467 réponses à ce sujet

[Le Marseillais]

Thomas Lacelle, ancien joueur de Brive, actuellement à Provence, vient de décéder à 25 ans dans un accident de voiture.

[bazooka]

Bien trop jeune, condoléances à ses proches

[tix]

Thomas Lacelle, ancien joueur de Brive, actuellement à Provence, vient de décéder à 25 ans dans un accident de voiture.

C'est vraiment une sale histoire...

[bazooka]

https://www.lamontag...5-ans_13929994/

[tix]

Enzo sanga, notre ancien jaunard, sur les tablettes de Brive

[Lolo1234]

Arnaud Méla fait son retour à Brive en tant qu'entraîneur de la touche.
 
 

[Lolo1234]

Bonne nouvelle pour Marc Dal Maso qui après une opération au cerveau entraîne de nouveau ! 

https://actu.fr/nouv..._UwfVUnvwkC5pJU

[le radis]

https://www.lequipe....en-2024/1288213

 

Très bonne nouvelle pour Brive !

[Bart Simpson]

https://www.lequipe....en-2024/1288213

 

Très bonne nouvelle pour Brive !

Je l'aurais bien vu partir à Clermont lui

[tix]

Je l'aurais bien vu partir à Clermont lui

On rachètera son contrat l'année prochaine

[Lima]

L'avalanche de "croisés" continue, et cette fois ci c'est Kamikamica qui en fait les frais (ce qui justifie son absence du groupe des Fidji).

 

De quoi remettre en cause un possible départ en fin de saison (tout comme pour A.Vincent à Montpellier).

[frednirom]

une moyenne d'un par semaine .

[Lima]

C'est assez effrayant. Est-ce conjoncturel ou du pur hasard ?

 

Parait qu'il y a un médecin sur ce forum, marseillais de surcroit... ou arlésien je ne sais plus.

[el landeno]

1 ere Selection en EDF avec le regretté Phliponneau si ma memoire est bonne  

 

Paroles d'Ex - Christian Badin : « Jouer au côté de Jo Maso, c'était un rêve » Trois-quarts centre international de Brive dans les années 1970, Christian Badin livre quelques anecdotes sur l'équipe de France, le Tournoi des Cinq Nations et les facéties de ses partenaires brivistes.

 

« Quelle a été votre plus étonnante préparation de match ?
Je débarquais en équipe de France, j'étais néophyte, et avant d'affronter le pays de Galles au Parc des Princes en 1973 (victoire 12-3), Michel Celaya, le manager, nous parlait du match. Soudain, Walter Spanghero, qui était une de mes idoles, a proposé à Michel de s'asseoir et de se taire. Walter, le capitaine de cette équipe de France, nous a expliqué, avec ses mots à lui, comment il fallait affronter les Gallois. Il nous a présenté l'option tactique et nous a motivés. C'était phénoménal ! À cette époque, les entraîneurs n'avaient pas vraiment droit à la parole. Moi, j'étais très sensible à tout ce que Walter disait mais, derrière moi, au fond de la salle, je voyais que René Bénésis et Paul Bièmouret (talonneur et troisième-ligne aile agenais du Quinze de France) étaient pliés de rire.

 

 

Quel est le match dont vous n'êtes vraiment pas fier ?
C'était à Brive, un mercredi d'octobre, en 1977, et on m'avait placé trois-quarts aile dans une sélection régionale pour affronter les All Blacks qui effectuaient une tournée. Je m'étais blessé à un doigt à l'entraînement mais j'ai joué quand même, avec le doigt bandé. J'avais en face de moi un illustre inconnu qui s'appelait Brian Ford et qui m'a fait les pires misères. On a dû prendre cinquante points (défaite 45-3). J'étais en galère. J'allais à droite, il attaquait à gauche, je montais trop vite, alors le coup d'après, je montais en défense plus lentement, et à chaque fois, je me faisais avoir. Devant le public briviste, c'est vraiment le match qu'on a envie d'oublier.

 

Badin à l'attaque en 1973 avec une sélection régionale à Clermont-Ferrand face aux All Blacks. (L'Équipe)

Et votre meilleur souvenir ?
Toujours face à la Nouvelle-Zélande, mais quelques années plus tôt, le 7 février 1973, à Clermont-Ferrand. Les All Blacks étaient là aussi en tournée et nous avions une belle sélection régionale, avec Richard Astre et Jean-Claude Roques à la charnière, et une troisième-ligne de blonds, Dusang, Faillon et Rives. On perd le match d'un rien (6-3) mais ça m'a propulsé dans la foulée en équipe de France. L'Équipe avait titré : ''Connaissez-vous Badin ?'' Je jouais à Chalon-sur-Saône à ce moment-là, et personne n'avait entendu parler de moi avant ce match (rires). À la fin de la partie, j'ai échangé mon maillot avec Grant Batty (15 sélections), qui était le Cheslin Kolbe de l'époque, un petit gabarit (1,65m) hyper vif, avec des appuis terribles.

lire aussiParoles d'Ex - Daniel Dubroca : « Je suis passé près du très gros accident »

