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Aviron Bayonnais


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584 réponses à ce sujet

#571 DOUDOU63

DOUDOU63

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Posté 12 mars 2025 - 11:21

Travers à l'Aviron c'est fait : 

 

https://www.rugbyram...by-12564901.php

 

A voir mais je vois pas la collaboration Patat et travers bien se passer ... Travers répète depuis des mois que le terrain lui manque donc à mon avis il y en a un de trop sur les deux.

 

En tout cas lui aussi comme Retière sait toujours bien se placer ... avec au final 1 titre en  plus de 10  ans au Racing ( avec pourtant certaines saisons du sacré Matos)

Au delà même de l'aspect sportif, BAYONNE et la côte Basque il y a pire comme environnement...



#572 Y&B

Y&B

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Posté 12 mars 2025 - 12:31

Travers à l'Aviron c'est fait : 
 
https://www.rugbyram...by-12564901.php
 
A voir mais je vois pas la collaboration Patat et travers bien se passer ... Travers répète depuis des mois que le terrain lui manque donc à mon avis il y en a un de trop sur les deux.
 
En tout cas lui aussi comme Retière sait toujours bien se placer ... avec au final 1 titre en  plus de 10  ans au Racing ( avec pourtant certaines saisons du sacré Matos)


Et encore, un titre qui sent mauvais de la bouche … l’enculerie de Rennes, la dope plus ou moins générale, la hype Canal pour Carter etc ….

#573 el landeno

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Posté 14 mars 2025 - 20:52

« S'inscrire dans la durée dans le top 6 » : l'ambition de Philippe Tayeb et Laurent Travers pour Bayonne Le président de l'Aviron Bayonnais Philippe Tayeb et son nouveau directeur du rugby Laurent Travers ont expliqué vendredi à « L'Équipe » à quoi ressemblerait la nouvelle organisation du club basque.

Laurent Travers est le nouveau directeur du rugby de l'Aviron. Il prendra ses fonctions le 1er juillet prochain. La nouvelle a été officialisée en début de semaine, et annoncée mercredi aux joueurs et au staff. Si quelques détails restent à régler, dont la signature du contrat de quatre ans, il a accepté d'évoquer le projet qui l'attend. La rencontre a eu lieu vendredi matin, à l'hôtel Pullman de Bercy.
 

Philippe Tayeb, le président, l'accompagnait. Ce dernier est persuadé que Laurent Travers fera passer un cap à l'Aviron. Pendant une trentaine de minutes, le duo a donc parlé de la nouvelle organisation, des missions de Laurent Travers, avec le souci permanent de ne pas oublier Grégory Patat, le manager. Philippe Tayeb et Laurent Travers auraient d'ailleurs aimé que le coach soit présent pour une prise de parole commune.

« Pourquoi avoir décidé de nommer un directeur du rugby ?
Philippe Tayeb : 
C'était une évidence, ce n'est pas arrivé un matin, comme ça. C'est une volonté de continuer à faire grandir le club. Laurent arrive parce qu'il a de l'expérience, et on a besoin de se structurer et de structurer la politique sportive et la stratégie. C'est indispensable aujourd'hui, entre les professionnels, les espoirs, avec cette nécessité d'avoir une formation forte, et cette envie de se développer avec la création d'une académie dans le Pays basque espagnol. Je voulais aussi offrir à mon staff qui est jeune et compétent la possibilité d'avoir quelqu'un d'expérience.

« Je sais ce que c'est d'être manager, ça demande du temps, de l'engagement et par moments, on a tendance à oublier ce qui devient essentiel pour la solidité du club »

Laurent Travers

 
 
 

Les premiers contacts remontent à l'automne dernier. On est en mars. Pourquoi cela a-t-il pris autant de temps ?
P. T. :
 Les discussions ont été d'abord informelles puis il a fallu travailler sur les fiches de poste des personnes concernées. La décision finale a été prise il y a huit jours. Laurent et Grégory Patat se sont vus, ont échangé pour que chacun trouve sa place dans ce système. Ils sont tombés d'accord il y a une semaine. Il a fallu rassurer le staff.

