2492 réponses à ce sujet

[Ptolémée]

on atteint des sommets ce soir ..

[Alex chocolatines]

on atteint des sommets ce soir ..

Ben toi qui aime l'alpinisme 

[Bon Chasseur]

Un rochelais piqué par Toulouse en début de saison, déjà. - ça c'est O'Gara qui doit être content de l'apprendre.

 

"Alors j'ay entendu qu'il y a un TRAITOR parmi nous ???" Le complexe toulousain s'approfondit chaque saison. A la fin de sa carrière ça va être un moine ermite qui ne se livre qu'extrêmement rarement à des gens suffisamment courageux pour aller le voir, dans une caverne sur l'ile de l'Oléron, et il leur parlera des temps apocalyptiques du "grand fucking Toulouse".

[el landeno]

Le début de saison en fanfare de Teddy Thomas, repositionné centre à La Rochelle À 31 ans, le Rochelais Teddy Thomas signe un début de saison épatant avec le numéro 13 dans le dos. Un repositionnement qu'il avait lui-même demandé et qui lui permet d'être davantage sollicité.

 

Ce repositionnement, Teddy Thomas l'avait depuis quelques mois en tête. Et ce même s'il n'avait rien d'évident ; preuve en est, aucun entraîneur ne l'avait testé jusqu'à présent. En janvier dernier, l'ancien joueur du Racing 92 (2014-2022) nous avait ainsi expliqué en rigolant, comme s'il avait peur de ne pas être pris au sérieux : « Je m'efforce de dire que je peux jouer numéro 13. Il n'y a pas grand monde qui croit en moi, mais j'y crois fortement même s'il y a énormément de critiques sur ma défense. Je suis persuadé que je pourrais faire le travail. Pas au niveau international, attention, mais je peux avoir cette polyvalence. »

 

 

Il a donc fallu du temps pour convaincre le staff rochelais du bien-fondé du repositionnement au poste de deuxième centre d'un trentenaire, ancien international (28 sélections, 15 essais entre 2014 et 2021), considéré jusque-là comme un pur ailier, aux qualités offensives évidentes mais manquant de constance en défense. Mais le lobbying de Teddy Thomas a fini par payer cet été. « Ça fait déjà un an qu'il nous en parle, qu'il a envie d'être davantage au milieu du terrain pour toucher plus de ballons, rappelait le mois dernier Rémi Talès, l'entraîneur des trois-quarts rochelais. C'est un choix mûri, on a échangé. Depuis le début de la pré-saison, il tourne pas mal au centre, c'est pour ça qu'il est à l'aise en match. »

« Il était en bas, mais il a bossé, bossé, bossé, c'est une histoire magnifique pour lui »

Ronan O'Gara, manager de La Rochelle

 

 

 

Après s'être familiarisé avec son nouveau poste lors de la première journée contre Toulon (entré en cours de match en remplacement de Jonathan Danty, sorti sur commotion), Teddy Thomas a signé deux performances éclatantes avec le numéro 13 dans le dos. Face à Toulouse (35-27), le 15 septembre, il avait inscrit un doublé avant de se blesser à l'adducteur gauche en toute fin de partie. Il a retrouvé la compétition dimanche dernier lors d'un nouveau choc contre l'UBB (32-22). Avec à la clef un nouveau doublé, deux essais paradoxalement inscrits en bout de ligne.

De quoi totalement relancer un joueur qui avait connu deux premières saisons à La Rochelle frustrantes, entre irrégularité chronique, adaptation incomplète à l'exigeant style de jeu maritime et tension avec Ronan O'Gara. À l'origine de son arrivée sur la côte Atlantique, le manager irlandais, qui l'avait fréquenté lors de son passage au Racing, s'était ainsi passé de Thomas en fin de saison dernière. « Il était en bas, mais il a bossé, bossé, bossé, c'est une histoire magnifique pour lui, s'est réjoui O'Gara au micro de Canal+ dimanche soir. Peut-être que je dois lui faire plus de câlins mais c'est vraiment lui que l'on doit féliciter. »

