Pas sûr que ce soit suffisant sur Chabal.
L'eau et le sable de son cerveau ne se mélangent pas correctement d'après certaines études.
énorme ..
Posté 21 octobre 2024 - 08:59
Pas sûr que ce soit suffisant sur Chabal.
L'eau et le sable de son cerveau ne se mélangent pas correctement d'après certaines études.
énorme ..
Posté 02 novembre 2024 - 17:05
Pas sûr que ce soit suffisant sur Chabal.
L'eau et le sable de son cerveau ne se mélangent pas correctement d'après certaines études.
Heureusement qu'on y rajoute pas de la chaux !
Posté 27 novembre 2024 - 11:18
Depuis début novembre, des personnes équipées de tablettes ont fait leur apparition sur les bords de pelouse du Top 14. Ils ne sont pas là pour scruter les statistiques de la rencontre ni pour évoluer les données fournies par les GPS des joueurs. Non, ce sont des médecins indépendants alertés en temps réels par les éventuels chocs enregistrés par les protège-dents connectés des joueurs. Tout ceci dans le but de cibler mieux encore les commotions cérébrales.
Concrètement, comment ce dispositif fonctionne-t-il ? Des puces situées à l’intérieur des protections dentaires captent en temps réel la vitesse de l’impact frontal ainsi que celle du mouvement de la tête des joueurs en question. Si le seuil est dépassé, une alerte est envoyée par Bluetooth à l’arbitre central ainsi que sur la tablette du médecin indépendant.
Dans ce cas précis, le joueur doit suivre le protocole commotion classique. S’il est favorable, il revient sur le terrain. Si ce n’est pas le cas, il est bien évidemment pris en charge.
"Un progrès important"
Ce dispositif rendu obligatoire possède un but clair et précis : éviter de laisser sur la pelouse un joueur ayant été victime d’un choc important. Bien souvent, ces derniers ont tendance à vouloir rester sur le terrain à tout prix.
Du côté de l’ASM, on a été sensibilisé très tôt aux risques liés à la commotion. Et les Clermontois n’ont pas attendu l’obligation du dispositif pour le porter en match. Ni pour comprendre son utilité sanitaire.
« On le met depuis le match face à Vannes, explique le talonneur Etienne Fourcade. C’est un progrès important même si à Clermont, on l’utilise depuis deux ou trois ans déjà grâce à World Rugby. C’est bien pour notre santé et cela va dans le bon sens. On sent que c’est une sécurité supplémentaire ».
Point négatif, sa taille plus imposante qu’un simple protège-dents classique. Même s’ils sont moulés sur-mesure, la puce électronique située sur la gauche prend quand même de la place dans la bouche. Et cela peut être incommodant. Autre détail, il faut le charger régulièrement comme on le ferait avec des écouteurs.
Des petits bugs
« Cela ne me dérange pas de le porter car c’est primordial pour la sécurité des joueurs, quand même ce n’est pas très confortable. Il me reste six mois de compétition je ne vais pas m’en plaindre (rires). Lorsque je bute, je préfère quand même l’enlever. Si vous regardez bien, je le mets dans ma main droite », avoue l’ouvreur Benjamin Urdapilleta.
Reste que cette technologie, qui n’en est qu’à ses balbutiements, demeure perfectible. Comme toute technologie d’ailleurs. En octobre dernier face à Pau, le Toulousain Paul Coste avait perdu son protège-dents classique et avait donc dû mettre son appareil connecté. Celui-ci avait enregistré un choc trop violent et le centre avait donc été contraint de sortir du terrain.
« C’est un peu incompréhensible. J’avais déjà subi une alerte à l’entraînement quand j’avais fait une tête avec un ballon de foot. On a besoin de réajuster encore le dispositif je pense », avait-il déclaré au micro de Canal +. « Moi je serais furieux de sortir si cela bipe pour rien. Surtout si c’est un match important », peste Benjamin Urdapilleta.
Mais la santé des joueurs est à ce prix-là. Il faut sûrement en passer par ces quelques bugs. Car comme le veut l’adage, mieux vaut prévenir que guérir.
L'ASM Clermont, club précurseur pour l'utilisation des protège-dents connectés
Une vaste étude avait été lancée en 2021 par World Rugby concernant l’utilisation des protège-dents connectés. Pour ce faire, l’instance suprême avait mandaté quelques clubs pour l’expérimentation : le Leinster, Trévise, Otago et donc l’ASM Clermont.