Laurent Travers : Ça a mis du temps aussi parce que Greg, c'est quelqu'un de loyal et qu'il a dit vraiment ce qu'il pensait. Je préfère travailler avec des gens qui disent ce qu'ils pensent que des gens qui te tapent dans le dos, pour finalement te mettre un coup de poignard. Les discussions avec Greg ont été franches.

 

Est-ce que c'est signé ?
P. T. :
 Non, pas encore.

Pourquoi ?
P. T. :
 On a le temps. La parole suffit. On est là, devant vous.

Est-ce que ce fut long car vous n'avez pas réussi à trancher, parce que Grégory Patat avait un avis, que Laurent Travers avait un avis ? Cela n'a jamais été linéaire...
P. T. :
 Ce n'est pas vrai, car pour moi, l'idée de prendre un directeur du rugby est fixée depuis septembre, octobre. Fort de bonnes, ou mauvaises expériences, c'est indispensable d'avoir une personne qui est capable d'être garante de la politique sportive du club. Mais il faut respecter les gens qui sont en poste. Ce n'était pas une histoire de trancher ou non. Il fallait faire les choses correctement, avec bienveillance. Mais encore une fois, si ce n'avait pas été Laurent, il y aurait quand même eu un directeur du rugby.

On pensait Laurent que vous étiez attaché à vie au Racing 92 et à son propriétaire Jacky Lorenzetti ? Pourquoi quitter ce club avec lequel vous venez de passer plus de dix ans ?
L. T. :
 Je ne change pas de couleur, je reste attaché au ciel et blanc... Ce que je veux, c'est la réussite de l'Aviron, je veux que l'Aviron soit encore plus fort. Ils étaient deux. Et je pense qu'on peut être encore plus forts à trois. Il y a un organigramme, OK, mais ça, c'est du papier. Le plus important, c'est ce qui va se passer sur le terrain, parce que la vérité, c'est le terrain. Quand les gens disent que je suis attiré par le terrain, oui, c'est vrai. Mais c'est quoi le terrain ?

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Philippe Tayeb (à gauche) et Laurent Travers vendredi à Paris. (S. Boué/L'Équipe)

Le terrain, c'est le vestiaire, les crampons, l'entraînement...
L. T. :
 Il n'y a pas que ça, c'est aussi l'organisation du club par rapport au terrain. Si demain, je dois aider sur le terrain, je sais le faire. Je sais ce que c'est d'être manager, ça demande du temps, de l'engagement et par moments, on a tendance à oublier ce qui devient essentiel pour la solidité du club.

« Quand on a le pied sur l'accélérateur, on peut sortir de la route, c'est donc avoir cette possibilité d'être plus posé. C'est un accompagnement »

Laurent Travers

 
 
 

Mais quand le Racing communique et officialise votre départ, il est écrit noir sur blanc que vous avez envie de retrouver le terrain, tout le monde pense que vous avez à nouveau envie de devenir manager ?
L. T. :
 Ça en fait partie. Quand je dis qu'on sera plus forts à trois, les discussions entre Philippe, Greg et moi, il y en aura, comme j'en ai eu avec Stuart Lancaster, au Racing. On va travailler avec Greg pour que l'Aviron soit plus fort. Je sais ce que c'est, j'y suis passé. Ça permet aussi de partager la pression, d'avoir des avis, de réfléchir différemment. Quand on a le pied sur l'accélérateur, on peut sortir de la route, c'est donc avoir cette possibilité d'être plus posé. C'est un accompagnement. Si on fonctionne comme ça, on sera forts.

Il se dit que vous avez commencé à travailler pour Bayonne, sur le recrutement, depuis pas mal de temps ?L. T. : C'est faux.

Vous avez quand même rencontré un joueur sud-africain (Salmaan Moerat des Stormers) en décembre pour Bayonne, ça veut dire que vous êtes d'accord avec l'Aviron depuis pas mal de temps.
P. T. :
 Avant de se marier, il faut peut-être se fiancer ou se pacser...

