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Stade Rochelais


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2492 réponses à ce sujet

#2476 Gourine63

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Posté 28 novembre 2024 - 17:28

Tu devrais te réjouir que ton club ne fasse pas les conneries que l'ASM a faîte en 2019, voulant à tout prix prolonger ses gloires passées. Il faut savoir tourner des pages et régénérer un groupe.

On a pas prolongé de vieilles gloires en 2019, on a prolongé des mecs dans la force de l'âge (Lopez 30 ans, Parra idem, Iturria 25 ans, Cancoriet 23 ans, Yato 26 ans, le plus vieux c'était Fofana avec ses 31 ans mais j'ose pas imaginer le cataclysme sur le forum s'il avait finalement rejoint Montpellier)

Le problème c'est que les cadres prolongés se sont transformés en yaourt 0% dès l'intersaison suivante et ne sont jamais revenu à leur niveau d'avant prolongation, hormis Yato. Le pompom étant Lopez qui décide qu'il en a marre de l'Auvergne en plein milieu de son contrat, tout en décidant d'attendre la mi-saison pour se décider.

J'ai des griefs envers les joueurs qui n'ont pas rendu au club la confiance qui leur fut accordé, mais rien à reprocher aux dirigeants qui ont prolongé les gars, c'était la bonne décision à l'instant T.

Azéma :angry:
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#2477 steph

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Posté 28 novembre 2024 - 17:55

Il n'y a pas d'âge pour être une vieille gloire, la plupart des nôtres le sont devenues aussitôt leur +4 signés, étrangement. 😎
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#2478 Alex chocolatines

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Posté 28 novembre 2024 - 18:07

Il n'y a pas d'âge pour être une vieille gloire, la plupart des nôtres le sont devenues aussitôt leur +4 signés, étrangement.

Et en plus d'en garder vous en avez importé des vieilles gloires  :P



#2479 Gourine63

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Posté 28 novembre 2024 - 18:35

Urda est à son zénith, vous allez voir la grande saison qu'il va nous faire. :fume:

#2480 gregouarrrr

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Posté 28 novembre 2024 - 18:35

Et en plus d'en garder vous en avez importé des vieilles gloires  :P

C était stratégique pour nous dépanner

#2481 Silhouette

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Posté 28 novembre 2024 - 19:21

Oui mais lacher TT alors qu'il est à un niveau qu'on n'avait plus vu depuis bien longtemps, y a de quoi etre un peu chafouin  :P

Sauf s'ils ne sont pas convaincu qu'il va etre capable de maintenir ce niveau plus de quelques mois, sans parler de plusieurs annees  :unsure:



#2482 el landeno

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Posté 29 novembre 2024 - 07:05

Stade Rochelais. « On n’est qu’au début du jeu qu’on veut mettre en place » : l’entretien croisé Sébastien Boboul – Rémi Talès
  Lecture 4 min
20241007173049-71224nouveau95i8554.jpg?v« J’étais content que ce soit lui », confie Sébastien Boboul (à gauche) à propos du recrutement de Rémi Talès. © Crédit photo : Jean-Christophe Sounalet / SO
Publié le 29/11/2024 à 5h00.
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Coéquipiers en Charente-Maritime de 2006 à 2011, le Clermontois et le Montois d’origine font équipe depuis 2023 au sein du staff jaune et noir. L’ancien arrière et l’ancien ouvreur racontent leurs retrouvailles et leur collaboration

Vous étiez coéquipiers de 2006 à 2011, étiez-vous proches dans le vestiaire rochelais ?

Rémi Talès. Il était plus vieux que moi (Boboul 43 ans aujourd’hui, a trois ans de plus, NDLR). Il y avait donc un gros écart, à cette époque-là (sourire).

Sébastien Boboul. J’avais déjà un gosse, donc (sourire)… On s’appréciait, même si on ne faisait pas forcément partie des amis très très proches. L’ensemble du groupe était pote mais on n’était pas tout le temps fourrés ensemble.