 

 

« Il touche plus de ballons au centre. Il met beaucoup de vitesse en attaque »

Antoine Hastoy, ouvreur de La Rochelle

 

 

 

Le joueur, qui pourrait être amené à retrouver son aile en cours de saison, a su exploiter ses qualités naturelles lors ces deux premières sorties réussies au centre. « Sa grosse force, c'est sa vitesse, quand on lui donne le ballon, on sait qu'il peut faire des différences, souligne l'ouvreur Antoine Hastoy. Et il touche plus de ballons au centre. Il met beaucoup de vitesse en attaque. Et il se sert aussi de sa vitesse en défense. » Face à l'UBB, Teddy Thomas a ainsi rassuré quant à sa solidité au centre du terrain, au coeur du rideau défensif rochelais.

« Je me suis senti à l'aise dans ce secteur, confirme-t-il. Je suis monté vite défensivement parce qu'en face, il y avait des flèches. Mais mes coéquipiers m'ont beaucoup fait travailler avec eux, ils m'ont donné énormément de confiance pour me libérer en défense. Je savais qu'on allait m'attendre là-dessus. »

« Je n'ai plus du tout ma place dans cette équipe de France »

Teddy Thomas

 

 

 

Remplacé à la 58e minute par Jules Favre, Teddy Thomas a eu droit dimanche soir à une ovation d'un public de Marcel-Deflandre dont il n'a pas toujours eu les faveurs. Mais lui comme le staff rochelais refusent de s'enflammer après seulement deux prestations abouties d'un joueur qui n'est ni le plus régulier, ni le plus épargné par les blessures. « Aujourd'hui, il met tout le monde d'accord mais on est vigilant, il n'a joué que deux matches au poste de deuxième centre, insiste Romain Carmignani, l'entraîneur des avants et de la défense. La saison est encore longue (...) Mais on sent que Teddy est mature. »

Le néocentre le confirme en revenant sur un hypothétique retour en équipe de France : « C'est quelque chose qui ne me traverse plus l'esprit. Il y a les qualités nécessaires dans le groupe France actuel. Je n'ai plus du tout ma place dans cette équipe. Si je suis appelé pour être partenaire d'entraînement ou autre, j'irai parce que c'est toujours un privilège d'aller à Marcoussis. Mais je suis complètement lucide sur la situation, mon temps est passé. » Être repositionné lui a tout de même permis de commencer à le remonter.

 

 

[cocotte 63]

Pas d'enflammade avec ce joueur, on le sait (très) doué, un vitesse et une dextérité haut de gamme, capable de tout offensivement !  mais toute sa carrière a été jalonnée de courtes périodes de très haut niveau pour replonger direct entre blessures, méformes, et rien... avec un investissement personnel proche du néant.

 

Alors je lui souhaite de continuer à performer, lui qui est dans sa dernière année de contrat mais bon.. ça fait plus de 12 ans qu'il fonctionne ainsi !

[Bart Simpson]

L'équipe de la Rochelle alignée pendant les doublons

Wardi (Sélection)- Bourgarit (blessé)- Uini, Sclavi, GHCR, Kuntelia (4 piliers droits en sélection)
Skelton (Sélection)
Botia, Haddad (blessés) - Alldritt, Boudehent (Sélection)
Danty (sélection)

[Vynce]

L'équipe de la Rochelle alignée pendant les doublons

Wardi (Sélection)- Bourgarit (blessé)- Uini, Sclavi, GHCR, Kuntelia (4 piliers droits en sélection)
Skelton (Sélection)
Botia, Haddad (blessés) - Alldritt, Boudehent (Sélection)
Danty (sélection)

C'est pour ça qu'il y a les compensations financières.
J'aimerais bien que l'ASM soit tout aussi amputée que LR durant ces doublons.

[Bart Simpson]

C'est pour ça qu'il y a les compensations financières.
J'aimerais bien que l'ASM soit tout aussi amputée que LR durant ces doublons.

