NOUVELLE AFFAIRE/
Selon nos informations, le pilier international gallois Eifion Lewis-Roberts a été contrôlé positif à la morphine et à la pseudo-éphédrine, après la finale de Top 14 qui opposait le Stade Toulousain et le RCT, dont le pilier portait les couleurs à l'époque. L'ananlyse de l'échantillon B a confirmé la présence des produits précédemment cités dans les urines du joueur.
La présence de la morphine est probablement le résultat d'une prise de codéine - qui se métabolise en morphine - et fait penser à l'affaire Armitage. A la différence près que le joueur anglais avait bien précisé sur le PV de contrôle qu'il avait pris du Dafalgan codéiné à la pause. Rien de tel pour Lewis-Roberts, qui encourt donc une sanction allant d'un simple avertissement à deux ans de suspension s'il ne pouvait prouver que la prise du médicament n'avait pas pour but d'augmenter ses performances.
On peut cependant se demander pourquoi la contre-expertise du pilier, qui a rejoint Sale après cette finale, n'a été effectuée que sept mois après le prélèvement. Si une faute devait être avérée, le RCT pourrait également se poser des questions sur son staff médical.
Comme si un staff médical pouvait s'amuser à appliquer des pratiques de dopage délibérément, sans que la direction du club en soit avertie... nous berçons visiblement dans une société bisounoursesque... soyons sérieux, soit le joueur est coupable directement par une prise délibérée et privée, soit l'ensemble du club est coupable de recours à produits dopants.