L. T. : Comme le Racing jouait contre les Stormers, j'ai pu le rencontrer à l'hôtel, mais vous pouvez lui demander, je lui ai dit que je venais simplement aux informations mais que rien n'était finalisé avec Bayonne. Je l'ai vu avec son agent, je lui ai présenté l'Aviron.

Vous avez discuté avec Greg Patat à plusieurs reprises, et d'après nos informations, il craignait de perdre quelques prérogatives. Aurez-vous votre mot à dire sur la compo, la semaine d'entraînement, le recrutement, la philosophie de jeu ?
L. T. :
 Qu'est-ce qu'on regarde ? J'ai l'impression qu'on regarde tout ce qui ne va pas aller.

Non, pas forcément.
L. T. :
 Qu'est-ce qui peut-être bien pour le binôme, pour l'équipe, pour le club ? On parle de la composition d'équipe, si c'est ça le seul problème, je signe de suite. Les problèmes, il va y en avoir. Mais des succès aussi.

Et le recrutement ?
L. T. :
 Vous pensez que le recrutement, c'est une seule personne dans un club ?

P. T. : Aujourd'hui, il y a quatre personnes qui composent la cellule de recrutement : Greg Patat, Gerard Fraser, Nicolas Viguera et moi. Mon rôle à moi, c'est de négocier. Laurent encadrera ce comité. Ça va me permettre de faire autre chose.

Dans l'organigramme du club, vous serez placé au-dessus de Grégory Patat ?
L. T. :
 Le directeur du rugby va chapoter l'ensemble. Mais après, il y a des prérogatives qui sont données, et Greg aura toujours la main mise sur le secteur professionnel. On échangera ensemble. Mais ça va permettre à Greg de partager cette pression et parfois tu en as besoin. Les décisions qui seront prises sur le secteur professionnel, ce sera Greg et je n'ai aucun problème avec ça. Ça signifie également qu'il aura la pression du résultat.

« L'objectif, c'est d'avoir 70 % de joueurs formés à l'Aviron, ou issus de la région »

Philippe Tayeb

 
 
 

Greg Patat est sous contrat jusqu'en 2026. C'est vous qui allez décider de sa prolongation ou non ?
L. T. :
 Moi ? Non.

P. T. : Il y a des objectifs à atteindre. Il faut rester prudent. La saison passée, on était sixièmes à l'avant-dernière journée de Championnat, on a fini douzième. Les objectifs étaient le top 8 et le challenge européen. On est qualifiés sur la scène européenne. Aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi on ne prolongerait pas notre staff mais il faut que l'objectif soit atteint.

L. T. : Le patron, c'est Philippe. On en discutera. Et moi, encore une fois, si je vois que je gêne...

Il se murmure que vous souhaitiez arriver avec Anthony Marhuenda, un analyste vidéo et un entraîneur de la défense.
L. T. :
 Quoiqu'il arrive, je me suis engagé auprès du Racing à ne prendre aucun membre du staff, aucun joueur. L'analyste vidéo, parlons-en, je suis très proche d'Anthony qui est à Toulouse, et je suis proche d'Ugo Mola.

19952.jpg
 
Laurent Travers vendredi à Paris. (S. Boué/L'Équipe)

P. T. : Et il y a déjà des gens qui sont en place.

L. T. : Oui, pourquoi j'irais modifier un staff alors que comme vous l'avez souligné, les résultats sont très positifs ? Mais on sait très bien que tout est fragile. Il faut tout analyser. Et si demain, il n'y a pas de résultats, ce n'est pas parce qu'une personne est arrivée... Il ne faut pas entendre que ça ne marche pas pour faire évoluer les choses. Mais je vais arriver seul.

P. T. : Cela fait un an que je discute avec Greg, sur cet entraîneur de la défense. Moi, j'estime qu'un renfort n'est pas à exclure dans ce secteur.

