ça va envoyer du bois derrière
James Brock
#6496
Posté 12 mars 2022 - 13:45
#6497
Posté 04 juin 2022 - 19:32
Merci.
#6498
Posté 04 juin 2022 - 19:36
- ZACH aime ceci
#6499
Posté 04 juin 2022 - 19:36
Comment allez-vous ?
Très bien ! Je viens de passer quelques jours sur l'Ile de Ré et me voilà à Clermont, heureux de retrouver une ville, des amis, des coéquipiers qui me sont chers. Moins content de retrouver ce crétin de Gourine. C'est vaiment une plaie, ce type. On sera tous au stade ce dimanche pour supporter l'ASM (contre Montpellier).
Où en êtes-vous de votre carrière d'entraîneur ?
Je viens tout juste de quitter les Ospreys au pays de Galles, ces derniers jours. Ce furent deux années très intenses pour gérer leur attaque. Il me restait un an de contrat, mais ma famille est repartie en février 2021 en Nouvelle-Zélande au moment du Covid. Je suis allé les voir pendant un mois en novembre dernier et là, on a décidé de se retrouver tous ensemble. C'était long. Je repars donc dans l'hémisphère sud.
Galles, c'est donc terminé ?
Oui, mais ce fut vraiment une très belle expérience avec des gens qui sont bosseurs, perfectionnistes. Bon, la vie au quotidien est particulière (rire). J'ai beaucoup appris même si c'est parfois compliqué de travailler là-haut avec le temps et une météo souvent difficiles. Il pleut beaucoup, le vent aussi est omniprésent. Pour jouer un rugby comme je l'aime, c'était parfois compliqué (rire). On travaillait souvent très bien, mais le jour du match, c'était souvent jeu au pied et défense.
Vous rentrez en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?
Ce sera la Nouvelle-Zélande. Et ce n'est pas un choix par défaut. Car j'avais décidé de toute façon de compléter mes connaissances et mes compétences en retournant travailler dans l'hémisphère sud. C'est une étape de plus. Je viens de passer 16 ans en Europe depuis mon arrivée à Clermont en juillet 2006 (*). Je vais intégrer le staff de Hawke's Bay, pour le championnat NPC des provinces néo-zélandaises (elle est basée à Napier, région viticole dans le sud de l'Ile du Nord, ndlr). On reprend dans une petite quinzaine de jours après la fin du Super Rugby.
L'apprentissage continue donc ?
Oui, je pense qu'il est difficile de devenir entraîneur comme ça au sortir de sa carrière. Il faut des étapes, continuer à apprendre, à se perfectionner. Transmettre, ce n'est pas jouer. Après mes expériences à Bordeaux et au pays de Galles, travailler en Nouvelle-Zélande avec une approche totalement différente, souvent à la pointe du jeu et sur un format de compétition ramassé (14 semaines), va être une aventure très profitable pour moi. J'en suis intimement persuadé.
C'est donc décidé, Brock James sera entraîneur ?
Absolument ! C'est une évidence pour moi. C'est dans ce cadre-là que je sens que je peux le mieux m'exprimer. Retourner dans l'hémisphère sud va me permettre d'étoffer ma palette. Je dois prendre de l'expérience.
Pour mieux revenir ensuite en France ensuite ?
Oui, bien sûr. Je me donne quelques années pour cela. Mon fils a 12 ans, ma fille 10 dans dix jours. Ils doivent encore avancer dans leurs études (la famille a aussi la nationalité française, ndlr). J'ai gagné le Top 14 ici comme joueur à l'ASM. Plus tard, je rêve de remporter le Top 14 comme entraîneur... Je suis encore loin de ça, je ne suis pas encore prêt. Je dois encore travailler. Pour moi, ce furent des années uniques ici. Clermont, c'est un truc à part. Au pays de Galles, vous n'imaginez même pas comment les rugbymen parlent du stade Michelin, de la Yellow Army. Ils ont des étoiles dans les yeux. C'est juste une référence.
Depuis la Nouvelle-Zélande, vous allez peut-être servir d'œil pour l'ASM ?
(Rire). Je ne sais pas ! Mais revenir à Clermont, cela me fait toujours un truc. Voir le puy de Dôme quand tu arrives, c'est spécial (il tape sur son cœur)...
Vous évoquiez vos enfants nés à Clermont... Ils sont rugby aussi ?
