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LOPEZ Camille


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#5596 el landeno

el landeno

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Posté 16 février 2023 - 20:49

Alors que le drop est de moins en moins en vogue en Top 14, Camille Lopez l'a remis au goût du jour cette saison avec Bayonne.
 

Camille Lopez était plutôt réticent à l'idée de donner une leçon de drop. Il ne se sentait pas légitime dans cet exercice si particulier, malgré un total de 39 drops depuis le début de sa carrière professionnelle. Finalement, le demi d'ouverture (33 ans, 28 sélections) a reçu « L'Équipe » au centre d'entraînement de l'Aviron Bayonnais mi-janvier. Avec six drops au compteur depuis le début de saison, nous souhaitions écouter ses conseils avisés. Affable, Camille Lopez, accompagné de son demi de mêlée Guillaume Rouet, s'est prêté au jeu avec beaucoup de précision.

 
 
1. La décision : « Je décide au feeling, à l'instinct »

« Je décide au feeling, à l'instinct. En fonction d'une physionomie, d'une situation de match, je m'adapte. Si je vois qu'on n'avance plus, qu'il faut scorer, ou qu'il faut passer à +8 pour se mettre à l'abri d'un essai transformé, je peux choisir de tenter un drop. La météo entre en compte également. Face à Lyon par exemple (19-7, 12e journée), il tombait des trombes d'eau. Il était compliqué de tenir le ballon, donc le drop était une bonne solution pour prendre des points.

Le risque, une fois la commande faite à mon numéro 9, c'est qu'un avant circule autour du ruck et ralentisse la sortie du ballon, ce qui permet à la défense de monter. C'est ma responsabilité. Dans ce cas, je ne peux pas annuler ma commande, la passe est déjà armée. Quand je reçois le ballon, je ne tente pas le drop. Je m'adapte, je fais une passe. Si je sens que je ne suis pas bien positionné, idem, je peux décider de ne pas taper. »

2. La relation avec le demi de mêlée : « (Morgan Parra) le sentait, le savait. Il me connaissait par coeur »

« Elle est naturelle. Il n'y a pas d'annonce particulière. Dans certains clubs, c'est le cas, mais je déteste ça. Je déteste quand le drop est trop préparé. Je préfère être le seul décideur. Quand personne ne s'y attend, je suis plus relâché. Pour que mon demi de mêlée déclenche la passe, je dis souvent « axe ». Il y a le regard également. À Clermont, avec Morgan Parra, on a joué tellement de matches ensemble qu'il le sentait, le savait. Il me connaissait par coeur. Ici à Bayonne, avec Guillaume (Rouet) ou Maxime (Machenaud), on a forcément moins d'automatismes. »

 
 
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Camille Lopez s'apprête à effectuer un drop. (N. Luttiau/L'Équipe)
3. La zone du terrain : « Le drop reste une question d'opportunité »

« J'utilise souvent le drop entre les 22 et les 30 mètres légèrement à droite des poteaux comme face à Lyon et Bordeaux. J'en ai mis deux comme ça aussi en demi-finales de Coupe d'Europe avec Clermont (victoire 27-22 face au Leinster en 2017). Je n'ai pas de zone de prédilection. Je suis gaucher, donc je suis plus à l'aise côté droit. De plus, les défenseurs sont forcément plus loin puisque le ruck est face à moi.

Concernant la marge de recul, je ne calcule pas. Il ne faut pas se positionner trop loin. Vous aurez plus de sécurité pour taper, mais la passe du demi de mêlée sera plus longue et sans doute moins précise. Il faudra aussi taper plus fort, forcer. Le drop reste une question d'opportunité. Ma responsabilité est surtout d'aller le plus vite possible dans l'enchaînement des gestes. »

4. Le positionnement du corps : « Mes épaules, mon torse et mon bassin orientés en direction des poteaux »

« Avant de recevoir le ballon, je me positionne face à mon demi de mêlée. Les épaules dans le même axe que lui afin de recevoir au mieux le ballon. J'ai les mains le long du corps pour ne pas donner d'indice aux défenseurs. Je prépare mes mains dès que la passe est enclenchée, sur le temps de vol du ballon. Une fois que je l'ai attrapé, je me décale vers la gauche pour armer le drop de mon pied gauche.