Jouer des machs de top 14 sans nos 4 piliers droits, ça n'a pas du arriver à beaucoup d'équipes

[Yosky]

Jouer des machs de top 14 sans nos 4 piliers droits, ça n'a pas du arriver à beaucoup d'équipes

Bof. Ça fait 2 ans qu'on joue sans charnière.

[el landeno]

Calendrier judiciaire décalé, absences à la Rochelle : Jegou, les raisons d'un retour Le Stade Rochelais souhaitait initialement attendre un non-lieu pour aligner le troisième-ligne Oscar Jegou, toujours mis en examen pour « viol avec violence en réunion », mais il sera finalement titularisé samedi contre le Stade Français, 119 jours après son dernier match.

Lorsque Oscar Jegou a fait son apparition, jeudi midi, sur la pelouse du stade Marcel-Deflandre, porteur de la chasuble jaune floquée du numéro 6, à l'occasion du premier entraînement ouvert au public de la saison, les spectateurs se sont d'abord frotté les yeux. Personne à ce moment-là ne s'attendait vraiment à revoir le troisième-ligne en action au milieu des probables titulaires, deux jours avant la réception du Stade Français.

 

 

Toujours mis en examen pour viol avec violence en réunion, comme le Palois Hugo Auradou, pour des faits présumés en date du 7 juillet à Mendoza (Argentine) en marge de la tournée du quinze de France, le jeune international (21 ans, 1 sélection) s'était fait très discret depuis son retour en France, le 4 septembre, puis à l'entraînement des Maritimes, une quinzaine de jours plus tard.

La procédure patine en Argentine

Sa reprise en Top 14 n'était jusqu'à présent pas programmée. Contrairement à leurs homologues béarnais, qui avaient choisi de relancer Auradou dès le 5 octobre lors d'un déplacement à Perpignan (11-10 pour l'USAP) et de lui faire enchaîner les quatre derniers matches (243 minutes de jeu), les dirigeants rochelais entendaient, eux, attendre un non-lieu pour aligner Jegou sur une feuille de match. Ils ont finalement revu leurs plans pour des raisons procédurales. « Le Stade Rochelais a pris la décision de le faire revenir sur le terrain parce que le calendrier judiciaire initial a été suspendu du fait de recours dilatoires de la défense de la plaignante, nous a indiqué Céline Astolfe, avocate du club et du joueur. Nous sommes dans l'ignorance d'une date d'audience sur le non-lieu, qui a pourtant été annoncée il y a bientôt un mois. »

Effectivement, la procédure patine en Argentine. Le 4 octobre, le parquet de Mendoza s'était prononcé en faveur de ce non-lieu. Une audience avait même été programmée le 18 octobre, puis reportée au 25 octobre et possiblement à... ce vendredi 1er novembre. Désormais, aucune date n'est effectivement arrêtée puisque Natacha Romano, l'avocate de la plaignante, a fait appel de la décision de la juge en charge du dossier, Eleonora Arenas, de rejeter la demande d'intégration de témoins complémentaires et d'une inspection du Diplomatic Hôtel, lieu des faits présumés.

Un recours qui a très peu de chances d'aboutir mais qui a pour conséquence de décaler automatiquement et pour une durée indéterminée l'examen de la demande du non-lieu. « Initialement, nous avions un calendrier fixe, avec une visibilité sur laquelle le Stade Rochelais s'était calé mais, désormais, nous n'avons plus de date, reprend Me Astolfe. On ne peut pas indéfiniment entraver Oscar Jegou dans l'exercice de son métier de joueur professionnel. C'est une décision légitime. » En ce début de semaine, son retour à la compétition s'est ainsi précisé.

 

 

Deux absents, un blessé et un suspendu

Dès lundi, c'était même la tendance forte à La Rochelle. Le staff de Ronan O'Gara lui a officiellement annoncé, jeudi matin, avant l'entraînement, qu'il serait titulaire samedi soir (21 h 05) face aux Parisiens, en l'absence de Grégory Alldritt et Paul Boudehent, retenus à Marcoussis, mais aussi de Levani Botia, blessé, et Judicaël Cancoriet, suspendu jusqu'au 7 décembre.

