D'autant, que c'est vraiment une grosse, très grosse pointure celle là !
j'ai pas voté pour elle mais j'ai quand même honte en la regardant.
Posté 21 août 2023 - 16:19
D'autant, que c'est vraiment une grosse, très grosse pointure celle là !
j'ai pas voté pour elle mais j'ai quand même honte en la regardant.
Posté 21 août 2023 - 17:00
j'ai pas voté pour elle mais j'ai quand même honte en la regardant.
Posté 21 août 2023 - 17:36
j'ai pas voté pour elle mais j'ai quand même honte en la regardant.
Effarant...
D'autant, que c'est vraiment une grosse, très grosse pointure celle là !
https://www.youtube....h?v=E3yJo9o5lN4
Posté 21 août 2023 - 18:31
Klitschko la gratifierait d’une droite dans la gueule que ça ne mériterait pas un procès.
violence faite aux femmes c'est aussi grave que violence faite aux "connes" (j'écris ça dans le sens pas trop péjoratif du terme hein) ?
Posté 21 août 2023 - 18:42
violence faite aux femmes c'est aussi grave que violence faite aux "connes" (j'écris ça dans le sens pas trop péjoratif du terme hein) ?
Posté 21 août 2023 - 19:00
Posté 21 août 2023 - 19:02
Ou alors, vous vous excitez tous sur un extrait tronqué et hors contexte .. .. ..j'ai pas voté pour elle mais j'ai quand même honte en la regardant.
Posté 21 août 2023 - 19:12
Posté 21 août 2023 - 19:17
Ou alors, vous vous excitez tous sur un extrait tronqué et hors contexte .. .. ..
https://www.liberati...JEIDOJLCTKFHQY/
(Et je précise que j'ai pas d'amitié particulière avec Hidalgo, juste que les tweets que j'ai vu avec cet extrait representent un exemple typique de manipulation "médiatique", au sens où la vidéo et les réseaux sociaux sont un média)
Tu ne l'as pas en gratuit ?
Ça mérite sûrement un développement un peu plus étayé pour ne pas se retrouver pris au piège d'une manip opposée.
Les réseaux sociaux sont devenus un média, certains affichent clairement leur ligne éditoriale d'autres non, les pires avancent masqué...
Posté 21 août 2023 - 19:50
Posté 21 août 2023 - 21:37
Tu ne l'as pas en gratuit ?
Ça mérite sûrement un développement un peu plus étayé pour ne pas se retrouver pris au piège d'une manip opposée.
Les réseaux sociaux sont devenus un média, certains affichent clairement leur ligne éditoriale d'autres non, les pires avancent masqué...
Marrant, j'ai pu le lire de mon cote alors que je suis pas abonne. Voila le texte, qui m'a paru assez raisonnable et equilibre:
La maire de Paris a été raillée pour avoir proposé l’abandon des voitures et des énergies fossiles lors d’une discussion entre représentants de capitales européennes et investisseurs, qui se tenait à Bruxelles, sur l’avenir de la capitale ukrainienne. «CheckNews» a visionné l’intégralité des échanges. Des vélos pour les Klitschko ? Invitée à Bruxelles lors d’un forum d’investissement pour la ville de Kyiv, une intervention de la maire de Paris lui a valu des moqueries des commentateurs politiques, médiatiques et des internautes. Dans le court extrait qui circule, Anne Hidalgo déclare en anglais, aux côtés de Wladimir Klitschko, le frère du maire de Kyiv : «Oui, nous avons besoin d’un plan si vous voulez reconstruire. Oui, nous pouvons aider, bien sûr. Nos villes, comme Paris, pourraient peut-être aider à la transformation de l’infrastructure. Passer de la voiture à la bicyclette c’est très intéressant parce que c’est un nouveau modèle. Ce n’est pas tout à fait un modèle nouveau car Copenhague et d’autres villes en Europe se sont beaucoup engagées dans cette politique et ont été des exemples pour moi. Copenhague était un exemple pour Paris dans ce domaine. Mais nous pouvons travailler ensemble, avec nos expériences, avec nos forces aussi. Nous sommes des villes intelligentes mais nous devons organiser cela.» Un conseil jugé «déconnecté, pour ne pas dire indécent» par la journaliste Alba Ventura dans un édito diffusé sur la radio RTL. Un «malaise» pour le magazine Marianne. Pourquoi Anne Hidalgo a-t-elle vanté le développement du vélo à Paris devant l’envoyé de la mairie de Kyiv, la capitale ukrainienne qui vit au rythme de la guerre depuis février ? Quelle question lui était posée à ce moment de la discussion ? CheckNews a consulté l’intégralité de la discussion à laquelle participait Anne Hidalgo ce lundi. Invitée durant le premier panel, intitulé «l’avenir de l’endurance urbaine», l’élue parisienne se tenait aux côtés de Wladimir Klitschko, mais aussi des maires de Bruxelles, Rome, Helsinki, Sarajevo, une représentante de la ville de Berlin et une autre de l’OCDE. Après une première intervention d’ouverture du frère Klitschko, la modératrice de la conversation se tourne en premier vers Anne Hidalgo pour lui demander : «La seule chose que nous comprenons, ce sont les critères de construction d’une ville durable et résiliente qui peut durer. Ces gens [à Kyiv] doivent faire face [à beaucoup de problèmes]. Quelles sont les leçons de Paris ? Vous êtes un repère dans le monde pour savoir ce qui est nécessaire et ce qui ne l’est pas ? Pouvez-vous nous donner quelques conseils ?» Sarajevo offre son «amitié» Anne Hidalgo rappelle alors son engagement et le soutien des Parisiens pour l’Ukraine, ainsi que sa rencontre avec le maire de Kyiv, Vitali Klitschko, dès le mois d’avril. Elle mentionne également que l’Association internationale des maires francophones, dont elle est présidente, a récemment donné un avis en faveur de l’adhésion de Kyiv à ce réseau. Puis elle propose une idée pour «organiser très fortement et concrètement notre aide. Nous devons avoir une organisation, une “task force” entre les maires, la commission et les hommes d’affaires. Nous avons besoin d’un groupe de travail pour organiser l’aide à Kyiv et aux villes d’Ukraine, car cette aide est nécessaire maintenant. C’est très urgent». Suit le passage décrié, durant lequel la maire de Paris cite son expérience pour la transformation de la ville en faveur du vélo, avant de revenir à son idée de task force. L’extrait moqué ne contient pas la mention de cette proposition, qui sera la plus saluée au cours de la conversation entre les différents représentants du panel. Par ailleurs, la suite du tour de table est aussi marquée par des propositions parfois en décalage avec l’actualité de la capitale ukrainienne, oscillant entre des réponses très concrètes aux besoins de la ville, mais aussi d’autres plus prospectives. Si Sarajevo a offert son «amitié» en tant que ville qui a également souffert, Helsinki a par exemple promis la construction d’abris pour les populations, l’utilisation et la réutilisation des matières premières, mais aussi de partager son expertise sur la numérisation des services. Rome a évoqué ses propres projets de «ville 5G», ou le concept de «ville du quart d’heure» (mais aussi souligné sa participation à une campagne lancée par le Parlement européen de dons de générateurs électriques pour aider les villes ukrainiennes). Berlin, qui «ne peut pas livrer des armes de ville à ville», a offert son aide humanitaire et son expertise en matière d’engagement des citoyens. Enfin, l’OCDE a promis un rapport sur la décentralisation. «Le monde dans un trou noir profond» Après ce premier tour de table, Anne Hidalgo est à nouveau interrogée sur sa proposition de task force, citée par plusieurs intervenants comme une bonne idée et à la tête de laquelle elle semble pressentie. La maire de Paris préfère que ce soit Bruxelles qui s’en charge et précise que ce groupe pourrait agir «comme un comité stratégique pour aider» l’investissement à Kyiv mais qui «n’(a) pas à décider de la voie à suivre» à la place du peuple ukrainien. Elle cite toutefois «la transformation numérique et les questions de changement climatique» parmi «les questions les plus importantes» pour une ville. Un horizon qui apparaît, semble-t-il, encore un peu lointain pour Wladimir Klitschko, à qui la modératrice demande de quoi a besoin Kyiv, et ce qu’il va faire pour encourager les investisseurs. L’ancien champion de boxe répond ainsi : «La maire de Paris vient de mentionner que, bien sûr, il y a le réchauffement climatique et d’autres défis plus importants, mais je dirais qu’il y a beaucoup de défis dans ce monde et l’Ukraine