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La FFR et ses magouilles


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#9196 Alex chocolatines

Alex chocolatines

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Posté 13 février 2024 - 12:27

ce qui est étonnant, vu d'en bas, c'est que la fracture est avant tout liée à des historiques locaux/régionaux qu'à la figure de X ou Y comme candidat à la FFR. 

En région, les Présidents de ligue ont été, depuis toujours, des baronets qui usaient de leur pouvoir dans tous les registres : désignation des arbitres, distribution de l'argent, gestion des sanctions, etc. Tout ça fonctionnant entremêlé dans des oppositions droite-gauche, ville A/ville B, ville/campagne, querelles d'élus et bien sûr fidélité ou non à la présidence en cours. Tout ça continue, et de ce que je vois, les clubs amateurs votent avant tout en fonction de cet historique, plus que pour grill ou Laporte. Le vrai boulot de Grill, ce sera justement de désactiver autant que possible ces oppositions et de montrer qu'il est là pour l'intérêt général. pas simple du tout, car certains continuent de savonner la pente dans les ligues, par fidélité aveugle envers les Rapetous et parce qu'ils espèrent que les service seront récompensés. . 

Entre le père noel qui distribue des écrans plats et des abonnements canal, puis d'autre petits cadeaux et le père fouettard qui arrive et qui dit : "les p'tits gars, on a vécu au dessus de nos moyens depuis un moment, va falloir se serrer un peu la ceinture". KIKA le plus de succès ? hein KIKIDONC ?  :ermm:



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Posté 13 février 2024 - 15:00

Entre le père noel qui distribue des écrans plats et des abonnements canal, puis d'autre petits cadeaux et le père fouettard qui arrive et qui dit : "les p'tits gars, on a vécu au dessus de nos moyens depuis un moment, va falloir se serrer un peu la ceinture". KIKA le plus de succès ? hein KIKIDONC ?  :ermm:

Ca dépasse même ça, j'ai assisté à des votes où on vote X parce que son opposant leur a infligé des suspensions il y a 20 ans ... Et BL & Co ont parfaitement joué la dessus-. 

En tout cas, hasard ou pas, je rencontre FG ce WE lors de l'un de ses déplacements dans nos charmantes provinces. 



#9198 Alex chocolatines

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Posté 13 février 2024 - 16:53

Ca dépasse même ça, j'ai assisté à des votes où on vote X parce que son opposant leur a infligé des suspensions il y a 20 ans ... Et BL & Co ont parfaitement joué la dessus-. 

En tout cas, hasard ou pas, je rencontre FG ce WE lors de l'un de ses déplacements dans nos charmantes provinces. 

Tu vas lui dire qu'on en a gros ?  :P

 

Moi j'avais l'occase de rencontrer Bernie, il venait bouffer, fallait que les droles(dont un des miens) lui fassent une haie d'honneur en plus parce que mooossieur donnait le coup d'envoie fictif après le gueuleton, bin j'y suis pas allé, les copains m'ont dit que j'étais con mais ça je le savais avant.

A noter que c'était avant les grandes révélations des affaires, depuis la plupart tapent loin en touche quand on reparle du bonhomme  :P


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Posté 13 février 2024 - 17:17

Tu vas lui dire qu'on en a gros ?  :P

 

Moi j'avais l'occase de rencontrer Bernie, il venait bouffer, fallait que les droles(dont un des miens) lui fassent une haie d'honneur en plus parce que mooossieur donnait le coup d'envoie fictif après le gueuleton, bin j'y suis pas allé, les copains m'ont dit que j'étais con mais ça je le savais avant.

A noter que c'était avant les grandes révélations des affaires, depuis la plupart tapent loin en touche quand on reparle du bonhomme  :P

Je suis dans l'une de ces fameuses régions encore sous la coupe d'un suppôt de Satan. Je ne sais pas si les conditions feront qu'on peut réellement discuter. 