Quel est le regret que vous n'avez pas pu effacer de votre mémoire ?
L'année que j'ai passée sans jouer suite à ma mutation de Chalon à Brive. À l'époque, en 1973, il fallait un avis favorable du club et aussi du comité quittés. Là, j'ai souffert de la rivalité politique entre Albert Ferrasse (président de la FFR) et Élie Pébeyre (président du CA Brive et du comité du Limousin). Ferrasse avait bien entendu largement influencé les dirigeants de Chalon et le président du comité de Bourgogne pour que je n'ai pas d'avis favorable pour Brive. À 24 ans, je suis resté un an sans jouer au rugby, pas même en équipe réserve. Je ne participais qu'aux entraînements. Ça a été une période amère : je venais d'éclore au plus haut niveau et ça a été difficile pour moi de retrouver l'équipe de France, même si je suis parti en tournée en Afrique du Sud en 1975 avec Sangalli, Etchenique et Bertranne au centre, mais sans disputer les test-matches.

« Roland Bertranne. C'était un petit taureau. Impossible de lui laisser dix centimètres d'espace »

 

 

 

 

Quel est votre plus gros éclat de rire ?
C'est lors d'un banquet à l'issue d'un match contre l'Irlande, en 1973 à Dublin. C'était sérieux, à l'époque, le banquet : il n'y avait que les joueurs et les dirigeants qui y assistaient. Le président irlandais part dans son discours et ses compatriotes acquiesçaient à la fin de chaque phrase avec des ''Yeah'' très puissants. À notre table, Jean-Claude Rossignol (deuxième-ligne de Brive), qui était remplaçant mais avait toujours une facétie à disposition, s'était mis à accompagner ce discours mais avec des ponctuations sonores à contretemps, quand le silence le plus total régnait. On est tous partis d'un grand fou rire.

 

Au moment des hymnes au Parc des Princes en 1973 face aux Gallois, avec Jo Maso et Jack Cantoni. (L'Équipe)

Quel adversaire vous a posé le plus de problèmes ?
Indéniablement, Roland Bertranne (69 sélections en équipe de France entre 1971 et 1981). C'était un petit taureau. Il avait du punch et c'est ce qui faisait la différence. Impossible de lui laisser dix centimètres d'espace : il fallait le serrer de près. Je me souviens encore d'un essai qu'il nous marque en 1975 lors d'un huitième de finale avec Bagnères-de-Bigorre, l'année où on va en finale : nous étions trois face à lui, Jean-Luc Joinel, Gérard Magnac (deux troisième-ligne de Brive) et moi, et il nous a emmenés dans l'en-but sur ses épaules pour marquer !

Et quel est le partenaire qui vous a le plus marqué ?
C'est tellement évident pour moi : c'est Jo (Maso) ! Difficile de penser à quelqu'un d'autre que lui. Être sélectionné à ses côtés en équipe de France dans le Tournoi, c'était un rêve. Et en plus en battant les fameux Gallois, ceux de Gareth Edwards, Phil Bennett, JPR Williams...

Y a-t-il une anecdote que vous n'avez jamais racontée ?
J'ai oublié l'adversaire mais je me souviens d'un match rugueux, avec Brive, durant lequel les deux paquets d'avants s'étaient bien expliqués. L'arbitre arrête la bagarre, demande aux deux équipes de s'écarter, appelle les capitaines et parle avec eux pour calmer les esprits. Au bout d'un moment, on voit Jean-Claude Roques, qui était notre demi d'ouverture et aussi notre capitaine, revenir vers nous. On lui demande : ''Alors, qu'est-ce qu'il a dit, l'arbitre ?'' Et Jean-Claude lâche, le plus sérieusement du monde : ''Il a dit qu'il fallait continuer !'' (rires). »

Sa vie d'Ex

Après avoir fréquenté, adolescent, une école de dessin d'art, Christian Badin (72 ans) exerça à Chalon-sur-Saône puis à Brive la profession de dessinateur-métreur et dessinateur en bâtiment jusqu'en 2010. À la retraite depuis dix ans, il a repris les pinceaux en s'inscrivant aux cours d'art plastique à Brive. « Je réalise souvent des copies de tableaux, comme Le portrait d'Adèle de Gustav Klimt ou La jeune fille à la perle de Vermeer. En ce moment, je termine La belle ferronnière, de Leonard de Vinci. Je découvre tous les styles, sauf l'Impressionnisme, sur lequel je n'ai pas encore travaillé. L'abstraction est sans doute ce qui m'attire le moins, mais je m'y mettrais peut-être, plus tard... »

Après sa carrière de joueur, il est devenu éducateur, de l'école de rugby jusqu'aux Espoirs du club corrézien. Père de Justine, journaliste, et de Lucile, responsable de la Culture à la mairie de Talence (Gironde), ce golfeur émérite prend à coeur son rôle de grand-père. « J'ai cinq petits-enfants, trois petites-filles et deux petits-fils : ça occupe, avoue-t-il. D'autant que le petit Heymans (l'ancien international Cédric Heymans est son gendre), Robin, vient de se mettre au rugby à six ans... » Bon sang ne saurait mentir.

 

 

[TH69]

Image  vue hier.

 

https://www.lequipe....terrain/1314033