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Union Bordeaux-Bègles


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2778 réponses à ce sujet

#2776 le radis

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Posté 19 décembre 2024 - 13:49

Etchegaray et Mousques sont très amis ; à voire si ça le relance effectivement.
+ le départ de Garcia qui occupe parfois le poste de 15.

#2777 jm12

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Posté 19 décembre 2024 - 15:46

Un bien bel avenir pour l 'UBB  qui essaie de copier le Grand Stade , en ne s'endormant pas sur ses lauriers , du jeune , du talentueux à revendre , à un moment ou l 'autre ça va payer pour Marty  !

 

La filière Basque fonctionne à plein régime , et l 'AB tente de résister au mieux....mais au final ils ne se démerdent pas si mal !

 

Sacré effectif ...ils veulent nous piquer Fischer , les deux d'ailleurs et nous on pêche du gros avec lal rumeur Laterrade....encore du chemin... :rolleyes:


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#2778 grospaquet33

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Posté 19 décembre 2024 - 16:56

Un bien bel avenir pour l 'UBB  qui essaie de copier le Grand Stade , en ne s'endormant pas sur ses lauriers , du jeune , du talentueux à revendre , à un moment ou l 'autre ça va payer pour Marty  !

 

La filière Basque fonctionne à plein régime , et l 'AB tente de résister au mieux....mais au final ils ne se démerdent pas si mal !

 

Sacré effectif ...ils veulent nous piquer Fischer , les deux d'ailleurs et nous on pêche du gros avec lal rumeur Laterrade....encore du chemin... :rolleyes:

tu sais la filiere bayonnaise n'est pas toujours une reussite. quand je vois Boniface incapable de tenir une melée, enfin il est penalisé une fois sur 2, dans le jeu il n'est pas dynamique comme peut l'etre Ben ou Falatea ou meme Perchaud (qui lui aussi a de grosses difficultés en melée). Etchegaray pas encore vu chez les pros, souvent blessé. Donc pour moi c'est bof!



#2779 el landeno

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Posté hier, 08:15

« Tout est parti d'une petite incompréhension... » : Jefferson Poirot raconte les coulisses de sa prolongation à l'UBB Récemment prolongé jusqu'en 2027, alors que son club ne l'avait initialement pas prévu, Jefferson Poirot va terminer sa carrière à l'Union Bordeaux-Bègles. Remplaçant face à Toulon samedi (21h05), le pilier gauche espère guider son équipe vers le titre.

Au bout du fil, Jefferson Poirot est heureux. L'UBB vient d'officialiser sa prolongation jusqu'en juin 2027. C'était le mercredi 18 décembre. Le pilier gauche (32 ans) a accepté d'évoquer le cheminement conduisant à ce dernier contrat, qui était loin d'être acté en début de saison. L'ancien international (36 sélections) est également revenu sur une période plus sombre où il a failli arrêter le rugby. L'occasion aussi de rétablir certaines vérités.
 
 

« Vous venez de prolonger à l'UBB jusqu'en juin 2027. Mettrez-vous un terme à votre carrière à cette échéance ?
Oui, ce sera la fin. Dans ma tête, tout est clair. Dans chaque projet que j'entreprends, j'ai besoin d'une date de début et d'une date de fin. Ça fait un moment que je me l'étais fixée. Quand je m'engage, je le fais à fond. L'idée est de me donner les moyens d'être performant jusqu'en 2027. Il n'y aura pas de notion d'économie pour gratter un dernier contrat. Je sais ce que coûte chaque saison, physiquement, mentalement. Le fameux "c'est mon corps qui me dira quand m'arrêter", ce n'est pas ma philosophie. Je n'ai pas envie d'être bousillé une fois que je raccroche les crampons. Je veux profiter de ma vie d'après.

Comment vivez-vous cette prolongation ?
C'est une fierté ! J'ai vécu tellement de choses avec l'UBB, la même trajectoire ascendante que le club. Je suis presque l'homme d'un club, même si j'ai beaucoup d'attachement pour celui de Brive, qui m'a lancé et avec lequel j'ai gagné mon dernier titre (champion Crabos en 2011).