On a entendu le nom de Christophe Hamacek...
L. T. :
 L'actuel entraîneur de Langon (Nationale). Ce qu'il y a de certain, on parle déjà d'avenir, c'est capital de bien poser les fondations. Il n'y a pas que les professionnels, il y a aussi l'association, c'est le socle, l'identité basque...

P. T. : L'objectif, c'est d'avoir 70 % de joueurs formés à l'Aviron, ou issus de la région.

Faire grandir l'Aviron, c'est quoi ? Assurer une place pérenne dans le top 8 ?
P. T. :
 C'est une évidence. Chaque année, l'objectif est toujours un peu plus ambitieux. Si chaque année, j'annonce top 8 et le maintien, un jour, ce sera la descente. Je ne veux pas être prétentieux, je ne le suis pas, je veux être ambitieux. Un administrateur avait dit un jour son espoir de voir les fêtes de Bayonne au Stade de France. Mes ambitions sont toujours les mêmes. Si on joue le maintien chaque année, l'arrivée de Laurent n'a pas de sens.

L. T. : Il y a aussi cette nécessité d'être réaliste car on voit bien que chaque année, le Top 14 est de plus en plus serré. Je suis bien placé pour le dire, je vois où était le Racing et là où il est aujourd'hui. Même chose avec le Stade Français. On voit où était Bayonne : il était douzième, il est dans les quatre premiers. Et ce n'est pas parce que Laurent Travers arrive et que Philippe Tayeb a modifié l'organigramme, qu'on va se retrouver dans les deux premiers.

P. T. : Le Top 14 est exigeant, et si l'on croit qu'on est arrivé, ça ne marchera pas. C'est très fragile avec dix clubs qui se battent pour la qualif, le maintien, le milieu de tableau. Nous, on a envie de s'inscrire dans la durée dans le top 6.

Vous allez quitter le Racing où vous étiez arrivés en 2013 et avec qui vous avez remporté le Bouclier de Brennus en 2016. Que ressentez-vous ? Et est-ce qu'il y avait bien un deuxième club qui s'intéressait à vous ?
P. T. :
 Je répondrai à la deuxième car je le sais (sourire).

L. T. : Il y avait plus de deux clubs, je ne peux pas les nommer, mais les présidents se reconnaîtront, et certains m'ont appelé il y a moins d'une semaine pour savoir si c'était fait avec Bayonne. Quand tu as fait dix ans en tant que manager et deux ans en tant que président, ça ne te laisse pas indifférent. Le Racing, j'y suis attaché. Très attaché à la personnalité de Jacky Lorenzetti pour lequel j'ai énormément de respect. Tout ce que j'ai fait avec le Racing, j'en suis fier. Mais maintenant, je vais être basque et fier de l'être. »

 
 


#574 Binche63

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Posté 17 avril 2025 - 13:39

Lopez C est quand même le roi pour mettre ses dirigeants dans la merde

https://www.lequipe....arriere/1554961

#575 Gourine63

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Posté 17 avril 2025 - 13:52

Lopez C est quand même le roi pour mettre ses dirigeants dans la merde

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Le mec a un nom de gitan et vous vous attendez à ce qu'il ne casse pas les couilles ?
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#576 Good Shvili

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Posté 17 avril 2025 - 16:43

Lopez C est quand même le roi pour mettre ses dirigeants dans la merde

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Il aurait pu rester, ne rien glander et leur fusiller une saison???



#577 pof

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Posté 17 avril 2025 - 16:56

Lopez C est quand même le roi pour mettre ses dirigeants dans la merde

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Après l'avoir rempacé au pieds levé a Clermont une fois qu'il n'y avait plus rien sur le marché Belleau pourrait peut être rebondir a Bayonne ??



#578 Patator

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Posté 17 avril 2025 - 17:07

Lopez C est quand même le roi pour mettre ses dirigeants dans la merde

https://www.lequipe....arriere/1554961

Il leur reste Segonds, ce n'est pas tout à fait pareil que nous. Au moins, eux, ils avaient deux numéro 10.


