3491 réponses à ce sujet

[Buckaroo]

Mais que les mômes en rêve c'est normal, moi aussi je rêvais d être inter, bon ça s'est pas fait , mais si les parents laissent faire, c'est qu ils acceptent des risques éventuels, après quand il y a un gros pépin faut pas venir se plaindre et chercher des responsabilités partout.

Même en étant constamment dans les clous, tu n es pas a l abri que ton môme reste sur le carreau suite a un geste virulent mais réglo, on ne sait jamais quelles faiblesses on a en nous dissimulées.

 

C'est beau comme du Daniel Balavoine, ça.

[zone et beu]

Mais que les mômes en rêve c'est normal, moi aussi je rêvais d être inter, bon ça s'est pas fait , mais si les parents laissent faire, c'est qu ils acceptent des risques éventuels, après quand il y a un gros pépin faut pas venir se plaindre et chercher des responsabilités partout.

Même en étant constamment dans les clous, tu n es pas a l abri que ton môme reste sur le carreau suite a un geste virulent mais réglo, on ne sait jamais quelles faiblesses on a en nous dissimulées.

 

Et non on n'est pas à l'abri ....ça date de quelques années (précision pour darkmi....) mais on n'oublie pas 

 

https://france3-regi...on-1480983.html

[RCV06]

 

C'est beau comme du Daniel Balavoine, ça.

[el landeno]

« Plus on en parle, mieux c'est » : les commotions cérébrales, un problème de santé publique toujours en quête d'avancées Les responsables médicaux en charge des commotions dans le rugby ont apprécié la prise de parole de Sébastien Chabal sur le sujet. Elle permet de mettre en lumière les avancées et les limites en la matière et de sensibiliser le public et les pratiquants sur ce problème de santé publique.

 

On aurait pu imaginer que le témoignage de l'ancien troisième-ligne international Sébastien Chabal, 47 ans et 62 sélections, racontant qu'il ne gardait aucun souvenir de ses matches et qu'il avait oublié la naissance de sa fille, allait perturber les instances médicales du rugby qui, depuis plus de dix ans maintenant, s'échinent à modifier les protocoles, à se doter d'outils innovants et à légiférer pour protéger les joueurs du fléau des commotions cérébrales.

 

 

Au contraire, le docteur David Brauge, en charge de ce dossier à la Fédération française de rugby depuis plus de quatre ans, estime que « cette prise de parole est du pain béni » car, du fait de la célébrité son auteur, elle porte le sujet auprès d'une audience qui n'a jamais été aussi large et « va augmenter les moyens mis à notre disposition pour faire venir des médecins, les former, accélérer la recherche, informer ». « Ce qu'a dit Chabal, que je ne connais pas, est la traduction d'une réalité scientifique et médicale : il y a de plus en plus de gens, d'anciens sportifs, qui se plaignent de ces pertes de mémoire. Jusque-là, ils n'en parlaient pas facilement, pas à cause d'une omerta supposée mais parce que personne ne disait que ce n'est pas normal. Plus on en parle, mieux c'est. »

Son homologue à la Ligue nationale, Bernard Dusfour, ajoute : « À l'époque de Chabal, c'était le néant en matière de commotions. Aujourd'hui, on sait les diagnostiquer et le problème n'est plus là, on sait faire. En revanche, il est essentiel de communiquer notre savoir, de former des médecins à cette prise en charge, d'en parler sans relâche aux parents, aux éducateurs. »

Une filière pour accompagner les joueurs ou anciens joueurs

La sensibilisation est en effet essentielle en termes de commotions, ces blessures invisibles qui peuvent conduire à une maladie très difficile à prouver médicalement : l'ETC (encéphalopathie traumatique chronique). « Seule l'autopsie permet de poser le diagnostic, explique Brauge, cela résume beaucoup les limites auxquelles nous sommes confrontés. Pourtant, on ne reste pas les bras croisés et, même si c'est long, on avance. » Conjointement avec la LNR, le Dr Brauge pilote depuis trois ans un travail de protocolisation d'un parcours de soins pour les anciens joueurs (ouvert aux joueurs en activité) souffrant de troubles pouvant être liés à des chocs à la tête. « Nous avons maillé le territoire français, en nous appuyant sur les CHU, pour identifier les professionnels de santé compétents dans le domaine des commotions, détaille-t-il, les examens pratiqués (IRM, tests intellectuels, analyses biologiques) seront les mêmes pour tous et vont permettre d'avoir des données cohérentes. »

lire aussiChabal, un témoignage qui relance les débats sur la santé des joueurs de rugby

 

 

« Nous voulons que désormais, tous ces joueurs qui sont démunis face à des symptômes qui apparaissent parfois longtemps après l'arrêt de leur carrière, soient au courant de cette filière qui va les accompagner sur plusieurs années », poursuit Dusfour.

Des mesures qui viennent s'ajouter à celles mises en place depuis dix ans dans le rugby professionnel, après la phase finale du Top 14 2015 qui avait conduit 19 joueurs à quitter sur le terrain sur protocole commotion et que le deuxième-ligne international de Clermont, le Canadien Jamie Cudmore, avait dénoncé l'attitude de son club qui l'avait renvoyé en jeu malgré une commotion évidente, en finale de Coupe d'Europe contre Toulon.

lire aussiCudmore et le silence concernant les commotions : « Les joueurs ont peur »

Surveillance vidéo en direct, médecins indépendants à chaque match, protocoles renforcés (pour arriver à une évaluation qui dure 12 minutes aujourd'hui), visites et contre-visites chez un neurologue obligatoires, temps de repos allongés, protège-dents connectés, bientôt des tests salivaires... La liste est longue et, même si certaines dispositions comme le carton bleu chez les amateurs, laissé à l'appréciation des arbitres, peuvent être critiquées, on ne peut nier que le rugby est un des sports qui en fait le plus au sujet des commotions.

