Oui, RADO n'a pas fait un bon match, mais il n'est pas non plus bon à jeter aux orties, de toute façon pendant quelques semaines saisons, il faudra faire avec.
même si j'étais très déçu vendredi soir par la prestation de notre équipe, ce matin, avec le recul et la défaite de nos amis parisiens, je me dis:
- Qu'on est bien parti pour être dans les 2, ce qui est important pour la fin de saison.
- Que je me rappelle des saisons ou on écrasait tout en cette période avant d'être cramé quand arrivent les phases finales... et que ce sera l'inverse cette année.
En résumé, je pense que l'on a des raisons d’espérer de belles choses.
Tant que je suis dans l'optimisme, vu que je lis que GUILFORD est un grand joueur, et que l'on reconnait les grands joueurs dans les grands matchs, il va être supersonique en phase finale ,parce que jusqu'à présent, j'ai un peu de mal à trouver qu'il fait de bons matchs, même si il est plein de bonne volonté.
Avec deux succès consécutifs à domicile face à Bayonne et Bordeaux, l’ASM peut garder le cap de ses ambitions. Mais le contenu de ces dernières prestations recèle bien des approximations.
Contrat (presque) rempli ! Deux victoires, huit points de pris face à Bayonne et Bordeaux, Clermont a assuré l'essentiel (sans bonus offensif) sur le plan comptable sur cette parenthèse du Top 14, coincée au beau milieu du Tournoi. Après un succès déjà très mitigé face à l'Aviron (28-16), l'ASM s'est fait encore plus peur devant des Bordelais-Béglais, pourtant un poil moins consistants peut-être que les Basques de Bayonne.
207 mètres avec le ballon pour Abendanon !
Qu'est-ce qui a donc cloché dans les rangs clermontois, vendredi soir, notamment lors d'une indigente première période ? Déjà, les pertes de balles. Mal récurrent, puisqu'après avoir perdu 15 ballons contre Bayonne, les hommes d'Azéma ont à nouveau égaréæ 17 munitions (contre 11 à leurs adversaires bordelais).
Difficile dans ces conditions d'imposer des temps de jeu, d'enchaîner des séquences pour éprouver la défense adverse. Sur ses 17 ballons perdus, Nalaga, Guildford et Lee en ont 3 chacun pour leur compteæ
Mais il y a une autre statistique qui fait mal aux Clermontois. Celle des plaquages ( voir ci-dessous). Preuve d'un manque d'engagement et d'implication, notamment en première mi-temps. Au niveau individuel, les « mauvais élèves » se nomment Lee et Cudmore (4 ratés sur 5), Ulugia (3 sur 3) et Rougerie (4 sur 7). Dans ces conditions, les joueurs d'Ibañez ont eu plus d'initiatives, plus d'occasions de porter le danger dans le camp adverse. Mais au final, la production offensive de l'Union n'a pas été très prolixe, avec un seul essai, conséquence aussi d'un des deux lancers en touche perdus par Clermont.
L'analyse des chiffres ne montre pas que de mauvaises choses pour l'ASM ; elle met aussi en exergue une volonté de courir avec le ballon, de gagner du terrain dans le bon sens. Elle a ainsi parcouru 593 mètres avec la balle contre 437 pour Bordeaux-Bègles.
Dans ce registre, un joueur s'est mis particulièrement en évidence, il s'agit d'Abendanon. L'arrière anglais de Clermont affiche l'incroyable statistique de 207 mètres parcourus avec le ballon. Il a parfois cassé des plaquages, passé la ligne d'avantage, mais le gain de ses avancées n'a pas vraiment été positif.
Voilà en tout cas, pour le staff de l'ASM du « grain à moudre » avant le déplacement au Stade Français, le 28 mars.