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#579 Sushi

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Posté 17 avril 2025 - 17:20

Oui, puis, il y a des évolutions en coulisses, qui font que lui la sent moins bien cette année de plus, peut-être ? Ou même qu on lui demande de faire de la place, pour une opportunité de recrutement ? Et si ça se trouve, ça arrange tout le monde ?
De toute façon, si cest contre les intérêts du club, connaissant le prez de Bayonne, il serait étonnant quil ne le fasse pas savoir !

#580 el landeno

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Posté 18 avril 2025 - 20:48

ANALYSE. Aviron Bayonnais : Patat garde le cap malgré le vent de travers
  Lecture 4 min
archive-quay-a1-34588896.jpg?v=174499034Premier manager à qualifier l’Aviron en Champions Cup, Grégory Patat sera-t-il aussi le premier à mener le club en phase finale du Top 14 ? © Crédit photo : Émilie Drouinaud/SO
Publié le 18/04/2025 à 11h06.
Mis à jour le 18/04/2025 à 17h32.
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L’excellente saison du club basque, accroché depuis trois mois à la 4e place du Top 14, n’en demeure pas moins marquée par une relation quelque peu écornée entre le président Philippe Tayeb et son staff sportif. Elle ne doit pas détourner l’ensemble de l’essentiel : la qualification

C’est l’histoire de la poule et de l’œuf. Difficile de savoir qui était là en premier. Est-ce l’apport de Grégory Patat et son staff qui a fait prendre une nouvelle dimension à l’Aviron Bayonnais ? Ou bien le manager bénéficie-t-il du sillon tracé par un autre Gersois, son prédécesseur Yannick Bru, et de l’évolution d’un club en pleine mutation financière ? Sans doute un peu de tout cela.

L’heure n’est pas encore au bilan mais il ne faudra pas oublier l’encadrement sportif au moment de la distribution des bons points. Le club basque (4e) se déplace ce samedi à 16 h 30 à La Rochelle (10e)Treize unités séparent les deux équipes et rares sont ceux qui auraient misé sur cet écart dans cet ordre en début de saison. À six journées de la clôture des comptes, la bande à Camille Lopez espère publiquement conserver son siège, synonyme de phase finale avec supplément de barrage à la maison. « Cette 4e place, il faut qu’elle rentre dans nos têtes parce que l’an prochain, on ne sait pas où on sera », insiste Grégory Patat, conscient de la densité du Top 14. Les siens possèdent un petit matelas d’avance sur Castres, cinquième à cinq points. « C’est l’équivalent d’une journée de championnat de plus. » De quoi aborder les choses avec un peu de sérénité.

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Le demi d’ouverture de 36 ans a changé d’avis et ne devrait finalement pas aller au bout de son bail, signé jusqu’en 2026, pour ne « pas faire l’année de trop »
Confiance entamée

Cela n’a pas toujours été le cas cette saison. Paradoxal alors que Bayonne vit pour l’instant sa meilleure saison depuis l’instauration du professionnalisme trente ans plus tôt. « C’est l’Aviron », sourit un salarié des bords de Nive. Le feuilleton Laurent Travers a perturbé durant cinq mois la coulisse. L’homme n’est pas à remettre en cause. Il a été choisi par le président Philippe Tayeb, qui a longtemps nié, comme l’intéressé, les contacts et l’engagement de l’ancien patron du Racing 92. Grégory Patat voulait être associé à la décision du futur directeur sportif. Il l’a subie. Sans briser la relation entre le président et son manager, l’épisode a entamé la confiance du binôme.