« Les commotions sont dangereuses quand elles se succèdent sur un cerveau qui n'est pas totalement régénéré. Maintenant que l'on sait cela, contrairement à l'époque de Chabal, on n'a plus le droit de se tromper »

Antoine Semeria, avocat et fondateur de l'association « Alerte commotions »

 

 

 

« Est-ce que tout cela suffit ? A priori, non », estime Antoine Semeria, avocat et fondateur de l'association « Alerte commotions » en 2023, qui essaie de développer la prise de conscience sur le sujet, dans tous les sports. « Le rugby, à l'évidence, engendre trop de répétitions de chocs et les instances n'arrivent toujours pas à prendre la décision d'introduire dans les règlements une limitation des contacts. » Les experts comme David Brauge poussent pourtant clairement dans ce sens. Lors de la dernière réunion à World Rugby sur le sujet, lui et plusieurs autres médecins se sont clairement prononcés pour imposer plus de semaines sans contact aux joueurs professionnels. « Sachant ce qu'on sait, dit-il, on doit limiter le volume des matches et des entraînements. Tout le monde semble d'accord sur le principe mais les discussions s'enlisent quand les décideurs nous demandent de prouver pourquoi douze semaines plutôt que onze par exemple. »

lire aussiQuatre mois après sa commotion cérébrale subie en décembre 2024, Eben Etzebeth de retour avec les Sharks

Bernard Dusfour, lui, estime qu'il y a encore des progrès à faire sur le retour au jeu et, alors qu'il vient d'être reconduit pour quatre ans à la tête de la commission médicale de la LNR, il s'est fixé comme mission « d'arriver à mettre au point un outil fiable, pour les pros, les amateurs, et même les enfants après une chute de toboggan, qui permettent de reprendre une activité physique sans mettre leur cerveau en danger. Aujourd'hui, cela arrive régulièrement qu'on autorise des joueurs à reprendre le rugby trop tôt, les exposant à un risque de nouvelle commotion sur un cerveau non rétabli. »

En attendant, pour essayer de diminuer ce risque, la FFR va d'ailleurs augmenter la période d'arrêt incompressible chez les amateurs, la faisant passer de douze à vingt et un jours dès la saison prochaine. Un principe de précaution indispensable selon Semeria : « Les commotions sont dangereuses quand elles se succèdent sur un cerveau qui n'est pas totalement régénéré. Maintenant que l'on sait cela, contrairement à l'époque de Chabal, on n'a plus le droit de se tromper. »

 

 

[Vert]

Mon garçon de 8ans veut absolument faire du rugby mais j'avoue ne pas être rassuré.

[Ptolémée]

Mon garçon de 8ans veut absolument faire du rugby mais j'avoue ne pas être rassuré.

 

je peux te comprendre ...

[Alex chocolatines]

Mon garçon de 8ans veut absolument faire du rugby mais j'avoue ne pas être rassuré.

Mais les lutins c'est tellement marrant, quand ils finissent l'entrainement bien boueux et que tu leur dit " allez les petits, un gros câlin à maman"  

 

Comme on l'a dit plus haut, c'est pas à l'EDR qu'il y a le plus de risques, ils apprennent les bons gestes, c'est plus tard que ça se gâte quand ils commencent à pousser de la fonte et prendre des "trucs", quand les mecs ont des envies de haut niveau, là ça tape de plus en plus fort. 

[Buckaroo]

C'est comme la boxe, franchement : c'est un super sport pour les enfants, et les entraineurs sont souvent très sympas avec eux. Et il n'y a pas de risque pour la santé avant un certain âge. Les deux sports/activités où je n'inscrirais jamais mes enfants, c'est la gymnastique et le ballet. Là, tu as des filles vraiment traumatisées et des entraineuses qui font ça parce qu'elles étaient trop méchantes pour faire garde en camp de travail.

[Vert]

Mais les lutins c'est tellement marrant, quand ils finissent l'entrainement bien boueux et que tu leur dit " allez les petits, un gros câlin à maman"  
 
Comme on l'a dit plus haut, c'est pas à l'EDR qu'il y a le plus de risques, ils apprennent les bons gestes, c'est plus tard que ça se gâte quand ils commencent à pousser de la fonte et prendre des "trucs", quand les mecs ont des envies de haut niveau, là ça tape de plus en plus fort. 

Ce n'est pas tant les toutes premières années qui m'inquiète mais les suivantes après 15-16 ans.

[Buckaroo]

Ce n'est pas tant les toutes premières années qui m'inquiète mais les suivantes après 15-16 ans.

 

Vous aurez bien le temps d'y penser d'ici là. Au pire, si vraiment il ne veut pas lâcher le rugby, tu lui offres son premier joint ou une PlayStation. Ça devrait le distraire.

[Good Shvili]

 

Vous aurez bien le temps d'y penser d'ici là. Au pire, si vraiment il ne veut pas lâcher le rugby, tu lui offres son premier joint ou une PlayStation. Ça devrait le distraire.

Just do it like Aymeric

[Alex chocolatines]

Ce n'est pas tant les toutes premières années qui m'inquiète mais les suivantes après 15-16 ans.

Tu sais, d'ici là, ils peuvent changer d'avis les drôles...