L’ensemble de l’effectif avait reçu le fameux appareil. La société américaine Prevent Biometrics avait fourni au club, une caméra optique visant à scanner toutes les dentitions pour réaliser des moulages sur-mesure.
À l’époque, cette expérimentation avait pour but de rassembler les données exactes du nombre de contacts mesurés sur une semaine d’entraînements ainsi que bien évidemment leur intensité. Et cela avait été d’ailleurs vu d’un bon œil de la part des joueurs.
« Je suis incapable de dire à quelle intensité et à quelle fréquence nous sommes soumis à des chocs, concédait Rabah Slimani sur le site officiel du club. Nous avons forcément un sentiment. Nous savons tous que les chocs sont plus intenses lors des matchs mais c’est un ressenti, difficile de le quantifier… C’est super intéressant d’avoir un retour sur une technologie qui était encore inimaginable il y a quelques années. »
Ses premières expérimentations n’auront donc pas été vaines…
Arnaud Clergue (LM - 27/11/24)
Posté 28 novembre 2024 - 06:56
Sorti du terrain au début de la seconde période du match contre Pau, le 19 octobre dernier, après une alerte envoyée par son protège-dents connecté (il avait été autorisé à revenir en jeu après avoir été évalué dans le cadre du protocole commotion), le jeune centre du Stade Toulousain Paul Costes avait critiqué le dispositif « imposé » par World Rugby depuis le 1er janvier 2024 dans les matches internationaux et en Super Rugby et désormais étendu à toutes les compétitions professionnelles .
« Apparemment, le médecin du match a senti une zone rouge sur un impact, avait-il ironisé. J'en ai subi une en début de semaine dernière quand j'ai fait une tête avec un ballon de foot. » En février, le All Black et capitaine des Crusaders Scott Barrett s'était également insurgé : « Cela va trop loin ! », quand deux joueurs médusés (son coéquipier Quinten Strange et Anton Lienert-Brown, le centre des Chiefs) avaient été sortis par le médecin du match, leurs protège-dents ayant envoyé une alerte visiblement injustifiée. World Rugby avait alors autorisé, temporairement, les médecins à entrer sur le terrain pour s'assurer que les joueurs avaient bien besoin de passer un test HIA1 (questionnaire d'évaluation d'impact à la tête lors de la rencontre).
Malgré ces quelques couacs, on semble pourtant loin de l'exagération. Réunis à Lisbonne fin octobre pour la conférence médicale annuelle de World Rugby, les experts scientifiques ont dévoilé des statistiques intéressantes. En neuf mois d'utilisation, les PDi (protège-dents instrumentés) ont permis d'enregistrer 156 000 accélérations élevées de la tête (hommes et femmes confondus), déclenchant 116 alertes auprès des médecins de match, soit une toutes les 1351 accélérations.
« Pour convaincre les réticents, je leur dis qu'il vaut mieux perdre une dent qu'un cerveau ! »
Romain Loursac, médecin du LOU
« On sait aujourd'hui qu'un match de rugby génère en moyenne 1000 accélérations de la tête », explique Ross Tucker, un des experts. « Pour l'instant, l'alerte est déclenchée par la combinaison de deux signaux, indique le responsable de la commission médicale de la Ligue nationale de rugby (LNR), Bernard Dusfour. Chez les hommes, les seuils ont été fixés à 75g (accélération en ligne droite) et à 4500 radians par seconde (vitesse de rotation). Ils seront réévalués en fin de saison puisqu'on est dans le cadre d'une étude. »
Officiellement introduits en France depuis début novembre et la 9e journée de Top 14 mais pas totalement obligatoire (voir ci-dessous), ces outils connectés sont critiqués par certains. Lors du dernier Tournoi des Six Nations, où les internationaux français avaient dû s'y mettre, Thomas Ramos avait déclaré : « Certains joueurs ont des occlusions, des petits problèmes de dents ou des habitudes. Certains ne jouent même pas avec des protège-dents (entre 20 et 25% selon les estimations de la LNR), d'autres ont le leur. Certains protège-dents vont jusqu'au fond, d'autres non. Ce sont des détails, mais dans un match, c'est chiant de penser que le protège-dent ne te va pas bien, alors que tu as d'autres choses à faire. »
