C'est la vérité mais ça va pas plaire à Bernard
https://www.rugbyram...es-11683356.php
Posted 08 January 2024 - 17:33 PM
Posted 08 January 2024 - 17:59 PM
Z'allez voir qu'il va lui faire un procès comme il avait tenté avec l'équipe. Maintenant qu'il est revenu aux avant postes du rugby Français, l'air de rien fier comme un p'tit banc, il va nous faire le coup de l'homme choqué, effaré, persécuté ... Y aura une suite, elle connait pas Bernie, Mme la ministre. vous l'aurez lu ici
Posted 08 January 2024 - 18:08 PM
Merci.C'est la vérité mais ça va pas plaire à Bernard
https://www.rugbyram...es-11683356.php
Posted 08 January 2024 - 19:09 PM
esperons qu'elle reste en poste...
Posted 08 January 2024 - 19:11 PM
Z'allez voir qu'il va lui faire un procès comme il avait tenté avec l'équipe. Maintenant qu'il est revenu aux avant postes du rugby Français, l'air de rien fier comme un p'tit banc, il va nous faire le coup de l'homme choqué, effaré, persécuté ... Y aura une suite, elle connait pas Bernie, Mme la ministre. vous l'aurez lu ici
Est-ce qu'il va faire une interview réponse en se passant la langue sur les lèvres... ?
Posted 08 January 2024 - 19:15 PM
Est-ce qu'il va faire une interview réponse en se passant la langue sur les lèvres... ?
La main sur le cœur, trémolos dans la voix et larmichette, la totale avant de menacer le doigt en l'air.
Posted 08 January 2024 - 23:40 PM
y'à que la vérité qui blesse ..
Posted 09 January 2024 - 08:36 AM
esperons qu'elle reste en poste...
Bof ! Elle ou un autre................
Posted 19 January 2024 - 07:08 AM
Aux frais du GIP, Claude Atcher comptait raconter dans un livre qu'il laisserait aux générations futures ses trucs et astuces pour organiser l'événement sportif du troisième millénaire. La commande n'a pas abouti mais le simple fait que l'idée a prospéré dit beaucoup de l'ancien directeur général, révoqué en octobre 2022 pour des méthodes managériales jugées toxiques (*).
Atcher pensait révolutionner le modèle de l'événementiel sportif. Aujourd'hui, le village Potemkine qu'il a érigé s'effondre sous nos yeux.
Le 16 décembre dernier, Florian Grill, président de la FFR, annonçait : « La Coupe du monde n'a pas apporté les résultats financiers espérés. On n'est même pas loin d'une perte pour la FFR. » Cette semaine, il précisait : « L'impact dans les comptes de la FFR se situera entre +2 millions et -7 millions. »
Voilà qui devrait faire bondir tout le monde du rugby, tous ceux qui se souviennent des promesses d'Atcher, tablant « au minimum, sur 200 M€ de bénéfices » (Figaro, novembre 2017). Si le GIP dégage 40 millions de bénéfices (les comptes seront clôturés en mars), ce sera le bout du monde. Quant au GI, il perdra de l'argent. Combien ? Entre 13 et 25 millions. Tout dépendra d'un créancier dont nous allons reparler.
La faute originelle
Dans un document que nous avions publié en septembre, Atcher parlait du GIE comme « d'un projet sans risque industriel ». Il détaillait trois scénarios pour le programme hospitalités, ces places premium destinées aux entreprises, en loges ou en salons, avec un service de restauration haut de gamme : le « worst » (le pire) tablait sur un profit de 17 M€ ; le standard (le moyen) anticipait un profit de 43 M€ et enfin le « target » (celui qui était ciblé) prévoyait un gain final de 114 M€.
Ambitieux ? Non, absolument déraisonnable. Pour vous situer, le scénario du pire (profitable à hauteur de 17 M€) se basait sur la vente de 176 742 packages hospitalités. Au bout du bout, il s'en vendra 120 000. C'est plus pire que pire ? Non plus, c'est le record pour une Coupe du monde de rugby, bien au-dessus de la précédente référence (105 000 en 2007). « Le business plan a été surdimensionné, surgonflé », disent aujourd'hui plusieurs professionnels du secteur.
Il y a pile un an, L'Équipe avait annoncé le désastre en marche, au fil d'un dossier de six pages puis, juste avant le match d'ouverture de la Coupe du monde contre les All Blacks, dans un article titré « Le four des petits fours ».
