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Union Bordeaux-Bègles
#2671
Posté 27 août 2024 - 14:45
#2672
Posté 03 septembre 2024 - 19:52
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L’UBB a cherché à densifier son pack et à anticiper les périodes internationales. Zoom sur son recrutement avant la reprise du Top 14 face au Stade Français ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas
Mieux armée pour répondre aux exigences et à la longueur du Top 14 ? L’Union Bordeaux-Bègles s’est en tout cas renforcée en vue de la saison 2024-2025 qui débutera face au Stade Français ce samedi (21 h 05) à Chaban-Delmas. Le club girondin a avant tout cherché à épaissir son pack qui a parfois souffert face à la concurrence. Mais il a aussi voulu anticiper les périodes internationales sur lesquelles il a laissé trop de points en route l’an dernier. L’effectif girondin a enregistré huit arrivées à l’intersaison. Sur le papier, « ça donne une photo de départ avec beaucoup plus de densité », juge le manager Yannick Bru. Présentation des nouveaux venus.
77 sélections avec l’Écosse, un titre de champion d’Europe (2020) et un titre de champion d’Angleterre avec Exeter (2020)… L’expérience de Jonny Gray (30 ans) n’est plus à démontrer. Doté d’un solide gabarit (1,98 m, 122 kg), le deuxième ligne écossais mettra sa puissance physique au service du pack de l’UBB. Après avoir été éloigné des terrains pendant plus d’un an à cause d’une blessure au genou, le challenge est devant lui. « Il a été testé à maintes reprises par le staff médical et la cellule de perf, indique Yannick Bru. On a tous été unanimes pour dire qu’il allait retrouver son niveau rapidement ».
Jonny Gray.En troisième ligne, l’arrivée de Lachlan Swinton (27 ans, 1,95 m, 113 kg), international australien (7 sélections) qui évoluait chez les Waratahs (Super Rugby), doit elle aussi muscler encore un peu plus le paquet d’avants bordelais. Réputé pour sa rudesse, voire son agressivité, le flanker a souvent été sanctionné pour ses excès d’engagement par le passé. Mais il devrait faire mal aux adversaires.
Lachlan Swinton.Formé à l’Aviron Bayonnais où il s’est imposé en Top 14, Matis Perchaud (22 ans, 1,87 m, 114 kg) retrouve son ancien manager à l’UBB. Yannick Bru a d’ailleurs été séduit depuis bien longtemps par ce jeune pilier gauche : « La première fois que je l’ai vu, ça m’a sauté à la gueule ! Je me suis dit : ce gamin, si on ne le rate pas, il est taillé pour le niveau international ». Le club girondin n’a pas hésité à mettre la main à la poche pour s’attacher ses services, alors qu’il était encore sous contrat avec l’Aviron.
Matis Perchaud.Temo Matiu (22 ans, 1,91 m, 100 kg) était quant à lui une pièce maîtresse du pack du Biarritz Olympique la saison dernière en Pro D2. Fils de l’ancien deuxième ligne international français Legi Matiu, le jeune troisième ligne est aussi puissant que rapide. Il a déjà montré ses qualités avec l’UBB lors des matchs de préparation.
Temo Matiu.Champion de France de Pro D2 avec Oyonnax en 2023, Enzo Reybier (22 ans, 1,75 m, 77 kg) fait lui aussi figure de grand espoir du rugby français. Ce jeune ailier rapide et doté d’appuis de feu aura une carte à jouer cette saison avec le club girondin.
Enzo Reybier.L’UBB a anticipé l’absence de ses internationaux français pendant les périodes de doublons. À l’ouverture, Matthieu Jalibert aura une doublure de luxe en la personne de Joey Carbery (28 ans), international irlandais (38 sélections) qui a participé aux Grands Chelem 2018 et 2023 et qui a été champion d’Europe en 2018 avec le Leinster. Barré par la concurrence au Munster et freiné par des blessures, le numéro 10 débarque à l’UBB avec l’envie de revenir sur le devant de la scène.
Joey Carbery.Au centre, Yoram Moefana pourra souffler avec l’arrivée du puissant sud-africain Rohan Janse Van Rensburg (29 ans, 1,85 m, 109 kg). Passé par les Bulls, les Lions de Johannesburg et les Sharks de Durban, celui qui compte une sélection avec les Springboks (2017) est une vraie force de percussion.
Rohan Janse Van Rensburg.Arthur Retière (27 ans) débarque quant à lui dans le rôle de vrai couteau-suisse. L’international français (1 sélection), champion d’Europe avec La Rochelle (2022) et Toulouse (2024), double champion de France avec les Rouge et noir (2023, 2024), peut jouer à l’aile, à l’arrière et au poste de demi de mêlée.
