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La FFR et ses magouilles


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#9571 el landeno

el landeno

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Posté 12 septembre 2024 - 21:13

« Une impression globale d'improvisation » : l'enquête de la FFR sur la disparition de Medhi Narjissi accablante La Fédération française a communiqué mercredi les conclusions de l'enquête à la suite de la disparition de Medhi Narjissi, le 7 août dernier en Afrique du Sud. Le rapport met sur la sellette le staff de l'équipe de France des moins de 18 ans.

 
 

Lors d'une conférence de presse le 28 août dernier, dévastés, les parents de Medhi Narjissi, Jalil et Valérie, s'en étaient pris à la Fédération française de rugby, pointant du doigt la légèreté de l'encadrement de l'équipe de France des moins de 18 ans après la disparition de leur fils, 17 ans, happé par des « rip currents », des courants d'arrachement, lors d'une séance de récupération à Dias Beach, près du cap de Bonne-Espérance, en Afrique du Sud, une plage connue pour sa dangerosité.

 
 

Mercredi, après la conclusion d'une enquête de plusieurs semaines menée par Jean-Marc Béderède, DTN adjoint de la FFR, au cours de laquelle il a interrogé les douze membres du staff ainsi qu'une partie des jeunes coéquipiers de Medhi Narjissi, la Fédération a publié les conclusions provisoires du rapport remis en premier lieu à la famille Narjissi ainsi qu'au ministère des Sports, alors « qu'en dépit de la mobilisation rapide des secours (bateaux et hélicoptères), le corps de Medhi Narjissi n'a pas été retrouvé à ce jour ».

Dans le rapport de douze pages d'enquête de la FFR que L'Équipe s'est procuré, il est fait état de ce qui serait des manquements à la sécurité. Selon ce rapport, la responsabilité du staff serait clairement engagée : « La décision d'organiser une séance de récupération dans l'eau sur la plage de Dias Beach a été prise sans prendre en compte la dangerosité du site, peut-on lire. Les panneaux d'avertissement n'auraient pas été pris en compte, ce qui apparaît particulièrement critiquable. »

Contactés mercredi, les membres du staff cités dans le rapport n'ont pas répondu à nos sollicitations, tout comme le président de la Fédération française de rugby, Florian Grill, ou le vice-président Jean-Marc Lhermet.

 
 
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Medhi Narjissi a disparu sur la plage de Dias Beach en Afrique du Sud. (M. Nkateko/L'Équipe)
La préparation : « Une décision évoquée en réunion collégiale du staff »

C'est l'une des questions essentielles de l'enquête interne de la FFR : qui a pris la décision d'organiser cette séance de récupération à Dias Beach, où jamais une équipe de France ne s'était baignée, plutôt qu'à l'hôtel comme le laissait présumer le planning ? Selon les premières informations récoltées auprès de l'encadrement, « la décision aurait été évoquée en réunion collégiale, le 6 août », indique le rapport. Dans son entretien, le préparateur physique Robin Ladauge parle d'une décision « prise la veille pendant la réunion staff par l'ensemble des personnes présentes ». Il dit aussi avoir été chargé de mettre en oeuvre cette séance de récupération après avoir vérifié le jour J sur place sa faisabilité.

Une version qui ne colle pas à celle racontée par Stéphane Cambos. Le manager de l'équipe de France des moins de 18 ans déclare, lui, que l'idée a été proposée par Ladauge. Cambos aurait jugé cette sortie trop risquée et l'aurait fait savoir. Il aurait exprimé des « réticences à l'ensemble du staff » lors de la réunion du 6 août 2024 « mais aussi à plusieurs reprises dans la journée du 7 août », durant le trajet en bus, puis en arrivant à Cape Point et enfin, une fois dans l'eau, où « il aurait encore exprimé sa désapprobation à Robin Ladauge, ce qui aurait précipité la fin de la séance ». Plusieurs déclarations ne vont pourtant pas en ce sens dans le rapport : « D'autres témoignages recueillis au sein du staff tendent à corroborer le fait que Robin Ladauge aurait effectivement été à l'origine de la proposition d'effectuer la séance de bain froid à Cape Point, mais aucun ne fait état, en revanche, de réserves manifestées par Stéphane Cambos. »

Pour mieux mesurer la dangerosité du site, l'encadrement aurait pu (dû) se tourner vers le prestataire accompagnant « de longue date » les équipes de France dans cette région. Mais celui-ci n'a pas participé à la réunion préparatoire. Plus étonnant encore, il n'a pas « été questionné sur les habitudes des équipes de France à Dias Beach, dont il ressort clairement qu'elles ne comprenaient pas de mise à l'eau ».

