Lapandry dans le staff d'Issoire.
Bien jouer, il se forme la bas et dans quelques temps il revient gérer la touche de l ASM façon Bouilhou au ST
Posté 26 juin 2024 - 13:32
Lapandry dans le staff d'Issoire.
Bien jouer, il se forme la bas et dans quelques temps il revient gérer la touche de l ASM façon Bouilhou au ST
Posté 26 juin 2024 - 14:54
Posté 26 juin 2024 - 14:58
Un de plus........Bon courage à bettancourt dans la poursuite de sa carrière
Posté 25 septembre 2024 - 06:06
Après avoir travaillé pendant plus de deux ans sur un protocole de soins par photobiomodulation, destiné à accélérer la disparition des commotions cérébrales, blessures invisibles pour lesquelles il n'existe aucun traitement, le docteur Jean-François Chermann, neurologue spécialisé dans ce domaine (il a vu défiler plus de 3 000 sportifs commotionnés dans son cabinet depuis 2006) et Philippe Malafosse, posturologue et médecin de l'équipe de rugby de Montpellier, aimeraient que les choses s'accélèrent.
Alors que la société RegenLife, une start-up basée à Montpellier active dans le domaine de la recherche sur les maladies neurodégénératives, a déposé une demande de certification européenne pour le casque qu'elle a conçu afin d'obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) d'ici 2026, les résultats de l'étude menée à l'hôpital Georges-Pompidou sur 50 rugbymen, principalement du Racing 92 et du Stade Français, souffrant de commotions aiguës (survenues moins de 72 heures avant le premier traitement), ont soulevé un réel espoir, y compris pour les personnes atteintes de symptômes commotionnels persistants (SCP) - migraines, angoisses, irritabilité, état dépressif, trouble de l'équilibre - depuis plus de trois mois.
« Une dizaine de jours après le traitement, mes migraines reviennent moins souvent, mais elles n'ont pas disparu »
Florent Duparchy, victime de deux commotions cérébrales
« L'étude faite à Georges-Pompidou a montré qu'il n'y avait pas d'effet secondaire problématique, explique Jean-François Chermann. Ensuite, les tests de Philippe Malafosse montrent que les paramètres oculomoteurs (*) ont été bien améliorés. Concernant la preuve de l'efficacité du traitement sur la résolution des symptômes, c'est plus compliqué, car la plupart récupèrent spontanément, après quelques jours de repos. » Aujourd'hui, leur objectif est donc de mettre sur pied une étude similaire, dans plusieurs villes de France, sur des sportifs qui ne récupèrent toujours pas trois mois après le choc. « On voudrait montrer contre placebo que cette technique est efficace. »
Les financements ne sont pas évidents à trouver - l'étude menée à Georges-Pompidou a coûté environ 200 000 euros - mais une pré-étude clinique sur quelques cas a donné d'excellents résultats sauf sur un footballeur, l'ex-gardien de Reims Florent Duparchy, obligé d'arrêter sa carrière à 23 ans après deux grosses commotions mal prises en charge. « Les séances ont vraiment réactivé mes maux de tête, explique-t-il. On sent vraiment qu'il se passe quelque chose à l'endroit du choc. Je ne dirais pas que le traitement n'a rien changé car, une dizaine de jours après le traitement, mes migraines reviennent moins souvent, mais elles n'ont pas disparu. »
Pour trois autres sportifs, en revanche, l'amélioration a été spectaculaire. Marie-Alice Yahé, ancienne capitaine de l'équipe de France de rugby, revit après avoir enduré des symptômes pendant près de dix ans. L'ancien troisième-ligne du Stade Français, Antoine Burban, qui n'arrivait plus à contrôler ses accès de colère - « je pouvais hurler sur mes enfants pour un Lego mal rangé » -, a pu retrouver une vie de famille apaisée et ses symptômes ont diminué de plus de 80 %.
