En attendant un autre communiqué
qui contredise celui-là
L'activité solaire n'influence pas le changement climatique actuel
Posté 25 décembre 2013 - 18:59
En attendant un autre communiqué
qui contredise celui-là
L'activité solaire n'influence pas le changement climatique actuel
Posté 28 décembre 2013 - 19:39
Posté 29 décembre 2013 - 08:49
Posté 30 décembre 2013 - 14:43
Impensable ne serait-ce qu'il y à
quelques années , " l'horizon des évènements "
d'un trou noir observable en direct , c'est pour bientot ...
Voie lactée : l'horizon du trou noir supermassif bientôt révélé ?
Posté 31 décembre 2013 - 19:16
Découverte ... , le fantastique gros plan sur les turbulences
gazeuses à la surface de Jupiter ,
immortalisé par la caméra
grand champ de la sonde Voyager 2
Posté 05 janvier 2014 - 11:56
Posté 07 janvier 2014 - 14:53
Stephen Hawkings ravive les angoisses
humaines ...
L'Univers n'a pas besoin de Dieu pour exister
Nous ne vivons chacun que pendant un bref laps de temps au cours duquel nous ne visitons qu'une infime partie de l'Univers. Mais la curiosité, qui est le propre de l'homme, nous pousse à sans cesse nous interroger, en quête permanente de réponses. Prisonniers de ce vaste monde tour à tour accueillant ou cruel, les hommes se sont toujours tournés vers les cieux pour poser quantité de questions : comment comprendre le monde dans lequel nous vivons? Comment se comporte l'Univers? Quelle est la nature de la réalité? D'où venons-nous? L'Univers a-t-il eu besoin d'un créateur? Même si ces questions ne nous taraudent pas en permanence, elles viennent hanter chacun d'entre nous à un moment ou un autre.
Ces questions sont traditionnellement du ressort de la philosophie. Mais la philosophie est morte, faute d'avoir réussi à suivre les développements de la science moderne, en particulier de la physique. Ce sont les scientifiques qui ont repris le flambeau dans notre quête du savoir. Cet ouvrage a pour but de présenter les réponses que nous suggèrent leurs découvertes récentes et leurs avancées théoriques. L'image qu'elles nous dessinent de l'Univers et de notre place dans ce dernier a radicalement changé ces dix ou vingt dernières années, même si ses premières esquisses remontent à près d'un siècle.
Dans la conception classique de l'Univers, les objets se déplacent selon une évolution et des trajectoires bien définies si bien que l'on peut, à chaque instant, spécifier avec précision leur position. Même si cette conception suffit pour nos besoins courants, on a découvert, dans les années 1920, que cette image «classique» ne permettait pas de rendre compte des comportements en apparence étranges qu'on pouvait observer à l'échelle atomique ou subatomique. Il était donc nécessaire d'adopter un cadre nouveau: la physique quantique. Les prédictions des théories quantiques se sont révélées remarquablement exactes à ces échelles, tout en permettant de retrouver les anciennes théories classiques à l'échelle du monde macroscopique usuel. Pourtant, les physiques quantique et classique reposent sur des conceptions radicalement différentes de la réalité physique.
Le libre arbitre
C'est à Laplace (1749-1827) que l'on attribue le plus souvent la préformulation claire du déterminisme scientifique: si l'on connaît l'état de l'Univers à un instant donné, alors son futur et son passé sont entièrement déterminés par les lois physiques. Cela exclut toute possibilité de miracle ou d'intervention divine. C'est, en fait, le fondement de toute la science moderne et l'un des principes essentiels qui sous-tendent cet ouvrage. Une loi scientifique n'en est pas une si elle vaut seulement en l'absence d'une intervention divine. On rapporte que Napoléon, ayant demandé à Laplace quelle était la place de Dieu dans son schéma du monde, reçut cette réponse: «Sire, je n'ai pas besoin de cette hypothèse.»
Les hommes vivant dans l'Univers et interagissant avec les autres objets qui s'y trouvent, le déterminisme scientifique doit également s'appliquer à eux. Nombreux sont cependant ceux qui, tout en admettant que le déterminisme scientifique régit les processus physiques, voudraient faire une exception pour le comportement humain en raison de l'existence supposée du libre arbitre. Ainsi Descartes, afin de préserver ce libre arbitre, affirmait-il que l'esprit humain différait du monde physique et n'obéissait pas à ses lois. Selon lui, toute personne était composée de deux ingrédients, un corps et une âme. Tandis que les corps n'étaient rien d'autre que des machines ordinaires, les âmes échappaient, elles, à la loi scientifique. Descartes, féru d'anatomie et de physiologie, tenait un petit organe situé au centre du cerveau, la glande pinéale, pour le siège de l'âme. Selon lui, toutes nos pensées prenaient naissance dans cette glande qui était la source de notre libre arbitre.
Les hommes possèdent-ils un libre arbitre? Si c'est le cas, à quel moment est-il apparu dans l'arbre de l'évolution? Les algues vertes ou les bactéries en possèdent-elles ou bien leur comportement est-il automatique, entièrement gouverné par les lois scientifiques? Ce libre arbitre est-il l'apanage des seuls organismes multicellulaires ou bien des seuls mammifères? On peut croire que le chimpanzé fait preuve de libre arbitre lorsqu'il choisit d'attraper une banane, ou encore le chat quand il lacère votre divan, mais qu'en est-il du ver nématode Caenorhabditis elegans, créature rudimentaire composée de 959 cellules? (...)