Romain Loursac, ancien joueur et aujourd'hui médecin de Lyon, club pilote qui a introduit les PDi début 2023, connaît bien le sujet pour s'être occupé de l'équipe de France féminine où cette technologie a été introduite dès la Coupe du monde 2021. « C'est indéniable que la qualité de ces protège-dents n'est pas optimale par rapport à ceux faits sur-mesure chez les dentistes et que la puce où se trouve l'accéléromètre produit un renflement gênant. Il y a trois ans, chez les filles, certains ne prenaient plus la charge et il y en avait même qui avaient fondu dans leur boîtier ! Mais tout cela va s'améliorer et ce serait dommage que cela joue en défaveur de cet outil qui a un intérêt majeur, au-delà de détecter des chocs qui passeraient inaperçus : monitorer la charge de travail des joueurs en enregistrant tous les impacts qu'ils subissent sur le long terme. Pour convaincre les réticents, je leur dis qu'il vaut mieux perdre une dent qu'un cerveau ! »
« Sur le temps long, on pourra évaluer une forme de fatigue neurologique, liée à des impacts répétés, pouvant rendre le cerveau plus vulnérable face à un énième choc »
Sylvain Blanchard, médecin du Racing 92
Les PDi enregistrent en effet chaque impact subi supérieur à 5g, en match ou à l'entraînement. Au LOU, dans le cadre d'une thèse, les chiffres ont été décortiqués sur une année et associés aux images vidéo de tous les plaquages. « On s'est par exemple posé la question : quelle différence en termes d'onde de choc si on place la tête du bon ou du mauvais côté lors d'un plaquage ? explique Loursac. Eh bien quand la tête est inversée, on augmente de 40% l'intensité délivrée au cerveau. Quand on plaque à hauteur d'épaule, l'augmentation se situe entre 30 et 40%. Ce système permet d'identifier les zones à risques, il y a beaucoup de pédagogie à faire auprès des joueurs pour leur faire comprendre l'utilité de ces protège-dents. »
Lors de la conférence médicale sur le sujet, à Lisbonne, Ross Tucker expliquait que d'ici un an, les scientifiques disposeraient d'environ un million d'enregistrements d'accélérations de la tête et que cette perspective était une opportunité pour le rugby. « On observe déjà que la force des impacts varie selon les postes mais aussi selon la technique de plaquage de chaque joueur. Les données relevées lors du dernier Tournoi montrent par exemple que deux des talonneurs qui y ont participé, qui avaient disputé le même nombre de minutes (280) et le même nombre de matches (5), qui étaient à plus de 80 plaquages chacun, n'avaient pas du tout subi le même nombre d'accélérations de la tête au-dessus de 20g : l'un en avait trois fois plus que l'autre. La technique joue, l'attitude au contact aussi. »
À moyen terme, il s'agit donc d'optimiser les charges d'entraînement et le nombre de matches tout en poussant certains joueurs à modifier leur technique pour diminuer la pression sur leur cerveau. « Et à plus long terme, on pourra connaître l'influence des impacts sur toute une carrière. » Des objectifs « sur le temps long, comme explique le médecin du Racing 92 Sylvain Blanchard, peu visibles pour le joueur et le grand public. On pourra évaluer une forme de fatigue neurologique, liée à des impacts répétés, pouvant rendre le cerveau plus vulnérable face à un énième choc, avec la survenue d'une commotion ou d'une autre blessure ou une baisse des performances. » World Rugby, qui a beaucoup axé sa communication sur les protège-dents autour de la possibilité renforcée de détecter des commotions en cours de match - alors que le protocole commotion est déjà bien fourni-, aurait peut-être intérêt à insister sur ces possibilités à long terme alors que l'accumulation des sub-commotions (ces chocs pas forcément forts mais répétés sur le long terme) est une vraie problématique chez les joueurs de rugby.
Posté aujourd'hui, 14:22
Incroyable (désolé si déjà mis)
https://www.lefigaro...-essai-20241202
Je pensais que ce type de poteaux avec transversale amovible; n'existait plus pour, justement, éviter les accidents. Un peu ( toutes proportions gardées ) comme les cages de football non fixées et qui, à une époque, avaient occasionnées des dommages corporelles !
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