« Bernard Laporte dit : la Coupe du monde, c'est moi. Claude Atcher dit : la Coupe du monde, c'est moi. Non, l'obtention de la Coupe du monde, c'est avant tout l'argent mis sur la table de World Rugby », insiste un fin connaisseur du business sportif. C'est la fin d'un mythe.
« Le marché n'était pas prêt, ni de taille, à absorber ces risques. Trop cher, trop grand »
Maintenant, on ne nous explique plus que ce sont les qualités de lobbyistes de Bernard Laporte et Claude Atcher qui ont permis à la France de décrocher l'organisation de la Coupe du monde. Même Claude Atcher y consent : « Cette offre nous a fait gagner l'accueil de la Coupe du monde. »
L'offre en question a un prix : 83 millions d'euros. Avec ça, l'organisateur a pu, pour la première fois dans l'histoire, monétiser à sa guise les prestations « hospitalités et voyages ». L'Irlande et l'Afrique du Sud, les deux candidats concurrents, proposaient une enveloppe comprise entre 27 et 35 millions d'euros.
C'est ce qui s'appelle écraser le marché. « Si un produit vaut 100 et que vous l'achetez 200 pour être sûr de rafler la mise, il vous faudra le revendre 240 ou 260 pour gagner de l'argent, expliquent des acteurs du marché. Ça, c'est l'histoire de la Coupe du monde en France. Le marché n'était pas prêt, ni de taille, à absorber ces risques. Trop cher, trop grand »
Si les 83 M€ sont la faute originelle, elle pouvait encore être rattrapée, ou du moins amortie. À condition de sécuriser certains deals.
Le gouffre des hospitalités
Pour comprendre comment tout a déraillé, il faut explorer la passation d'un marché clé pour le GIE, celui des hospitalités. Ce n'est pas le bord du gouffre, c'est le gouffre lui-même.
En décembre 2020, la société Daimani France décroche l'exclusivité du marché des hospitalités vendues à l'international. Première plateforme e-commerce d'achat de billets VIP, elle s'appuie sur la surface financière d'Andreas Truttenbach et surtout celle de sa firme familiale RMA GmbH, spécialisée dans l'ingénierie des pipelines de pétrole et de gaz.
Le contrat porte sur 35 000 packages. Le GIE doit encaisser environ 45 millions. La Coupe du monde est finie depuis deux mois et demi et pour l'instant, le GIE n'a touché que 10 millions de ce contrat.
Le milieu s'est étonné qu'une société aussi peu référencée emporte seule un marché de cette envergure. Comment Daimani a-t-il pu proposer plus qu'un mastodonte du marché comme Match Hospitality ? Réponse : il a proposé moins. Quand nous avons posé la question à Claude Atcher, il nous a assuré que « la société Match Hospitality n'avait pas participé à la consultation ».L'Équipe a pourtant pu consulter sa proposition.
Là où l'histoire devient funeste, c'est qu'Atcher a cédé des packages à Daimani sans aucune garantie bancaire, sans qu'on retrouve trace d'examen ou de validation de ce contrat dans des PV du conseil d'administration du GIE.
Concernant cette absence de garantie, Claude Atcher nous a d'abord écrit qu'il « n'avait pas la réponse, qu'il fallait interroger le service juridique qui a traité ce sujet. » Le lendemain, au téléphone, il était catégorique : « Oui, il y a une garantie bancaire dans le contrat Daimani. » Puis, trois minutes plus tard : « Je ne me souviens pas en détail du contrat mais je sais que cette garantie bancaire avait été évoquée dans la construction du contrat. » C'est pourtant tout sauf un détail, surtout pas pour l'administrateur délégué du GIE, qui négociait et signait tous ces contrats, c'est-à-dire Claude Atcher.
Quand vient l'heure de la première échéance - 10 millions -, en mars 2022, Daimani et son actionnaire ne répondent plus. Pourquoi, dès ce moment-là, le GIE ne lève pas la garantie bancaire se demande-t-on alors ? Parce qu'il n'y a pas de caution bancaire.
Atcher transpire mais octroie trois semaines de délai à Pascal Portes (ex-tennisman professionnel, numéro 2 français en 1981), le patron de Daimani. Pour le premier versement, ce dernier s'en sort grâce à l'appui de la société japonaise Dentsu, qui s'est associé à Daimani sur d'autres projets.