Enfin, la gardienne de l'équipe de France de handball, Cléopâtre Darleux, écartée des terrains pendant presqu'un an après une commotion subie en décembre 2022, lors d'un match de Championnat, a pu retrouver les terrains en janvier dernier et être sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Paris, où elle a disputé deux matches. « Quand j'ai démarré le traitement - huit séances sur un mois -, j'étais désespérée, raconte-t-elle. Dès que je faisais un effort à plus de 70 %, j'avais des douleurs à la tête. Les Jeux approchaient mais, pour moi, ils s'éloignaient de plus en plus. Ce protocole a été pour moi la solution de la dernière chance et, au bout d'un mois, je n'avais plus mal et, surtout, je sentais en moi un regain d'énergie, j'étais à nouveau optimiste. »
« On est convaincus qu'on est en présence d'un traitement efficace »
Jean-François Chermann, neurologue
Ces quelques sportifs poussent aujourd'hui pour qu'une étude scientifique soit mise en place le plus rapidement possible. « Ces soins doivent être accessibles pour des personnes comme nous, estime Cléopâtre Darleux, qui souffrent sans savoir vers qui se tourner. » Pour les médecins, c'est compliqué d'avoir une solution à portée de main sans pouvoir encore l'utiliser à grande échelle.
« Les athlètes de haut niveau, ce sont des gens très particuliers pour qui le rugby, le foot, le judo, c'est vraiment leur vie, témoigne Chermann. Vu les expériences très encourageantes, vu l'innocuité de la machine, on souhaite faire des études multicentriques (qui se déroulent simultanément dans plusieurs lieux différents) le plus rapidement possible. On ne peut pas se permettre de laisser les gens souffrir alors qu'on est convaincus qu'on est en présence d'un traitement efficace. »
« On espère que cet outil va se démocratiser, conclut Philippe Malafosse, pour aider aussi les sportifs du monde amateur. Ce sont les parents pauvres en termes de commotions ; en rugby, il y a des milliers de suspicions de commotions par an. »
Quand la société RegenLife a présenté cette nouvelle technologie devant le Sénat, après les premières études des docteurs Chermann et Malafosse, j'avais été invitée pour témoigner de ma propre histoire et expliquer les séquelles dont je souffrais depuis près de dix ans à cause d'une série de commotions (cinq ont été identifiées) qui m'ont forcée à arrêter ma carrière en 2014. Quand les médecins ont entendu mon récit, ils m'ont proposé d'intégrer un petit groupe de sportifs, avec Cléopatre Darleux (gardienne de l'équipe de France de handball) et Antoine Burban (ancien troisième-ligne du Stade Français), souffrant de symptômes persistants pour pouvoir bénéficier du traitement par photobiomodulation dans le cadre d'une pré-étude.
Quelles étaient vos séquelles à ce moment-là ?
D'abord, beaucoup de maux de tête. À Canal+ (où elle est consultante), par exemple, je prenais des dolipranes très souvent car j'avais du mal à supporter les spots, le casque sur la tête, le bruit. J'avais aussi du mal à me concentrer et aucun repère dans l'espace, aucun équilibre. Si je faisais une roulade par terre avec mon fils, je ne savais plus où j'étais en me relevant, parfois je vomissais. Et je souffrais d'angoisses : après une de mes commotions, on était logées au 7e étage d'un hôtel et j'avais développé une phobie des ascenseurs.
« Depuis, je n'ai plus eu besoin de prendre de Doliprane ; je peux monter dans les ascenseurs »
Combien de séances avez-vous suivies ?
D'abord, les docteurs Chermann et Malafosse m'ont soumis à plusieurs examens sous forme de jeux. Avec un appareil qui s'appelle un Neurotracker, on doit suivre plein de balles qui bougent dans tous les sens pour calculer la vitesse à laquelle notre cerveau est capable de retenir des choses.