Arthur Retière.Piliers : Affane (D), Boniface (G), Falatea (D), Perchaud (G), Poirot (G), Sadie (D), Tameifuna (D), Taufa (D)
2e ligne : Cazeaux, Gray, Petti, Ricard, Coleman
3e ligne : Bochaton, Diaby, Gazzotti, Jacobs, Matiu, Samu, Swinton, Tatafu, Vergnes
Demis de mêlée : Abadie, Lesgourgues, Lucu
Demis d’ouverture : Carbery, Garcia, Jalibert
Centres : Depoortere, Moefana, Van Rensburg, Tapuai, Uberti
Ailiers : Bielle-Biarrey, Penaud, Retière, Reybier
Arrières : Buros, Ducuing
#2673
Posté 04 septembre 2024 - 20:23
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Après une première finale douloureuse, Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, sent son équipe mieux armée cette saison
La claque reçue en finale face à Toulouse (59-3) a-t-elle été digérée ?
On l’a évacuée en quelques heures. On n’oublie pas la lourdeur de la défaite, on sait qu’on a encore du travail mais ce qui a pris le dessus, c’est qu’on a fait une belle saison. Derrière, notre public et nos partenaires nous ont envoyé que des messages positifs, ça nous a aidés. Si c’était notre dixième finale perdue, on ne dirait pas la même chose. On a pris une belle droite mais on s’est relevé. Le club avance, il a franchi une étape. La dernière est encore plus dure.
Cet écart avec Toulouse ne vous fait pas peur ?
On sait très bien qu’il ne reflète pas la vérité. Oui, le Stade Toulousain est très fort, il est en avance sur tous les clubs. Mais cet écart avec nous est certainement lié à l’expérience de la finale, au fait qu’on est arrivés épuisés… On avait joué trois matchs de phases finales en douze jours. Les temps de jeu sur la fin de saison n’étaient pas du tout les mêmes, eux avaient pu faire tourner.
« Avant de gagner un premier titre, les équipes jouent souvent des demies, des finales… Elles perdent et tout d’un coup, ça arrive »
Mais est-ce possible de réduire cet écart en un an ?
Toulouse truste les titres depuis 40 ans. Ça laisse imaginer le temps qu’ils ont eu pour structurer le club à tous les niveaux. Nous, il y a 17 ans, on est repartis du fin fond de la Pro D2, sans infrastructure. Reconstruire, c’est long. Quand j’ai repris l’UBB, tous les clubs de Nouvelle-Aquitaine étaient devant nous. Dans un championnat aussi concurrentiel, chaque marche gravie est un vrai combat. Globalement, la progression de l’UBB est bien réelle. Est-ce qu’un an suffit pour réduire l’écart ? Non, évidemment. Mais Toulouse ne va pas gagner toutes les compétitions tous les ans, je n’y crois pas. Avant de gagner un premier titre, les équipes jouent souvent des demies, des finales… Elles perdent, et tout d’un coup, ça arrive. Il faut donc se mêler aux phases finales chaque année.
Finale du Top 14 entre Toulouse et l’UBB (59-3) en juin à Marseille.L’UBB a souffert de son manque de profondeur d’effectif la saison dernière. Est-elle mieux armée cette saison ?
En regardant notre recrutement, on ne peut pas dire qu’on a fait signer des joueurs hors normes. En revanche, ce sont des joueurs qui peuvent chatouiller les titulaires, ou tout du moins les remplacer sans trop perdre en qualité, notamment quand nos internationaux ne seront pas là. C’est important pour la régularité des résultats dans la saison et espérer le top 2. Vous avez quand même plus de chances de décrocher le Bouclier en vous qualifiant directement pour les demies qu’en passant par les barrages.
Beaucoup de joueurs cadres arrivent en fin de contrat en juin 2025 (Jalibert, Moefana, Tameifuna, Tatafu, Coleman…). Est-ce une année charnière ?
On avance sur les dossiers. Mais l’an prochain, on voudrait aller plus loin qu’améliorer la profondeur d’effectif. Pour franchir un palier, il faudrait au moins deux joueurs de classe mondiale ou en passe de le devenir. On a beau travailler, on sait très bien que le Stade Toulousain est meilleur avec Antoine Dupont plutôt que sans lui.
Le staff de Yannick Bru attaque sa deuxième saison après avoir placé la barre haut dès la première année. Le plus dur reste à venir ?
Mon sentiment reste le même, je suis très heureux d’avoir Yannick comme manager et ce staff autour de lui. Je suis convaincu qu’on a trouvé le staff pour nous aider à franchir un palier. Mais il ne faut pas rêver, on ne va pas jouer des finales et des demi-finales chaque année. Il n’y a que Toulouse qui peut prétendre à ça. Mais ce n’est pas grave si, entre-temps, on décroche un titre.