#9200 Alex chocolatines

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Posté 13 février 2024 - 17:24

Je suis dans l'une de ces fameuses régions encore sous la coupe d'un suppôt de Satan. Je ne sais pas si les conditions feront qu'on peut réellement discuter. 

Ben wala pourquoi j'y vais pas dans ces trucs, si on y va juste pour leur cirer les pompes, c'est pas mon truc. Ceci dit, Galtoche j'aurais pas refusé d'y aller. Pas sur qu'il y ait moyen d'échanger avec sa majesté mais j'aurais quand meme tenté  ^_^

 

Par contre, le doute m'habite .... FG c'est lequel ? Grill ou Galtoche ? Grill, je serais plutot pour le croiser et lui dire tout le bien que je pense de l'ancienne gouvernance   :P



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Posté 13 février 2024 - 21:19

Ben wala pourquoi j'y vais pas dans ces trucs, si on y va juste pour leur cirer les pompes, c'est pas mon truc. Ceci dit, Galtoche j'aurais pas refusé d'y aller. Pas sur qu'il y ait moyen d'échanger avec sa majesté mais j'aurais quand meme tenté  ^_^
 
Par contre, le doute m'habite .... FG c'est lequel ? Grill ou Galtoche ? Grill, je serais plutot pour le croiser et lui dire tout le bien que je pense de l'ancienne gouvernance   :P

Gril

#9202 el landeno

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Posté 14 février 2024 - 07:08

Presidence de la FFR : la bataille est déjà lancée Alors que l'élection du président de la Fédération est prévue fin 2024 au plus tard, l'ambiance est déjà électrique entre Florian Grill et les membres de l'opposition, comme Guilhem Guirado. Une bataille que pourrait rejoindre Didier Codorniou.
 
 

Prévue entre octobre et décembre de cette année, la campagne pour l'élection à la présidence de la FFR a, semble-t-il, débuté le week-end dernier, en plein Écosse-France (16-20). Une salve de critiques postée sur les réseaux sociaux par les opposants à Florian Grill - élu le 14 juin 2023 lors de l'élection partielle et réintégrant le comité directeur avec onze membres de sa liste après la démission forcée de Bernard Laporte - a immédiatement déclenché la riposte de l'actuel président, via un long texte publié sur Facebook. Dans le même temps, le nom de l'ancien international Didier Codorniou circule avec insistance.

 
 

Si la candidature de l'actuel maire de Gruissan et vice-président de la région Occitanie était confirmée - on parle d'une annonce dans les semaines à venir -, elle viendrait modifier les rapports de force précédemment établis entre les pro-Grill et les pro-Laporte.

 

 

Grill : « Plus déterminé que jamais »

 
 

Attaqué la semaine dernière par l'opposition, l'actuel président de la FFR confirme qu'il se représentera à l'élection fédérale, prévue à l'automne.

« La lettre ouverte que vous avez postée dimanche lance-t-elle la campagne en vue des prochaines élections fédérales ?
C'est plutôt une réponse à l'action concertée de fake news, d'attaques et de propos non argumentés tenus par les intéressés (Marie-Pierre Pagès, Bernard Laporte, Guilhem Guirado, Mourad Boudjellal), à savoir un sifflet que l'on transforme en bronca, une accusation de mensonge sur les comptes de la FFR, une phrase définitive ("un bilan catastrophique") sans aucun fondement, et Mourad Boudjellal qui m'appelle "l'autre"... Tout cela ne vole pas très haut. Mais il fallait mettre les pendules à l'heure, en y mettant un peu d'humour... Qu'eux aient en tête la campagne c'est une certitude mais moi, je n'y suis pas. En tant que président de la Fédération, j'ai du boulot, beaucoup, et il n'y a que ça qui m'intéresse. C'est le travail qui me tient lieu de campagne (sourire).

