6110 réponses à ce sujet

[Boulard]

Il va finir capitaine du MHR à ce rythme

[bazooka]

Tiens, tu remplaces Davet ou Lhomme ? …

 

J'avais commencé à les tailler en les confondant avec ghesquière et Taponier, mistake.

[Alex chocolatines]

Tkt il auras le droit à une seconde seconde chance

Ouais en plus ça fait que 3 fois qu'il se fait gauler. 

A moinsse que le émachère ne prenne des sanctions exemplaires façon aircété avec Jaminet 

Nan, ça n'arrivera pas... 

[el landeno]

Le côté obscur de Stuart Hogg, à la relance au MHR mais encore arrêté avant son procès L'Écossais s'embourbe un peu plus dans un dossier judiciaire pour des faits de harcèlement conjugal. L'arrière, qui a repris sa carrière à Montpellier, s'est fait arrêter mardi à la veille de son procès, qui aura finalement lieu à partir du 4 novembre.

 

Il y a côté face l'immense joueur dont on a pu percevoir certaines qualités samedi après-midi sous le maillot de Montpellier face à Lyon (22-26). Mais il y a côté pile l'homme qui empile les sombres dérives judiciaires, embourbé dans une sordide affaire de harcèlement conjugal, qui prend ces derniers mois des tournants invraisemblables et inquiétants.

 

 

Voilà des mois que la pièce tombe côté pile et que la popularité de l'arrière écossais de 32 ans aux 100 sélections déroutantes s'effondre au pays du chardon. La star est tombée bien bas et ce n'est pas son retour convaincant sur les terrains - après dix-sept mois d'inactivité et une retraite annoncée en juillet 2023 - qui va atténuer le constat. Ce mardi, Stuart Hogg était attendu au tribunal de Jedburgh, dans le sud de l'Écosse, pour répondre de différentes charges de harcèlement conjugal contre son ancienne femme et mère de ses quatre enfants, Gillian Smith (37 ans). Hogg est arrivé à l'heure du déjeuner dans un fourgon de la police écossaise et en est sorti menotté pour rejoindre la salle d'audience.

Trois fois arrêté et trois fois libéré sous caution cette année

Car il s'est fait arrêter... la veille et a passé la nuit en cellule, « inculpé de délits de harcèlement et de violations des conditions de mise en liberté sous caution », comme l'a officiellement communiqué la police écossaise. C'est la troisième fois cette année qu'il est arrêté pour les mêmes raisons. Et c'est la troisième fois qu'il est libéré sous caution le lendemain, avec des mesures d'éloignement de plus en plus strictes. Lundi, comme expliqué à l'audience, il aurait brisé la mesure d'éloignement en allant rendre visite à ses enfants dans la propriété familiale où vit aussi son ex-femme.

Le procès est désormais repoussé aux 4, 5 et 8 novembre au tribunal de Selkirk, après des audiences intermédiaires les 4 et 21 octobre, et Hogg s'est encore vu intimer l'ordre de ne pas contacter Gillian Smith, quel que soit le prétexte. Outre le non-respect des mesures d'éloignement, qui lui ont déjà valu des courts passages en cellule en mars et en juillet, Hogg devra répondre de deux chefs d'accusation pour des faits de harcèlement conjugal entre janvier 2017 et mars 2024.

 

 

Le couple s'était séparé pendant la grossesse du quatrième enfant

Selon l'accusation, il aurait crié contre elle, l'aurait insultée et se serait comporté de manière agressive, l'accusant à plusieurs reprises d'infidélité, surveillant ses mouvements et ses communications. Dans la nuit du 24 au 25 février, quelques heures après la victoire de l'Écosse contre l'Angleterre qu'il avait commentée pour la télévision britannique dans le Tournoi des Six Nations (30-21), il s'était par exemple présenté, dans un état visiblement second, au domicile de son ex-femme et l'aurait menacée.