Laurent Marti et Yannick Bru.L’UBB est-elle assez armée pour jouer sur les deux tableaux ?
Cette année plus que l’an dernier. On a peut-être commis un péché de gourmandise en voulant jouer la Coupe d’Europe pleinement. On n’est quand même pas passé loin d’une demi-finale. Mais cette année, on jouera bien les deux compétitions à fond.
Suite à la descente aux enfers des Girondins de Bordeaux, vous a-t-on mis la pression pour que l’UBB joue au Matmut Atlantique ?
Rien du tout, absolument rien. À un moment donné, je me suis même inquiété du silence qui régnait autour de ce sujet (sourire). Comme l’an dernier, on jouera un match au Matmut face à Toulouse (fin mars). J’espère que les Girondins pourront retourner jouer dans leur stade. Je suis malheureux de ce qui s’est passé pour eux, et un peu agacé aussi. Je ne comprends pas cette descente aux enfers. Elle est violente et trop rapide.
L’UBB a franchi la barre des 17 000 abonnés. Bordeaux est-elle devenue une vraie ville de rugby ?
Elle l’a toujours été, tout en étant une ville de foot. Il y a la place pour les deux. Derrière notre finale de Top 14, l’élan de solidarité autour de l’UBB s’est traduit par une augmentation de 50 % des abonnements de particuliers. Et nous pouvons compter sur une centaine de nouveaux partenaires. Dans le contexte économique du moment, c’est assez fabuleux.
Laurent Marti.L’ouverture du capital que vous avez tentée il y a quelques années n’est plus d’actualité ?
Il n’y a plus de sujet. L’UBB n’est plus en danger comme elle l’était à l’époque. Le club ne fait plus de pertes, le tout basé sur une économie réelle. Mais regardons autour de nous. Ceux qui ont repris des clubs de rugby sont arrivés en tant qu’actionnaires majoritaires, ils ont pris la présidence et le capital, et souvent quand un club allait mal. Donc il faut garder l’ouverture du capital à l’esprit et on verra comment les choses évoluent. Et j’ai peut-être une autre idée pour le futur…
Quelle est-elle ?
Je ne peux pas en parler. J’y réfléchis depuis au moins deux ans, la seule chose que je peux dire, c’est que je serais malheureux qu’il arrive à l’UBB ce qui arrive aux Girondins. J’ai toujours dit que si je suis président-propriétaire de ce club, ce dernier fait avant tout partie du patrimoine. Partant de ce principe, j’ai commencé à imaginer certaines choses. Mais je n’en dirai pas plus.
- Lima et grospaquet33 aiment ceci
#2674
Posté 05 septembre 2024 - 09:12
je ne sais pas s'il parle de l'exemple des socios comme en foot au barca par exemple à la fin itw
Sinon à priori, le club se porte bien et surtout le modele economique basée sur l'economie reelle et non le mecenat semble fonctionner
#2675
Posté 05 septembre 2024 - 13:55
Je sais pas si c'est pour nous les 10 finales perdus, mais perso je lui laisse les 60 pions en finale. Surement une question de point de vue mais me faire ridiculiser de la sorte en finale ... sans façon
- Fast Kimi et Buckaroo aiment ceci
#2676
Posté 05 septembre 2024 - 18:18
Je sais pas si c'est pour nous les 10 finales perdus, mais perso je lui laisse les 60 pions en finale. Surement une question de point de vue mais me faire ridiculiser de la sorte en finale ... sans façon
Y aurait bien comme une petite vacherie gratuite quand meme
#2677
Posté 05 septembre 2024 - 19:51
Je sais pas si c'est pour nous les 10 finales perdus, mais perso je lui laisse les 60 pions en finale. Surement une question de point de vue mais me faire ridiculiser de la sorte en finale ... sans façon
Ils peuvent cumuler dix finales perdues de plus de 60 points . Promis je ne me moquerai pas.
- PPR aime ceci
#2678
Posté 06 septembre 2024 - 10:26
Je sais pas si c'est pour nous les 10 finales perdus, mais perso je lui laisse les 60 pions en finale. Surement une question de point de vue mais me faire ridiculiser de la sorte en finale ... sans façon
oui on a ete ridiculisé...mais je prefere perdre une finale de 60 pts que 60 finales de 1 pt!
enfin une finale ou on se souviendra autant du vainqueur que du perdant!
#2679
Posté 06 septembre 2024 - 12:23
Je pense qu'il s'agit juste d'une manière de parler et qu'il ne visait pas l'ASM en particulier. Je l'avais d'ailleurs entendu dire il y a quelques années qu'il appréciait le modèle clermontois, jugé régulier, très performant et fédérateur même si finalement surement moins récompensé que son talent l'aurait permis.