 

Allez-vous vous représenter ?
C'est évident. J'ai un projet sur six ans. Le moment venu, j'officialiserai ma candidature, mais je n'ai pas besoin de me cacher derrière mon petit doigt. Bien sûr que je suis plus déterminé que jamais.

Vos détracteurs vous reprochent de profiter de vos déplacements pour faire campagne...
Me déplacer, c'est mon boulot. Campagne ou pas campagne, j'ai fait ça pendant six ans tous les week-ends (il était président de la Ligue Île-de-France de 2017 à 2023), et je continuerai. Quand tu es président de la Fédé, c'est facile de se faire enfermer à Marcoussis et de ne voir que les équipes de France. Mais 95 % du rugby, c'est le rugby amateur. Après la Coupe du monde et avant les Jeux Olympiques, il me semble que c'est le bon moment pour aller dans les régions et les départements les convaincre d'investir dans le rugby, en leur expliquant que c'est un enjeu de société au regard des valeurs éducatives que porte notre sport.

Savez-vous aujourd'hui qui sont les autres candidats à l'élection fédérale ?
Des noms circulent... Des noms d'anciens internationaux. Celui de Guilhem Guirado. Une rumeur fait aussi état de Didier Codorniou... Mais je ne m'y intéresse pas trop. L'heure est au travail. Nous avons déployé notre stratégie autour de quatre axes qui sont les équipes de France, le développement du poids de la Fédération à l'international avec un accompagnement des nations du Tier2 (deuxième niveau mondial), et à ce titre nous prévoyons de disputer une rencontre contre l'Uruguay cet été à l'occasion de notre voyage argentin. Le troisième axe, c'est transformer l'institution en fédération à missions en assumant, en plus du rôle sportif, le rôle éducatif et citoyen. Et le quatrième, c'est la relance du nombre de licenciés pour combler un incroyable déficit. Nous sommes la deuxième fédération en médiatisation et seulement la dixième en nombre de licenciés. Nous avons un déficit en maillage territorial, un déficit dans le milieu scolaire, mais aussi en ce qui concerne la qualité des installations. La précédente gouvernance prévoyait une augmentation de 30 % des licenciés. En attendant les derniers chiffres en juin, la réalité se situe autour de 13 %... »

 

Codorniou, l'invité surprise ?

Ancien trois-quarts centre international devenu homme politique d'importance en région Occitanie, le « Petit Prince » devrait prochainement annoncer sa candidature pour la présidence de la FFR.

De la même façon qu'il s'infiltrait dans les défenses avec l'agilité et la finesse du trois-quarts centre qu'il fut dans les années 1980, Didier Codorniou, ancien international narbonnais et toulousain (31 sél. entre 1979 et 1985), va très certainement s'inviter dans les semaines à venir dans la campagne pour l'élection à la présidence de la FFR, prévue à l'automne prochain. Dans le petit monde d'Ovalie où pourtant tout se sait, personne n'imaginait le maire de Gruissan (Aude), vice-président du parti radical de gauche et vice-président du Conseil régional d'Occitanie, prendre part à ce type de match.

Lui-même n'a pas encore décidé s'il allait présenter sa candidature mais, selon l'expression consacrée, « sous la pression de ses amis », il y réfléchit fortement depuis quelques mois tous les matins en se rasant. Depuis maintenant plus d'un siècle - la FFR a été créée en 1919 -, des treize personnalités qui se sont succédé au poste de président, une seule, Bernard Laporte (secrétaire d'État chargé des Sports de 2007 à 2009), fut portée sur la « chose publique », et encore par accident. Didier Codorniou (66 ans), lui, est un homme politique, au sens plein du terme et sans discontinuer depuis 2001 et son premier mandat à la mairie de Gruissan.

Vers une triangulaire qui pourrait réserver des surprises ?

