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#5101 el landeno

el landeno

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Posté 18 février 2025 - 13:36

« Un maintien vaut dix titres » : Patrice Collazo, le pompier de service qui veut sauver le Racing 92 Malgré la défaite samedi contre Vannes pour sa première sur le banc, le nouvel homme fort du staff du Racing 92 est convaincu que son équipe va éviter la relégation.

 
 

Il est arrivé depuis quinze jours dans les Hauts-de-Seine, après l'éviction de Stuart Lancaster du poste de manager du Racing 92. Sa mission est à la fois simple et périlleuse : maintenir le club francilien en Top 14. Comme à Montpellier la saison dernière, Patrice Collazo a enfilé son costume de pompier. Le feu brûle encore pourtant. Pour sa première, samedi dernier, le club francilien, désormais treizième, a chuté à domicile contre Vannes (25-30), le promu et dernier. Le nouveau patron du staff ciel et blanc, lui, est persuadé que ses joueurs vont s'en sortir. Lundi, dans la salle de vie du Plessis-Robinson, il est revenu durant 45 minutes sur ses premiers pas et sur la suite de la saison.

 

« Avez-vous toujours rêvé d'être un pompier ?
Non, pas du tout. C'est un concours de circonstances. Je l'avais déjà fait deux fois (à Brive et Montpellier), et j'avais dit que je ne le ferai plus. J'avais envie d'autre chose. Mais le Racing, c'est une histoire particulière. J'y ai fini ma carrière de joueur. C'est aussi le club qui m'a permis de commencer mon apprentissage d'entraîneur (avec les Espoirs). Ce n'est pas une question de contrat, de durée ou de montant. La discussion avec Jacky Lorenzetti a duré trois minutes. D'ailleurs, c'est le premier qui m'avait envoyé un message quand je suis parti de La Rochelle. À chaque fois que nos clubs se sont rencontrés, ensuite, il a traversé le terrain pour venir me saluer.

Mais vous n'aspiriez pas à autre chose ?
Je collaborais avec Trévise (Italie) sur la Coupe des champions. J'avais aussi prévu de partir en Nouvelle-Zélande et au Japon pour visiter des clubs. C'est sûr qu'on se dit que démarrer un projet, c'est mieux. Mais je ne me projette pas et je n'ai plus envie d'entraîner comme avant. Je me suis beaucoup abîmé et, depuis quelques années, je prends beaucoup plus de plaisir à manager même si ce n'est que du court terme.

« La première chose que j'ai dite aux joueurs, c'est qu'on jouait le top 3, celui du bas »

 
 
 

De ce que l'on sait, beaucoup en interne n'étaient pas emballés pas votre arrivée et sont maintenant satisfaits...
(Il sourit.) Avant, je regardais beaucoup ce qui se disait sur moi. Ça me polluait. Ce n'est pas moi qui me suis pointé à la grille du stade, je n'ai menacé personne. On est venu me chercher. C'est un peu une étiquette que l'on colle. C'est aussi un truc que j'ai peut-être entretenu pendant très longtemps.

Et vous, qu'avez-vous pensé de vos joueurs en les découvrant ?
J'ai été agréablement surpris. D'abord par la qualité et l'intensité des entraînements. Souvent, dans ces cas-là, il faut vraiment relancer la machine. Très vite, sur le rugby, on a modifié deux ou trois choses. Et ils s'y sont retrouvés et ont mis beaucoup d'énergie. Il a même fallu les freiner. J'ai aussi trouvé un groupe qui avait besoin de vivre au quotidien. Encore plus en région parisienne, où les joueurs sont noyés dans la masse, le "vivre ensemble" au quotidien dans le club. Avant, j'ai très longtemps aspiré à entraîner les mecs sept jours sur sept. Sur onze mois, c'est une utopie. C'est la nature humaine. Il y a un temps pour tout. Un temps pour les entraîner, un autre pour les occuper et un pour les distraire. Il faut trouver le bon équilibre, si possible dans la même journée. Même si j'ai senti les joueurs déçus et frustrés après la défaite contre Vannes, je ne les ai pas sentis venir à reculons ce matin (lundi matin). Il reste dix matches, mais ça va très vite. On doit trouver rapidement un fonctionnement et une adhésion collective avec une dynamique club.