Le couple s'était séparé pendant la grossesse du quatrième enfant, né l'automne dernier. Les photos de Hogg sur Instagram en novembre avec sa nouvelle compagne, alors que sa femme venait d'accoucher, avaient déjà suscité un tollé en Grande-Bretagne.

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Hogg, qui a encore plaidé non-coupable mardi, dit avoir suivi une cure de désintoxication au printemps avant de reprendre le fil de sa carrière au MHR, où il s'est engagé comme joker médical d'Anthony Bouthier, qui devrait reprendre la compétition début 2025.

Depuis son arrivée mi-juillet, Hogg fait l'unanimité dans le vestiaire. « Ces mecs-là, ils ont un truc en plus que les autres, saluait notamment le manager Jérôme Caudullo samedi soir après le match face au LOU. Aujourd'hui, on voit quelqu'un qui a 18 ou 20 ans, un gamin. Il met énormément d'énergie dans le groupe. » Le technicien ne parlait évidemment que du joueur de rugby. En attendant son nouveau procès dans moins de deux mois, Hogg devrait rentrer à Montpellier jeudi ou vendredi. Sa présence à Béziers samedi pour affronter Perpignan est évidemment très incertaine. Contacté, le club héraultais n'a souhaité faire aucun commentaire sur cette affaire.

 

 

[Vynce]

Elle a vexé le male qui roule en diesel et aime le boeuf au barbeuk 

On parle de moi ?

[Gourine63]

Encore une saison galère pour le MHR ?






































On l'espère en tout cas.

[el landeno]

Ce mardi, Stuart Hogg était attendu au tribunal de Jedburgh, dans le sud de l'Écosse, pour répondre de différentes charges de harcèlement conjugal contre son ancienne femme et mère de ses quatre enfants, Gillian Smith (37 ans). Hogg est arrivé à l'heure du déjeuner dans un fourgon de la police écossaise et en est sorti menotté pour rejoindre la salle d'audience

 

"c'est pas de sa faute" a dit Laporte. "c'est une malheureuse erreur de traduction. il voulait découvrir les Causses"

[Sushi]

On parle de moi ?

Tu nes pas le seul gros naze, quand même !

[el landeno]

https://www.lequipe....pellier/1507336

[Alex chocolatines]

https://www.lequipe....pellier/1507336

Le gonze touchait une indemnité pour ce poste fictif ? 

[el landeno]

surement, qu'il versait à Laporte

[el landeno]

Montpellier débloque son compteur contre Perpignan et souffle un bon coup en Top 14 Maître du vent à Béziers et dominant dans le combat, Montpellier a décroché sa première victoire de la saison face à Perpignan samedi (26-7).

Thomas Darmon avait l'air aussi ravi que soulagé quand il l'a reconnu d'emblée, la voix cassée par les cris qui ont accompagné la victoire : « Ça fait du bien, beaucoup de bien, a soufflé le centre du MHR. On s'est retrouvés dans l'état d'esprit. On s'est dit dans la semaine qu'on s'aimait, qu'on ne se lâcherait pas et on ne s'est pas menti. » Dans le couloir attenant à la salle de presse, les décibels crachent d'une enceinte portative. On entend un peu plus au loin les chants du succès dans le vestiaire visiteurs du stade Raoul-Barrière, où était délocalisé le premier match à domicile de la saison de Perpignan.

 

 

Des Catalans dépassés

Une semaine après l'angoissante défaite inaugurale à domicile face à Lyon (22-26), Montpellier a eu la bonne idée de se reprendre rapidement. Dans la semaine, il a été question d'amour, donc, mais pas seulement. Joan Caudullo et son staff attendaient plus d'énergie, de déplacement, d'agressivité, d'envie... Le cocktail a frappé fort samedi, très fort. Il fallait voir Tyler Duguid infliger un plaquage offensif à Posolo Tuilagi au coeur d'une énorme séquence défensive avant la mi-temps pour le résumer en un seul geste.

lire aussiJoan Caudullo, entraîneur de Montpellier, après la victoire face à Perpignan : « Un moment qu'ils attendaient ça »

Globalement dominant en conquête, rugueux au sol, intraitable ou presque en défense, Montpellier a aussi parfaitement maîtrisé le vent soufflant très fort sur Béziers. « Heureusement que Lenni (Nouchi, le capitaine) a lamentablement perdu le toss », en a rigolé Caudullo après coup.

