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[Milian]

Oui, il fait un bon match avec ses qualités. Pas de gros en avant cette fois, mais ça reste un peu limité.

[Gourine63]

D'un autre côté les avants de LR c'est pas une succession d'esthètes non plus...

[Runs_Piludu]

Devant SR-LOU et il fait un bon match, très physique et toujours dans lavancée. Je ne comprends pas quon ne lai jamais fait jouer en 8, ça semble bien lui convenir. Ça memmerde un peu car jaimais bien ce joueur.
Il a été plutôt pas mal la semaine dernière malgré la défaite des Rochelais.

[Tonyasm!]

C'est clair qu'il a un niveau pas vu depuis plusieurs saisons chez nous...

[RCV06]

L adage qui veut qu une âne chez nous devient un cheval de course ailleurs se vérifie une fois de plus

[Bart Simpson]

Excellente recrue, notre meilleur recrue sur les 2 premiers matchs.

Agréablement surpris car je trouvais le choix du stade bizarre.
Mais il avance à chaque impact

[bailly63]

La théorie dune transformation de Judicael aux mains de margarine en Victor Vito semble avoir duré 1 semaine. La caque sent toujours le hareng, même au bord de la mer.

[el landeno]

« Je vis un peu un second souffle » : au Stade Rochelais, Judicaël Cancoriet réapparaît sur les radars

 

Irréprochable et porté sur le collectif, le 3e ligne sera capitaine à Toulon. © Crédit photo : XAVIER LEOTY

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Excellent depuis son arrivée à La Rochelle après une fin de cycle compliquée à Clermont, le 3e ligne de 27 ans portera le brassard à Toulon, ce samedi (21 h 05). Et peut légitimement commencer à repenser aux Bleus

 

 

 

Le 17 janvier, Judicaël Cancoriet a regardé la liste de 34 Français retenus pour préparer le Tournoi. Son nom n’y était pas. « Déçu ? Oui et non, glisse-t-il mercredi. Je pars d’un peu loin, ma priorité est de performer et prendre du plaisir avec le Stade. Après, on verra. » Les Rochelais ont déjà vu. Arrivé de Clermont, le 3e ligne de 27 ans (1,94 m, 112 kg) a vite rappelé qu’il était international, quand bien même la dernière de ses 4 capes remonte à juin 2018 et une correction à l’Eden Park, face aux All Blacks (52-11).

 

Ici, son importance dépasse son niveau. À Toulon, ce samedi (21 h 05), il sera capitaine d’une équipe inédite. « Il est très pro, j’adore travailler avec lui. Il sait ce qu’il veut, il s’en donne les moyens, louange Romain Carmignani, son entraîneur devant. Il aime son métier, mouille le maillot, veut apprendre, progresser et aider les autres. Il est vraiment top, on a beaucoup de chance. »

« Je n’étais pas préparé. Tout est arrivé trop vite, je ne m’y attendais pas »

Avec 4 essais, il est même le meilleur marqueur du club avec « UJ » Seuteni. Une première – « à Clermont, entre Damian (Penaud) et (Alivereti) Raka, c’était compliqué, rit-il début janvier. Je suis surpris et content. » À Pau, il a remercié Gregory Alldritt, auteur d’un service en or plutôt que de chercher à marquer. « C’est pour ça que je me sens bien au contact de joueurs comme lui, « Lep’s » (Levani Botia). Ils nous poussent à nous dépasser. »

Son épice est relevée

On avait été prévenu, Cancoriet privilégie le collectif. Il confirme, « épanoui dans cet effectif, dans le club et dans la ville. C’est important d’amener chacun son truc pour rendre l’effectif meilleur. Un peu comme un plat, dans lequel chacun apporte son épice mais qui doit être bon à la fin. » La sienne est relevée, vu son impact en défense comme en attaque, en n° 8 et en flanker, dans un groupe « qui reste les pieds sur terre, une bande de potes, de gamins. Mais quand ça doit basculer, ça bascule. »

Lui l’a fait cet été en direction de La Rochelle, après avoir vécu à l’ASM « la fin d’un cycle et beaucoup de choses, connu pas mal de coaches et beaucoup de coéquipiers. Je voulais me retrouver en difficulté, comme quand j’ai quitté l’Île-de-France (et Massy, en 2015, à 19 ans, NDLR). Je voulais voir si je pouvais postuler dans cette 3e ligne, je ne me suis vraiment pas facilité la tâche mais je ne me voyais pas ailleurs », sourit le solide Maritime.