Champion de France en 1979 avec Narbonne, international cette année-là, il fut du 14 juillet à Auckland (24-19 face aux All Blacks), puis du Grand Chelem 1981, celui des années Fouroux entraîneur et Ferrasse président, une époque où les prises de becs par voie de presse n'étaient pas à fleurets mouchetés, où les noms d'oiseaux volaient. Passé de Narbonne à Toulouse, il décrocha un deuxième Bouclier de Brennus en 1989, libérant d'une passe millimétrée son partenaire au centre, Denis Charvet, pour un essai majuscule qui passe encore en boucle sur les réseaux sociaux. Joueur subtil et raffiné, effacé au profit du collectif sur le terrain, Didier Codorniou (1,70 m ; 68 kg environ à l'époque) savait aussi être tranchant...

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Didier Codorniou, ancien international narbonnais et toulousain (31 sél. entre 1979 et 1985). (J.Goldstein/L'Equipe)

Il n'hésita pas, le premier, à mettre les pieds dans le plat en refusant de se soumettre au diktat fédéral. Alors que le quinze de France, supposé amateur, venait de signer un contrat avec Nike en 1985, obligeant tous les internationaux à porter les chaussures de ce nouvel équipementier, lui cira la marque distinctive des siennes en signe de désaccord. L'année suivante, dans les colonnes de Midi Olympique, il regretta que les joueurs, premiers acteurs du jeu disait-il, ne soient invités qu'à se nourrir des miettes que voulait bien leur laisser la FFR. Cette philippique lui coûta sa sélection en Coupe du monde.

Décidé, d'après nos informations, à briguer un cinquième mandat de maire, Codorniou, surnommé « le Petit Prince » quand il foulait les terrains de rugby, pourrait bientôt marcher vers Marcoussis. Depuis quelque temps, il consulte, noue des contacts, construit discrètement un réseau, sonde ses amis et s'accorde encore quelques semaines avant de se décider à franchir le Rubicon. On lui prête l'envie de briguer la présidence de la FFR, fort du soutien amical de plusieurs ténors de la politique mais aussi du monde de rugby.

Si tel était le cas - à ce jour, les probabilités sont élevées -, il ouvrirait une troisième voie entre l'actuel président Florian Grill et Guilhem Guirado, qu'on annonce fer de lance d'une poignée d'anciens colistiers et amis de Bernard Laporte. Ainsi, la prochaine élection fédérale ne serait pas un nouveau duel mais bien une triangulaire, dont on sait d'expérience qu'elles livrent souvent des résultats inattendus.

Reste à connaître la ligne que ce fin politique va tracer, quels colistiers s'embarqueront avec lui dans l'aventure. Pour l'heure, rien de cela n'a été arrêté. Mais connaissant ses convictions profondes, son lien indéfectible vis-à-vis du rugby amateur, les amitiés fidèles dont il peut s'enorgueillir au sein d'un panel d'anciens internationaux et les leviers qu'il peut actionner en politique, nul doute que Codorniou ne s'avancera pas sur le terrain fédéral sans de solides garanties.

Guirado temporise

L 'ancien capitaine des Bleus et actuel membre de l'opposition pourrait, lui aussi, jouer un rôle important dans la campagne.

Ce n'est pas une visite de candidat à la présidence mais ça y ressemble étrangement. Guilhem Guirado, colliers de fleurs autour du cou dès sa sortie d'avion, a été accueilli en grande pompe dimanche à l'aéroport de Tahiti par des membres de la Fédération polynésienne de rugby ainsi que la presse locale. C'est dans le costume d'ambassadeur du programme Aito 2027, un accompagnement à la fois sportif et éducatif de jeunes espoirs, qu'il s'est rendu, pour la première fois, durant une semaine dans le sud de l'océan Pacifique. Et non pour lancer la course à la présidence de la FFR. Le moment n'est visiblement pas encore venu.