La séance de récupération : « Une impression globale d'improvisation »

Le 7 août, alors que le groupe est en visite au phare de Cape Point, Robin Ladauge descend sur la plage s'assurer des conditions de réalisation de la séance. Comme les autres membres du staff, il dira n'avoir vu aucun des panneaux signalant la dangerosité du lieu, à l'entrée et à la sortie du chemin qu'ils ont emprunté. Après avoir repéré une barre, située à plusieurs dizaines de mètres de la plage où des vagues d'environ deux mètres viennent se casser, il décide que la séance peut se faire dans une zone qu'il délimite, loin des rochers, où il y a peu de courant et de l'eau à hauteur de taille maximum. Deux joueurs, qui ont tous souhaité témoigner de façon anonyme, parleront plutôt de vagues de « trois ou quatre mètres », tandis que le service météorologique évoque « des vagues pouvant aller jusqu'à près de quatre mètres. »

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Medhi Narjissi lors d'un match avec le Stade Toulousain. (Photopqr/la depeche du midi/maxp)

Vingt-cinq joueurs et sept membres du staff participent à la séance. Robin Ladauge transmet les consignes de mise à l'eau « en descendant l'escalier, sur la plage et pendant la session ». Il envoie aussi avant la séance un message WhatsApp qui n'arrivera pas faute de réseau : « Les vagues sont un peu solides, on va rester dans la mousse. » Deux joueurs au moins ont déclaré n'avoir pas entendu les consignes ; un autre a dit que « l'eau montait parfois jusqu'aux aisselles. » Au début de la séance, Robin Ladauge, en tenue de plongée et équipé d'une bouée « Rescue » munie d'un filin de 20 m, est le seul membre de l'encadrement dans l'eau. Plus tard, l'analyste vidéo Axel Dupont sera positionné à hauteur de Ladauge « de façon que les joueurs se trouvent toujours entre eux et la plage ».

Parmi ces derniers, certains disent n'avoir pas ressenti de danger, tandis que d'autres évoquent du « courant fort, qui nous tirait vers le large ». Censés rester dans une zone restreinte, certains joueurs se sont retrouvés isolés, à plusieurs dizaines de mètres du groupe principal ; « Ils rentraient et sortaient de l'eau à leur guise. » Le rapport indique que plusieurs éléments donnent « une impression globale d'improvisation », les membres du staff semblent ne pas avoir de consigne précise, à part Axel Dupont, et les joueurs ont mal compris celles qu'on leur donnait.

La disparition : « À 15 h 30, Medhi Narjissi est à une quarantaine de mètres du groupe »

À la fin de la séance, rallongée de cinq minutes sur accord des membres du staff, les conditions se dégradent et les vagues ont forci. Un joueur indique avoir été « obligé de faire de petits sauts pour garder la tête hors de l'eau », un autre évoque le ressac « qui amenait vers le large. » Les joueurs regagnent la plage un par un quand Medhi Narjissi est aperçu par plusieurs membres du groupe « fortement déporté vers la droite et se rapprochant dangereusement de la zone des rochers ». Selon le rapport, il est déjà à une quarantaine de mètres sans que personne ne l'ait vu en train de se faire déporter, ni entendu. Son coéquipier Oscar Boutez et plusieurs membres du staff tentent de se rapprocher en lui criant de revenir. Boutez prend l'initiative de nager vers lui et le rejoint. D'autres membres du staff expliquent avoir renoncé ou être incité à renoncer car les conditions étaient trop dangereuses. Medhi Narjissi semble s'accrocher au dos d'Oscar Boutez mais lâche prise après le passage de deux vagues. Tandis que son coéquipier profite d'une vague pour revenir, Medhi est resté au niveau de la barre et lutte contre les vagues avant d'être perdu de vue.

Une partie des joueurs et Robin Ladauge se précipitent vers les rochers pour recueillir Oscar Boutez. D'autres membres du staff se postent à divers endroits pour scruter l'océan tandis que certains remontent les escaliers pour trouver du réseau et alerter les secours. Un ranger a déclenché les secours par talkie-walkie. Un couple de touristes prête une paire de jumelles à un membre du staff. Mais Medhi Narjissi reste invisible.

 
 

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#9572 Arverne03

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Posté 13 septembre 2024 - 06:09

Cette affaire se terminera devant les tribunaux, mais ça c'était à prévoir dès le départ. 



#9573 mistral

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Posté 13 septembre 2024 - 10:03

Vu les témoignages, chacun essaie de sauver sa peau en accusant l'autre. Bravo les valeurs, le " on gagne ensemble, on perd ensemble.."
Cet Entêtement à décider et à savoir plus que les autres , fait quand même un peu peur. Cette histoire de récupération dans l'eau de mer a tout prix, en est l'exemple même.

