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[l'ours des tavernes]

[steph]

Christophe est franc, Christophe ne commet pas d'impair. Tout comme la situation d'Heriteau, qui n'a pas su deviner en novembre ce qu'il a finalement appris en mai, Christophe s'arrange toujours pour que la meilleure solution s'offre à eux. Un gentleman.

[Requiem_W]

Ben je l'ai vu jouer à Bordeaux le Rabounet, il est rentré en deuxième mi temps et il a bien tordu son vis à vis, pas encore pourri le "vieux" 
Et il bougeait pas mal aussi, bref on dirait qu'il est bien dans sa nouvelle équipe.

Il n'est pas devenu mobile pour autant quand même... Il fait ce qu'il sait faire, que ça, et il le fait bien.
S'il devient entraîneur de la mêlée un jour, au Leinster ou ici (comme c'était prévu initialement) cette expérience outre Manche sera forcément un plus.

[F@b]

En tout cas, on n'a pas manqué de connaisseurs ici pour le pourrir

[Bon Chasseur]

y a pas d'imbroglio.   Y a pas d'imbroglio. Tout est clair ici, d'abord je sais pas ce que ça veut dire imbroglio c'est quoi, ça se mange ? Ca fait italien, c'est dans du paing ?

[ELSAZOAM]

Rabah Slimani hier soir sur France 3 Auvergne... (à partir de 1' 17")

 

ICI 19/20 - Auvergne les replays et vidéos en streaming Auvergne-Rhône-Alpes

[el landeno]

Stade Rochelais – Leinster. Rabah Slimani : « Je m’entraîne tous les jours avec l’équipe d’Irlande »

  Lecture 4 min

Accueil Sport Rugby Stade Rochelais

Par Denys Kappès-Grangé

Publié le 09/01/2025 à 11h48.

Mis à jour le 09/01/2025 à 18h52.

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Le pilier droit (57 sélections) est depuis cet été, et à 35 ans, le premier Français à jouer pour les quadruples champions d’Europe du Leinster. Il en témoigne

Vous êtes un joueur du Leinster depuis près de six mois. Qu’avez-vous découvert là-bas ?

Une nouvelle manière de travailler, un autre état d’esprit. C’est basé presque sur l’apprentissage par cœur. Ce qui m’impressionne, c’est que tous les joueurs regardent leur carnet de notes de la semaine avant les matchs. Comme s’ils révisaient avant de passer un examen. Ils sont vraiment très carrés. Tout est basé sur la répétition des schémas de jeu et des skills. En France, l’approche est différente.

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Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

La simplicité des choses. En France, certains clubs ont des très beaux centres d’entraînement avec les terrains ou les salles de musculation sur place. J’ai connu ça à Clermont. Ici, c’est totalement différent. On a des locaux au sein de l’université, l’UCD (University college Dublin) : on a notre coin à nous, avec une salle de muscu relativement grande, mais il y a des clubs en France où elles font le double et où elles sont plus modernes ! On a de la balnéo aussi, mais pas de superflu. Et on s’entraîne sur les terrains de l’UCD. Il faut donc parfois marcher dix minutes pour y aller. Quand il fait froid ou qu’il pleut, on n’a pas de terrain couvert : à Clermont, je passais le pas de la porte et j’étais sur le terrain. C’est un peu un club à l’ancienne en fait.

« Il n’y a que des Irlandais dans cette équipe, à part trois joueurs : Jordie Barrett, RG Snyman et moi »

On présente toujours le Leinster comme l’équipe d’Irlande. Quelle est la part de vrai et de faux dans cette affirmation ?

Sur 32 joueurs en sélection, la moitié vient du Leinster. Et ce sont des titulaires ! Je le dis tout le temps : je m’entraîne tous les jours avec l’équipe d’Irlande.

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Est-ce difficile de se faire une place dans un vestiaire où tous les joueurs se connaissent autant ?

J’ai eu cette appréhension. Il n’y a que des Irlandais dans cette équipe, à part trois joueurs : Jordie Barrett, RG Snyman et moi. Par rapport à l’année dernière, il n’y a pas eu beaucoup de changements si on compare aux clubs français où il y en a parfois sept ou huit d’une saison sur l’autre. On sent que les mecs se connaissent depuis des années. Quand je suis arrivé, lors des premières séances de touche, ils se sont mis en place alors que je ne connaissais même pas les annonces. J’ai posé des questions sans le moindre souci, mais ils sont tellement habitués à reprendre les mêmes choses chaque année qu’ils ne se sont pas dit que je ne les connaissais pas. Ce n’était pas méchant.

N’est-ce pas délicat ?

Ils m’ont accueilli comme si j’étais là depuis des années. Et puis, je ne veux pas faire de comparaison, mais le Français est assez critique (sourire) : j’étais Rabah Slimani, 34 ans, fini pour le rugby. Ici, j’ai trouvé beaucoup de reconnaissance. Pour eux, j’étais un joueur de l’équipe de France à 57 sélections (sourires). Quand j’ai eu Leo Cullen la première fois, il m’a dit être étonné que je sois sur le marché. Il m’a tout de suite demandé pourquoi ou s’il y avait eu un problème.

Est-ce l’expertise d’un pilier droit français qu’ils ont voulu s’attacher ?