Mes épaules, mon torse et mon bassin orientés en direction des poteaux. Avec la vitesse, l'équilibre de votre corps est difficile à maîtriser. Pour y parvenir, j'essaie de ne pas forcer ma frappe, d'être le plus décontracté et donc le plus équilibré possible. Il faut être naturel, sinon, tout votre corps bouge et c'est la catastrophe ! »

5. Les mains sur le ballon : « Ma main gauche m'aide à maîtrise au mieux le ballon et le rebond »

« Recevoir le ballon n'est pas un souci, peu importe la passe. Le plus difficile est de positionner ses mains. J'essaie d'abord de le prendre à deux mains. Puis, idéalement, je bascule sur une main. Je positionne le ballon sur ma main gauche, assez haut. Puis je l'accompagne vers le bas pour le maîtriser le plus possible avant de le lâcher. Si je le lâche trop haut, il bouge dans tous les sens. Il m'arrive de me baisser un peu pour l'accompagner presque jusqu'au bout, toujours bras tendu pour qu'il arrive au niveau de mon pied gauche le plus bas et le plus droit possible. Ma main gauche m'aide à maîtrise au mieux le ballon et le rebond. C'est un lâché de ballon, je ne donne pas d'impulsion. »

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Camille Lopez s'aide de sa main gauche pour maîtriser le ballon. (N. Luttiau/L'Équipe)
6. Le rebond : « Je regarde toujours le ballon jusqu'à la frappe »

« En accompagnant mon ballon le plus près possible du sol, puis en l'inclinant vers moi, cela me permet de maîtriser le rebond, sans flottement. Lorsque je le tape, il monte bien et rapidement, ce qui empêche les défenseurs de pouvoir me contrer, même s'ils arrivent très vite sur moi. Si je tape en catastrophe et que je n'ai pas le temps d'accompagner le ballon, l'objectif est de réorienter le ballon avec ma frappe. Je regarde toujours le ballon jusqu'à la frappe. »

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Comme le nombre de drops inscrits depuis le début de saison en Top 14, dont 6/8 pour Camille Lopez, soit 75 % de réussite.
7. La frappe : « Je le tape avec mon coup de pied »

« La frappe doit être la plus naturelle possible. Vous n'avez pas besoin de mettre trop de force. Plus vous forcez, plus vous avez des chances de raté. Le ballon, je le tape sur le flanc, juste en dessous d'où était positionnée ma main avant de le lâcher. Je le tape avec mon coup de pied, comme tous les jeux au pied. C'est la zone la plus forte. Une fois la frappe effectuée, je ne suis pas le ballon avec mon corps. J'ai une frappe sèche. Parfois le geste n'est pas très académique, mais l'important est que le ballon passe entre les barres. »

« Wilkinson était chirurgical »
S'il travaillait beaucoup son jeu au pied au début de sa carrière, Camille Lopez assure qu'il a désormais trouvé sa routine et son geste. L'ouvreur s'est beaucoup inspiré du champion du monde Jonny Wilkinson.

Comment travaillez-vous le drop ?
Au début de ma carrière, comme pour tous les jeux au pied, à savoir les tirs au but, les drops, les jeux au pied de déplacement, les renvois, je m'entraînais beaucoup. J'avais besoin de me rassurer. Avec l'âge et plus ma carrière avance, j'ai trouvé ma routine. Il peut m'arriver de ne pas taper de la semaine. J'ai trouvé mon geste et la confiance qui va avec.
En quoi consiste une séance d'entraînement aux drops ?
Quand je travaille le drop, j'aime bien être seul, posé, calme. Je n'ai pas forcément besoin d'un demi de mêlée qui me fait une passe. Je m'entraîne surtout à bien tenir mon ballon, à bien l'accompagner, à bien le lâcher et enfin à le frapper le plus naturellement possible. J'ai zéro pression et je prends le temps de bien réaliser mon geste. Cette répétition doit me permettre d'être naturel en match.