« Quand j'ai évoqué ma volonté de prolonger, le club ne l'avait pas prévu ! »

 
 
 

Finir votre carrière à Brive était une option. La prolongation à l'UBB n'était pas une évidence courant septembre. Pouvez-vous raconter comment se sont déroulées les négociations ?
Tout est parti d'une petite incompréhension... Le club pensait que je souhaitais arrêter en 2025. Je sortais aussi d'une phase difficile après le passage de Christophe Urios (comme entraîneur, de juillet 2019 à novembre 2022). Le club s'est posé des questions. Est-ce que je ferai l'affaire ? J'ai réalisé une bonne fin de saison et dans la foulée un bon début de saison. Quand j'ai évoqué ma volonté de prolonger, le club ne l'avait pas prévu ! (Il se marre.) Il préparait la suite sans moi, ce qui est légitime. Mais je me suis dit : ce sera Bordeaux, où j'ai fait presque l'intégralité de ma carrière (il y évolue depuis 2012), ou Brive, où j'ai toujours ce regret d'être parti dans un coin de ma tête. Avec cette notion de fidélité et d'attachement. Je me suis retrouvé avec deux propositions sur la table. Le choix a été très difficile. J'ai choisi l'UBB, où j'ai retrouvé le goût du rugby, pour aller chercher un titre.

 
 

Comment avez-vous vécu la période où la tendance était que votre histoire allait s'achever avec Bordeaux-Bègles ?
La déception a duré un ou deux jours. J'ai vite basculé en me disant que même si tout s'arrêtait à la fin de la saison actuelle, j'avais cette saison pour me récompenser. Je veux valider toutes ces années par un titre. Si ce n'est pas le cas, il y aura un manque.

Vous dites que vous avez retrouvé "le goût du rugby". Pourquoi ?
Je ne vais pas le cacher, je revis depuis l'arrivée du nouveau staff (en juillet 2023). De nombreuses personnes présentes ont beaucoup compté tout au long de ma carrière : Yannick Bru, mon premier entraîneur en équipe de France, Thibault Giroud, que j'ai connu lors de la Coupe du monde 2019, Jean-Baptiste Poux, mon mentor pendant des années, Ludovic Loustau, qui m'a amené vers la préparation physique de haut niveau, Cyril Gomez et beaucoup d'autres dans le staff actuel avec qui j'entretiens de fortes affinités, en qui j'ai confiance.

« J'étais capitaine, et pourtant j'avais la sensation qu'il (Urios) ne me faisait pas confiance. Il me reprenait devant tout le monde, je trouvais ça un peu gros et je n'avais pas forcément d'explication »

 
 
 

Ça n'a pas collé avec Urios...
Quand sa signature a été annoncée, j'étais très enthousiaste. Christophe correspondait à ce que j'attendais. Mais on ne s'est jamais trouvé. J'étais capitaine, et pourtant j'avais la sensation qu'il ne me faisait pas confiance. Il me reprenait devant tout le monde, je trouvais ça un peu gros et je n'avais pas forcément d'explication.

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Jefferson Poirot, Christophe Urios et Ugo Boniface, en septembre 2022, lors d'un échauffement de l'UBB. (N. Luttiau/L'Équipe)

Vous n'en avez jamais discuté avec lui ?
Si, on l'a exprimé quelque fois en tête-à-tête, qu'on n'avait pas une super entente. Christophe considérait que j'avais l'aval du groupe et que c'était important pour l'équipe. Malgré nos divergences, dans sa manière de penser ou d'aborder le rugby, j'étais souvent d'accord avec ce qu'il disait. Mais humainement, ça n'a jamais collé. Une forme d'appréhension, de crainte l'un vis-à-vis de l'autre, s'est installée. En revanche, il n'y a jamais eu de rupture. Pourtant, j'ai été considéré comme l'un des responsables de son éviction (en novembre 2022). C'est faux. Je n'ai pas ce pouvoir. À ce moment-là, nous étions 12e du Top 14, on ne mettait pas un pied devant l'autre. J'ai été pris en grippe sur les réseaux sociaux à cause de ça.

« J'ai été la cible de nombreux commentaires négatifs et haineux. J'en ai beaucoup souffert. J'étais très aigri, au point d'avoir un comportement à l'inverse de mes valeurs, comme ne plus taper dans la main des gamins en arrivant au stade »

 
 
 

Pouvez-vous développer ?
Avec un petit groupe de joueurs, nous étions considérés comme ceux qui avaient obtenu la tête de Christophe. À cette époque, mon niveau de jeu n'était pas terrible. Du coup, à chaque défaite, j'étais le bouc émissaire. J'ai été la cible de nombreux commentaires négatifs et haineux. J'en ai beaucoup souffert. J'étais très aigri, au point d'avoir un comportement à l'inverse de mes valeurs, comme ne plus taper dans la main des gamins en arrivant au stade. Je me suis mis "en mode connard" ! J'étais entré dans une sorte de parano. Une poignée d'abrutis avaient réussi à me polluer. J'ai pris la décision de supprimer mon compte Twitter et de ne plus suivre celui du club pour éviter de lire les commentaires insultants. Nous ne sommes pas préparés aux conséquences des réseaux sociaux.