Oui. La première chose qu’il m’a dite, c’est : « ce que je veux, c’est la mêlée ». C’est là qu’il faut que je performe. Ils veulent aussi que j’accompagne. À part Tadhg Furlong et Andrew Porter, il n’y a que des jeunes. Les piliers gauches que j’ai en face de moi me demandent souvent ce que je pense de leur position en mêlée. À leurs yeux, c’est une chance d’avoir un joueur d’expérience à ce poste qui soit présent toute la saison. Tadhg et Andrew ne sont pas souvent là avec la sélection.

Cet intérêt pour la science de la mêlée tient-il aussi à leurs déboires face aux clubs français ces dernières années ?

Oui, je le pense. Leo me l’a dit en ces termes : « Quand Tadhg n’est pas là, je veux que tu tiennes la mêlée ». Cette expérience peut aussi les aider en Champions Cup où ils ont eu du mal contre les clubs français. Je peux leur apporter un œil différent.

On a coutume de dire que le Leinster est entièrement tourné vers la Champions Cup. À l’approche du match face à La Rochelle, l’ambiance est-elle différente ?

Oui. Mais à Clermont, c’était aussi le cas quand on arrivait en semaine de Coupe d’Europe. Et on ne peut pas dire non plus que le Leinster, ce n’est que la Champions Cup. On a fait neuf matchs d’URC sans en perdre un seul.

« J’ai 35 ans, je vais peut-être revenir en France pour jouer un match avec le Leinster. En tout cas, c’est une revanche envers moi-même »

Avez-vous ressenti un poids par rapport aux trois défaites consécutives essuyées en finale de Champions Cup face à La Rochelle et Toulouse ?

On en a parlé une fois en début de saison. C’est Jack Nienaber (NDLR, l’entraîneur principal) qui l’a évoqué. Mais depuis, jamais. Je sens que les mecs sont motivés, mais ils ne se rabâchent pas qu’ils ont perdu trois fois en finale. Ils se projettent sur l’avenir.

Le Stade Rochelais a longtemps été une bête noire pour le Leinster. Abordez-vous ce rendez-vous d’une manière particulière ?

Non. Ils m’ont évidemment posé des questions sur la mêlée en me disant que je connaissais bien cette équipe. Mais en rigolant, je leur ai répondu qu’ils les connaissaient mieux que moi.

Ce sera votre premier match de Champions Cup en France sous les couleurs du Leinster. À 35 ans, cela n’a-t-il pas un petit goût de revanche ?

Il y a quelques années, c’était compliqué… Même si on ne veut pas y prêter attention, on entend les critiques : « Il est fini », « c’est terminé ». L’équipe de France, c’était fini depuis la Coupe du monde 2019, je l’avais bien compris. C’est vrai que j’avais mal vécu la période du Covid. Mais quand Jono Gibbes et (Davit) Zirakashvili sont arrivés à Clermont, ils m’ont remis dans le droit chemin, ils m’ont redonné l’envie de jouer au rugby et le goût de la mêlée alors que je n’étais pas loin d’arrêter. Christophe Urios m’a fait confiance aussi. Je n’aime pas le mot « revanche ». Mais c’en est peut-être une tout de même. J’ai 35 ans, je vais peut-être revenir en France pour jouer un match avec le Leinster. En tout cas, c’est une revanche envers moi-même.

Skelton incertain Le retour du 2e ligne australien du Stade Rochelais, touché à la cheville contre Clermont, n’avait rien d’évident pour Ronan O’Gara, samedi dernier. Selon lui, il fallait voir au jour le jour quand bien même son staff espérait le voir reprendre la course cette semaine. Mardi, il était absent lors de l’entraînement effectué par les avants maritimes, reste à voir si cela sera également le cas ce vendredi. Jonathan Danty, lui, s’est fait opérer du ménisque cette semaine. Thomas Berjon (genou) est encore trop juste.

 

 

[Bon Chasseur]

[Gourine63]

Je suis extrêmement jaloux mais aussi admiratif de la fabuleuse aventure qu'il vit : habiter la verte Erin, vivre de sa passion et côtoyer tous ces grands joueurs dans un cadre de vie idéal.

Bien joué Rabah, t'as plié le game.

[Lavande50]

Quelle fin de carrière exceptionnelle. Avec un titre européen ce serait encore plus chouette.

[Bon Chasseur]

seul joueur à s'être entraîné l'année avec l'équipe nationale française, et avec l'équipe nationale irlandaise.

[Kiwifrog]

Il pourrait refaire une pige en Equipe de France!? Tant mieux, je suis content pour lui qu'il fasse une belle fin de carrière. En revanche, ça interroge sur la gestion des joueurs à Clermont. 

 

https://www.rugbyram...ce-12446635.php

[Buckaroo]

Le feuilleton Slimani est quand même assez incroyable. Je pense que Netflix devrait réfléchir à en faire une série.

Je serais vraiment content pour lui qu'il puisse jouer le Tournoi. Quelle année ce serait !

[steph]

Je veux bien boire du pepusque s'il est convoqué. Ce serait quoi le message de Galthié, juste pour savoir ? Un peu de sérieux...

[Kiwifrog]

Je veux bien boire du pepusque s'il est convoqué. Ce serait quoi le message de Galthié, juste pour savoir ? Un peu de sérieux...

 

Le message serait: On a plein de blessés à droite et on a besoin d'un droitier expérimenté pour le tournoi pour mettre toutes les chances de notre coté.