à bord, et c'est moi »

Jacky Lorenzetti

 
 
 

Laurent Travers s'en va. L'ancien directeur sportif et entraîneur Yannick Nyanga s'en est allé en juillet. Et Nolann Le Garrec, qui devait incarner le Racing des années 2020, s'en ira l'été prochain à La Rochelle. « Tout ça peut paraître aléatoire, non dirigé, mais il y a quand même quelqu'un qui dirige, un capitaine à bord, et c'est moi », rappelle Lorenzetti. Le capitaine à bord a toujours privilégié le temps long avec ses entraîneurs.

Il a donc choisi de conforter l'ancien sélectionneur de l'Angleterre dans ses fonctions de manager, tout en disant devoir veiller à ce que le club « ne perde pas sa nature française et francilienne, qu'il ne devienne pas le Racing of the Hauts de Seine. Stuart a encore deux ans et demi de contrat, il travaille sans compter, arrive chaque matin à 6h30... » C'est une réalité. Que le Racing se retrouve aujourd'hui neuvième du Top 14, à dix points de Bayonne (4e), à neuf de Clermont (5e), en est une autre. D'où l'importance du match face à Lyon, dimanche prochain à l'Arena.

 
 

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