En interne, on a donc estimé que c'était le bon moment pour relancer le flanker, avant la trêve internationale et donc trois semaines avant la rencontre suivante (à Castres, le 23 novembre). De ce que l'on sait, Jegou est affûté physiquement et il avait envie de reprendre sa vie de rugbyman de haut niveau, 119 jours après son dernier match. C'était le 6 juillet, pour sa première sélection, contre les Pumas (victoire 28-13 des Bleus).

Quarante-huit heures plus tard, il était arrêté à Buenos Aires puis transféré à Mendoza où, avec Auradou, il était emprisonné, placé en résidence surveillée et enfin remis en liberté. « On est très contents de le revoir sur le terrain et de le voir jouer au rugby, confiait jeudi Rémi Talès, entraîneur des trois-quarts, en conférence de presse. Cela fait un petit moment qu'il s'entraîne, qu'il a repris physiquement, qu'il se renforce et qu'il a retrouvé son état physique. Il est bien pour jouer au rugby. » Presque comme si de rien n'était.

 

 

[el landeno]

« C'est un super test, on est excités » : comment La Rochelle aborde la réception du Stade Français Intraitable à domicile et en souffrance à l'extérieur, le club maritime affiche deux visages bien différents depuis le début de la saison. Après la déroute à Montpellier, les hommes de Ronan O'Gara veulent profiter de la visite du Stade Français pour se rassurer, ce samedi (21h05).

 

Quatrième après les huit premières journées de Championnat, le Stade Rochelais est proche des temps de passage qu'il s'était fixé en début de saison. Pourtant, les copies rendues par les Maritimes laissent parfois un gros goût d'inachevé. Une semaine après la déroute subie à Montpellier (16-0), ils entendent livrer un match abouti face au Stade Français, ce samedi (21 h 05).

 

 

S'ils maîtrisent leur sujet à Marcel-Deflandre, avec quatre victoires en autant de rendez-vous (contre Toulon, Pau, Lyon et l'UBB) et même deux bonus offensifs, les hommes de Ronan O'Gara ont plusieurs fois coulé loin de leurs bases. Le succès arraché en fin de match (16-17, le 28 septembre) contre le Racing 92, à Créteil, sauve ce bilan d'ensemble mais ne peut masquer les errements affichés à Toulouse (35-27 mi-septembre) et surtout lors des débâcles contre l'Aviron Bayonnais (37-7), à Saint-Sébastien le 12 octobre, et plus récemment encore sur la pelouse gorgée d'eau de Montpellier.

« Cette défaite nous a fait du mal mais elle est différente de celle contre Bayonne, disait ce vendredi Rémi Talès, le responsable des lignes arrières. Dans l'investissement et le comportement, les joueurs ont répondu présent. C'est notre réalisme qui à nous vraiment fait défaut. » Pour le moment, après chaque contre-performance loin de Deflandre, La Rochelle a su rectifier le tir à domicile. Mais cette irrégularité interpelle. « On fait un bon match à la maison puis on joue mal à l'extérieur et on se dit que l'on doit ensuite regagner devant notre public, résume le deuxième-ligne Will Skelton. Il faut briser ce cycle. »

Un casse-tête en troisième-ligne

Les internationaux Grégory Alldritt et Paul Boudehent ont rejoint les Bleus à Marcoussis depuis dimanche. Judicaël Cancoriet est suspendu jusqu'au 7 décembre. Le Fidjien Levani Botia n'est pas encore complètement remis de sa fracture de l'avant-bras contractée an mai dernier. Enfin, Matthias Haddad n'a plus joué depuis le 5 octobre.