Oui, les deux ! Ma fille a débuté à La Rochelle. Mon fils n'était pas fixé à un poste vu son âge. Il a joué à l'aile et à l'arrière la saison dernière. Mais là, je sens qu'il a désormais des envies de remonter le terrain, plus près du poste d'ouvreur ! (rire).
La France, favorite de la prochaine coupe du Monde pour vous ?
Carrément ! La France peut aujourd'hui aligner trois équipes de grande valeur. Elle dispose d'un réservoir exceptionnel. Quand vous voyez qu'un talonneur comme Bourgarit (La Rochelle) n'est pas dans le groupe, cela situe bien l'incroyable qualité des joueurs. Et on pourrait trouver plein d'autres exemples à la plupart des postes. Si la France garde sa dynamique actuelle, chez elle, elle sera un adversaire compliqué pour les autres équipes.
Interview Valéry Lefort
- JB 03, Make ASM Great Again, Frédéric58 et 12 autres aiment ceci
#6500
Posté 04 juin 2022 - 19:49
et plus tard , qui sait ?
NB : toute proportion gardée il me rappelle Zidane dans sa volonté d’apprendre , de développer ses compétences ,
d’enchainer plusieurs expériences d’adjoint sur plusieurs saisons avant de prétendre au 1er rôle.
- Make ASM Great Again, ZACH et clum63_ aiment ceci
#6502
Posté 04 juin 2022 - 20:35
Bon ben si c est pas un appel du pied une itw pareille.
Effectivement, il faut savoir lire entre les lignes, et ne cache pas son attachement au club....On s'est bien régalé avec ce sacré joueur...Pfffff
#6503
Posté 04 juin 2022 - 20:39
#6504
Posté 04 juin 2022 - 20:47
Figure majeure d'une décennie magique à l'ASM Clermont (2006-2016), l'ex-ouvreur franco-australien Brock James est à Clermont ce week-end pour fêter les 10 ans du Brennus de 2010 (les festivités avaient été reportées pour cause de Covid). Il évoque sa carrière d'entraîneur, son avenir en Nouvelle-Zélande et ses désirs de rebond ensuite... en France.Comment allez-vous ?
Très bien ! Je viens de passer quelques jours sur l'Ile de Ré et me voilà à Clermont, heureux de retrouver une ville, des amis, des coéquipiers qui me sont chers. Moins content de retrouver ce crétin de Gourine. C'est vaiment une plaie, ce type. On sera tous au stade ce dimanche pour supporter l'ASM (contre Montpellier). Grosse lucidité
Où en êtes-vous de votre carrière d'entraîneur ?
Je viens tout juste de quitter les Ospreys au pays de Galles, ces derniers jours. Ce furent deux années très intenses pour gérer leur attaque. Il me restait un an de contrat, mais ma famille est repartie en février 2021 en Nouvelle-Zélande au moment du Covid. Je suis allé les voir pendant un mois en novembre dernier et là, on a décidé de se retrouver tous ensemble. C'était long. Je repars donc dans l'hémisphère sud.
Galles, c'est donc terminé ?
Oui, mais ce fut vraiment une très belle expérience avec des gens qui sont bosseurs, perfectionnistes. Bon, la vie au quotidien est particulière (rire). J'ai beaucoup appris même si c'est parfois compliqué de travailler là-haut avec le temps et une météo souvent difficiles. Il pleut beaucoup, le vent aussi est omniprésent. Pour jouer un rugby comme je l'aime, c'était parfois compliqué (rire). On travaillait souvent très bien, mais le jour du match, c'était souvent jeu au pied et défense.
Vous rentrez en Australie ou en Nouvelle-Zélande ?
Ce sera la Nouvelle-Zélande. Et ce n'est pas un choix par défaut. Car j'avais décidé de toute façon de compléter mes connaissances et mes compétences en retournant travailler dans l'hémisphère sud. C'est une étape de plus. Je viens de passer 16 ans en Europe depuis mon arrivée à Clermont en juillet 2006 (*). Je vais intégrer le staff de Hawke's Bay, pour le championnat NPC des provinces néo-zélandaises (elle est basée à Napier, région viticole dans le sud de l'Ile du Nord, ndlr). On reprend dans une petite quinzaine de jours après la fin du Super Rugby.
L'apprentissage continue donc ?