Bien que nous pensions décider de nos actions, notre connaissance des fondements moléculaires de la biologie nous montre que les processus biologiques sont également gouvernés par les lois de la physique et de la chimie, et qu'ils sont par conséquent aussi déterminés que les orbites des planètes. Des expériences menées récemment en neurosciences viennent nous conforter dans l'idée que c'est bien notre cerveau physique qui détermine nos actions en se conformant aux lois scientifiques connues, et non quelque mystérieuse instance qui serait capable de s'en affranchir. Une étude réalisée sur des patients opérés du cerveau en restant conscients a ainsi pu montrer qu'on peut susciter chez ceux-ci le désir de bouger une main, un bras ou un pied, ou encore celui de remuer les lèvres et de parler. Il est difficile d'imaginer quel peut être notre libre arbitre si notre comportement est déterminé par les lois physiques. Il semble donc que nous ne soyons que des machines biologiques et que notre libre arbitre ne soit qu'une illusion.
La théorie ultime du Tout
On peut formuler les théories quantiques de bien des façons, mais celui qui en a donné la description la plus intuitive est sans doute Richard (Dick) Feynman, personnage haut en couleur qui travaillait au California Institute of Technology le jour et jouait du bongo dans une boîte à strip-tease la nuit. D'après lui, un système n'a pas une histoire unique, mais toutes les histoires possibles. Pour tenter de répondre aux questions formulées plus haut, nous expliciterons l'approche de Feynman et nous l'utiliserons afin d'explorer l'idée selon laquelle l'Univers lui-même n'a pas une seule et unique histoire ni même une existence indépendante. Elle peut sembler radicale même pour nombre de physiciens et, de fait, elle va, comme beaucoup de notions courantes aujourd'hui en science, à l'encontre du sens commun. (...)
On dispose aujourd'hui d'une prétendante au titre de théorie ultime du Tout, si elle existe. Baptisée «M-Théorie», elle peut apporter des réponses à la question de la création. Pour elle, non seulement notre Univers n'est pas unique, mais de nombreux autres ont été créés à partir du néant, sans que leur création ne requière l'intervention d'un être surnaturel ou divin. Ces Univers multiples dérivent de façon naturelle des lois de la physique. Ils représentent une prédiction scientifique. Chaque Univers a de nombreuses histoires possibles et peut occuper un grand nombre d'états différents longtemps après sa création, même aujourd'hui. Cependant, la majorité de ces états ne ressemblent en rien à l'Univers que nous connaissons et ne peuvent contenir de forme de vie. Seule une poignée d'entre eux permettraient à des créatures semblables à nous d'exister. Ainsi, notre simple présence sélectionne dans tout l'éventail de ces Univers seulement ceux qui sont compatibles avec notre existence. Malgré notre taille ridicule et notre insignifiance à l'échelle du cosmos, voilà qui fait de nous en quelque sorte les seigneurs de la création.
L'origine des temps
La question de l'origine des temps est en quelque sorte analogue à celle du bord du monde. A l'époque où on pensait que le monde était plat, certains ont dû se demander si la mer tombait en arrivant au bord. L'expérience a permis de répondre à cette question: il était possible de faire le tour du monde sans tomber. La question du bord du monde a en réalité été résolue lorsqu'on a compris que la Terre n'était pas une assiette plate, mais une surface courbée. Le temps, en revanche, nous apparaissait comme une voie de chemin de fer. Si commencement il y avait, il avait bien fallu quelqu'un (autrement dit Dieu) pour lancer les trains. Même après que la relativité générale eut unifié temps et espace en une seule entité appelée espace-temps, le temps continuait de se distinguer de l'espace : soit il avait un commencement, soit il existait depuis toujours. En revanche, dès qu'on incorpore les effets quantiques dans la théorie relativiste, dans certains cas extrêmes la courbure peut être si intense qu'elle amène le temps à se comporter comme une dimension supplémentaire d'espace.
Dans l'Univers primordial si concentré qu'il était régi à la fois par la relativité générale et la physique quantique coexistaient effectivement quatre dimensions d'espace et aucune de temps. Cela signifie que, lorsque nous parlons de « commencement » de l'Univers, nous éludons habilement un subtil problème: aux premiers instants de l'Univers, le temps tel que nous le connaissons n'existait pas! De fait, nous devons admettre que notre conception familière de l'espace et du temps ne s'applique pas à l'Univers primordial. Cela échappe peut-être à notre entendement ordinaire, mais pas à notre imagination ni à nos mathématiques. Pour autant, si les quatre dimensions se comportent dans cet Univers naissant comme des dimensions d'espace, qu'advient-il du commencement des temps? (...) Lorsqu'on combine relativité générale et physique quantique, la question de ce qu'il y avait avant le commencement de l'Univers perd tout sens. Ce concept consistant à voir les histoires possibles comme des surfaces fermées sans frontière porte le nom de condition sans bord.
Au cours des siècles, nombreux ont été ceux qui, tel Aristote, ont cru que l'Univers était présent depuis toujours, évitant ainsi d'affronter l'écueil de sa création. D'autres au contraire ont imaginé qu'il avait eu un commencement, utilisant cet argument pour prouver l'existence de Dieu. Comprendre que le temps se comporte comme l'espace permet de proposer une version alternative. Celle-ci, écartant l'objection éculée qui s'oppose à tout commencement de l'Univers, s'en remet aux lois de la physique pour expliquer cette création sans recourir à une quelconque divinité.
Y a-t-il un grand architecte dans l'Univers?, de Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Odile Jacob, 238p., 22€.
Posté 19 janvier 2014 - 14:17
Merveilleux outil , très impressionnant ..
on va aller encore beaucoup plus loin ,
la quete de l'infini invisible
L'observatoire Alma au Chili, la nouvelle Mecque de l'astronomie mondiale
Posté 20 janvier 2014 - 20:22
Posté 20 janvier 2014 - 20:43
Je comprends ton étonnement, toi qui n'arrive même pas à prévoir le temps pour le lendemain
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