J'ai aussi été testée au niveau de l'équilibre sur une plateforme de stabilométrie. Quelqu'un filmait à ce moment-là et, par rapport à l'encadrement de la porte, on peut constater à quel point je tangue. Ces exercices, j'avais été incapable d'aller au bout tellement ça me mettait mal. Cela avait ravivé beaucoup de choses, les peurs, les maux de tête, les nausées... Ensuite, on a attaqué les séances, deux par semaine en même temps qu'Antoine et Cléopatre. On en a eu huit sur un mois, puis le bilan final, où on a à nouveau subi tous ces tests.
Et alors ?
Au niveau des chiffres, les résultats étaient assez exceptionnels. Le plus flagrant, c'était la stabilométrie, j'étais passée d'oscillations de 400 mm²/seconde à 70. J'étais stable, je ne bougeais plus, même les yeux fermés. Mais surtout, ce qui était bluffant, c'était mon ressenti. Je me sentais complètement libérée d'un poids. Avant, j'avais l'impression d'être en proprioception (*) en permanence, surtout quand il y avait de la foule autour et du mouvement. Là, plus du tout. Depuis, je n'ai plus eu besoin de prendre de Doliprane ; je peux monter dans les ascenseurs !
Ce sont vraiment les commotions qui développent ces phobies ?
Oui, les angoisses font partie des symptômes mais je ne le savais pas jusque-là. Dans mon cas, j'ai eu une commotion doublée d'une fracture du plancher orbital, avec trois pertes de connaissances d'affilée.
À partir de là, j'ai développé plein d'angoisses, je vivais seule et j'avais toujours peur de tomber dans les pommes. J'ai longtemps cru que c'était moi qui avais un problème ou même que j'étais folle. Les docteurs Chermann et Malafosse m'ont expliqué que non. Ils m'ont dit que c'était comme quand on s'amuse à dire : "Tu as perdu une case." Tant qu'on ne la remet pas en place, il y a vraiment ces peurs qui arrivent.
Cette boule que j'avais en permanence, ce soulagement que j'ai ressenti, c'était ça : "En fait, je n'étais pas dingue..." Être prise en charge, sentir cette légèreté dès la première séance... Wow ! Je me suis dit : "Wow, je ne sais pas où ça va me mener mais, par contre, qu'est-ce que ça me fait du bien." »
Posté 25 septembre 2024 - 06:30
Posté 27 septembre 2024 - 06:27
terrible ..
Oui, aujourd'hui ce sont les chocs provenant des sports de contact qui sont mis en cause ! Demain ce seront les portables .................
Posté 27 septembre 2024 - 06:52
terrible ..
Et un des collègues atteint de démence..
Deux légendes de la NFL annoncent souffrir de maladies cérébrales | DAZN News FR
Mais ça ne concerne pas le rugby, ouf !
Posté 27 septembre 2024 - 08:22
Oui, aujourd'hui ce sont les chocs provenant des sports de contact qui sont mis en cause ! Demain ce seront les portables .................
ça nous pend au nez ..
Posté 16 octobre 2024 - 05:57
Depuis la rentrée, Paul Willemse répétait que le prochain K.-O. sur un terrain serait le dernier, qu'il arrêterait sa carrière en cas de nouvelle commotion, lui, qui disait début septembre en avoir subi cinq en un an. La sixième est arrivée, très rapidement après sa reprise de la compétition. Le Montpelliérain est aujourd'hui plongé dans une grande incertitude, face au dilemme que chaque joueur professionnel redoute. Il avait beau l'avoir anticipé, le vivre est encore autre chose. « C'est dur car je ne sais pas ce qui va se passer, je ne sais pas dans quel sens aller, nous confiait-il lundi soir au téléphone. Et je ne sais pas si je suis prêt... »
« Je le sens perturbé, confirme le directeur du rugby du MHR Bernard Laporte. Le sort s'acharne sur lui. Ce qui est inquiétant, c'est que le choc n'est pas énorme et il a tout suite des symptômes clairs d'une commotion. »
C'était le 5 octobre, en Top 14, sur la pelouse du Stade Français, pour ce qui était sa première titularisation avec Montpellier depuis le 7 avril, date d'une autre commotion à la suite d'un choc tête contre tête avec l'arrière de l'Ulster Will Addison en huitièmes de finale du Challenge, qui avait valu au deuxième-ligne international (31 ans, 32 sélections) un carton rouge et surtout un arrêt de trois mois avant d'être déclaré à nouveau apte à la pratique du rugby.