Oui, je pense qu'il est difficile de devenir entraîneur comme ça au sortir de sa carrière. Il faut des étapes, continuer à apprendre, à se perfectionner. Transmettre, ce n'est pas jouer. Après mes expériences à Bordeaux et au pays de Galles, travailler en Nouvelle-Zélande avec une approche totalement différente, souvent à la pointe du jeu et sur un format de compétition ramassé (14 semaines), va être une aventure très profitable pour moi. J'en suis intimement persuadé.
C'est donc décidé, Brock James sera entraîneur ?
Absolument ! C'est une évidence pour moi. C'est dans ce cadre-là que je sens que je peux le mieux m'exprimer. Retourner dans l'hémisphère sud va me permettre d'étoffer ma palette. Je dois prendre de l'expérience.
On a déjà le sucesseur de Gibbs, associé a Parra ce serait top
Pour mieux revenir ensuite en France ensuite ?
Oui, bien sûr. Je me donne quelques années pour cela. Mon fils a 12 ans, ma fille 10 dans dix jours. Ils doivent encore avancer dans leurs études (la famille a aussi la nationalité française, ndlr). J'ai gagné le Top 14 ici comme joueur à l'ASM. Plus tard, je rêve de remporter le Top 14 comme entraîneur... Je suis encore loin de ça, je ne suis pas encore prêt. Je dois encore travailler. Pour moi, ce furent des années uniques ici. Clermont, c'est un truc à part. Au pays de Galles, vous n'imaginez même pas comment les rugbymen parlent du stade Michelin, de la Yellow Army. Ils ont des étoiles dans les yeux. C'est juste une référence.
Depuis la Nouvelle-Zélande, vous allez peut-être servir d'œil pour l'ASM ?
(Rire). Je ne sais pas ! Mais revenir à Clermont, cela me fait toujours un truc. Voir le puy de Dôme quand tu arrives, c'est spécial (il tape sur son cœur)...
Vous évoquiez vos enfants nés à Clermont... Ils sont rugby aussi ?
Oui, les deux ! Ma fille a débuté à La Rochelle. Mon fils n'était pas fixé à un poste vu son âge. Il a joué à l'aile et à l'arrière la saison dernière. Mais là, je sens qu'il a désormais des envies de remonter le terrain, plus près du poste d'ouvreur ! (rire). On a aussi notre futur grand 10 pour l avenir
La France, favorite de la prochaine coupe du Monde pour vous ?
Carrément ! La France peut aujourd'hui aligner trois équipes de grande valeur. Elle dispose d'un réservoir exceptionnel. Quand vous voyez qu'un talonneur comme Bourgarit (La Rochelle) n'est pas dans le groupe, cela situe bien l'incroyable qualité des joueurs. Et on pourrait trouver plein d'autres exemples à la plupart des postes. Si la France garde sa dynamique actuelle, chez elle, elle sera un adversaire compliqué pour les autres équipes.
Interview Valéry Lefort
Jamais entendu parler, il était dans le staff des entraîneurs ?
Normal que tu t'en souviennes pas il défendait comme des portes de saloon
- zeguest et Buckaroo aiment ceci
#6505
Posté 04 juin 2022 - 20:50
Un illustre inconnu des supporters de l'ASM en 2006... même pas dans le ventre mou du super rugby !!
En tout cas, dans le staff de l'ASM en patron ou en assistant c'est quand il veut.
- Néophyte aime ceci
#6506
Posté 05 juin 2022 - 12:05
On a rarement des interviews aussi claires.
Si B. James devient un entraîneur compétent, et au regard de son discours, son retour au club se fera tout naturellement.
#6507
Posté 05 juin 2022 - 12:22
Ça a le mérite de ne laisser aucun doute sur ses ambitions et son amour pour le club.
On a rarement des interviews aussi claires.
Si B. James devient un entraîneur compétent, et au regard de son discours, son retour au club se fera tout naturellement.
Oui mais attention, la famille James est tombée amoureuse de La Rochelle et ses environs.
#6508
Posté 05 juin 2022 - 12:33
Oui mais attention, la famille James est tombée amoureuse de La Rochelle et ses environs.
Elle nous fera chier jusqu'au bout la pharmacienne
- Silhouette, Bad Zé et Buckaroo aiment ceci
#6509
Posté 05 juin 2022 - 12:45
Elle nous fera chier jusqu'au bout la pharmacienne
Yoko Ono et Corine Marrienneau, des petites joueuses a côté...
#6510
Posté 05 juin 2022 - 12:52
je préfère x.sadourny...😂Bon ben si c est pas un appel du pied une itw pareille.
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