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L’Aviron retrouve le Top 14, ce samedi à 16 h 30 à La Rochelle, pour le compte de la 21e journée

Depuis, le staff, déjà soudé, s’est un peu plus resserré. Patat répète à l’envi le « rôle transversal » de Travers. Tayeb jure que « le patron du sportif » reste Patat, sous contrat jusqu’en 2026 avec son staff. Et promet une prolongation à l’ensemble en juin (après avoir remisé le rendez-vous de décembre dernier) en cas de place dans le top 8, l’objectif initial. Les Bayonnais n’ont plus quitté les qualifiables depuis le 1er décembre et la 11e journée. Mieux, ils s’accrochent à la 4e place depuis trois mois. Mais le président préfère patienter. Il avait peu goûté les deux dernières défaites, une fois le maintien obtenu, du précédent championnat, terminé au 12e rang. Il les a longtemps reprochées au staff. Aujourd’hui encore.

« Ça me rappelle la dernière année avec Yannick Bru, où on avait l’impression que tout le club ne souriait pas les soirs de victoire, et inversement les jours de défaite »
Prétexte

Elles ont en partie conditionné son choix de mettre quelqu’un au-dessus de Grégory Patat. Le début de saison poussif (deux timides victoires, deux lourds revers) l’a conforté dans cette direction. Depuis, l’équipe a pris un très bel envol. Mais l’équilibre interne reste fragile. « Ça me rappelle la dernière année avec Yannick Bru, où on avait l’impression que tout le club ne souriait pas les soirs de victoire, et inversement les jours de défaite, glisse une source interne à l’Aviron. La moindre chose peut être prétexte à reproches. » À l’image de cette sortie de Philippe Tayeb, agacé de voir ses joueurs profiter d’un moment de repos le week-end dernier lors de la traditionnelle Foire au Jambon de la ville. Le président est très soucieux de l’image renvoyée. « S’il n’y a pas d’écarts, c’est plutôt bien que le groupe mange et vive ensemble, non ? »

Grégory Patat veut garder les coudées franches, des hommes qui l’entourent aux joueurs qu’il recrute
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Annoncé à Nice, en Nationale, l’arrière maritime, qui vient de fêter ses 35 ans et retrouvera le terrain samedi, face à Bayonne (16 h 30), assure que sa décision finale nécessitera « pas mal de temps pour réfléchir »

Porté par les résultats, le staff garde pour l’instant le cap. Et la main. Philippe Tayeb a parlé de renforcer l’encadrement technique. Les noms de Christophe Hamacek (entraîneur de Langon en Nationale) et Jean Monribot (ancien capitaine, coach des cadets de Bayonne) ont circulé. Il a même suggéré de renforcer la troisième ligne avec le Lyonnais Steeve Blanc-Mappaz. Grégory Patat veut garder les coudées franches, des hommes qui l’entourent aux joueurs qu’il recrute. Pourquoi ? C’est assez simple : « Je suis très bien dans ce club et je sens qu’on a la capacité d’encore évoluer. C’est pour ça que j’espère pouvoir prolonger. » Le Gersois fut le premier à porter l’Aviron en Champions Cup en 2023. Il sera peut-être le premier à qualifier le club en phase finale depuis 1992. À l’époque, Serge Blanco jouait encore, François Mitterrand présidait la République et Camille Lopez avait 3 ans.

