Si tu considères le nombre de finales perdues depuis 2007 (six), tu comprends bien que cette victoire ne pèse que de très peu de poids, malheureusement. Je continue à penser que l'incroyable échec de Dublin en 2013 est l'évènement qui a replongé le groupe dans ses doutes, ses complexes et son manque de sérénité et qui explique ce déficit de confiance au moment d'aborder l'ultime échéance, y compris face à des adversaires qui ne sont a priori pas supérieurs comme le SF. Il n' y a rien à faire, en finale, l'ASM est fébrile parce que la pression est énorme, eu égard au passif à ce stade de la compétition, et elle ne trouve pas le bon équilibre: soit elle sur-joue, soit elle sous-joue. Qu'on le veuille ou non, la dimension mentale est fondamentale et, de ce point de vue, l'ASM est défaillante, non pas en termes d'engagement, mais plutôt sur le plan de l'approche tactique, en particulier des choix faits ponctuellement pendant la rencontre en fonction de l'évolution des événements sur la pelouse. Ce manque d'habitude de la consécration fait de l'ASM une équipe qui n'est pas complètement sûre de sa force et qui tremble un peu trop au moment de conclure. Le titre en 2013 aurait bien évidemment généré une confiance énorme et aurait sans aucun doute permis à nos Jaune et Bleu d'aborder les grandes échéances suivantes avec plus de relâchement.
L'ASM saura-t-elle un jour se sortir de ce cercle vicieux?... A mon humble avis, rien n'est moins sûr.
Il est possible que louper des pénalités dans les 22 en finale ait à voir avec le mental. Gagner une finale en ayant perdu les 3 dernières, et toujours avoir rebondi après d'autres énormes déceptions, là oui on est sûr qu'il faut un mental hors norme. Ne serait-ce que par rapport à ça, répéter à l'envi que l'équipe n'a pas de mental est une insulte, qui ne démontre qu'une chose, l'ignorance en la matière et la superficialité de leur auteur. (je ne dis pas ça pour toi mais pour les médias en général).
Sinon oui la finale 2007 est plus que déterminante. Si on gagne celle là, l'histoire est peut-être inversée. A aujourd'hui, c'est impossible à goinfrer.