L'ancien capitaine des Bleus (37 ans, 74 sélections), membre du comité directeur de la Fédération depuis l'an passé, est-il cependant en train de préparer le terrain pour briguer la présidence fédérale ? Plusieurs proches le pousseraient en ce sens. Lui est en revanche aujourd'hui nettement moins convaincu par ce scénario. Dix-huit mois après avoir mis fin à sa carrière de joueur sur un titre de champion de France, Guirado a conscience de son manque d'expérience politique pour mener le rude combat à venir.

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Guilhem Guirado, le 9 septembre 2023. (M.Clementz/L'Indépendant)

« Vous connaissez mon intégrité et mon respect de l'institution »

Guilhem Guirado

 
 
 

Son image et son parcours pourraient pourtant jouer en sa faveur. Mais avec quelles ambitions et avec qui à ses côtés ? Principalement des anciens alliés de Bernard Laporte, dont son ancien lieutenant Patrick Buisson ? « Nous ne souhaitons pas nous exprimer pour l'instant, lorsque le moment sera venu nous reprendrons contact avec vous », nous a indiqué Buisson mardi.

Un rapprochement avec Didier Codorniou, autre candidat potentiel, est-il davantage envisageable ? L'hypothèse ne doit pas non plus être écartée. Contacté en début de semaine, l'ancien talonneur de Perpignan, Toulon et Montpellier n'a pas voulu s'exprimer sur le sujet à 15 000 kilomètres de Marcoussis.

Ni répondre à la charge de Florian Grill, qu'il n'aurait évidemment que très peu goûtée (« Tu parles plus dans les médias qu'au Comité directeur, où ta présence n'est pas continue, et ton silence assez étourdissant », avait notamment écrit Grill). « Vous connaissez mon intégrité et mon respect de l'institution », nous a-t-il simplement glissé par textos. Dans les rangs de l'opposition, la posture et le discours « moralisateur » de l'actuel président agacent cependant de plus en plus. « Il va falloir arrêter de protéger le grand chevalier blanc », nous disait-on récemment. La prochaine campagne s'annonce épicée.

 
 

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#9203 thurfin

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Posté 14 février 2024 - 08:39

Va falloir en trouver du maïs pour pas tomber en rade de pop corn.


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#9204 InASMWeTrust

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Posté 14 février 2024 - 09:58

Va falloir en trouver du maïs pour pas tomber en rade de pop corn.

L'alcool de maïs c'est pas bon, mais ça permet aussi d'oublier. On est repartis pour une campagne de m., diffamatoire et jouant sur tous les pires ressorts. 



#9205 Alex chocolatines

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Posté 14 février 2024 - 11:07

Putain Guirado aux manette  :crying:

 

On est d'accord qu'il se présente comme le pantin de Bernie ? Ces mecs n'ont honte de rien, je suis ébahit par tant de culot.

 

Et Codornniou ? Pas assez occupé avec ses mandants politiques ? 


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Posté 14 février 2024 - 12:07

Putain Guirado aux manette  :crying:

 

On est d'accord qu'il se présente comme le pantin de Bernie ? Ces mecs n'ont honte de rien, je suis ébahit par tant de culot.

 

Et Codornniou ? Pas assez occupé avec ses mandants politiques ? 

 

Poser les questions c'est y répondre ! 



#9207 el landeno

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Posté 14 février 2024 - 19:35

Quand l'avocat de Serge Simon siégeait à la commission d'appel de la FFR INFO L'ÉQUIPE. Alors que la FFR était engluée dans une affaire de trafic d'influence à la suite de l'intervention de Bernard Laporte auprès de l'ancien président de la commission d'appel afin de rendre service au club de Mohed Altrad, l'avocat personnel de Serge Simon dans cette procédure a été nommé dans cette même commission, de 2018 à aujourd'hui.

Entrée par une oreille, vite ressortie par l'autre. En décembre 2017, en plein coeur de ce qui allait devenir l'affaire Laporte-Altrad, la gouvernance Laporte-Simon avait snobé les préconisations que venaient de lui transmettre le ministère des Sports et son Inspection générale. L'une d'elles appelait la FFR à « procéder au renouvellement intégral de la commission d'appel ».