Proche des joueurs C’est une relation saine. Ni trop, ni pas assez. Dire que le groupe bayonnais joue pour son manager serait exagéré. L’inverse également. « Le projet de jeu est plus fort quand il est partagé, pense Grégory Patat. Les joueurs ont le droit de me dire : Ça, non, on ne le fait pas, on ne le sent pas. » Si le technicien tranche au niveau du coaching, il accepte l’avis de son groupe sur les options tactiques. Et de l’ensemble du staff. « Chacun donne son avis et on se challenge, livre-t-il. Pour les joueurs, c’est pareil. Je ne veux pas qu’ils se retournent sans cesse vers moi pour savoir s’il faut prendre les trois points. S’ils ne savent pas, ils peuvent me demander, mais la prise de décision leur appartient le plus souvent. »
« La force de Greg, c’est sa proximité avec ses joueurs, avance le centre Guillaume Martocq. Si ça marche, c’est en grande partie grâce à ça. Et à sa bonne humeur au quotidien. Ça crée une bonne ambiance dans l’équipe. »
Le match C’est assez fou à lire. L’Aviron Bayonnais est 4e du Top 14 à six journées de la fin, tandis que le Stade Rochelais (10e) reste sur neuf matches sans victoire (huit défaites, un nul) toutes compétitions confondues. Sa dernière poussive victoire remonte au 4 janvier face à l’équipe B de Toulouse (22-19). Cela ne fait pas de Bayonne le favori à la victoire, ce samedi, mais cela donne des idées vu la période moribonde traversée par les Maritimes.
« Ça reste La Rochelle, pose le trois-quarts centre Guillaume Martocq. C’est une grosse équipe sur le papier, dans un grand stade, avec un public qui pousse. Forcément, elle doute en ce moment, mais on se concentre sur nous. Il reste six matchs et on a envie de prendre le maximum de points. » L’Aviron tentera le coup sans Arthur Iturria, Uzair Cassiem et Sireli Maqala, préservés en vue de la réception de Pau à San Sebastian, samedi 26 avril.
 
 
 
 


#581 biball

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Posté 18 avril 2025 - 21:49

Je suis convaincu que Patat est l'homme de la situation et que faire venir Travers, c'est se tirer une balle dans le pied.

#582 Murena

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Posté 20 avril 2025 - 19:30

Tout dépend si Travers accepte de se tenir à l'écart du terrain, mais à priori ce n'était pas trop le cas au racing, ce qui a créé quelques tensions et problèmes

#583 el landeno

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Posté aujourd'hui, 06:07

et moi, pendant ce temps là, j'tournais la manivelle ?
 
 
« Ce changement va être bon pour moi » : le champion du monde Herschel Jantjies explique pourquoi il a choisi de rejoindre Bayonne Herschel Jantjies, le demi de mêlée des Stormers et des Springboks (24 sélections), qui a fêté ses 29 ans ce mardi, se prépare à rejoindre Bayonne la saison prochaine. En France, le champion du monde 2019 vient chercher son second souffle.

 

 
 

Rendez-vous était pris au centre d'entraînement des Stormers mercredi dernier. Après huit saisons dans la franchise du Cap, le demi de mêlée, 29 ans depuis ce mardi, a fait le choix de rejoindre le Top 14 et Bayonne la saison prochaine. Un tournant dans sa carrière et un choix de vie qu'il a accepté de nous raconter. Champion du monde en 2019 - il était entré en fin de match notamment en finale contre les Anglais (32-12) - le demi de mêlée n'entre plus dans les plans du sélectionneur des Springboks Rassie Erasmus, sa dernière sélection remontant au 5 août 2023, ce qui a aussi dû l'aider dans son choix de quitter l'Afrique du Sud. Il espère que l'Aviron va le relancer.

 
 

Comment se sont nouées les relations avec Bayonne ?
Je ne cherchais pas de nouveau club mais je me suis toujours dit : "si l'opportunité se présente, on pourra y réfléchir". Au fond, je pense que je devais aller jouer à l'étranger pour essayer quelque chose de différent et l'opportunité s'est présentée avant même que je ressente le besoin de quitter les Stormers. Mais ça ne s'est pas fait en un claquement de doigts. J'ai beaucoup réfléchi et beaucoup discuté avec ma famille et ma fiancée. Les Stormers, c'est le seul club que j'ai connu depuis le lycée. J'ai joué un match avec les Gallois des Scarlets en 2017, c'est tout. J'ai donc eu un petit avant-goût de ce que c'était de jouer hors d'Afrique du Sud et c'était super intrigant. Ma famille est excitée et ma fiancée n'en peut plus d'attendre. On a déjà pris huit cours de français en ligne avec un prof à Paris.