Ce qui est marrant, c'est qu'une bonne séance d'entraînement n'est pas synonyme de réussite le week-end et inversement. La semaine du match face à Lyon, je m'étais exercé. Une vraie catastrophe ! Le préparateur physique, Arnaud Barratchart, était venu me voir et m'avait dit : « Tu as besoin d'être sous pression ! » Il a donc fait semblant de monter deux-trois fois sur moi et j'ai passé le drop à chaque fois ! Puis j'en ai mis deux le jour du match !
Comment vous est venue cette appétence pour le drop ?
Ce n'est pas un geste que tu réalises souvent en équipe de jeunes. Je pense que c'est plus venu au moment de mes débuts dans le monde professionnel en 2009 avec Bordeaux-Bègles (il en a inscrit 3 lors de sa première saison en Pro D2).
Nous avons la sensation que vous avez remis le drop au goût du jour cette saison...
(il sourit) J'en ai mis 6, mais je le répète, c'est la physionomie des matches qui dicte ce choix pour récompenser le travail de l'équipe. C'est vraiment très instinctif.
Travaillez-vous le drop à la vidéo ?
Oui, je regarde surtout ceux que j'ai loupés ! J'analyse ce qui n'a pas fonctionné. Est-ce la position de ma main, le rebond, la vitesse, mon coup de pied ? Je regarde un peu aussi ceux que j'ai réussis, pour m'imprégner du bon geste.
Qu'est-ce qui est le plus difficile dans un drop ?
L'enchaînement de la tâche dans un temps très court, deux ou trois secondes. C'est tellement rapide de taper un drop ! Le geste est une accumulation de petits détails qu'il faut, chacun, maîtriser à la perfection.
Avec le pied droit, ça vous arrive parfois ?
C'est la roue de secours ! S'il n'y a rien d'autre à faire. Mais c'est très rare.
Avez-vous une référence dans le domaine ?
Jonny Wilkinson ! Je l'ai beaucoup observé. Pied droit ou pied gauche, il était chirurgical. C'était la perfection. Son geste était très carré, chaque détail très minutieux. Il se baissait sans doute encore plus que moi pour accompagner son ballon. J'ai également lu son livre (« Mémoire d'un perfectionniste »). Je voulais m'inspirer des meilleurs. C'était un bourreau de travail. L'important est de trouver le bon compromis entre la vitesse et le relâchement.
La responsabilité est-elle similaire à une pénalité ou une transformation ?
Avec le drop, il n'y a aucune source de stress. La pénalité, vous avez le temps de cogiter. Le drop, vous prenez votre décision et c'est parti. Il y a quand même une forme de responsabilité car ce geste peut vous permettre de gagner un match. Il faut l'assumer. J'ai raté un drop sur la dernière action d'un France - Australie avec l'équipe de France (défaite 23-25 en novembre 2016). J'aurais pu me cacher et ne jamais tenter le drop. Je ne suis pas comme ça. M. Ra.
 

 

 

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#5597 paul nord

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Posté 18 février 2023 - 17:10

On doit beaucoup à Camille sur cette saison, clairement... Le maintien n'était pas acquis, il l'est quasiment désormais, le reste n'est que du bonus.. Mais pour en revenir à  Camille, il fait du bien par son apport sur et hors du terrain, ce qu'il transmet aux jeunes du club est inestimable, d'autant qu'il le donne avec une belle humilité. Maintenant le sacré c'est le collectif, car c'est avant tout cela qui prime, tous s'envoient sans tricher et c'est très beau pour le club, chacun sait bien que cette réussite ne concerne que cette saison et que dès le début de la prochaine, il faudra se laver les méninges et tout oublier.  


