La d'accord, c'est la forme qui pause problème pas le fond !
bon, faisons une pause, posons nous un peu, ne nous posons plus de problème....
En la forme et au fond, les Irlandais nous parlent......
Dans les colonnes de l’Irish Examiner, Simon Lewis attaque: "Largement raillée comme une des pires équipes de France, le groupe de Philippe Saint André est apparu à la dérive en attaque, désordonné dans l’organisation, et confus défensivement en 2014". Le journaliste est suivi par l’ancien troisième ligne Alan Quinlan, auteur d’une chronique dans l’Irish Times: "Les Français ont été horribles pendant ce Tournoi. Ils sont grincheux envers les autres, énervés avec leur coach, pleins de mépris pour la presse". "La France n’est pas une équipe très bien coachée, et la stratégie utilisée contre l’Italie les exposera dans certaines zones", prédit enfin l’ancien deuxième ligne du Leinster, Trevor Hogan dans Off the ball, sur la radio Newstalk.
The Independent: "Les Irlandais sont mieux organisés, mieux structurés, et leur équipe, équilibrée, joue en confiance. […] On ne peut pas en dire autant des Français".
Même son de cloche pour Ruaidhri O’Connor, journaliste du même quotidien: "La sélection irlandaise est dans sa meilleure forme depuis le Grand chelem de 2009, alors que la France donne une image de chaos". Un chaos, surtout vilipendé "en attaque", notamment par Murray Kinsella, du site internet Thescore.ie.
ceci dit , comme nos amis irlandais ("nos plus chers amis " est déjà pris) sont quand même intelligents (pas comme nos plus chers amis) ils se méfient
Pourtant, les médias irlandais n’en restent pas moins méfiants. Gerry Thornley, de l’Irish Times, rappelle déjà les rencontres des deux dernières années, des matchs nuls pourtant bien engagés: 17-17 (6-17 à la pause) au Stade de France en 2012, et 13-13 (13-3 à la mi-temps) à Dublin la saison dernière. Sans oublier la défaite de 1982 à Paris. "Les victoires à l’extérieur sont difficiles dans ce Tournoi, et toujours à Paris, où chaque visiteur a du mal à l’emporter. […]
"Aussi mauvaise que la France a été, elle a remporté des matchs, il ne faut pas se permettre de leur rendre trop de balles". Alan Quinlan ajoute: "Une équipe énervée et considérée désespérée est dangereuse,
Tous connaissent les statistiques. En 60 ans, les joueurs portant le maillot du trèfle ne l’ont emporté que trois fois à Paris. Dont une seule (en 2000), sur les 42 dernières années.
mais bien sûr ils se prédisent la victoire
Alan Quinlan nuance: "Une équipe énervée et considérée désespérée est dangereuse, mais je m’attends quand même à une victoire irlandaise".
Tous connaissent les statistiques. En 60 ans, les joueurs portant le maillot du trèfle ne l’ont emporté que trois fois à Paris. Dont une seule (en 2000), sur les 42 dernières années. Mais, selon Donal Lenihan de The Irish Examiner, le statut de l’Irlande n’est pas le même cette année. "Le record abyssal de l’Irlande à Paris sera répété cette semaine, mais je ne vois aucune raison pour que l’Irlande ne voyage pas avec les attentes d’une victoire, prévenait-il en début de semaine. Avec sa connaissance du jeu en France de son passage à Clermont, Joe Schmidt est dans la meilleure position pour cela". D’après la presse irlandaise, c’est le "facteur peur (d’une défaite à Paris, NDLR) qui a disparu" ainsi que le titrait The Independent mardi. Tony Ward, pour qui la sélection de Joe Schmidt est en "pole position" pour le Tournoi, affirme que "l’Irlande n’aura aucune crainte" au Stade de France.