est actuellement au centre de ces défis.» Et de poursuivre : «D’un côté, nous nous battons pour la démocratie et la liberté, de l’autre, le monde est menacé, Mère nature, notre existence aussi. Pourquoi ? Nous avons cinq grandes centrales nucléaires en Ukraine. Si une seule d’entre elles explose comme Fukushima et Tchernobyl, alors, ce jour-là : oubliez l’économie, oubliez tout. Le monde sera dans un trou noir profond.» Resserrant la focale sur le présent, le représentant ukrainien affirme : «nous devons d’abord terminer la guerre». Et promet qu’après la guerre, les investisseurs pourront bénéficier de l’excellence ukrainienne, notamment dans le domaine de la tech. Lutte contre la désinformation russe Vient un deuxième tour pour demander «quel est le souhait [de chaque ville] pour les six prochains mois» car, «soyons réalistes, cette guerre est toujours en cours». Berlin plaide pour l’organisation de la société civile dans toute l’Europe pour «organiser l’aide humanitaire» et pour «rendre visible ce qui se passe là-bas» en offrant des abris aux journalistes qui continuent à faire leur travail, notamment contre les campagnes de désinformation de la Russie. Le maire de Rome répond qu’il faut acheter et envoyer tout de suite de nombreux générateurs de courant. L’élue de Sarajevo pense à l’importance de proposer «une aide psychologique pour toutes les victimes, tous les civils et leurs familles». Helsinki répète ses projets de numérisation et d’abris pour les civils. Bruxelles cite la priorité donnée à l’énergie face à l’hiver qui vient, le dialogue entre les médecins ukrainiens et européens, et l’entraide entre les écoles de ces pays pour l’éducation des enfants ukrainiens. Quant à Anne Hidalgo, si elle commence par souhaiter «la paix et la victoire de l’Ukraine», elle se réengouffre aussitôt dans des considérations écolos mais lointaines, appelant à «avoir une vision pour l’avenir. Je pense que l’Ukraine, comme tous nos pays, doit abandonner l’énergie fossile parce que vous voyez que toutes les guerres dans notre siècle sont provoquées par les tensions autour de l’énergie fossile. Et dans cette vision de la paix, je pense aussi que pour une meilleure vie, nous devons avoir plus d’énergie verte et peut-être que l’Ukraine peut être un exemple pour nous».
Posté 21 août 2023 - 23:42
Posté 22 août 2023 - 08:07
Enfin bref, ça confirme son propos.
Posté 30 août 2023 - 12:43
l'article du Midol sur l'ITW de Laporte par un Journaliste du Daily Mail :
La traduction Google en Français de l'article du Daily Mail :
EXCLUSIF : BERNARD LAPORTE sur son scandale de corruption, pourquoi la France est un pays « malade » et comment sa patrie peut remporter la Coupe du monde de rugby
Par Nik Simon pour le Daily Mail
Mis à jour:
08h07 BST, le 30 août 2023
Le gérant du restaurant en face de la Gare du Nord sait qui vient. « Bernard Laporte ? D'accord. Nous lui ouvrons un espace privé», explique le patron.
Nous sommes sur le point de nous asseoir avec l'une des figures les plus controversées du rugby et d'interviewer quelques cavernes. Aucun sujet n'est écarté, y compris l'implication de Laporte dans le scandale de corruption du rugby français.
"C'est bon, on discute de ce que tu veux", dit-il, tout juste arrivé en taxi depuis son domicile de Saint Germain.
Il sait que ce journal a fortement soutenu son rival Agustin Pichot dans la campagne électorale de World Rugby – et le ferait à nouveau – mais il ne le prend pas personnellement. « Vous aimez Pichot ? Il est encore jeune. Il a de bonnes idées.
Laporte n'est plus impliqué dans World Rugby. Il a démissionné de son poste de vice-président de Bill Beaumont en janvier après avoir été condamné à deux ans de prison avec sursis.
Nik Simon de Mail Sport s'est assis pour une interview exclusive avec Bernard Laporte (photo) avant la Coupe du monde de rugby
Les tribunaux français l'ont reconnu coupable de favoritisme financier envers Mohed Altrad dans le cadre d'un accord de sept millions d'euros visant à sponsoriser l'équipe nationale, laissant ses positions officielles intenables.