« On pensait à ce premier bloc de cinq matches et on entendait cette semaine qu'on pouvait avoir cinq défaites »

Caudullo, coach du MHR

 

 

 

 

 

Vent dans le dos en première période, Montpellier a pu asseoir sa domination territoriale, concrétisée par un essai de Madosh Tambwe (11e), un drop (20e) et deux pénalités longue distance de Domingo Miotti (29e et 40e + 5), qui a réussi sa première à l'ouverture. 0-16 à la pause, des rafales qui se sont (un peu) calmées en seconde période et Montpellier n'a pas baissé le curseur de l'agressivité vent dans le nez face à des Catalans dépassés.

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Deux mois après leurs arrivées, Caudullo et ses adjoints Geoffrey Doumayrou et Benoît Paillaugue ont décroché un premier succès référence et peuvent aussi souffler un bon coup, dans un club où le moyen terme n'est clairement pas la tendance ces dernières années, surtout après une série de défaites. « On pensait à ce premier bloc de cinq matches et on entendait cette semaine qu'on pouvait avoir cinq défaites, glissait Caudullo. Cette victoire peut nous permettre de lancer quelque chose, d'avancer, mais je ne vais pas m'enflammer car un gros morceau (Toulouse) arrive la semaine prochaine. »Sauvés de justesse la saison dernière après une saison galère, les Montpelliérains auront le sourire en attaquant la semaine lundi matin. C'est tellement rare depuis des mois...

 

 

[cetotomatos]

Je suis plus la valse de leurs entraineurs.

[el landeno]

Benoît Paillaugue et Geoffrey Doumayrou (entraîneurs du MHR) :« On voulait être pris au sérieux rapidement » Sans expérience ou presque, sans transition ou presque avec leurs carrières de joueurs, Benoît Paillaugue et Geoffrey Doumayrou se sont lancés dans une carrière d'entraîneur à Montpellier cet été. Ils espèrent redresser la situation sportive de leur club de coeur.

Ce mardi, à la fin de leur journée, Benoît Paillaugue (36 ans) et Geoffrey Doumayrou (35 ans) ont pris une petite heure pour évoquer leur nouvelle vie, trois jours après leur première victoire de la saison face à Perpignan (7-26). Joueurs emblématiques de Montpellier, champions de France ensemble en 2022, amis, complices pendant l'interview puis la séance photos, ils ont tous les deux basculé cet été dans un rôle d'entraîneur qu'ils n'avaient pas forcément anticipé aussi tôt à ce niveau. Le premier est en charge de l'attaque, le second de la défense dans un staff chapeauté par un autre « ancien », Joan Caudullo, et accompagné par Bernard Laporte, le directeur du rugby.

 

 

« Est-ce qu'il y a deux ans, quand vous êtes champions de France ensemble comme joueurs, vous auriez imaginé travailler ensemble dans un staff de Top 14 ?
Benoît Paillaugue : Je ne pense pas. Surtout pas aussi tôt. Après le titre, je suis parti (à Toulon, en 2022). J'avais dans un coin de la tête l'envie d'entraîner et je suis d'ailleurs revenu pour ça (à l'été 2023) car il y avait un projet avec les Espoirs. Mais je voulais d'abord entraîner chez les jeunes, prendre mon temps. Ça m'a mis un pied à l'étrier. Il y a moins de pression, moins de matches, vous avez plus de temps pour préparer certaines choses. Là, ça va un peu plus vite (sourire).