R. T. En fait, il y avait le clan clermontois, et le clan montois (sourire).

S. B. Il y a ceux qui jouaient aux cartes et ceux qui allaient boire des cafés (rires).

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Alors que son absence liée à sa fracture de l’avant-bras était estimée à quatre mois, le 3e ligne fidjien de 35 ans a dû prendre un peu plus son mal en patience. Il jouera son premier match face à Vannes, ce samedi (16 h 30)

Aviez-vous deviné, à cette période, que vous deviendriez coaches tous les deux ?

R. T. À cette époque-là, je vous avoue qu’on ne se posait pas toutes ces questions.

S. B. Non, mais on a quand même passé notre DE (diplôme d’État, NDLR) ensemble. On avait commencé à le passer avec Vincent Favreau, qui avait organisé une formation en interne. C’était plus dans l’idée de faire autre chose, on n’avait pas forcément la volonté d’être entraîneur… encore que. Il y avait « Flo » (Florian) Ninard, « Alex » (Alexandre) Barès, « Momo » (Sébastien Morel), Thomas Soucaze – le seul qui n’est pas devenu entraîneur.

R. T. Ah oui, c’est vrai. Je crois qu’il y avait « Gégé » (Gérald) Merceron, aussi ? Je crois, même s’il ne jouait plus à La Rochelle. Je ne sais plus… On est la première génération du DE, au CREPS à Bordeaux. Toi, tu avais le BE (brevet d’État), déjà. C’est vrai qu’on a commencé ensemble, donc finalement (sourire)…

Au regard de votre relation, quelle réaction avez-vous eue, Sébastien, quand vos dirigeants vous ont annoncé le retour de Rémi Talès en tant qu’entraîneur pour la saison 2023-2024 ?

S. B. J’étais content que ce soit lui, honnêtement (sourire). Parce que quand j’ai entendu que Ronan (O’Gara) cherchait peut-être un entraîneur des trois-quarts, forcément, je me suis demandé qui allait arriver. Le fait que ce soit Rémi, quelqu’un que je connais, c’est beaucoup plus facile. On savait qu’on pouvait travailler ensemble et qu’on n’aurait aucun problème à ce niveau-là, même si je ne dis pas que je n’aurais pas pu travailler avec quelqu’un d’autre.

« On a évolué cinq ans ensemble, on a été formés par Serge Milhas et même si lui était Clermontois et moi Montois, on avait la même vision »
20241007173047-71224nouveau95i85712.jpg?Rémi Talès et Sébastien Boboul se sont retrouvés à La Rochelle douze ans après le départ du premier pour Castres.
Jean-Christophe Sounalet / SO
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Selon « L’Équipe », le demi de mêlée champion du monde avec les All Blacks et double champion d’Europe avec La Rochelle va rejoindre le Stade Français après huit saisons en Charente-Maritime

Il y avait eu toutes sortes d’interprétations lorsque cette arrivée a filtré…

S. B. Oui, il y avait même eu un article qui disait que j’étais en désaccord avec le staff.

R. T. Ah bon ?

S. B. Oui, c’est allé loin. Heureusement qu’on s’entendait bien (sourire). Ça avait été changé, parce que le club avait appelé de suite.

Avec Pierre Venayre, le directeur général, Robert Mohr, le directeur sportif, Romain Carmignani, l’un des entraîneurs des avants, vous faites partie de la même génération d’anciens joueurs aujourd’hui aux responsabilités. Est-ce important ?

R. T. Complètement, et ça a été un argument de pouvoir travailler de nouveau avec eux. Déjà, tu sais où tu mets les pieds, tu sais avec qui tu bosses, tu connais la valeur des hommes. Dans notre métier, je pense que c’est presque le plus important même si, forcément, il faut qu’on soit compétent. Mais quand on travaille, on peut se dire les choses en sachant qu’on a un peu la même philosophie de jeu. On a évolué cinq ans ensemble, on a été formés par Serge (Milhas, manager de 2004 à 2011, NDLR) et même si lui était Clermontois et moi Montois, on avait la même vision. Je savais où je mettais les pieds.

« Les critiques, on vit avec. On était conscients de ce qu’on faisait en match »

Est-ce naturel de faire de la place à un nouvel entraîneur au sein d’un staff en place depuis plusieurs saisons ?