A La Rochelle, l'absence de troisième-ligne de rupture se fait cruellement sentir comme l'a (encore) confirmé le revers face au MHR. « C'est vrai que des profils comme "Leps" (Botia) et Matthias nous permettraient de faire un peu plus de turnovers, reconnait Talès. Depuis le début de saison, on tourne souvent avec les mêmes. Surtout on connait leurs qualités, notamment dans le jeu de couloir. »

 

 

Autant dire que le retour de Haddad ce week-end tombe à point nommé. Pour l'occasion, il dépannera en numéro 8. Celui d'Oscar Jegou a été largement commenté depuis sa première apparition publique jeudi. Il a été validé par la direction du club alors que l'international est pour le moment toujours mis en examen pour viol avec violence en réunion.

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Jegou sera positionné en 7 alors que l'international irlandais Ultan Dillane glissera en 6. « C'est un troisième-ligne complet qui colle au ballon, qui est toujours au soutien et qui comble un peu le manque de déplacements de certains, rappelle l'arrière Brice Dulin au sujet de Jegou. Il fait du bien sur le terrain en étant un relais pour les trois-quarts, ça nous permet de jouer un peu plus au rugby. »

Un match charnière

Cette 97e rencontre de Top 14 d'affilée à guichets fermés pourrait beaucoup peser sur la suite de la saison rochelaise. Le staff l'a d'ailleurs rappelé à son groupe lors d'une réunion organisée dès lundi, deux jours après la raclée héraultaise. « C'est vraiment le match déterminant, celui qui va nous faire basculer dans un bon début de saison, selon Talès. C'est un super test, on est excités. »

« Il y a un parfum de crise mais nous sommes quatrièmes, troisièmes si l'on veut être gentils »

Ronan O'Gara, manager du Stade Rochelais

 

 

 

Son manager Ronan O'Gara est allé plus loin dans sa chronique à l'Irish Examiner : « Si nous gagnons, nous serons à six (victoires) sur neuf en Top 14. La qualité n'a pas été excellente, il y a un parfum de crise mais nous sommes quatrièmes, troisièmes si l'on veut être gentils (La Rochelle compte le même nombre de points que Bayonne, 22). » Sur le papier, les Rochelais ont évidemment des raisons d'y croire contre les Parisiens, 13e plus mauvaise équipe à l'extérieur avec quatre défaites (sans le moindre bonus) et déjà 146 points encaissés (soit une moyenne de 36,5). « On sait que les joueurs du Stade Français sont très costauds », prévient Skelton. Pas franchement pour lui déplaire.

Le poste de pilier droit sinistré au Stade Français Avec la nouvelle blessure de Giorgi Melikidze, alors que Paul Alo-Emile est toujours convalescent, le côté droit de la mêlée du Stade Français est une fois de plus fragilisé.

« Sur les six derniers mois, il est quatrième pilier droit. » Il y a quinze jours, Ronan O'Gara, le manager du Stade Rochelais, balançait cette pique au sujet du départ de Georges-Henri Colombe à Toulouse l'an prochain (quatrième derrière Atonio, Kuntelia et Sclavi). Ce soir, « GHC » ne sera pas sur la feuille de match. Il regardera le match (ou pas) depuis Marcoussis où il prépare le premier test-match des Bleus face au Japon (9 novembre, 21h10).

 

 

Le staff du Stade Français aimerait bien avoir un pilier droit, quatrième dans sa hiérarchie, du calibre de Colombe. Et pour cause, depuis le début de saison, ce poste est sinistré ou presque. Dès la première journée du Top 14, début septembre, le Stade Français a perdu Paul Alo-Emile (épaule, 3 mois d'absence) et Giorgi Melikidze (ischios, 2 mois d'absence), considérés comme deux des meilleurs piliers droits du Championnat de France.

Pour ne rien arranger, l'Argentin Francisco Gomez Kodela n'était pas tout à fait prêt, puis s'est même blessé aux côtes début octobre, le privant de deux rencontres (Lyon et Castres). Le staff a bricolé au poste de numéro 3 avec Hugo Ndiaye, mais surtout l'habituel pilier gauche Moses Alo-Emile. C'est encore lui qui va dépanner à La Rochelle. Le joueur d'origine australienne aura donc disputé les neuf premières journées du Top 14, dont les sept dernières dans la peau d'un titulaire (5 fois à droite, 2 fois à gauche).