« Les commotions arrivent un peu plus facilement »
Paul Willemse
À Jean-Bouin il y a dix jours, après quatre minutes de jeu, ballon en main, Willemse s'est éteint sur un plaquage du Parisien Juan John Van der Mescht. Rien de répréhensible réglementairement (son vis-à-vis n'a pas été sanctionné pour plaquage haut), mais suffisant pour secouer le natif de Pretoria (Afrique du Sud). Encore une fois. La fois de trop ? « Ce qui m'embête, c'est que les commotions arrivent un peu plus facilement, même sur des actions classiques, reconnaît-il. J'étais vraiment K.-O., par terre, et quand j'essayais de me relever, je sentais que je n'avais pas d'équilibre. »
Il n'est évidemment pas revenu en jeu. Suivi par le staff médical de Montpellier la semaine dernière, Willemse avait rendez-vous mardi après-midi à Toulouse avec le Dr David Brauge, neurochirurgien, qui suit le deuxième-ligne depuis plusieurs mois et qui fait partie des spécialistes des commotions reconnus dans le pays. C'est lui qui l'avait déjà arrêté un trimestre au printemps. Selon nos informations, il aurait déjà été acté que le joueur serait arrêté trois mois, soit jusqu'au début de l'année 2025. Le début d'un processus qui s'annonce bien plus long.
Aucune décision sur la suite de la carrière de Willemse, qui aura 32 ans le 13 novembre, n'a été prise mardi. « C'est un sujet qui viendra bien plus tard, nous expliquait le Dr Brauge avant le rendez-vous. Il y a des problèmes plus immédiats à régler, comme évaluer la sévérité de la commotion et établir ce qu'on peut faire pour que le patient aille mieux. C'est une réflexion qui s'étalera sur plusieurs semaines en fonction de son évolution. Le joueur peut ensuite être vu par un autre expert. Il y a souvent deux avis quand on décide l'arrêt d'une carrière. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles à prendre. » Comme cela avait été le cas avec le deuxième-ligne du Racing 92 Bernard Le Roux, il faudra donc médicalement attendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant de déclarer une inaptitude totale pour la pratique du rugby et l'impossibilité de reprendre une licence.
Mais les signaux ne sont évidemment pas rassurants, très inquiétants même, pour Willemse, dont le contrat à Montpellier se termine à la fin de la saison. Sa femme et mère de ses quatre enfants le pousserait à arrêter sa carrière, ce qui était déjà le cas avant cette nouvelle commotion. Début septembre, Willemse ne se disait pas prêt à arrêter. Le sera-t-il bientôt, devant l'inéluctable qu'il prédisait lui-même au même moment ?
Posté 16 octobre 2024 - 19:58
En tout cas, ils en auront aussi distribué des commotions les deux sudafs
Posté 17 octobre 2024 - 09:11
on peut comprendre que des parents soient réticents à inscrire
leurs enfants pour ce sport
Posté 17 octobre 2024 - 16:29
on peut comprendre que des parents soient réticents à inscrire
leurs enfants pour ce sport
Tu sais, ils peuvent aussi se péter une jambe, un bras, se faire ouvrir l'arcade, prendre des coquards, faut pas penser qu'au pire
Posté 18 octobre 2024 - 08:44
Tu sais, ils peuvent aussi se péter une jambe, un bras, se faire ouvrir l'arcade, prendre des coquards, faut pas penser qu'au pire
exact , cependant les risques sont nettement moins élevés
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