S. B. On est nombreux, mais je trouve que c’est important. Quand j’étais entraîneur des trois quarts, Ronan était un petit peu avec moi, même s’il gérait plus l’ensemble. Pouvoir s’appuyer sur quelqu’un, pouvoir échanger, discuter, c’est important. Mettre les idées de tout le monde en commun, c’est une force. Et puis, il y a beaucoup d’entraîneurs des avants (Carmignani, Donnacha Ryan, Gurtrhö Steenkamp, NDLR), ça équilibre (rires).

Ces liens vous ont-ils aidés, la saison passée, à rester soudés au plus fort des critiques concernant le jeu poussif de votre équipe ?

S. B. Franchement, les critiques… Oui, ce n’était pas fou l’année dernière, mais quand on est au cœur du projet quotidiennement, on sait ce qu’on met en place, ce qui est demandé, même si ça ne paye pas tout le temps. Ce qui est important, c’est de savoir où on veut amener les joueurs, ce qu’on fait nous. C’était la première année de Rémi avec nous, il ne connaissait pas forcément le groupe, les joueurs ont commencé à le connaître et à suivre ses idées. Ce n’est pas évident en deux mois, en six mois. Peut-être que le travail porte ses fruits maintenant, mais il n’y avait pas forcément d’inquiétude.

R. T. Les critiques, on vit avec. On était conscients de ce qu’on faisait en match, où l’on ne retranscrivait pas ce qu’on faisait aux entraînements. C’est plus ça qui nous faisait chier.

S. B. Notre discours a toujours été de déplacer le ballon, de jouer dans l’espace libre, mais on a toujours été décrit comme une équipe de bourrins. Rémi le premier, quand il nous voyait jouer, il pensait que les consignes n’étaient que ça, alors qu’on essaie d’avoir un jeu plutôt ouvert, tout en jouant avec nos forces aussi. Oui, on pouvait être frustrés du retour qu’on avait sur les matchs, mais ça ne marche pas tout le temps. L’année dernière était difficile.

Avant la demi-finale 2024, le Toulousain Ugo Mola avait pris soin de souligner à plusieurs reprises le rôle de Rémi Talès dans le jeu plus ouvert de La Rochelle, sans citer les autres entraîneurs. L’aviez-vous relevé ?

S. B. Je ne l’avais même pas vu.

Si les critiques négatives ne vous touchent pas, comment vivez-vous le fait que, cette saison, les gens se disent qu’enfin La Rochelle sait jouer au rugby ?

R. T. Tu les entends aussi, forcément, ça fait plaisir. Mais on n’est surtout qu’au début du jeu qu’on veut mettre en place. On voit qu’il y a encore pas mal d’incohérences par moments, ou d’actions pas jouées. On n’est plus à se dire qu’on a une grosse marge de progression que « ça y est, on a marqué 20 essais en 4 matchs, c’est fini ». On veut aller plus loin parce qu’on a le potentiel, les joueurs pour. On a tous la volonté d’avoir un jeu encore plus léché, avec des mecs qui prennent vraiment plaisir, avec un jeu complet en se servant de la puissance de nos avants. Car quand ils avancent, c’est quand même beaucoup plus facile pour nos trois-quarts.

 
 
 
 
 


#2483 Alex chocolatines

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Posté 29 novembre 2024 - 12:39

Sauf s'ils ne sont pas convaincu qu'il va etre capable de maintenir ce niveau plus de quelques mois, sans parler de plusieurs annees  :unsure:

Je vais me répéter mais l'an dernier je le voulais meme pas gratos, alors que maintenant, au centre, il envoie le TT. 

Donc les convictions des fois ..........  :ermm:



#2484 el landeno

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Posté 29 novembre 2024 - 19:37

« J'ai eu envie de dire stop » : Comment Matthias Haddad-Victor (La Rochelle) s'est relancé après deux saisons de galère Blessures, longues absences, doutes : le Rochelais Matthias Haddad-Victor vient de vivre deux saisons presque blanches, dont il a réussi à sortir au prix d'une profonde introspection. À 23 ans, revoilà l'ancien champion du monde U20, titulaire contre Vannes ce samedi, prêt à renouer le fil de sa prometteuse carrière.