La faute à une nouvelle blessure. Ou plutôt une récidive. Giorgi Melikidze, qui a rejoué le week-end dernier face à Clermont (36-6) et remis de l'ordre dans la mêlée parisienne, n'est resté sur la pelouse de Jean-Bouin que... 31 minutes. Touché au ligament latéral interne du genou, le pilier géorgien devra observer une nouvelle période de repos longue durée.

 

 

lire aussiOù en sont les internationaux avant les tests ?

« Melikidze va être absent pendant de nombreuses semaines, on ne le verra peut-être pas d'ici la fin d'année... », a expliqué Julien Tastet, l'entraîneur des avants du Stade Français. Un nouveau coup dur car en trente minutes face à Clermont, le Géorgien avait mis tout le monde d'accord et redonné des couleurs à la mêlée des soldats roses, en souffrance lors depuis le début de saison et très souvent pénalisée.

En face, la mêlée rochelaise sera également privée de ses meilleurs éléments. Georges-Henri Colombe est à Marcoussis avec l'équipe de France, comme le pilier gauche Reda Wardi. L'autre droitier Uini Atonio a un mollet qui tire, raison pour laquelle il n'est pas avec les Bleus. Mais pas sûr que ces absences rassurent les Parisiens.

Seule bonne nouvelle à l'horizon, Paul Alo-Emile sera apte après la trêve fin novembre, tout comme le pilier gauche Sergo Abramishvili (épaule), lui aussi écarté des terrains depuis la première journée... La fin des galères, enfin ?

 

 

[el landeno]

Oscar Jegou, un retour au jeu réussi mais « l'affaire de Mendoza » toujours en toile de fond Pour la première fois depuis « l'affaire de Mendoza », le troisième-ligne Oscar Jegou a rejoué samedi soir avec le Stade Rochelais face au Stade Français (35-18). Un match plein pour le jeune international avec la victoire, un essai et des encouragements à la clé.

 

 

Presque quatre mois jour pour jour après le déclenchement de l'affaire dite de « Mendoza » (7 juillet en Argentine), et presque deux mois après son retour en France (4 septembre), Oscar Jegou, toujours mis en examen pour « viol avec violence en réunion », a rejoué au rugby samedi. Si le Stade Rochelais s'était fixé comme credo d'attendre une décision de non-lieu pour autoriser officiellement Jegou à reprendre la compétition, le club maritime a finalement changé de cap, la date d'audience étant sans cesse repoussée depuis plusieurs semaines.

 

 

« Le calendrier judiciaire initial a été suspendu du fait de recours dilatoires de la défense de la plaignante, on ne peut pas indéfiniment entraver Oscar Jegou de faire son métier de joueur professionnel, la décision est légitime », nous expliquait Céline Astolfe, avocate du club et du joueur (voir L'Équipe du 1er novembre). Le dernier appel de la plaignante a d'ailleurs une fois de plus été déclaré irrecevable par un juge vendredi. Mais la date d'audience pour l'examen de la demande de non-lieu n'a toujours pas été fixée.

« Oscar était un peu plus stressé que d'habitude avant la rencontre. Il appréhendait »

Antoine Ratinaud, agent de Jegou

 

 

 

« Oscar va faire un gros match », nous avait glissé un membre du staff du Stade Rochelais, une grosse heure avant le coup d'envoi. Le troisième-ligne (21 ans) venait d'arriver au stade Marcel-Deflandre. À côté de son ami Alexandre Kaddouri, il a fendu la foule avant de s'engouffrer dans les vestiaires. Il en est ressorti moins de cinq minutes plus tard, pour humer une première fois la pelouse avant d'y revenir, en tenue, bandeau noir autour de la tête pour un échauffement plus dynamique et intense qu'à l'accoutumée, comme il l'avait demandé au préparateur physique en amont. À l'évocation de son nom lors de la présentation des équipes, Jegou a eu le droit au même traitement de faveur que l'ensemble de ses coéquipiers rochelais, à savoir son nom scandé par les supporters avec même quelques applaudissements en plus !