« Je n'ai pas d'alertes à donner à ce moment-là puisque l'incident de paiement a été réglé, dit Atcher. Après, je ne sais pas comment se sont passés les versements prévus à la fin de l'année 2022, qui étaient importants, vu que j'étais parti du GIE. »
Atcher fait valoir qu'il avait mandaté une boîte d'intelligence économique pour s'assurer que l'argent de Daimani, celui provenant ou transitant par la Russie, n'était pas sale. C'est vrai mais insuffisant.
Au fil du temps, les remontées du terrain font comprendre que le sold-out annoncé partout n'est qu'un mirage. Dans son plan initial, Atcher pensait commercialiser 336 936 places hospitalités. C'est ce qui a été présenté à la mission d'Inspection générale (IG) début 2018.
« Ce chiffre est fou, s'exclame-t-on aujourd'hui au GIP. Il n'y avait même pas la place dans les stades. En fait, ils ont compté l'espace en bourrant chaque salon, en incorporant jusqu'à la surface des toilettes »
« En trente ans, je n'avais jamais vu des loges vides pour un événement de cette envergure, jamais »
Claude Atcher précise : « L'étude du business model, faite par le cabinet Deloitte, a été révisée compte tenu de la diminution des capacités dans les stades. De 13 M€, le résultat prévisionnel du GIE est passé à 5,1 millions d'euros, et le nombre de sièges hospitalités de 336 936 à 295 000. »
On se demande comment une étude, capable de chiffrer à l'unité près, a pu s'égarer à ce point. « C'est extrêmement mathématique, répond Atcher. Il y avait des places assises et des places debout pour les cocktails. Le nombre de départ était factuel, ça s'est construit au fur et à mesure. »
Le problème, comme l'avait souligné l'IG, c'est que le nombre de départ des packages hospitalités (336 936) a forcément déterminé l'offre de rachat à 83 M€ et conditionné la rentabilité future du GIE. Rappelons qu'il en a été vendu 120 000. « En trente ans, je n'avais jamais vu des loges vides pour un événement de cette envergure, jamais, nous dit un acteur du secteur. Un organisateur qui revend en direct des hospitalités sur le site Ventes privées, c'est aussi du jamais-vu. Le produit a été sali »
Aujourd'hui, Daimani France a déposé le bilan. En mai 2023, pressentant une défaillance, la nouvelle direction du GIP a renégocié le contrat au rabais, pour essayer de sauver ce qui pouvait l'être. Cette fois, une garantie bancaire est apposée, directement sur le compte de l'actionnaire de Daimani, ce qui n'a pas empêché le GIE d'assigner son débiteur devant le tribunal de commerce, espérant récupérer les 12 millions garantis.
L'addition est simple : 10 (déjà payés)+12 (espérés) ne feront jamais 45 (le contrat). Pascal Portes se dit « très affecté par cette situation. On n'a pas atteint les objectifs. On n'a pas anticipé la deuxième vague Covid. Si c'était à refaire, je ne le referais pas. »
Contrat ? Pas contrat ?
Ce n'est pas tout ; au moment où Atcher cherche un opérateur pour le marché des hospitalités internationales, il en a déjà vendu la plus grosse partie à Vinci Stadium (Stade de France).
Le contrat date du 12 octobre 2020. Pour ne pas vendre deux fois la même exclusivité, il a fallu bricoler un accord tripartite où le GIE rachetait 24 000 packages à Vinci pour les revendre à Daimani. Quand on lui a demandé s'il n'avait pas préalablement vendu les hospitalités internationales du Stade de France à Vinci, Atcher a dit : « Non. »
Atcher était pourtant convaincu que la mise serait bonne puisqu'il avait négocié une commission de 37,5 % avec Vinci qui estimait dans un premier temps pouvoir écouler 100 000 packages pour une valeur de 140 M€. Atcher avait sorti sa calculette : 37,5 % de 140 millions, ça fera rentrer 52,5 M€ dans les caisses du GIE. Une illusion, un mirage de plus. Vinci vendra en définitive 53 000 packages.
« L'évolution des ventes jusqu'au mois de février 2023 - c'est-à-dire six mois après mon départ - ne laissait apparaitre aucune dégradation du volume des ventes ni un quelconque risque financier », assure Atcher. Le déluge, c'est après lui. « Nous avons fait l'erreur, entre octobre 2022 et février 2023, de nous contenter de considérer que les courbes de vente freineraient à l'approche de la compétition mais ne s'effondreraient pas, admet-on au GIP. Nous n'avions pas audité le modèle initial. Les instances ont fait avec les informations qu'on a bien voulu leur donner. »
La première échéance aurait dû faire tinter toutes les sonnettes d'alarme et d'abord celles de la FFR, en première ligne sur le sujet car actionnaire du GIE à 55 % et du GIP à 62 %.