C'était un soir de choc, un soir de fête aux beaux jours. Le Stade Rochelais se déplaçait à Toulouse le 2 juin dernier pour l'avant-dernière journée de phase régulière de Top 14 et Matthias Haddad-Victor, titulaire, avait une jolie occasion de montrer son talent. Mais dès la 9e minute, le troisième-ligne avait dû quitter ses partenaires, commotionné après avoir tenté de plaquer Théo Ntamack au niveau des chevilles.
 
 

Une scène aux airs de déjà-vu pour le Rochelais, qui s'était déjà souvent blessé de cette manière. Un énième pépin qui avait de quoi plomber son moral. « Je me souviens que ce soir-là, j'ai eu envie de dire stop, souffle le Rochelais. J'en avais marre, j'en avais parlé à mon entourage. J'étais fatigué de vivre toujours le même process, d'être sans cesse ''de retour''. Mais au fond, je suis un passionné de rugby, je n'aurais pas pu arrêter comme ça. »

Âgé de 23 ans et titulaire ce samedi (16h30) contre Vannes, Matthias Haddad-Victor a déjà eu plusieurs vies dans sa jeune carrière ô combien contrastée. Rapidement catalogué grand espoir, il a connu une explosion précoce : sacré champion du monde des moins de 20 ans en 2019 alors qu'il n'en avait que 18, le troisième-ligne, mobile et aérien, a également brillé en club, réalisant une épatante finale de Coupe des champions contre le Leinster (24-21) en mai 2022, pour le premier grand titre des Maritimes. Dans la foulée, il a même été convoqué par Fabien Galthié pour la tournée des Bleus au Japon, qu'il a traversée sans jouer.

« Je me suis voilé la face et j'ai reproduit des erreurs »

Matthias Haddad-Victor, troisième-ligne du Stade Rochelais

 
 
 
 
 

Deux années plus tard, cette progression ascensionnelle semble lointaine. Blessures au genou gaucheopération, rechutes, commotions à répétition, Haddad-Victor a enchaîné les soucis physiques, ne disputant que 16 matches toutes compétitions confondues lors des deux dernières saisons, dont seulement 6 comme titulaire. Enfin relancé depuis septembre (il va vivre ce samedi après-midi sa 6e titularisation de la saison), il porte un regard lucide sur cette période galère dont il s'estime le premier responsable.

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Matthias Haddad-Victor aux côtés de Teddy Thomas contre Toulouse. (N. Luttiau/L'Équipe)

« En général, commettre des erreurs est le meilleur moyen d'apprendre, analyse-t-il. Elles te permettent de comprendre qu'il faut changer des choses. J'ai eu du mal à le faire, je me suis voilé la face et je les ai reproduites. Il ne s'agissait pas juste de ma technique de plaquage, ça allait beaucoup plus loin. Il fallait que je comprenne pourquoi je perdais ma lucidité sur le terrain. Tout ça m'a permis de pointer du doigt quelque chose qui n'était pas facile à accepter : je n'étais pas assez mature. »

« J'étais jeune et je voulais tout, tout de suite, continue le troisième-ligne. J'étais fasciné par des mecs qui jouent là depuis toujours, comme Uini (Atonio), je voulais être comme lui, jouer, aller en équipe de France. Sauf que ça ne marche pas comme ça. Avec mes blessures, j'ai eu le temps de réfléchir, de prendre conscience de certains messages envoyés par le staff ou par les anciens, sur le travail invisible, sur le fait de construire sa saison, d'engranger de l'expérience. C'était important de comprendre que j'étais humain, qu'il fallait prendre soin de mon corps. Ne pas vouloir être titulaire dès que je revenais de blessure. Ce n'était pas possible, parce que physiquement, mais aussi mentalement, je n'étais pas prêt. »

Huit kilos de plus dans la balance et un gros travail sur le mental

Haddad-Victor a donc amorcé depuis l'an dernier des démarches pour sortir de ce qu'il définit comme un « cercle vicieux ». Avec un volet physique : « J'ai pris 8 kg, ça m'a permis de me renforcer, de pouvoir avoir un jeu plus frontal sur certaines situations. »