Une fois le coup d'envoi sifflé, il a dû attendre cinq minutes pour effectuer son premier plaquage. Sur l'intégralité du premier acte, le numéro 7 a beaucoup couru, mais a touché peu de ballons. S'il a capté deux touches, il a surtout obtenu une pénalité sur un grattage (18e). Il a ensuite distillé sa première passe peu après la demi-heure de jeu, dans une position peu académique, à genoux. Sur le ruck suivant, il a parfaitement joué le coup en passant d'une main après contact à Dillyn Leyds qui n'avait plus qu'à servir Teddy Thomas pour le premier essai de la partie (32e).

 

 

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Ce retour au jeu est un soulagement pour le joueur, qui ne s'est pas exprimé à l'issue de la rencontre. Et ne s'exprimera pas tant que le non-lieu ne sera pas prononcé. « Nous sommes heureux et soulagés de le voir rejouer », ont déclaré à L'Équipe ses parents, Bil et Marie Jegou, croisés dans les coursives du stade Marcel-Deflandre à la mi-temps. « C'est important qu'il reprenne son métier de rugbyman professionnel et la compétition. Nous espérons que cette histoire sera bientôt derrière nous », ont-ils précisé, ne souhaitant pas s'exprimer davantage.

Ses grands-parents, sa tante, qui s'était rendue en Argentine pour le soutenir, comme son agent Antoine Ratinaud, étaient également présents au stade samedi soir. Ce dernier glissait : « Oscar était un peu plus stressé que d'habitude avant la rencontre. Il appréhendait. Mais il est bien entré dans son match. Il a été appliqué et très présent. »

Une standing ovation après son essai

On l'a aussi vu donner de la voix à plusieurs reprises en tapant dans ses mains pour haranguer et encourager ses partenaires. En seconde période, le troisième-ligne a continué son travail de l'ombre. Il s'est même offert le luxe d'inscrire un essai, celui du break et du bonus (28-18, 61e), synonyme de standing ovation. Il a finalement disputé l'intégralité de la partie, sans s'économiser, s'offrant un dernier plaquage appuyé (78e).

« Il est énorme Oscar, a souligné Dyllin Leyds, le capitaine rochelais. On est très fier de lui. Il a fait un super match. Il était dans le dur, mais on a toujours été derrière lui. Il doit être fier de sa performance. »« Oscar a toujours été au rendez-vous. Il a toujours travaillé dans l'ombre. Ç'a été compliqué pour lui, le club et le rugby en général mais on essaye de laisser faire la justice », a ajouté son partenaire de la troisième ligne Matthias Haddad au micro de Canal+. « Cela fait du bien pour tout le monde de voir Oscar faire une telle performance, a confirmé le manager rochelais Ronan O'Gara, soucieux aussi d'effacer l'image étrange laissée par la déroute subie à Montpellier sans inscrire le moindre point (16-0). Le titulariser, c'était évident parce que c'est un joueur de classe. » Le retour sportif est réussi.

[Bart Simpson]

Après la perte de Thomas pour Toulouse c'est Tawera qui s'en va à Paris.

Bonne journée, je reviendrai quand on aura un bouclier !

[steph]

Après la perte de Thomas pour Toulouse c'est Tawera qui s'en va à Paris.

Bonne journée, je reviendrai quand on aura un bouclier !

Tu devrais te réjouir que ton club ne fasse pas les conneries que l'ASM a faîte en 2019, voulant à tout prix prolonger ses gloires passées. Il faut savoir tourner des pages et régénérer un groupe.

[Alex chocolatines]

Tu devrais te réjouir que ton club ne fasse pas les conneries que l'ASM a faîte en 2019, voulant à tout prix prolonger ses gloires passées. Il faut savoir tourner des pages et régénérer un groupe.

Oui mais lacher TT alors qu'il est à un niveau qu'on n'avait plus vu depuis bien longtemps, y a de quoi etre un peu chafouin