 

Cette défaite n'est pas le départ idéal...
À Montpellier, j'avais commencé par deux défaites (contre Oyonnax et Bayonne)... Samedi, les joueurs n'ont pas lâché. On n'est pas partis en éclats. Oui, c'est une contre-performance mais il y a eu des chiffres et des choses qui se sont passées pendant le match, avec deux essais refusés, des blessures, des cartons. Il y avait tout pour exploser. OK, on a perdu contre Vannes qui est promu et dernier, mais cette équipe avait quand même fait des performances. Personne ne s'amuse contre eux. Je suis déçu du match, déçu de notre première, déçu pour tout le club, mais je sais qu'on va s'en sortir.

Vous n'êtes donc pas inquiet ?
Il ne faut pas l'être sinon on transmet notre inquiétude aux joueurs. La première chose que je leur ai dite, c'est qu'on jouait le top 3, celui du bas. Ça, c'est être lucide, et c'est être factuel. J'aurais forcément préféré qu'on gagne car on aurait cassé une dynamique de défaite et on aurait pris quatre points mais on n'aurait pas fait non plus un bond au classement. Tout ce qu'ils ont fait avec Stuart (Lancaster) pendant un an et demi, techniquement, ça va payer. Même si nous avons des joueurs absents, on doit surtout retrouver plus de consistance et une assise devant mais aussi un équilibre entre jouer et surjouer.

« Je suis content pour mon papa, ça doit lui faire plaisir »

 
 
 

Parlez-vous de la relégation à vos joueurs ?
Non, je suis là pour parler des choses quand elles sont pré-actées. Certains mots ont un impact sur les joueurs. Mais le classement est affiché tous les matins lorsque les joueurs arrivent. Le compte à rebours a commencé mais on n'est pas encore dans le money-time.

Le Racing ne vous a recruté que pour cinq mois et pas plus. Qu'est-ce que ça change ?
(Rires.) C'est la question que tout le monde me pose. Pendant longtemps, je devais prolonger à Montpellier mais on m'a dit non finalement... On verra ce qui se passera après. Quand on vient pour du court terme, on n'est pas là pour changer le fonctionnement d'un club. C'est une mission. En aucun cas, ça ne me perturbe, ne change mon investissement ou interfère dans ma manière de manager. Fut un temps, ça aurait pu me gonfler. Pas là.

Ressent-on une plus grosse pression lorsque l'on vient ainsi pour éviter une relégation ?
J'ai joué pour gagner et pour ne pas descendre. (Rires.) Franchement, un maintien vaut dix titres ! Ce sont des émotions décuplées. C'est très fort. On ressent un soulagement car il y a une responsabilité de fou. On est fier quand on y arrive.

Appréciez-vous le fait de retrouver un banc ?
Oui, mais il y a un temps pour tout dans la vie. Durant la coupure après Montpellier, j'ai pu m'occuper de mon papa, qui est parti fin août. Si j'avais enchaîné, je n'aurais pas pu être là. J'ai passé deux ou trois épreuves un peu compliquées. Ça m'a permis de m'occuper de ma famille. Je ne crois pas au hasard. À chaque fois que j'allais voir mes parents avec ma fille, mon père me disait : "Tu vas signer où ?" Et à chaque fois ma fille lui faisait croire que j'avais signé au Racing. Et finalement, j'ai signé au Racing. Je suis content pour mon papa, ça doit lui faire plaisir. Et je suis content que le président m'ait donné cette grosse responsabilité. »



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Posté aujourd'hui, 06:08

« J'ai la dalle » : Demba Bamba de retour de blessure et décidé à briller avec le Racing 92 Depuis cinq semaines, le pilier droit international du Racing 92 Demba Bamba enchaîne les matches avec un appétit énorme après avoir manqué tout le début de saison.