Mais le Rochelais a surtout effectué un gros boulot sur son mental. « C'est un domaine qui m'intéresse vraiment, mais j'ai mis un peu de temps à entreprendre ce travail. Il a d'abord fallu faire mon introspection, reconnaître que j'avais une mauvaise estime de moi parce que je me disais qu'avec toutes ces blessures, j'inspirais la déception, qu'on ne pouvait pas compter sur moi. J'ai voulu sortir de ma zone de confort, j'en avais parlé à mes proches, à ma copine. Je suis allé voir une psy et parallèlement, j'ai bossé avec Jean-Baptiste Paquet (responsable de l'accompagnement à la performance au Stade Rochelais) et Kévin Gourdon (analyse technique personnalisée), qui pourraient être préparateurs mentaux. J'avais envie de tenter des choses en dehors du rugby, de faire une mise à jour, un ''reset''. J'ai pris du recul sur la situation, j'ai pris mes distances avec les réseaux sociaux. Tout ça m'a enlevé beaucoup de pression, j'ai eu moins peur de l'échec. »

« Il a fallu qu'il accepte les choses, les blessures, l'exposition liée à son métier »

Romain Carmignani, coach des avants à La Rochelle

 
 
 

Ses entraîneurs ont observé de près les progrès du troisième-ligne, auteur d'un prometteur début de saison. Ronan O'Gara souhaite d'ailleurs prolonger le joueur, qui arrivera en fin de contrat l'été prochain.

« Matthias était très insouciant mais aussi très cérébral, il avait besoin de comprendre ce qui lui arrivait, souligne Romain Carmignani, coach des avants rochelais. Il a fallu qu'il accepte les choses, les blessures, l'exposition liée à son métier. Il est mature maintenant, il comprend beaucoup de choses pour un gars de son âge. Avant, on pouvait le trouver frustré, abattu. Là, je le sens bien dans sa peau. »

 
 


#2485 Fanchic

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Posté 03 décembre 2024 - 06:29

Ça doit faire mal a la tête de perdre Colombe et TT pour le concurrent numéro 1 et bête noire
Puis de se faire torcher par le promu a la maison.

Le moral doit être bas

#2486 Codorplusàvie

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Posté 03 décembre 2024 - 08:11

Bath va les relancer.
La machine à broyer devrait revenir.

#2487 Gourine63

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Posté 03 décembre 2024 - 09:00

Ça doit faire mal a la tête de perdre Colombe et TT pour le concurrent numéro 1 et bête noire
Puis de se faire torcher par le promu a la maison.

Le moral doit être bas


Je me souviens d'une saison où Nalaga signe à Toulon par surprise alors que Mourad lui-même avait admis que c'était juste par envie de nous faire cracher au bassinet, avant que Toulon gagne de nouveau en finale de Hcup contre nous, et deux semaines plus tard leurs espoirs de 18 piges étaient venus nous marcher dessus au Michelin, où l'on s'en sort un peu par miracle avec une victoire de 2-3 points bien honteuse.

Je n'ai jamais autant détesté une équipe qu'après ce combo infernal, le recrutement de Nalaga étant le pompom quand tu vois comment ils ont traité ce pauvre bougre en le jetant finalement à Lyon comme un malpropre, quand j'y repense ça m'énerve encore.

#2488 Fanchic

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Posté 03 décembre 2024 - 13:19

Je me souviens d'une saison où Nalaga signe à Toulon par surprise alors que Mourad lui-même avait admis que c'était juste par envie de nous faire cracher au bassinet, avant que Toulon gagne de nouveau en finale de Hcup contre nous, et deux semaines plus tard leurs espoirs de 18 piges étaient venus nous marcher dessus au Michelin, où l'on s'en sort un peu par miracle avec une victoire de 2-3 points bien honteuse.

Je n'ai jamais autant détesté une équipe qu'après ce combo infernal, le recrutement de Nalaga étant le pompom quand tu vois comment ils ont traité ce pauvre bougre en le jetant finalement à Lyon comme un malpropre, quand j'y repense ça m'énerve encore.