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#5598 DOUDOU63

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Posté 19 février 2023 - 18:37

Totalement méconnaissable depuis son arrivée à BAYONNE .....Il enquille drop sur drop et visiblement l'air du pays basque lui réussi très bien...Si certains asémistes ont disparu après leur départ, lui s'est totalement l'inverse.....Sa réussite manque cruellement en comparaison avec ses successeurs... :huh:



#5599 steph

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Posté 19 février 2023 - 19:59

Totalement méconnaissable depuis son arrivée à BAYONNE .....Il enquille drop sur drop et visiblement l'air du pays basque lui réussi très bien...Si certains asémistes ont disparu après leur départ, lui s'est totalement l'inverse.....Sa réussite manque cruellement en comparaison avec ses successeurs... :huh:


Il ne se faisait pas bien mal pour sa dernière année chez nous... c'est surtout ça qui saute à la figure.
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#5600 el landeno

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Posté 25 mars 2023 - 11:25

Top 14 : Camille Lopez (Aviron Bayonnais) : « Cette saison fait partie des meilleures de ma carrière »
À bientôt 34 ans, Camille Lopez s’affirme comme l’un des meilleurs joueurs du Top 14. L’ouvreur a révolutionné le jeu du promu bayonnais, toujours en course pour les phases finales à six journées de la fin

La vie est injuste. Pour son titre de meilleur défenseur de la phase aller, le troisième ligne bayonnais Pierre Huguet s’est vu offrir une voiture à disposition pendant six mois. Élu à deux reprises joueur du mois, en décembre et février, son équipier Camille Lopez se contente, lui, des félicitations du jury. « Qu’il profite, Huguet », sourit le demi d’ouverture, faussement dépité. Au moins autant que les fans de l’Aviron. Depuis cet été, ils écarquillent les yeux devant les performances majuscules de l’ancien international français (28 sélections) de Clermont. Si le promu basque est toujours en course pour la qualification (6e) à six journées de la fin du championnat, il le doit en grande partie à son stratège, qui sera encore à la baguette face à Pau, ce samedi de l’autre côté des Pyrénées, au stade Anoeta de Saint-Sébastien (Espagne).

Quand on interroge certains de vos équipiers sur les raisons de l’excellente saison de l’Aviron, la plupart vous citent spontanément…

Ça fait plaisir, forcément. Comme je l’ai dit en début de saison, notamment à « Dolha » (Thomas Dolhagaray, 22 ans) quand on parlait du poste d’ouvreur : je ne suis personne pour expliquer quoi que ce soit, comment tu dois jouer, comment tu dois faire… Je suis là pour aider ou accompagner certains joueurs, notamment les plus jeunes. Je n’ai pas les qualités qu’ont certains joueurs à côté de moi, notamment la vitesse. J’en ai conscience. C’est une osmose de tout qui fait qu’aujourd’hui, ça fonctionne bien à l’Aviron.

Où situez-vous cette saison à l’échelle de votre carrière ?

Franchement, elle fait partie des meilleures de ma carrière. Aujourd’hui, il reste six matches et, pour le moment, tout se passe bien (NDLR, il croise les doigts des deux mains et se touche le front). J’en ai connu des bonnes, notamment celle de 2017 où on est champion avec Clermont et où je retrouve l’équipe de France. Il y a aussi eu des belles saisons avant, même si elles se sont mal finies à Clermont avec des défaites en finale (2015 et 2019). Mais celle saison a une saveur particulière parce que je rejoue près de chez moi. C’était un nouveau challenge. T’es proche des copains, de la famille, chez toi, au Pays basque. Même si je suis de Mauléon, la côte a une saveur particulière.

« Si on m’appelle en équipe de France, j’y vais, mais il faudrait un accident de bus et d’avion pour que cela arrive ! Non non, ce n’est plus pour moi. J’ai fait mon temps »

Et le stade Anoeta de Saint-Sébastien ?