Alexandre Martinez a toujours prétexté qu'il « ne savait pas, qu'il n'était pas tenu au courant ». Il était pourtant le contrôleur de gestion du GIE et le trésorier de la FFR, ce qui engageait doublement sa responsabilité. Quant à Bernard Laporte, très longtemps président du conseil d'administration du GIE, il a laissé faire. « Il allait en bas à droite et il signait », résume un témoin.
Autre chose interpelle : Claude Atcher a insisté et obtenu de la part de l'agence Couleur Voyage une garantie bancaire à première demande de 20 M€ en contrepartie de l'exclusivité du programme voyages-billets pour la Coupe du monde 2023.
« Vous savez, il n'y a pas des contrats pour tout »
Claude Atcher
Le tour-opérateur lyonnais a l'habitude de commercialiser les déplacements de supporters. « Mais on se demande comment une boîte dont le chiffre d'affaires est alors de 6 ou 7 millions d'euros peut obtenir la caution bancaire à première demande de 20 millions pour avoir ce marché, questionne le milieu. Atcher est ami avec le patron de Couleur Voyage, David Chevalier, lui-même ami avec Henri Mioch, le bras droit d'Atcher. » Contactés, MM. Chevalier et Mioch n'ont pas donné suite.
Cherchant à convaincre que les problèmes financiers sont apparus en même temps que sa révocation, Claude Atcher tient à nous alerter sur un autre trou, prétendument creusé par ses successeurs. « J'avais imposé de manière ferme et définitive que RWCL (World Rugby, la Fédération internationale) ne pouvait rendre à la vente les 24 000 packages réservés. Il semble toutefois qu'après mon départ 13 000 packages aient finalement été rendus au GIP. Ce qui représente un manque à gagner important puisque l'engagement ferme du départ garantissait 6 millions de recettes nettes pour le GIE. »
Pour imposer de manière ferme et définitive une garantie de recettes de 6 millions, il doit forcément exister un contrat. Eh bien non. « J'ai imposé ce point dans des discussions. Vous savez, il n'y a pas des contrats pour tout. »
Posted 19 January 2024 - 07:44 AM
Bon, attendons à ce que nous, pauvres manants, voyons notre licence augmenter.....
Posted 19 January 2024 - 09:29 AM
Ils doutent de rien, et ils vont encore la ramener, Bernard en tête... et tous les afficionados de cette clique qui leur courent toujours derrière...
Posted 19 January 2024 - 13:23 PM
On voulait savoir par quel miracle la France avait pu obtenir l'organisation de la coupe du Monde, alors que l'Afrique du Sud était la grande favorite, maintenant on sait.
Certes on se doutait bien que c'est l'aspect financier qui avait fait pencher la balance mais à ce point là ...
Atcher et Laporte qui ont passé leur temps à claironner, chacun à tour de rôle, "c'est ma coupe de monde", pourront rajouter "c'est mon désastre financier" ...
Florian Grill, un chef d'entreprise, autrement plus sérieux que les deux zigotos, a du pain sur la planche et un sacré numéro d'équilibriste à réaliser :
redresser les finances de la FFR sans spolier les clubs amateurs et sans trop diminuer le train de vie du XV de France, bonne chance à lui et son équipe ...
Posted 19 January 2024 - 15:05 PM
Posted 23 January 2024 - 12:18 PM
L'article est bien construit sur le dérives de l'organisation de la CDM.
Mais en fin de compte on ne sait pas si c'est de l'incompétence ou de la corruption.
Combien tous ces beaux Messieurs se sont mit dans la poche ?
Ah si ! On le sait tous, puisque Laporte nous l'a dit, ce sont des bénévoles.
NB: Un Laporte qui se fend bien la gueule en pensant aux reproches qui lui ont été fait par Casréra.
Posted 23 January 2024 - 12:46 PM
La société gérant les hospitalisés ayant fait faillite, elle doit avoir un commissaire aux comptes ou autre. Donc une analyse fine des mouvements d'argent...L'article est bien construit sur le dérives de l'organisation de la CDM.
Mais en fin de compte on ne sait pas si c'est de l'incompétence ou de la corruption.
Combien tous ces beaux Messieurs se sont mit dans la poche ?
Ah si ! On le sait tous, puisque Laporte nous l'a dit, ce sont des bénévoles.
NB: Un Laporte qui se fend bien la gueule en pensant aux reproches qui lui ont été fait par Casréra.
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