Laporte clame son innocence : « Nous avons fait appel à cela parce qu'il n'y a rien. Il ne m'a jamais influencé. Jamais. Pour cela, nous défendrons. Pour moi et Mohed, ce n'est pas juste.
«Je n'étais pas content, c'est sûr. Je ne prends jamais d'argent de la fédération. Pas de salaire, rien. Je dois prendre ma retraite de World Rugby ? Ok, ce n'est pas un problème, la vie continue.
Les tribunaux trancheront. Laporte est passé du rôle de joueur à celui d'entraîneur pour parcourir les couloirs du pouvoir de président. Ancien ministre des Sports du gouvernement français, il est devenu la figure la plus controversée du rugby français. Vous êtes avec lui ou vous êtes contre lui.
Son empire semblait intouchable après avoir été candidat à l'organisation de la Coupe du monde de cette année, mais tout s'est effondré.
« Avec la FFR, c'est fini. Avec World Rugby, c'est fini. Être vice-président de World Rugby n’était pas ce que je préférais. Réunion, réunion, réunion. Ce ne sont pas le président et le vice-président qui prennent les décisions, ce sont les salariés.
On passe beaucoup de temps pour rien. Ce n'est pas mon plaisir. Je suis content de l'avoir vu mais mon amour, c'est parler avec les joueurs et les entraîneurs, parler du jeu. Parler avec Steve Hansen, Eddie Jones, Gregor Townsend, Rassie Erasmus. Seulement ça. Les autres choses… euh.
"J'ai beaucoup d'invitations donc je serai au stade, c'est sûr. Quand le premier match commencera, je pense que ce sera merveilleux. Vendredi soir 8 septembre, contre les All Blacks. Je serai là.
"Je pense que la Coupe du Monde est très importante. La France le pays est malade. Malade. Problème de drogue. Beaucoup de jeunes hommes n’ont aucun respect pour rien. Je suis sûr que seul le sport peut créer un bon esprit. Si nous gagnons le premier match, ce sera très important pour le moral. Mais si nous gagnons le premier match, tout le monde dira que nous allons gagner la Coupe du Monde. Non, non, nous ne voulons pas de ça ! Mais je veux une victoire française à la fin de la Coupe du monde. Je le veux vraiment. Nous en avons besoin.'
La France est favorite pour remporter la Coupe du monde de rugby organisée cette année dans le pays.
Laporte est l'une des figures les plus controversées du rugby et a une longue histoire dans ce sport.
Laporte est admiré par la direction française. Tous font partie de sa tribu. Il reste un proche confident de Fabien Galthie, et le chroniqueur de Mail Sport et entraîneur de la défense française Shaun Edwards a demandé à lui transmettre ses salutations lors de cette rencontre.
Le rugby français est plus fort que jamais, mais il existe des courants politiques sous-jacents inquiétants. Le château de cartes s'est effondré avec le limogeage du PDG de la Coupe du monde de rugby 2023, Claude Atcher, pour avoir instauré un « climat de terreur ».
"C'était difficile pour moi parce que Claude a fait une offre et nous avons gagné ensemble", raconte Laporte. « Lorsque le ministre a décidé d'intervenir à cause de problèmes relationnels, je ne sais pas si c'est le cas ou non. Personne n'est allé au commissariat pour se plaindre. Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé. C'était difficile car j'ai beaucoup de respect pour Claude mais c'est la vie. Maintenant, j'espère que nous avons une très bonne organisation.
En sirotant un double expresso, Laporte raconte comment la France a obtenu le droit d'accueillir la Coupe du monde. L'Afrique du Sud était le soumissionnaire préféré de World Rugby et le processus ne devait être qu'une formalité. Mais la France a remporté le scrutin secret, laissant Beaumont ouvrir l'enveloppe gagnante devant un auditorium choqué.
"C'était une erreur de World Rugby. À l’heure actuelle, le principe était que World Rugby décide quelle est la meilleure offre. Pourquoi ont-ils décidé cela ? Ils ont dit que l’Afrique du Sud était un, que la France était la deuxième et que l’Irlande était la troisième. Ce qui s'est passé? Les nations disent : « Non, la première c’est la France ». Fantastique.'
Le buzz monte autour de Paris, où l'on peut voir d'immenses affiches d'Antoine Dupont et de Julien Marchand recouvrant des bâtiments entiers. Un mégastore de la Coupe du monde a fait son apparition place de la Concorde cette semaine. Les empreintes de Laporte sont partout.