Benoît, vous imaginez Geoffrey devenir entraîneur un jour ?
B. P. : Ah Oui ! J'ai joué avec lui longtemps, même s'il est parti pendant huit ans (« Neuf »,rectifie Doumayrou). Vous le sentez quand il y a des mecs passionnés par ce qu'ils font. Souvent, ce sont les gens passionnés qui aiment rester dans le rugby. Geoffrey a hésité longuement à devenir entraîneur mais je savais très bien qu'il allait y passer (rires). La surprise, c'est nous voir à ces postes aussi tôt.

Geoffrey, même question à propos de Benoît...
Geoffrey Doumayrou : Je savais que ça l'intéressait. Les numéros neufs, très souvent, ça bascule de l'autre côté. Ils ont déjà cette maîtrise du jeu, cette capacité à diriger et à participer à la stratégie. C'est plus naturel quand vous avez joué à ce poste-là.

Geoffrey, vous étiez encore joueur en juin. Est-ce que vous pensiez à une carrière d'entraîneur ?
G. D. : Je ne l'avais pas anticipée du tout. Tout s'est fait très rapidement après le barrage (de maintien à Grenoble le 16 juin, 18-20). J'étais en discussion avec le club sur d'autres projets. Mais pas du tout pour passer entraîneur. Je disais quelques jours avant ma retraite que je voulais profiter de mes week-ends tranquilles et je pars dans tout l'inverse (sourire).

 

 

« Je me doutais un peu que j'allais monter avec l'équipe première parce qu'on m'en parlait beaucoup. Mais je ne savais pas avec qui, comment, pourquoi... »

Benoît Paillaugue

 

 

 

Qu'est-ce qui est le plus compliqué quand on passe entraîneur ?
G. D. : L'ordinateur (rires.). Il faut tout monter, et l'informatique, ce n'est pas du tout mon truc !
B. P. : Ça va mieux ! Il a progressé (rires.).
G. D. :(plus sérieusement) Les journées sont plus longues et les nuits plus courtes. Mais il y a ce côté passionnant de la transmission que je découvre. Sur la défense, il y a des choses qui étaient évidentes pour moi, qui ne le sont pas pour les joueurs... Et quand vous les voyez se retranscrire en match, c'est très plaisant comme sentiment.

Les réunions font partie des joies du métier paraît-il...
B. P. : Ah ça oui (rires.). Joan (Caudullo), c'est le roi des réunions.
G. D. : Le lundi, on fait au moins 4 heures de réunion. Débriefing, encore débriefing, projection (sourire). Mais si c'est pour être carré à la fin, ça me va.

Revenons sur la fin de saison dernière. Quand le barrage se joue à Grenoble un dimanche, vous n'aviez aucune idée que vous alliez être nommé le mardi et remplacer le trident Collazo-Etcheto-Labit ?
B. P. : Je m'étais un peu rapproché de l'équipe en fin de saison à la demande du président (Mohed Altrad) et de Bernard (Laporte). J'étais missionné pour regarder les matches de Pro D2 et bosser sur les potentiels adversaires. Je me doutais un peu que j'allais monter avec l'équipe première parce qu'on m'en parlait beaucoup. Mais je ne savais pas avec qui, comment, pourquoi...

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Et tout s'accélère donc au lendemain du barrage ?
G. D. : le président et Bernard (Laporte) font la proposition à Joan (Caudullo) qui nous appelle. On a quelques heures pour réfléchir (sourire.).

Comment s'est passé votre été ?
B.P. : Je suis parti une semaine avec les enfants. J'ai essayé de couper parce que je savais que je n'aurais plus trop de temps pour moi. Et après, on a bossé dur. Comme on a été très exigeants durant notre carrière, on ne voulait pas arriver la fleur au fusil et avoir un truc bâclé. On voulait être pris au sérieux rapidement.
G. D. : Je n'ai pas pris de vacances. J'avais mon idée sur la défense mais après, comment le faire travailler, comment le présenter aux joueurs, ça m'a beaucoup fait cogiter. Rien n'a été parfait à la reprise mais je pense que les joueurs ont vu et voient toujours qu'on est sérieux, à 200 % dans le truc. Nous, le seul avantage qu'on avait, c'est qu'on connaissait les joueurs. Et les joueurs, ils savent qu'on les connaît (sourire.).