Je me souviens, Nalaga a du quand même gagner un beau chèque dans le Var, l'argent n'était pas une contrainte a l'époque

#2489 Gourine63

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Posté 03 décembre 2024 - 13:43

Je me souviens, Nalaga a du quand même gagner un beau chèque dans le Var, l'argent n'était pas une contrainte a l'époque


Il n'y a jamais mis les pieds de mémoire non ? MB avait été surpris que Nalaga signe et avait cherché à s'en débarrasser dès l'info devenue officielle, ce dernier atterrissant finalement à Lyon.

À confirmer mais un beau coup de pute comme j'en ai rarement vu de la part d'un président de club.
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#2490 el landeno

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Posté 03 décembre 2024 - 21:37

Stade Rochelais. Entretien avec Grégory Alldritt : « Je sais où j’en suis et où je veux aller »
  Lecture 3 min
sudouest-photo-1-34177034.jpg?v=17332455Le troisième ligne et capitaine du Stade Rochelais Grégory Alldritt traverse une période un peu plus compliquée. © Crédit photo : XAVIER LEOTY/Sud Ouest
Publié le 03/12/2024 à 16h51.
Mis à jour le 03/12/2024 à 18h06.
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Raffut-article-660x141.jpg

En deçà de ses standards, au point de ne pas avoir disputé le dernier test de la tournée avec les Bleus, le numéro 8 rochelais vit un trou d’air. Mais il ne se dit pas inquiet

Depuis quelques mois, votre équipe semble en permanence en quête de constance. Comment l’expliquez-vous ?

On a alterné les hauts et les bas. Arriver à rester au sommet, c’est le plus difficile dans le sport de haut niveau. On travaille dur, c’est la seule variable que l’on maîtrise. On se rend compte que les performances varient sur l’attitude, c’est ce qui est dommage. Ça doit nous pousser à regarder les choses de manière plus large. À ne pas travailler que sur les matchs, mais aussi sur nos semaines pour faire en sorte d’avoir beaucoup d’énergie du lundi au samedi. On doit essayer de créer une dynamique. À ce titre, la coupe d’Europe peut amener quelque chose de différent. Ça peut lancer notre saison, comme ça a souvent été le cas par le passé.

Vous avancez une question d’attitude. Cela n’accrédite-t-il pas la thèse d’un groupe repu ou victime d’une forme d’usure ?

Non. Il y a eu de la fraîcheur sur cette saison, avec une très bonne préparation physique. Ce n’est pas la première année qu’on recherche notre rythme de croisière. Et c’est souvent en décembre qu’on le trouve.

« Je ne suis pas inquiet pour la suite. Quand je suis bien physiquement, mon rugby suit »

À titre plus personnel, depuis votre reprise à la fin décembre 2023 après votre coupure post Coupe du monde, vous semblez vous-même avoir du mal à retrouver de la régularité. Comment l’analysez-vous ?

Ce qui est sûr, c’est que j’ai redoublé de travail. Je commence à retrouver les standards qui étaient les miens au cours des quatre dernières années. Je me sens très bien physiquement. Maintenant, il faut que je « matche » sur des matchs de très haut niveau. La Coupe d’Europe, ça va être très bien pour moi. Je ne suis pas inquiet pour la suite : quand je suis bien physiquement, mon rugby suit.

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Après la baffe de Vannes (14-23), les Rochelais ont rendez-vous à Bath, vice-champion d’Angleterre et coleader de Premiership, vendredi. De quoi remobiliser un groupe à l’intensité sélective, en théorie du moins

Vous parlez de vos standards. C’est-à-dire ?

Que ce soit sur les vitesses, mon poids, la matière grasse, mes données de musculation, de GPS. Là-dessus, je suis très bien. Après, à l’image de l’équipe, je dois retrouver de l’énergie et de la confiance dans le jeu.

Votre superpouvoir à vous au cours des quatre dernières années consistait notamment à hisser votre degré d’intensité à 150 %. Cela ne peut-il pas avoir créé une forme d’usure physique comme mentale ?