 
 

L'injonction n'empêcha pas Jean-Daniel Simonet de siéger, comme L'Équipe l'avait révélé en mai 2018. Simonet était pourtant concerné au premier chef : président de la commission, c'est à lui que Bernard Laporte téléphona six fois en juin 2017 pour abaisser les sanctions frappant Montpellier, le club de Mohed Altrad. En 2022, le tribunal de Paris l'a jugé ainsi, MM. Laporte et Altrad ont été condamnés et ont depuis fait appel.

Trois ans plus tard, Simonet a fini par disparaître de cet organigramme. Le 1er juillet 2021, quand le secrétaire général Christian Dullin soumet à l'ensemble des élus du comité directeur de la fédération la composition de chacune des commissions régaliennes, aucun loup, aucune objection n'est soulevée. Le procès-verbal du relevé de décisions n'en mentionne pas. Tout juste indique-t-il que vingt-cinq ont voté pour et sept se sont abstenus, sans doute les membres de l'opposition de l'époque. Avec le temps, les souvenirs sont flous.

« Comment je suis arrivé dans cette commission ? Je n'en sais rien. J'avais un copain qui y siégeait. Est-ce que c'est Serge qui me l'a demandé ? Je ne crois pas mais je n'en suis pas sûr »

Me Blazy

 
 
 
 
 

C'est donc comme une lettre à la poste que Pierre Blazy est nommé vice-président de la commission d'appel-formation régulation, ayant à connaître les dossiers juridiques et financiers les plus sensibles (salary cap, contrôle de gestion, transferts...). Le même jour, la nomination d'un autre avocat, Sylvain Galinat, est approuvée. Il siègera dans la commission DNACG de régulation des championnats fédéraux. Or, messieurs Blazy et Galinat ont un client commun : le vice-président de la FFR Serge Simon.« Depuis quand je suis dans cette commission ?, se demande Me Blazy. Je n'en sais rien mais ça remonte à loin. »

Entré en 2018, reconduit trois ans plus tard

Pas si loin. D'après nos informations, Pierre Blazy figure au sein de la commission d'appel depuis 2018. Il y est justement entré parce qu'il a bien fallu remplacer les sept démissionnaires ayant quitté le navire en raison de l'affaire Laporte-Altrad. « Oui, c'est vrai, c'est ça, nous confirme-t-il. Comment je suis arrivé dans cette commission ? Je n'en sais rien. J'avais un copain qui y siégeait. Est-ce que c'est Serge qui me l'a demandé ? Je ne crois pas mais je n'en suis pas sûr. »

Lorsqu'il est reconduit en plein été 2021, plus personne ne peut ignorer qu'il est le défenseur personnel de Simon, surtout pas à la FFR. Me Blazy s'est exprimé publiquement en septembre 2020, dans Le Monde, le Parisienl'AFP, L'Équipe..., au moment de la garde à vue de son client, mis en cause par le Parquet national financier dans l'affaire Laporte-Altrad (*). Son maintien dans la commission d'appel est cependant approuvé le 1er juillet 2021, une réunion à laquelle assistaient MM. Laporte, Simon, Gabbanini et Dullin.

(*) Renvoyé devant le tribunal correctionnel, il a été relaxé en décembre 2022 mais le PNF a fait appel de ce jugement. Contacté, Serge Simon a demandé à recevoir nos questions par écrit mais n'y a pas répondu.