C’est hyper excitant d’y jouer, de vivre des émotions extraordinaires dans ce genre de match. Quand j’ai signé dans ce club, j’avais hâte d’évoluer à Jean-Dauger avec le maillot de l’Aviron. C’est quelque chose de fort. Ce public transpire rugby, cette ville transpire rugby, ce club transpire. Ce week-end, c’est l’image type : tu vas aller dans un stade de 40 000 personnes, et le club l’a rempli grâce au bon travail des commerciaux et des administratifs. Il y a quelque chose de fort qui se passe.

Êtes-vous surpris de réaliser une telle saison, à bientôt 34 ans ?

Surpris… (Il souffle). Oui et non. Ce qui me surprend, c’est que nous, le petit promu, on fasse cette saison-là. En soi, ma saison, elle se passe bien. Mais c’est parce que j’ai des mecs à côté de moi qui font le boulot et me mettent dans de bonnes conditions.

L’inverse est aussi vrai…

Ce sont des vases communicants. À la charnière, si tu n’as pas les gros qui font le boulot et les trois-quarts qui envoient… On n’est rien sans les autres. À mon poste, je suis là pour les aider, les aiguiller, mener le jeu. Le côté étonnant, c’est que collectivement, on fasse cette saison-là.

La meilleure note 6,39/10. C’est la note moyenne attribuée à Camille Lopez dans « Sud Ouest » depuis le début de la saison. L’ouvreur, jugé à 18 reprises (il faut disputer 30 minutes minimum), est le meilleur Bayonnais de l’exercice devant Guillaume Rouet (6,33, noté 12 fois), Sireli Maqala (6,31, noté 16 fois) et Uzair Cassiem (6,12, noté 17 fois).
archive-quay-a1-32352932.jpg?v=167967123Camille Lopez est cité en exemple par ses équipiers.
Émilie Drouinaud

Vous êtes le seul joueur du Top 14 à avoir remporté le titre honorifique de meilleur joueur du mois à deux reprises, en décembre et février. Y accordez-vous de l’importance ?

Non. Je vois ça apparaître parce qu’on me tague sur les réseaux. Je suis honoré, mais on aurait pu en citer d’autres de l’Aviron.

Vos performances sont telles qu’on se demande si l’équipe de France est un dossier rangé ?

Ce n’est pas moi qui l’ai rangé (Il rit). Ça s’est rangé naturellement. Si on m’appelle, c’est sûr que j’y vais, mais il faudrait un accident de bus et un accident d’avion pour que cela arrive ! L’équipe de France est fournie de talents au poste : Romain Ntamack, Matthieu Jalibert, Antoine Hastoy, (Louis) Carbonel, (Léo) Berdeu… La liste est longue comme le bras. Non non, ce n’est plus pour moi. J’ai fait mon temps.

« Si je peux vivre des phases finales avec ce club, donnez-moi le papier, je le signe de suite en bas »

Vous projetez-vous sur la suite, et notamment la saison prochaine, qui pourrait voir l’Aviron disputer pour la première fois la grande Coupe d’Europe ?

Je me suis fait la réflexion. On ne va pas se mentir : pour l’évolution du club, je pense que ce n’est pas la meilleure des choses. Pour avoir connu le haut du tableau et la Champions Cup, on franchit un cap. Le club a besoin de grandir. Quand je suis arrivé l’été dernier, notre mission était de maintenir le club, de l’installer en Top 14 pour qu’il arrête de faire le yoyo. C’est ça, le but. Maintenant, s’il y a malheureusement (sic) des bons résultats pour nous, tu ne vas pas dire non.