Nous avons fait le tour du monde pour présenter. Miami, Medellin, Mongolie. Tout le temps, ils disaient : « Des gars fantastiques, très bons. » Nous gagnons. Pourquoi World Rugby a-t-il déclaré que l'Afrique du Sud devait gagner ? Pourquoi? L’une des raisons invoquées était que la France était trop stricte en matière de dopage, avec autant de contrôle de la part du gouvernement. Pourquoi? Une autre raison est qu'à Saint-Etienne, il n'y a pas de bons hôtels. Six mois auparavant, c'était le championnat d'Europe de football et les joueurs disaient que l'hôtel n'était pas bon. Il y en avait d'autres mais c'était deux raisons de la part du commissaire du rugby. C'est fou. Je savais la veille que nous gagnions parce que j'ai dû parler avec beaucoup de gens à Londres.
Des accords ont-ils été conclus ? «Il n'y a eu aucun accord.»
Nous avons vu le bon, le mauvais et le pire dans le monde politique du rugby. Laporte n'a jamais été loin de l'action. Il a des amis et des ennemis partout. Il s'est battu avec Sir Clive Woodward lors de la Coupe du monde 2003, mais ils sont restés en contact. « Comment va Clive ? il demande. « Il n'était pas ami avec Eddie !
Alors, jusqu’où va la politique du rugby ? « Il y a toujours de la politique, bien sûr. Quand il y a des élections, c'est politique, bien sûr. Ce n'est pas une politique gouvernementale, mais c'est de la politique. J'ai présenté Bill Beaumont. Pour moi, c'est un homme très bien et j'ai beaucoup de respect pour lui. Il y avait Beaumont, Pichot et moi. Vous avez préféré Pichot. Si je pars avec Pichot, il gagne. Si je choisis Beaumont, il gagne. Pourquoi? Parce que j'avais sept voix ; France, Afrique et Europe.
Laporte était auparavant rivalisé par Agustin Pichot (photo) lors de la campagne électorale de World Rugby
«J'ai dit à Pichot qu'il devrait rester avec Bill pendant encore quatre ans et partir ensuite. Pichot voulait maintenant, maintenant, maintenant. Il savait déjà ce qu’il voulait faire, mais mon principe est que nous prenons les décisions ensemble. Il a de bonnes idées ? Oui. Il est toujours pour le développement et c'est bien. Il est encore jeune. Je lui ai dit de rester avec Bill quatre ans de plus et je serai ensuite son vice-président. Il voulait y aller maintenant maintenant maintenant.
« Qui sera le prochain président ? Je ne sais pas, je ne vote plus. Je n'aurais aucun problème avec Pichot. J'ai beaucoup de respect pour lui. Peut-être John Jeffrey ? Je ne sais pas.'
Laporte reste un proche confident du sélectionneur français Fabien Galthie (photo)
Et qu’en est-il de l’avenir du sport ?
L’esprit du rugby est particulier. Cette semaine, Ajaccio contre Bordeaux, la deuxième division du football, a arrêté le match car des supporters se battaient dans la tribune. On n'obtient pas ça au rugby. C'est une force pour le rugby. Vous rassemblez les gens et c'est une communauté. Anglais, français, gallois, néo-zélandais et sud-africains. Nous devons conserver cela.
« L'avenir du rugby est…. Je ne sais pas. Les tacles sont difficiles. Combien de jeunes veulent jouer au rugby ? L'Arabie Saoudite veut du football. Le Qatar veut du football. Pas le rugby. Tous les joueurs européens vont en Arabie Saoudite. C'est difficile parce que le rugby est une culture.
«Nous avons besoin des États-Unis.» C'est fantastique d'avoir la Coupe du monde là-bas en 2031 mais nous devons la développer. Nous avons besoin d’une bonne équipe américaine. C'est difficile car ils ont leur propre culture sportive. Pelé et Franz Beckenbauer étaient là mais ça n'a pas marché. Ce sera peut-être différent avec Messi.
«C'est de l'argent. Le rugby, c'est 10 nations. Lorsque j'ai entraîné la France lors de la Coupe du monde 2003, nous avions battu les Fidji et le Japon par 50 points dans la poule. Aujourd’hui, 20 ans plus tard, ce sont des matchs difficiles. C'est très bien pour le rugby mais dans 20 ans ça fait deux équipes. Deux!