La situation de Me Galinat diffère. « Votre questionnement est logique mais je suis arrivé tardivement dans l'équipe de défense de Serge Simon, explique-t-il. Dès que j'ai su que j'irais jusqu'au procès, j'ai écrit au président de ma commission pour me mettre en retrait. »

« Je n'ai pas vu cette difficulté dans ma double positionMaintenant que vous le soulevez... Écoutez, si ça peut vous faire plaisir, je peux démissionner »

Me Blazy

 
 
 

Me Blazy, lui, porte toujours les deux casquettes lorsque le 9 septembre 2022, alors que le procès Laporte-Altrad a commencé depuis deux jours, le bureau fédéral annonce qu'il a négocié les honoraires des avocats de Laporte et Simon, pris en charge par la FFR (environ 120 000 € pour les conseils de M. Simon). Cela n'a l'air d'interpeller personne. « Pas de commentaires, nous a répondu Christian Dullin, secrétaire général à l'époque et donc censé être le destinataire des candidatures. Voyez avec Florent Lajat qui était directeur du service juridique. » Désormais directeur général adjoint de la FFR, Lajat n'a jamais répondu à nos sollicitations.

En janvier 2023, lorsque Pierre Blazy se met médiatiquement en rogne contre le comité d'éthique de la FFR qui vient de recommander de ne pas proposer la candidature de Serge Simon à la présidence-déléguée de la fédération (« Je suis surpris par l'avis du comité d'éthique, qui viole les principes classiques du droit, dont le principe de la présomption d'innocence »), qui parle au Monde ? L'avocat outré de Simon ou le membre de la commission d'appel de la FFR ? Les deux peut-être

Nous avons joint des membres (ou anciens membres) de comités d'éthique et de commissions régaliennes, dans le rugby et dans d'autres sports : tous ont tiqué et relevé un « évident problème d'étanchéité entre une commission dont les arbitres doivent rendre des décisions libres de toute influence, et le pouvoir politique en place. Cette situation paraît incompatible avec la mission de juger des clubs ou des dirigeants de clubs pouvant être en désaccord avec un haut-dirigeant de la FFR ou avec sa ligne politique. »

Dans le foot français, la doctrine est celle-ci : absence totale de lien d'intérêt, direct, personnel ou économique, avec les membres du conseil d'administration qui désigne les arbitres. Les liens entre un avocat et son client tombent sous le coup de la communauté d'intérêts. « Je n'ai jamais considéré que Serge Simon était coupable dans l'affaire Laporte-Altrad, précise Blazy. Dans les dossiers que j'ai jugés au sein de la commission, il n'y en avait aucun en rapport avec cette affaire. » Certes, mais beaucoup émanent de la Ligue, ennemie politique déclarée de Laporte et Simon en ce temps-là. Nous avons cherché à connaître quels dossiers avaient traité Me Blazy. Là encore, pas de retour. « Je n'ai pas vu cette difficulté dans ma double position, dit Blazy. Maintenant que vous le soulevez... Écoutez, si ça peut vous faire plaisir, je peux démissionner. »

Un filtrage des membres de la commission de la FFR depuis 2022

La FFR est aujourd'hui la seule fédération sportive en France qui a instauré un filtrage des membres de ses commissions, émanation de la loi de mars 2022 sur la démocratisation du sport. Les arbitres, comme les dirigeants, doivent compléter une déclaration d'intérêts, qui est ensuite traitée par une moulinette informatique. En janvier dernier, onze personnes ont été signalées en situation d'incompatibilité (alerte rouge), et donc obligés de choisir une des deux fonctions, ou en situation de conflit d'intérêts (alerte orange), ce qui nécessite un déport sur un sujet spécifique. Aujourd'hui, si on la passait à ce crible, la situation de Me Blazy entre 2020 et juin 2023 (démission de Simon) déclencherait selon le comité d'éthique le niveau 1. Celui de l'incompatibilité.


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Posté 14 février 2024 - 22:13

On se régale.
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C'est le topic que je préfère  :w00t:

 

Longue vie à Laporte et Simon !!! 


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#9210 Gourine63

Gourine63

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Posté 14 février 2024 - 22:30

Même les scénaristes de South Park ne pourraient pas lutter.




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