C'est-à-dire ?
G. D. : On connaît les profils mais aussi les caractères. De quoi ils se plaignaient, ce qu'ils aimaient, ce qu'ils n'aimaient pas... Et ceux qui peuvent mentir ou tricher, on les connaît (rires.) ! Ça a été dur pour eux cet été pendant la prépa !

« Après Lyon (22-26, 1re journée), on a dit ce qu'on avait à dire, ensemble dans une pièce »

Geoffrey Doumayrou

 

 

 

Est-ce que vous dites oui plus facilement parce que c'est Montpellier ?
G. D. : Le virage qu'a voulu prendre le club m'a convaincu, avec cette envie de mettre les anciens au coeur du projet. Quand je suis parti (en 2012), j'ai fait deux autres clubs (Stade Français, 2012-2017, et La Rochelle, 2017-2021) qui ont cette identité forte. Je pense que Montpellier doit tendre vers ça pour progresser. Avec Benoît, on est des personnes bien placées pour essayer de transmettre ce côté identitaire de Montpellier. Je suis né ici, mon grand-père et mon père ont joué ici. Benoît, il y a joué tellement de temps (de 2009 à 2022 puis quelques mois en début de saison dernière) qu'il représente aussi l'histoire de ce club.
B. P. : Attention, ce n'est parce qu'on est des anciens joueurs du club qu'on est sûr de réussir ici. Il y a des gens à l'extérieur du club qui peuvent apporter aussi.

Justement, que vous apporte Bernard Laporte ?
B. P. : Il est au quotidien avec nous, on sent qu'il est impliqué. Il nous conseille, il est bienveillant donc c'est plutôt plaisant. On a réorganisé les bureaux pour être en open space donc il y a beaucoup d'échanges. Tout le monde a envie que ça marche.
G. D. : Il fait tous les entraînements aussi...
B. P. : ... et il les regarde à la vidéo. Il en reparle avec nous si un truc l'a interpellé. Une autre fois, il va nous montrer des images de Super Rugby sur des trucs qui l'ont marqué. Il va aussi faire les matches des Espoirs. Donc il est impliqué avec nous mais il n'intervient pas du tout sur l'entraînement et ce qu'on y met dedans.

Est-ce que la situation difficile du club depuis deux ans vous a aussi poussé à vous lancer ?
G. D. : À la base, c'est une demande des joueurs, quand même... Forcément, la situation, elle vous affecte quand vous tenez à ce club. On a bien vu, et j'étais sur le terrain en plus pour ce barrage, qu'on n'est vraiment pas passé loin d'une catastrophe. Notre première mission, c'est de retrouver des résultats, mais pour moi, c'est aussi de retrouver ce côté identitaire.
B. P. : Le projet, il est sur le moyen-long terme. C'est sûr que cette année, beaucoup de personnes attendent des résultats, mais c'est une année de transition quand même. Il ne faut pas oublier qu'on est passé à trois minutes d'une descente ?

Entraîner à Montpellier, généralement, ça ne signifie pas avoir beaucoup de temps...
B. P. : Les entraîneurs, en moyenne, c'est trois ans. On n'est pas à Toulouse, on le sait. Mais peut-être que ce virage-là, à Montpellier... En tout cas, je nous le souhaite.