« Je me retrouve petit à petit, je réapprends à aimer le jeu, à me faire plaisir, à m’exprimer »

Ça lui réussit. On le retrouve tel qu’en 2017 quand, à 21 ans, il avait arrêté sans frémir un Botia explosif. Il s’en souvient encore, c’était au Michelin, un mois avant de soulever le Brennus. Plus tard, en novembre, il affrontait deux fois la Nouvelle-Zélande et vivait le nul fatal à Guy Novès contre le Japon. « On était jeunes, c’était comme si on avait peur de rien. Mais je n’étais pas préparé. Tout est arrivé trop vite, je ne m’y attendais pas, souffle « Judi ». Je me pète juste avant le Tournoi 2018. Quand tu rates le train, ce n’est pas évident derrière. »

Le club reste sa priorité

« Je prends une claque, ce n’était pas évident. En juin, je suis pris avec les Barbarians et je joue un match contre les Blacks, mais je ne sais même pas ce que je fais là. Vraiment. Je suis très content et très fier de cette cape mais je n’étais pas en forme et ça s’est vu. Mentalement c’était très dur après une longue saison où l’on ne s’est pas qualifié. » Et ces deux dernières saisons, entre blessures et méforme physique, il disparaît un peu plus des radars. Désormais, « je me retrouve petit à petit, je réapprends à aimer le jeu, entre guillemets, à me faire plaisir, à m’exprimer avec des mecs énormes autour ».

 

À 27 ans et 150 matchs à haut niveau, espère-t-il toujours en accompagner certains à Marcoussis ? « Je mentirais si je disais non. Ce serait énorme mais il y a pas mal d’étapes à franchir en club. C’est ça, ma priorité. Je vis un peu un second souffle, un petit renouveau mais je ne m’affole pas car la saison n’est pas finie, et je n’aime pas parler vite. Pourvu que ça dure… » Ses nouveaux supporters ne l’auraient pas mieux dit.

Le match Face à des Toulonnais sous pression – 6 défaites en 7 matchs, une élimination dès la phase de poule de Champions Cup –, les Maritimes ont fait tourner mais gardent une ossature solide. 8es à 1 point de la sixième place, ils n’ont pas le choix et doivent prendre des points pour enfin intégrer le top 6, ce qu’ils n’ont jamais fait cette saison.

 

 

 

[Gourine63]

Tant mieux pour lui mais si je laisse libre cours à mon inventivité je vais être suspendu pour une durée indéterminée.

[Un jaune dans un ballon]

Il pense vraiment être sélectionnable ?  Ah d'accord 

[Pilou]

Ça reste quand même dommage qu'il n'ait pas élevé son niveau quand le groupe était dans le dur car il avait un rôle a jouer en tant que leader.

Maintenant, sur le peu de matchs que j'ai vus, je l'ai pas trouvé exceptionnel non plus.

Je doute qu'il devienne un titulaire indiscutable sur les matchs clés de La Rochelle.

[cocotte 63]

C'est un joueur solide, qui restera un joueur solide car il est besogneux et travailleur. Plus haut, ça m'étonnerait quand même.

 

Il a bien fait de partir pour redynamiser sa carrière, maintenant c'est à notre club de faire le nécessaire pour l'on ne revive pas ce qui c'est produit pendant les 4/5 dernières années.

[steph]

C'est un joueur solide, qui restera un joueur solide car il est besogneux et travailleur. Plus haut, ça m'étonnerait quand même.
 
Il a bien fait de partir pour redynamiser sa carrière, maintenant c'est à notre club de faire le nécessaire pour l'on ne revive pas ce qui c'est produit pendant les 4/5 dernières années.

C'est surtout un joueur ultra précieux pour un club ! Un niveau quasiment constant, même si ce n'est pas le top mondial, rarement blessé et pouvant couvrir plusieurs postes. Lui, contrairement à d'autres, je pense que ce sont plus les résultats du club qui l'avaient doucement endormi que l'inverse.

[cetotomatos]

Content pour lui.

[el landeno]

« Je ne m'attendais pas à jouer autant », pourquoi Cancoriet fait une grosse saison avec La Rochelle Avec près de 1900 minutes passées sur le terrain, Judicaël Cancoriet est l'un des avants les plus utilisés en Europe cette saison. Il revient sur les chiffres clés d'un exercice déjà colossal.

 

 

30

matches joués cette saison (toutes compétitions confondues).