C’est possible. C’est pour ça que j’avais pris ces deux mois. Après tout ça, il a fallu relancer la machine. J’ai eu la chance de ne pas avoir eu de grosse blessure - je touche du bois - ou de baisse de forme depuis que je suis au haut niveau. Là, j’en subis une. Mais je ne suis pas inquiet, je vais « remonter » mon niveau. Je vais retrouver mon énergie, mon « work rate » comme on dit en anglais (NDLR, productivité). La répétition des tâches, c’est ce qui me plaît le plus.

Vous aviez connu une baisse de régime en avril avant de rebondir en fin de saison. Comment aviez-vous vécu cela ?

Ce qui est différent, c’est que je n’étais pas prêt en avril. J’étais totalement conscient de cela. Je me suis remis à travailler, c’est pour ça que j’étais beaucoup mieux sur les derniers matchs de la saison. J’ai fait en sorte d’essayer d’améliorer mes déplacements : c’est réussi, je trouve que j’ai encore beaucoup d’activité sur le terrain. Même si je dois être plus efficace.

« J’étais plutôt d’accord avec ce que le staff m’a dit. J’ai déjà été challengé par le passé »

Si on scrute votre dernier match en Bleu face à la Nouvelle-Zélande, vous avez affiché des statistiques hautes en termes de plaquages ou d’activité dans le jeu au sol. En revanche, votre apport offensif a été plus commenté. Partagez-vous ce constat ?

Je m’étais concentré sur mon jeu défensif, c’est ce que je devais travailler. Je vais probablement être amené à mettre un focus sur l’attaque. Ce que j’ai toujours aimé. J’essaye de travailler mes points faibles et de me diversifier pour progresser.

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Certains sourient, d’autres peuvent se faire du souci. Tour d’horizon des clubs français avant le début de la Champions Cup, vendredi, avec Bath - Stade Rochelais

Comment avez-vous vécu votre mise hors groupe lors du dernier match de la tournée avec le XV de France ?

Au final, ça s’est plutôt bien passé parce que ça a très bien été amené. J’étais plutôt d’accord avec ce que le staff m’a dit. J’ai déjà été « challengé » par le passé, et j’avais réussi à revenir à force de caractère et de travail. Je vais tenter de faire pareil. Ça commence en club avec ce qui arrive en cette fin de semaine. J’ai hâte de retrouver les terrains, je serai prêt pour ce qui arrivera plus tard.

Vous avez toujours dit faire preuve de recul face à la critique. Lorsqu’on est en difficulté, est-ce aussi facile ?

Pendant quatre ans, j’ai beaucoup lu ce qui se disait pour être honnête. Mais je ne me suis jamais senti au-dessus des autres, j’ai gardé les pieds sur terre. Et même si, aujourd’hui, je lis des critiques, je fais la même chose. Je ne me mets pas la tête au fond du seau. Tout le monde pense me connaître mieux que moi, mais je reste le mieux placé. Je me fais confiance, tout en restant lucide. Ce qui se dit m’importe peu. C’est plus pour mes proches ou mes amis qui se font du souci en lisant ça. Je sais où j’en suis et où je veux aller.

Faites-vous un travail mental ?

Pas régulièrement. Mais j’en parle avec mes proches ou certains joueurs ici. Il ne faut pas avoir peur de s’ouvrir et de se dire les choses. Il n’y a pas de honte à être bon à certains moments et moins à d’autres.

Vous n’avez jamais ressenti un ras-le-bol du rugby ?

Non. Je suis encore passionné par ce sport, par les émotions qu’il me procure. Et, surtout, je n’ai gagné « que » deux Coupes d’Europe (2022, 2023) et un Grand Chelem (2023). C’est déjà très bien, je le sais. Mais j’ai trop faim pour me dire que ça suffit.

La perspective de retrouver la Champions Cup, que vous avez gagnée à deux reprises, ça l’attise ?

Bien sûr. J’adore cette compétition. On a en plus la chance d’aller jouer à Bath, dans un stade historique, dans un contexte exceptionnel face au premier de Premiership. Le format de la Champions Cup fait qu’on n’a pas le droit à une défaite.

 
 





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