Déclaration de notre bien aimé président :
« Ça ne peut être que dans la tête. Le fait d’encaisser sept points, ça arrive à tout le monde. Le problème, c’est que cette bévue, elle paralyse. C’est une équipe qui est en manque de confiance, qui se dit : ‘Mais on ne s’en sortira pas, ça y est, ça recommence. (…) Ça ne peut être que dans la tête. Un joueur, ça ne devient pas mauvais en une mi-temps. »
« Si on a moins de licenciés, ce n’est pas à cause de tous les accidents tragiques que l’on a eus. C’est qu’on a une équipe de France qui ne fait plus rêver aujourd’hui, c’est une évidence, et ça fait pratiquement dix ans. Il faut retrouver le chemin de la victoire, parce que c’est la vitrine de notre sport. »
« Les joueurs étrangers qui sont arrivés massivement dans nos clubs ont pris la place de nos joueurs, et aujourd’hui on est en pénurie, à certains postes, de joueurs de très haut niveau. (…) Mais ce chantier va payer. On aura, d’ici une dizaine d’années, quatre ou cinq très bons demis d’ouverture, six très gros demis de mêlée, pléthore de bons joueurs à tous les postes. »
« Ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau [de sélectionneur]. »
« Je ne parierais pas ma maison en disant que c’est sûr qu’on va être champions du monde. Mais il y a une possibilité, parce qu’une Coupe du monde, ça va très, très vite. Rappelez-vous en 2011, la Nouvelle-Zélande perd ses trois demis d’ouverture, elle joue avec le quatrième, ce n’est plus la même équipe. La France en 2011, elle peut être championne du monde alors qu’elle a failli ne pas sortir des poules… Alors oui, on n’est pas favoris, c’est une certitude. Mais notre équipe en a le potentiel et, avec un peu de chance, tout est possible. Je crois que les dernières Coupes du monde permettent de le dire. »