 

 

« Pas eu de coup de mou »

« En arrivant à La Rochelle l'été dernier, mon but était déjà de trouver ma place, je ne m'attendais pas à jouer autant. Notamment en regardant la troisième ligne qu'il y avait ici (Grégory Alldritt, Paul Boudehent, Levani Botia, Yoan Tanga, etc.). Trente matches disputés au final, ce n'est que du positif. Ce n'est pas toujours évident de tenir la cadence, c'est une remise en question permanente. Je ne crois pas avoir eu de coup de mou, j'espère qu'on me l'aurait dit (sourires). Pour enchaîner, il faut comprendre et connaître son corps, ce qu'il est capable d'encaisser ou non. J'ai connu pas mal de blessures durant ma carrière, j'ai évolué sur ma récupération. Quand on est jeune, on n'y pense pas trop, des fois, on arrive à l'entraînement, on s'étire à peine et on commence. Avec un peu d'âge, il faut lancer la machine, prendre plus de temps pour se déverrouiller le matin. Peut-être que j'ai eu cette prise de conscience un peu tard que mon corps était mon outil de travail.

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Les années où j'étais en forme, j'étais autour des 115 kg à Clermont, là je suis à 112 kg et je me sens bien. Phil (Gardent, responsable de la préparation physique) et son équipe m'avaient ciblé ce poids, ils ne se sont pas trompés. On a eu deux plages de préparation en début de saison (durant l'été puis pendant la trêve observée lors de la Coupe du monde), je n'avais jamais connu ça. On s'est ensuite rattrapé en jouant beaucoup, avec notamment un bloc de 15 matches de rang (entre le 29 octobre et le 4 février, Cancoriet a participé à ces 15 rencontres). Après certaines rencontres, j'ai senti des courbatures jusqu'au mardi ou au mercredi, mais à la séance du jeudi j'étais à 100 %. Le staff a parfois ménagé mes semaines pour le corps mais aussi pour la tête. Mais je n'ai jamais demandé à être préservé. En arrivant ici, j'ai eu une grosse remise en question, je voulais me challenger et prendre tout ce qui se présentait à moi. »

 

 

16

ballons récupérés (4e total le plus élevé en Top 14 cette saison selon Opta).

« Titiller Leps »

« Récupérer des ballons au sol, c'est quelque chose que je ne faisais pas beaucoup avant. Je m'étais dit que ce serait bien d'ajouter cette arme à mon jeu. J'ai à côté de moi des joueurs super forts au grattage, comme Greg (Alldritt) et Leps (Botia). On a tendance à ne travailler que l'exécution de ce genre de geste, mais c'est parfois juste une question d'état d'esprit, eux l'ont naturellement et j'ai pu m'en inspirer, quelque part entrer en compétition avec eux. Me dire : OK, combien Leps en récupère ? Je vais essayer de le titiller. »

53

ballons captés en touche (17e total le plus élevé en Top 14).

« Tout le travail vidéo »

« Dans ce secteur, j'ai pris du temps. À Clermont, à une époque, j'étais souvent en fond d'alignement, un peu le numéro 7 qu'on annonce souvent mais qui ne saute pas beaucoup. Et après j'ai grappillé, j'ai commencé à annoncer. En arrivant à La Rochelle, le fait d'être dans un groupe de travail de touche m'a permis de vite apprendre les combinaisons. J'aime aussi tenter de voler des ballons (il en a chipé 6 en Top 14 cette saison). Il y a tout un travail vidéo pour décrypter ce que va faire l'adversaire. En match, tu les vois parfois faire une feinte et tu sais comment contrer. »

 

Cancoriet en action face au Racing 92. (J.-B. Autissier/L'Équipe)

212

plaquages réussis (10e total le plus élevé en Top 14).

« Être connecté »

« Plaquer, défendre, comprendre les systèmes adverses, j'ai toujours aimé ça. Avec Romain Carmignani (coach adjoint), on a un groupe de défense, on fait un gros travail d'analyse dans la semaine. En match, ce n'est pas toujours simple, il faut se déplacer, être connecté, connaître ses coéquipiers. Savoir comment agir ou quelle distance mettre avec un coéquipier selon que ce soit un pilier ou un trois-quarts. Et ensuite mettre de l'impact au contact, ça c'est cool. »

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169

charges avec le ballon (26e total le plus élevé en Top 14).

« J'avais un peu perdu ça »

« J'aime porter le ballon, même si j'avais un peu perdu ça dans mon jeu. Dans certaines distributions, les troisième-ligne sont à l'extérieur et on défend dans les couloirs, on n'a pas énormément de ballons. Ça me plaît d'aller dans un intervalle ou même dans un mur, de dominer, marquer l'adversaire et mettre mon équipe dans l'avancée. Après des actions où tu avances, tu ressens une énergie collective, c'est ça aussi qui est top. C'est le cas avec Greg (Alldritt), je ne sais pas s'il s'en rend compte mais quand il avance, tout le monde veut le suivre. »