 
 

Il revient de loin. Victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit lors de la tournée estivale des Bleus en Argentine, Demba Bamba (27 ans, 28 sélections) n'a débuté son aventure avec son nouveau club du Racing 92 que le 22 mars, contre Clermont (23-21). Le pilier vient de jouer cinq rencontres d'affilée et, surtout, trois titularisations. Il a, aussi, connu une première défaite contre l'USAP samedi (24-28). Déjà plusieurs fois blessé par le passé (hernie discale et genou notamment), le natif de Saint-Denis va désormais de l'avant. Mardi après-midi au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), il nous a confié, durant une quarantaine de minutes, ses doutes des derniers mois mais aussi ses grandes ambitions pour l'avenir.

 
 

« Comment vivez-vous le fait d'enchaîner, enfin, les matches avec le Racing ?
Je suis bien sûr très heureux après avoir vécu huit mois et demi noirs. C'était dur à avaler d'arriver blessé dans mon nouveau club. Quand tu es blessé, tu ne sers à rien. Pendant les six premiers mois, j'étais à côté du groupe. Seul avec un kiné, un prépa. J'étais là sans être là. J'avais un sentiment de culpabilité. Je me sentais un peu comme un imposteur. J'avais l'impression de trahir l'équipe. C'est pour ça que je voulais revenir fort.

Vous êtes tombé de haut avec cette blessure lors de la tournée des Bleus.
Oui, vraiment. Dès le premier match contre l'Argentine (28-13, le 6 juillet), je me fais une petite entorse au genou droit. Ce n'est pas super grave. Puis contre l'Uruguay (43-28, quatre jours plus tard), j'ai un peu d'appréhension mais ça se passe bien. Fabien Galthié (le sélectionneur) me dit qu'il a vraiment besoin de moi pour le dernier test (le 13, contre l'Argentine, 25-33). Il me demande si je suis prêt à le jouer. Je lui réponds que j'étais venu pour retrouver ma place et que je me sentais en forme. Je rentre assez tôt sur le terrain et un gars m'attrape le genou. Il tourne un peu. J'essaie de me relever rapidement et je vois que je ne peux pas poser le genou.

« La descente a été brutale mais j'ai dû l'accepter. Je n'ai pas eu le temps de digérer : deux jours plus tard, je me suis fait opérer »

Demba Bamba

 
 
 
 
 

Que vous dit alors le staff médical ?
Dans le vestiaire, le médecin me fait un test et me dit que mon genou est stable. Pourtant, je douille vraiment. Pareil lors du retour en avion. Puis le lendemain, je passe voir le médecin du Racing. Je refais un test et il me dit aussi que le ligament n'est pas touché. Mais c'était un peu faussé parce que j'ai une grosse musculature au niveau des cuisses. Je passe une imagerie. Et là, on m'explique qu'il y a un problème au niveau des ligaments. Le doc du club me dit que les radiologues peuvent parfois se tromper et donner vite des diagnostics. Mais sur la route pour aller voir mes parents à Saint-Denis, il m'appelle pour m'annoncer que c'est foutu en fait. Je me suis effondré. La descente a été brutale mais j'ai dû l'accepter. Je n'ai pas eu le temps de digérer : deux jours plus tard, je me suis fait opérer.

Comment s'est déroulée votre rééducation ?
Pendant les trois premiers mois, ça montait bien en flèche. Chaque étape de ma progression m'a redonné le sourire. Mon plus grand bonheur, c'est quand j'ai repris la course sur le terrain fin 2024. Malheureusement, j'ai dû me faire réopérer une seconde fois à Lyon en janvier car je n'arrivais plus à rien faire. Le genou bloquait. Ils me l'ont nettoyé car j'avais des petits morceaux de cartilage. Ça arrive parfois, surtout que moi, je m'étais fait le genou et le ménisque. Je n'ai pas paniqué. Et après, je n'ai plus eu de problème.

Moralement, avez-vous douté ?
Ça m'a remis un coup sur la tête. Je ne savais pas où j'allais lorsque le genou a gonflé. Je stagnais. Sur mes blessures précédentes, j'ai toujours gagné un délai. Là, je m'étais fixé de revenir au bout de six mois, sauf que ça ne s'est pas vraiment passé comme prévu. Mais dans un sens, j'ai eu de la chance. Je suis de la région parisienne, c'est le meilleur endroit où ça pouvait m'arriver. Ici, j'avais ma famille et un soutien moral.