Vous étiez tous les deux réputés pour avoir un gros caractère et les joueurs actuels nous disent que ça n'a pas changé...
B. P. : Ça, c'est parce que "Doum" hurle dans son casque (rires.) !
G. D. : Après Lyon (22-26, 1re journée), on a dit ce qu'on avait à dire, ensemble dans une pièce. On était déjà comme ça en tant que joueurs donc ça n'a pas changé. Et ils ont bien réagi sur le terrain derrière donc ça veut dire que ça a marché. »

 

 

[el landeno]

« On maîtrise notre défense mais on n'arrive pas à créer » : Montpellier face à ses limites après sa défaite contre Toulouse Encore battu à domicile par un Toulouse loin d'être flamboyant (11-20), Montpellier a payé ses difficultés offensives, dans un projet de jeu qui se cherche encore ballon en main.

 

Il y a bien ce très bel essai en première main derrière une mêlée sur la ligne médiane et une combinaison entre Léo Coly et Auguste Cadot (38e) pour se rassurer sur les capacités offensives du MHR. Mais c'était peut-être l'arbuste qui cachait une forêt dans laquelle les Montpelliérains se sont encore perdus ballon en mains, samedi face à Toulouse. Le seul franchissement sur 80 minutes enregistré par les statisticiens. Comme l'ont répété Joan Caudullo et ses joueurs à chaud, ils ont « tapé sur un mur » et l'impression d'impuissance a augmenté au cours du match, les Héraultais n'inscrivant aucun point en deuxième période.

 

 

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Derrière les rucks où il a vu les Toulousains mener bataille quasi systématiquement, le demi de mêlée Léo Coly a dressé un constat lucide après cette deuxième défaite de la saison à domicile de Montpellier : « On prend la grêle dans le jeu au sol. (Jack) Willis s'est amusé, il nous a fait de tout. On a un peu de déconnexion sur notre soutien offensif, ça ralentit nos ballons, et on perd ces trois-quatre secondes qui permettent à la défense de se mettre en place. » « Une défense de haut niveau » saluée quelques minutes plus tôt par l'entraîneur des avants toulousains Jean Bouilhou.

« Sur ce début de saison, on a axé notre travail sur la conquête et la défense. Ce sont des axes sur lesquelles l'équipe travaille bien mais offensivement, il va falloir qu'on s'améliore. »

Joan Caudullo, entraîneur de Montpellier

 

 

 

Ce qui a donné ces séquences où les Montpelliérains, qui n'étaient pas entrés dans les 22 mètres toulousains avant l'essai de Coly, n'ont pas réussi à grappiller le moindre mètre. Et fini par lâcher le ballon. Ils en ont perdu vingt-deux en 80 minutes. Une touche encore convalescente (quatre ballons perdus, trois cafouillés) n'aide pas non plus à lancer le jeu.

 

 

Dans le chantier ouvert cet été par le nouveau staff piloté par Joan Caudullo, Benoît Paillaugue et Geoffrey Doumayrou, d'autres priorités que l'attaque ont été ciblées, et cela s'est vu quand il a fallu courir après le score en deuxième période, comme face à Lyon il y a deux semaines au même endroit (22-26). Sans idée, le MHR n'a pas réussi à trouver de décalage, s'enferrant le plus souvent dans un jeu d'avants où les Toulousains les attendaient, sûrs de leurs forces.

« Sur ce début de saison, on a axé notre travail sur la conquête et la défense, reconnaît Joan Caudullo. Ce sont des axes sur lesquelles l'équipe travaille bien mais offensivement, il va falloir qu'on s'améliore, il y a beaucoup trop d'erreurs techniques pour pouvoir tenir le ballon. On arrive à maîtriser notre défense mais on n'arrive pas à créer ces choses, donc on finit par passer beaucoup de temps chez nous et ça crée des fautes. » Responsable de l'attaque dans le nouveau staff, Benoît Paillaugue a donc du boulot devant lui, alors que Montpellier est désormais attendu à Bayonne puis au Stade Français. Comme le résumait le pilier Enzo Forletta avant de quitter le GGL Stadium, « l'état d'esprit retrouvé en ce début de saison, c'est bien, mais en Top 14, ça ne suffira pas. »