« Les Stormers et ma communauté sont toute ma vie »

 
 
 

Votre entraîneur John Dobson nous glissait qu'il vous considérait comme l'homme d'un seul club, les Stormers, et d'une seule communauté, celle de Kylemore, votre village d'enfance...
Les Stormers et ma communauté sont toute ma vie. Ça va vraiment être dur de dire au revoir mais je suis super excité et tout le monde est heureux pour moi. Avec un peu de chance, je jouerai mon meilleur rugby là-bas et les coaches de Bayonne voudront me prolonger encore trois ans ! On a examiné le projet sous toutes les coutures avec le staff et je suis heureux que John me permette de partir à Bayonne, je lui en serai toujours reconnaissant.

 
 

Connaissez-vous des joueurs à Bayonne ?
Manu Tuilagi m'a écrit. On a un peu échangé parce que je voulais savoir comment était Bayonne et où m'installer. Je n'ai eu que des échos positifs. J'ai aussi demandé à mes coéquipiers chez les Boks qui jouent en France, Dillyn Leyds, Marvin Orie, Cobus Reinach, Hacjivah Dayimani. Ils m'ont tous dit la même chose : les premiers mois sont compliqués. Je m'y prépare mais je pense que je suis quelqu'un que l'on peut laisser à un arrêt de bus et qui se fait des copains. Je serai loin de tout ce que je connais mais je suis sûr que je vais vite m'intégrer.

« Je rêverai toujours de jouer pour les Springboks »

 
 
 

Que pensez-vous du style de jeu de Bayonne ?
J'ai échangé en visio avec les coachs français et ce que j'ai entendu m'excite beaucoup ! Je pense que le style de jeu qu'ils jouent me correspond. J'aime porter le ballon et faire des choix. Je suis un joueur très instinctif et le jeu de Bayonne me parle parce qu'il est très fluide. J'ai regardé leur match contre les Bulls (Bayonne éliminée en huitièmes de Challenge Cup par Pretoria 22-32, le 5 avril). Ils ont de l'audace ! Ils tentent toujours avant d'être prudents.

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Herschel Jantjies à gauche de Siya Kolisi, qui soulève la Coupe du monde remportée en 2019 au Japon par l'Afrique du Sud. (P. Lahalle/L'Équipe)

Le choix de partir, est-ce aussi pour vous redonner une chance en sélection ?
Je rêverai toujours de jouer pour les Springboks. Je suis à un moment de ma carrière où j'ai besoin d'un peu de changement et mes tripes me disent que ce changement va être bon pour moi. Si je suis ouvert aux méthodes françaises et que je continue de faire ce que je sais faire, je peux apporter quelque chose en plus à mon jeu. C'est ce que j'espère. Et je veux aussi contribuer aux objectifs de Bayonne, je veux croire que je peux leur apporter quelque chose de différent.

 
 

Transferts : Bayonne engage l'Australien Rob Leota
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Rob Leota. (A. Martin/L'Équipe)
L'Aviron Bayonnais a fait signer pour deux ans l'international australien Rob Leota (28 ans, 21 sélections), lequel arrivera l'été prochain.
publié le 22 avril 2025 à 23h46mis à jour le 23 avril 2025 à 00h21
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Bayonne vient de faire signer une belle recrue. Actuellement 4e au classement du Top 14, l'Aviron Bayonnais a enregistré ce mardi la venue pour l'été prochain du troisième-ligne aile Rob Leota (28 ans). L'Australien s'est engagé pour les deux prochaines saisons.

 
 

International depuis 2021, il compte 21 sélections avec les Wallabies. Il a notamment disputé la dernière Coupe du monde en France. Leota « apportera sa polyvalence et sa puissance dans le 8 de devant », a écrit le club basque sur son compte X.

 

Leota est un ancien joueur de Melbourne (il a évolué chez les Rebels puis le Rising) avant de défendre les couleurs des Eastern Suburbs. Leota évolue cette saison avec la franchise des New South Wales Waratahs, en Super Rugby.

 
 


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Bayonne, Bayonne, Bayonne :music01:

 

Le pays où le jambon est bon !  :P



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Posté aujourd'hui, 14:29

J'en connais aucun.






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