Et puis, autant voir le verre à moitié plein, non ? L'UBB nous a régalé l'an passé avec son talent offensif avant de valider sa progression grâce à une finale, certes manquée, mais difficile à gagner du fait de l'accumulation de facteurs : toulousains en pleine bourre et reposés, bordelais un peu sur la rotule, fort différentiel d'expérience... Quand à l'ancienne ASM, elle régalait toute l'Europe en suscitant beaucoup de sympathie grâce à sa constance, son jeu millimétré contrastant avec la grande majorité des autres écuries françaises, sa formation, quelques titres quand même... Les deux sont appréciables.
- Lima aime ceci
#2680
Posté 06 septembre 2024 - 13:48
Je pense qu'il s'agit juste d'une manière de parler et qu'il ne visait pas l'ASM en particulier. Je l'avais d'ailleurs entendu dire il y a quelques années qu'il appréciait le modèle clermontois, jugé régulier, très performant et fédérateur même si finalement surement moins récompensé que son talent l'aurait permis.
Et puis, autant voir le verre à moitié plein, non ? L'UBB nous a régalé l'an passé avec son talent offensif avant de valider sa progression grâce à une finale, certes manquée, mais difficile à gagner du fait de l'accumulation de facteurs : toulousains en pleine bourre et reposés, bordelais un peu sur la rotule, fort différentiel d'expérience... Quand à l'ancienne ASM, elle régalait toute l'Europe en suscitant beaucoup de sympathie grâce à sa constance, son jeu millimétré contrastant avec la grande majorité des autres écuries françaises, sa formation, quelques titres quand même... Les deux sont appréciables.
Exactement.
Jamais il se serait jamais permis de donner des lecons à l'ASM (ou quiconque d'ailleurs). mais bon, on voit le mal partout dans notre societé actuelle
Mais PPR a raison, on a pris une branlée, une humilition. Bien sur qu'il y a des explications, bien sur que la diference de valeur entre les 2 equipes n'est pas ce score, sinon on aurait pris pareil en championnat
Marti et le staff ont analysé cette lourde defaite. on verra si on en a tiré les lecons. quand je vois notre touche à la rue, je suis quand meme dubitatif.
#2681
Posté 06 septembre 2024 - 15:03
J'aime beaucoup Marti. Son discours sur la construction du club est très intelligent et posé.
On a bien vu cette évolution par étape : une équipe qui monte avec un poil de surprise et un jeu très attractif la rendant sympathique et rafraichissante, la venue progressive de managers connus (avec plus ou moins de réussite cependant), la mise en place d'un maillage territorial important avec des joueurs souvent méconnus/jeunes du "grand" sud-ouest, la fidélisation d'un public et de partenaires plus large que la ville de Bordeaux, la venue de stars (Adam Ashley Cooper par exemple), les premières phases finales, la densification de l'effectif etc.
On ne peut jamais en être sur, mais tout est fait pour que l'UBB tape un titre dans les prochaines années.
- bazooka aime ceci
#2682
Posté 06 septembre 2024 - 15:16
On ne peut jamais en être sur, mais tout est fait pour que l'UBB tape un titre dans les prochaines années.
pour l'UBB comme pour les autres malheureusement ça passera par un plan spécifique pour casser la gueule au ST
#2683
Posté 06 septembre 2024 - 15:32
pour l'UBB comme pour les autres malheureusement ça passera par un plan spécifique pour casser la gueule au ST
Ils ont pas l'air rassasiés du tout et seront encore archis favoris c'est clair. Un des prétendants devra faire le sale boulot avant la finale.
Je vois bien le Stade français monter encore en puissance cette année
#2684
Posté 06 septembre 2024 - 15:36
J'aime beaucoup Marti. Son discours sur la construction du club est très intelligent et posé.
On a bien vu cette évolution par étape : une équipe qui monte avec un poil de surprise et un jeu très attractif la rendant sympathique et rafraichissante, la venue progressive de managers connus (avec plus ou moins de réussite cependant), la mise en place d'un maillage territorial important avec des joueurs souvent méconnus/jeunes du "grand" sud-ouest, la fidélisation d'un public et de partenaires plus large que la ville de Bordeaux, la venue de stars (Adam Ashley Cooper par exemple), les premières phases finales, la densification de l'effectif etc.
On ne peut jamais en être sur, mais tout est fait pour que l'UBB tape un titre dans les prochaines années.
L UBB me fait un peu penser a l ASM dans sa phase de construction de l époque Fontés. Ils perdront surement encore quelques matchs importants comme nous l avons fait mais s'ils font preuve de la même force de caractère que les notres avant 2010, ils finiront par y arriver sans sacrifier leur style de jeu.
#2685
Posté 06 septembre 2024 - 16:34
Oooooooh
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