Vous avez dit « malheureusement »…

Entre guillemets. Je pense qu’y aller étape par étape, c’est mieux, sinon ça peut piquer. Mais si certaines équipes nous laissent la place, je vais la prendre. Surtout moi, à mon âge, à 33 balais, 34 bientôt (le 3 avril). Si je peux vivre des phases finales avec ce club, donnez-moi le papier, je le signe de suite en bas.

archive-quay-a1-32154540.jpg?v=167967123Camille Lopez, le 26 novembre dernier lors de la défaite de Bayonne à Montpellier (35-14).
AFP
Adoubé par ses équipiers Dire que les supporters bayonnais ont failli le rater… Camille Lopez a tout fait pour signer à l’Aviron, et vous ne trouverez personne au club pour s’en plaindre. L’affaire était pourtant mal embarquée. À l’automne 2021, le Mauléonnais décide de rentrer au Pays basque et tombe d’accord avec Clermont pour renoncer à sa dernière année de contrat en Auvergne. Problème, ses appels du pied à Philippe Tayeb restent sans réponse, peu convaincu par l’opportunité. Le joueur signe finalement un précontrat chez le voisin biarrot, rendu caduc quelques semaines plus tard. Piqué, le président bayonnais se positionne alors pour deux années, plus une troisième en option.
Dès son arrivée, Lopez s’est fondu dans le groupe en toute simplicité. Nommé vice-capitaine, il a adopté le rôle de leader inhérent à son statut (28 sélections) et sa fonction de demi d’ouverture. Proche des anciens, des jeunes, des locaux comme du personnel des bureaux, il est rapidement devenu un cadre du vestiaire et un relais pour les entraîneurs. « C’est le joueur que l’on voit en premier chaque semaine dans nos discussions, livre le manager Grégory Patat. On l’associe complètement à la stratégie de match du week-end. »
Avec « Don Camillo » à la baguette, l’Aviron fait des miracles. Le groupe hausse son niveau. « Il nous a apporté son exigence, mais pas de l’exigence à la con, plante le capitaine Denis Marchois. Il a cette intelligence à faire des choses pour bien faire, et pas à faire pour faire. » Tellement qu’on se demande si la saison de Bayonne ne serait pas tout autre sans lui. « On ne va pas se poser la question de savoir s’il est trop dominant pour nous, coupe Patat. Dupont, est-ce qu’il est trop dominant pour l’équipe de France ? C’est lui qui les tient. Camille est un leader. Il est grandement responsable de notre réussite, on ne va pas se le cacher. Et s’il avait 24 ans, je pense même qu’il serait en équipe de France aujourd’hui. »
L. Z.

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#5601 Sushi

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Posté 25 mars 2023 - 11:37

Très bon joueur et cest vrai que cette saison tranche avec au moins la dernière à lASM.

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Posté 25 mars 2023 - 11:43

Quand on est heureux on réussit mieux.


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Posté 25 mars 2023 - 14:18

Ça fait un peu mal au coeur quand même mais je suis content pour lui.
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Posté 04 avril 2023 - 22:03

Quand on est heureux on réussit mieux.

 

Et on perd du poids aussi faut croire.


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#5605 ELSAZOAM

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Posté 05 avril 2023 - 07:35

 

Et on perd du poids aussi faut croire.

Il a arrêté de dîner avec son poids...   :eclipse:


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#5606 Boulard

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Posté 22 avril 2023 - 19:19

Quel plaisir de le voir à ce niveau.
Encore décisif cet après-midi contre Montpellier avec ce drop décisif dans les 5 dernières minutes.

Et quel contraste avec nos difficultés à ce poste en ce moment.

#5607 frednirom

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Posté 22 avril 2023 - 19:25

Encore heureux que Bayonne gagne , putain que les lois de la physique de l’en avant on été encore plus dévoyés que pour nous cet aprem.

#5608 Buckaroo

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Posté 22 avril 2023 - 19:32

Bayonne, l'an prochain, ils risquent de signer Ezeala et Tiberghien en plus de Lopez et Iturria. Bientôt, ils perdront en finale.


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#5609 Pâquerette

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Posté 22 avril 2023 - 23:16

 

Et on perd du poids aussi faut croire.

 

 Je croyais que ça faisait grossir, la graisse de canard ! :huh:



#5610 DOUDOU63

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Posté 23 avril 2023 - 09:25

Il a certainement décidé de faire des efforts sur son poids...Il est méconnaissable en un an...Tant mieux pour BAYONNE...C'est bien d'avoir un ouvreur qui enquille... :wacko:






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