Raison de plus pour protéger ce qu'il lui reste :-/Lauret il était déjà un peu secoué meme avant les commotions
Commotion cérébrale
#3406
Posté 06 juin 2024 - 22:49
#3407
Posté 11 juin 2024 - 21:31
le reportage date d'il y a 1 ans, je sais pas si il avait été partagé a l’époque :
#3408
Posté 13 juin 2024 - 13:43
sauf être inconscient , impossible de ne pas admettre que le rugby comporte une bonne part de risques
#3409
Posté 13 juin 2024 - 14:31
le reportage date d'il y a 1 ans, je sais pas si il avait été partagé a l’époque :
Edifiant
Dramatique
#3410
Posté 14 juin 2024 - 14:28
" A cause de quoi ? à cause de l'argent ?"
BB à toi !
#3411
Posté 14 juin 2024 - 14:30
" A cause de quoi ? à cause de l'argent ?"
BB à toi !
Tu aurais dit "à cause du business" tu faisait un post compte double façon scrabble
#3412
Posté 18 juin 2024 - 06:10
Un match comme un autre, un samedi de début de saison. Le Racing 92 reçoit Lyon le 17 septembre 2022 et personne ne peut imaginer que c'est la dernière fois qu'on voit Bernard Le Roux jouer au rugby. On l'a toujours pensé indestructible.
À la 46e minute, le deuxième-ligne en tungstène (35 ans, 47 sélections) subit la commotion cérébrale de trop. Longtemps, il a cru qu'il pourrait reprendre, pour au moins un dernier déblayage, un dernier plaquage. Avant de se résoudre à vider son casier dans le vestiaire du club francilien et d'entamer une carrière d'entraîneur en Afrique du Sud, son pays de naissance.
« De ce dont je me souviens, contre Lyon, je prends un coup, d'avant-bras je crois, et ma tête tape fort le sol. Dès le protocole commotion avec le médecin, l'inquiétude monte. Il m'avertit que cette fois c'est différent parce que j'ai subi une commotion six mois avant. Je pense que mon corps a dit stop, c'était le moment. À l'entraînement, cette semaine-là, j'ai pris un coup sur la tête. Je me suis dit que ce n'était rien, des chocs on en prend souvent. Et pendant le match j'en ai repris un. Pendant six mois, j'ai vraiment galéré avec ma santé. C'était la première fois que je ressentais des symptômes aussi graves.
Des commotions, j'en ai fait dans ma carrière mais là j'ai eu peur. Migraines, problèmes de sommeil, de concentration... Et puis il y avait ces fasciculations (contractions musculaires brèves comme des décharges) sur tout le côté droit. Ça a duré des mois. C'était très inquiétant car, normalement, ce n'est pas un symptôme observé dans les commotions cérébrales. On a eu peur que ce soit la maladie de Charcot. J'étais très stressé, jusqu'à ce que les examens écartent cette hypothèse. J'ai bien récupéré aujourd'hui (il s'est remis à la natation et n'a pas changé de silhouette). La concentration est revenue. J'ai des douleurs aux épaules, aux genoux, mais ça, je savais que ça finirait comme ça (rire).
Je n'ai pas trop respecté mon corps pendant quinze ans. J'adorais ce que je faisais et il n'y a aucun regret. Je ne changerais rien. Aujourd'hui, la problématique des commotions est mieux encadrée et c'est une très bonne chose. J'ai rêvé de faire un dernier match, je voulais y croire, j'y ai cru. J'ai eu cet accident un an avant la Coupe du monde en France. Dans mon petit cahier, j'avais noté deux objectifs avant de finir : faire cette Coupe du monde et atteindre les 50 sélections ; j'ai loupé les deux. Mais ma santé va bien, ma famille va bien, ma femme a été d'un soutien formidable. »
« Tout le monde au club est au courant que je suis arrêté depuis février. Mon contrat s'est fini le 12 (pour inaptitude, donc licence bloquée en France). J'ai eu des propositions au Japon, en Angleterre ; aujourd'hui, je ne pense pas me remettre au rugby. Ce n'est pas sûr à cent pour cent mais bon, le professeur Chermann (le neurologue qui le suit) est un des meilleurs spécialistes au monde et il me le déconseille totalement. Aujourd'hui, quand je regarde les matches, j'ai moins envie qu'il y a six mois. Je suis arrivé au Racing à 19 ans. J'étais venu pour trois mois, je suis resté quinze ans. J'ai grandi avec ce club. On a toujours eu des joueurs de classe mondiale, toujours eu des résultats, toujours senti qu'on pouvait gagner. Je suis fier de n'avoir connu qu'un maillot. Maintenant, une page se tourne (Juan Imhoff, Wenceslas Lauret et lui en ont fini avec le Racing). Je suis très proche de "Wen". On en a fait des batailles ensemble ! Quand j'ai été arrêté, il a tenu à jouer avec mon casque rouge, ça m'a touché.
Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire). »
« Je me suis régalé ces dernières années en équipe de France. J'avais été très déçu de la Coupe du monde en Angleterre (2015, quarts de finale), de l'ambiance dans le groupe. Mais au Japon (2019, quarts de finale) et après, c'était top. J'ai adoré travailler avec Fabien Galthié, William Servat, Shaun Edwards. Je suis très proche de Shaun, on s'appelle, on se voit. C'est lui qui m'a fait changer d'avis sur le métier de coach. Quand je jouais, si vous m'aviez dit que je passerais des diplômes d'entraîneur, j'aurais bien rigolé.
La façon dont Shaun travaille m'a fait réfléchir. J'aime son côté direct. Comme il ne parle pas français (il est anglais), il est dans le concret, dans l'action, très dans l'humain. Il donne envie de jouer pour lui. C'est comme ça que j'ai décidé de passer mes diplômes (un DE, qu'il terminera en fin d'année) pour devenir entraîneur spécialisé sur les techniques de plaquage, les attitudes dans les rucks. J'ai travaillé cette saison avec les Espoirs du Racing. Je vois le rugby autrement et je suis un peu dégoûté de ne pas m'être plus ouvert à ça pendant que je jouais. Je vais rentrer en Afrique du Sud, à Stellenbosch. Je vais en profiter pour me nourrir et me former, notamment avec les Stormers, en Australie et en Nouvelle-Zélande aussi. Le Racing m'a proposé de rester deux ans dans le staff des Espoirs mais j'avais besoin de rentrer. Le club et Jacky (Lorenzetti, le président) ont été super avec moi quand j'étais arrêté. Je pense avoir donné pour ce club et le club me l'a rendu. »
- Lima aime ceci
#3413
Posté 18 juin 2024 - 13:07
"Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire)."
Ça tombe bien, on déteste le Racing aussi !
- Francoisbougnat aime ceci
#3414
Posté 18 juin 2024 - 14:09
- OliveR, Silhouette et Francoisbougnat aiment ceci
#3415
Posté 18 juin 2024 - 14:17
Il parle pas de la demie 2017 par contre, curieux.
Les conséquences des commotions, sans doute :-D
- Gourine63 aime ceci
#3416
Posté 18 juin 2024 - 19:20
"Si je devais ne garder qu'un match ? La demi-finale de Top 14 à Rennes contre l'ASM en 2016 (une semaine avant de décrocher le Brennus à Barcelone en battant Toulon, 29-21). J'ai adoré jouer ce match. C'était des émotions incroyables, avec une victoire en prolongation (34-33) et surtout contre Clermont, l'équipe que je "détestais" le plus en France (rire)."
Ça tombe bien, on déteste le Racing aussi !
Tu lis pas le post d'avant, tu te dis c'est l'aut' empaffé d'Agde
- OliveR aime ceci
#3417
Posté 20 juin 2024 - 15:32
" A cause de quoi ? à cause de l'argent ?"
BB à toi !
Du dopage aussi, enfin un p'ti peu
#3418
Posté 25 juin 2024 - 10:20
Lapandry dans le staff d'Issoire.
#3419
Posté 26 juin 2024 - 08:49
Lapandry dans le staff d'Issoire.
L'une des "maison mère" pour le reclassement d'ex Montferrandais !
#3420
Posté 26 juin 2024 - 11:49
https://www.rugbyram...re-12041923.php
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