Laporte n'est plus impliqué dans World Rugby après avoir démissionné de son poste de vice-président de Bill Beaumont en janvier
'Il est difficile. Vous leur parlez et ils disent toujours : « Nous n’avons pas d’argent ». Chaque équipe reçoit 7 ou 8 millions pour la Coupe du monde. Si, dans huit ans, ils disent que tout l’argent sera peut-être consacré au développement, une idée serait peut-être de donner tout l’argent à ces pays. Asie, Afrique. Peut-être que la France peut se le permettre. Peut-être que l’Angleterre peut se le permettre.
"Nous avons besoin d'un bon rugby aux États-Unis et les choses doivent être beaucoup plus claires. L'histoire avec Owen Farrell… le problème est que les Six Nations décident et disent « Pas de problème », puis World Rugby dit « Désolé, il y a un problème ». Ce devrait être à World Rugby de prendre position. Personne ne comprend. C'est un problème. World Rugby devrait tout décider. World Rugby doit être le patron. Ils devraient dire « Tais-toi, la commission, c'est moi, je décide de Farrell. » Ne revenez pas en disant « Non, non, non, je ne suis pas content de ça ». C'est fou. Nous devons progresser.
Sur le terrain, la France montre la voie. Laporte est le plus heureux en parlant de rugby. Il se délecte des premières histoires sur Galthie, ébranlant sa carrière jusqu'au jour où il l'a nommé entraîneur de l'équipe nationale.
« J'ai dit "Fabien, je veux te voir" et il a dit que le rugby était fini pour lui. J'avais beaucoup de confiance en lui. Quand j’étais entraîneur, il était mon capitaine. Nous avons décidé qu'il rejoindrait l'équipe de France en 2019.
« Il est cool, il est drôle, il est exigeant. Si vous n'avez pas de charisme, vous ne gagnez pas. Si les joueurs ne vous aiment pas, c'est fini. Quand on voit l'équipe de France, ils sont cool. Comme Fabien, ils savent où ils vont, pas de stress.
Laporte est ravi de voir la Coupe du Monde de Rugby démarrer et regardera le match d'ouverture contre les All Blacks depuis les tribunes.
Les tribunaux français ont déclaré Laporte coupable de favoritisme financier envers Mohed Altrad (photo) dans le cadre d'un accord de plusieurs millions de livres sterling pour sponsoriser l'équipe nationale.
Laporte a côtoyé les plus grands noms du sport. Il a fait défiler les trophées à Toulon, au corps à corps avec Jonny Wilkinson. Et maintenant, il assiste à une nouvelle ère, dirigée par l’affiche française Antoine Dupont. Voit-il des similitudes entre les deux ?
«Ce n'est pas le même gars.» Jonny était tout le temps la perfection, la perfection, la perfection. Jonny ne parle pas beaucoup, Antoine ne parle pas beaucoup. Ils sont bons sur le terrain. La différence est que Jonny est peut-être plus solitaire et Antoine est plus sociable. La France a perdu deux Coupes du monde contre Jonny !
L'équipe de Laporte a été battue par l'Angleterre en demi-finale de 2003. À l’époque, Laporte avait déclaré que l’Angleterre était en avance dans tous les domaines : les affaires comme le sport. Le pendule du pouvoir a-t-il basculé ?
« Le pouvoir a changé. Je ne comprends jamais pourquoi le Brexit a eu lieu. Pourquoi? C'est toujours difficile quand on est seul.
« Quand on parle de trois clubs perdus en Angleterre, cela ne donne pas confiance. Lorsque les Saracens sont tombés, l'équipe nationale a chuté. En France, La Rochelle et Toulouse gagnent. En Irlande, le Leinster gagne.
« Seule l'Angleterre a remporté la Coupe du monde par le nord. Je pense que cela peut changer. J'espère que cela pourra changer. Je pense que c'est la première fois que les 33 joueurs sont forts. Le rugby français en a besoin mais on n'en est jamais sûr. Je pense que nous avons l'équipe pour gagner, mais nous ne sommes pas seuls.
( le Lien de l'article original en Anglais : https://www.dailymai...world-cup.html)
Modifié par renardmontferrandais, 30 août 2023 - 12:50 .
1 members, 4 guests, 0 anonymous users