À quel point cela vous a-t-il impacté ?
En 2020, j'ai racheté une société de revente de système d'impression (Burovalie). Je ne prenais plus de plaisir à venir au club. Ma société était devenue mon échappatoire. J'avais de moins en moins le goût du rugby. J'avais presque basculé dans l'après-carrière.

Au point d'arrêter ?
Oui, à la fin de la saison 2022-2023, si Christophe était resté, j'aurais pu raccrocher. Moralement, j'étais à bout. Je n'avais plus l'envie de m'entraîner, ni de jouer. Durant la même période, un de mes meilleurs amis (Yusuf Tuncer) a eu un accident sur une mêlée (en janvier 2023). Il est devenu tétraplégique. C'était très dur à vivre. Du jour de son accident jusqu'à la fin de saison, j'ai eu des maux de tête. À chaque fois que j'entrais sur un terrain, je pensais à son accident. J'avais moi-même une hernie cervicale. (Il souffle.) Mais nous sommes formatés à encaisser. J'étais tellement engagé dans notre projet collectif que je n'avais pas envie que mes problèmes personnels polluent l'équipe. Tu t'oublies beaucoup. Et on en parle très peu entre nous.

Vous avez joué en étant blessé ?
On joue tous avec quelques pets. C'est rare d'être à 100 %. J'ai connu un problème aux cervicales en 2021. J'avais une hernie qui poussait sur la moelle épinière. J'ai été arrêté. Même un choc anodin aurait pu avoir des conséquences très graves. Avec des soins, elle s'est résorbée. Puis, à la fin de la saison 2022, j'ai eu cette fois une hernie foraminale. Elle était moins grave, mais elle comprimait le nerf qui descend dans mon bras et entraînait des névralgies. Je me suis fait infiltrer et j'ai beaucoup travaillé avec un kiné. Pendant un an, ça allait. Mais elle est revenue en janvier 2024. Cette fois, la névralgie était permanente. Je me suis accroché jusqu'en avril. Puis, j'ai dit : stop ! Je suis passé par la case opération avec deux mois d'arrêt. Cela a complètement changé mes aptitudes en mêlée. Ce qui explique mes bonnes prestations depuis mon retour en fin de saison dernière.

Aujourd'hui, comment vous sentez-vous ?
Je vais beaucoup mieux. Je me suis fait aider... Pas assez à mon goût. J'ai la chance d'avoir une femme hypnothérapeute, mais aussi infirmière en psy. Au quotidien, elle m'a permis d'aller mieux. J'ai fait quelques rendez-vous avec une psy, mais je n'ai pas accroché à sa méthode. J'ai toujours bossé avec un préparateur mental. La différence, c'est qu'on travaillait sur la performance, pour me préparer au rugby. Désormais, la démarche est plus personnelle, on travaille le "aller mieux". Christian Ramos (son préparateur mental) me connaît depuis tout jeune. Dans l'approche, nous avons une relation d'intimité. Je peux lui dire plus de choses. »

Le chiffre : 237
Jefferson Poirot a disputé 237 matches avec le maillot de l'Union Bordeaux-Bègles depuis sa signature à l'été 2012. Face au Stade Rochelais, le 20 octobre dernier, pour sa 232e apparition, il est devenu le joueur le plus capé de l'histoire de l'UBB. Jusqu'en juin 2027 et le terme de son contrat, il vise la barre symbolique des 300 matches.

« Je vais tout faire pour y parvenir, sourit le pilier. Ça voudra dire que j'ai performé jusque-là et que j'ai encore aidé l'équipe à grandir. Je veux laisser une trace. » Dans son esprit, ça passera aussi par un titre. « J'ai rencontré le président Laurent Marti dans un petit café à Figeac, se remémore Poirot. J'avais 19 ans et j'ai finalement fait toute ma carrière à ses côtés. J'ai envie de soulever le Brennus avec Laurent. Je veux le récompenser. Et si c'est le cas, il faudra retrouver ce petit café et y fêter ce titre pour boucler la boucle. » M.R.
 
 

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