« Je suis passé par des séances avec une psy. Par fierté, c'était compliqué d'y aller. J'étais un peu réticent »

Demba Bamba

 
 
 

Avez-vous été accompagné mentalement ?
Oui, je suis passé par des séances avec une psy. Par fierté, c'était compliqué d'y aller. J'étais un peu réticent. Je faisais déjà seul un travail psychologique sur moi-même. Mais pour moi, ce n'était pas nécessaire d'aller voir un psy. Mais le doc a insisté puisque tous les joueurs du Racing y passent. Au final, c'était sympa. On a discuté une heure et demie. Je lui ai un petit peu tout raconté et elle m'a dit que j'avais l'air bien dans ma tête. Je l'ai revue une deuxième fois et je dois peut-être la revoir bientôt.

Pourquoi étiez-vous réticent ? À cause de préjugés ?
Oui, peut-être parce que je suis costaud physiquement, que je suis pilier et que je me disais que je n'avais pas besoin d'aide. Mais ça fait du bien de vider son sac et de se livrer.

Quand avez-vous vraiment repris l'entraînement collectif ?
Deux semaines avant de rejouer mon premier match à Clermont. J'étais prêt à y retourner. Je n'avais jamais autant transpiré de ma vie. J'avais déjà tout testé à l'entraînement sans appréhension.

Qu'avez-vous ressenti ?
Je rentre sur une mêlée, ça se passe bien. À la fin, on enchaîne cinq mêlées. J'ai rattrapé toute la saison sur ce match-là (rire). J'étais vraiment super content de reprendre, qui plus est par une victoire. J'ai ensuite enchaîné contre Bordeaux comme remplaçant (36-31) avant une première titularisation face à Perpignan en Challenge (24-18, le 5 avril).

« Je n'ai pas fait le choix d'aller dans un club pourri. Je suis au Racing qui, comme moi, veut gagner des titres »

Demba Bamba

 
 
 

Ce jour-là, vous avez marqué un essai.
Oui, mais ce n'est pas important ça. Pourtant, ces dernières années, je faisais un pari avec mes frères. Je devais marquer plus de cinq essais sinon je devais leur payer les vacances. Mais j'ai toujours perdu et je leur en dois beaucoup (il explose de rire) ! Mais je compte bien gagner ce pari un jour. Je n'ai que 27 ans. Je suis toujours jeune. Je ne suis pas mort. Je compte laisser une belle trace ici et sur la fin de ma carrière. C'est un nouveau départ. Je n'ai pas fait le choix d'aller dans un club pourri. Je suis au Racing qui, comme moi, veut gagner des titres.

Depuis plusieurs années, vous finissez régulièrement vos messages sur les réseaux sociaux par le hashtag "la dalle". Vous devez être encore plus affamé aujourd'hui ?
(Il rigole) Ah oui ! Là, j'ai la dalle "plus plus". Je suis comme un gosse. Au taquet. Quand on est longtemps absent, on comprend ce que l'on a perdu. J'ai encore besoin d'un peu de temps pour être bien meilleur et de perdre quelques kilos. Je dois me reconstruire brique par brique. Tout ce que j'ai vécu m'a donné la niaque.

Avec quelles ambitions ?
D'abord prendre du plaisir, apporter au maximum à l'équipe et essayer de rattraper ce que je n'ai pas fait en début de saison. Aujourd'hui, je vis un rêve que j'ai envie de prolonger. Sur ma carrière, je n'ai pas été épargné par les blessures. C'est aussi pour ça je n'ai pas eu cette régularité en sélection. Mais comme je l'ai dit, je suis encore jeune et je la veux, cette place en équipe de France ! Pourquoi pas dès la tournée en Nouvelle-Zélande cet été. Je vais tout faire pour y être. »

 
 


#5103 frednirom

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Posté aujourd'hui, 18:50

J’ai enfin vu les images de la simulation de leur 9 , c’est vraiment dans l’idée que je me fait de ce club .

#5104 Alex chocolatines

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Posté aujourd'hui, 19:18

J’ai enfin vu les images de la simulation de leur 9 , c’est vraiment dans l’idée que je me fait de ce club .

Moi j'ai bien aimé aussi son explication d'après match : "je l'ai pas fait exprès"  B)

 

C'est encore pire que la simulation.






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