#9574 pims

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Posté 13 septembre 2024 - 10:11

c'est bizarre ça donne l'impression qu'ils ont préparé le truc à fond (le mec avec la bouée, la zone délimitée, la tenue de plongée etc) tout ça pour passer à côté de l'essentiel : on se baigne pas là


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#9575 InASMWeTrust

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Posté 13 septembre 2024 - 10:30

Pourquoi l'encadrement, souvent issu du même milieu clos et hors-sol, serait plus mâture que les joueurs ? 



#9576 mistral

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Posté 13 septembre 2024 - 10:55

Effectivement, et si vous avez déjà eu loccasion de discuter avec des techniciens purs et durs ou de participer à des réunions très techniques sur le haut niveau, vous vous rendez vite compte que lhumain compte en dernier par rapport aux résultats, aux performances . On y cause data, masse graisseuse, détente verticale, puissance du dos, capacité à encaisser, vitesse des prises de décision, et avec des termes tout fait du style : terrien, aérien, etc. On parle des joueurs, futures pépites comme des produits à améliorer. Ce nest même pas fait dans la méchanceté ou la médisance, juste de façon naturelle comme il a été dit de le faire, ce qui correspond très bien au terme hors-sol. Les spécialistes ne se rendent même plus compte de leurs discours et de leurs comportements, et il y a déjà un petit moment que certains sinquiètent des ces dérives.
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#9577 el landeno

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Posté 13 septembre 2024 - 20:12

Didier Codorniou, candidat à la Fédération française de rugby, visé par deux enquêtes pénales Une perquisition, qui a eu lieu jeudi à la mairie de Gruissan, dont Didier Codorniou est l'édile depuis 2001, a été faite dans le cadre d'investigations portant sur l'attribution de marchés publics. L'autre enquête concerne un accident mortel de manège arrivé en 2018.

 

Le calendrier judiciaire risque-t-il de se télescoper avec les élections à la tête de la Fédération française de rugby (FFR) ? Selon nos informations, Didier Codorniou, candidat à la tête de la FFR face au président sortant Florian Grill, est visé par deux enquêtes pénales.

 
 

Une perquisition a ainsi eu lieu jeudi à la mairie de Gruissan (Aude), dont Didier Codorniou est le maire depuis 2001, dans le cadre d'investigations portant sur l'attribution de marchés publics. Un dossier jusqu'alors suivi par le parquet de Narbonne, qui s'est refusé ce vendredi à tout commentaire.

L'affaire est notamment pilotée par les gendarmes de la Division délinquance économique, financière et numérique de la section de recherche de Montpellier. Un des volets de cette affaire concerne l'exploitation d'un parc nautique sur le plan d'eau du quartier des Ayguades, un espace de 22 hectares en partie situé sur la commune de Gruissan. Le 24 mars 2016, l'Office de tourisme, dont Didier Codorniou est le président, prend une délibération en vue de trouver un futur exploitant du site. Le vice-président de l'Office de tourisme, par ailleurs patron de Casino, Daniel Reyné, un proche de Didier Codorniou, vote la délibération.

Une enquête portant sur l'exploitation d'un parc nautique

Or quelques jours plus tard, en mai 2016, une société, "Nautic park Ayguades", est discrètement créée par Eric L., une autre connaissance du maire, propriétaire, sur Gruissan, d'un autre parc d'attraction : le Pirat'Parc. L'objet de la société est clair : « La création, la conception, la réalisation, l'exploitation de tous espaces ou parc à but culturel, récréatif de détente ou d'attraction, et notamment d'un parc d'activité nautiques à Gruissan Les Ayguades ».

À l'époque, le nom de l'exploitant n'est pourtant pas officiellement connu, et l'appel à candidature n'a même pas encore été lancé : il ne le sera que deux ans plus tard, en 2018, par la mairie de Gruissan. En février 2020, le maire prend cependant une nouvelle délibération : il explique qu'en vertu du « code général de la propriété des personnes publiques relatif à la mise en concurrence, l'autorisation d'occupation en question n'est pas soumise à une procédure de mise en concurrence car elle s'insère dans une opération globale ayant donné lieu à une procédure de sélection préalable. De ce fait, l'organisation d'une procédure de mise en concurrence s'avère ici injustifiée », peut-on lire.

 
 

« Comme par hasard, je suis candidat (à la FFR), et il me tombe ce dossier »

 
 
 

Dans la foulée, la mairie concède à la société "Nautic park Ayguades" une autorisation d'occupation du domaine public pour les vingt prochaines années. Puis, en juin 2021, Daniel Reyne devient directeur général du parc nautique (une fonction dont il a démissionné le 25 mai 2023). Contacté par mail, ce dernier n'a pas répondu à nos sollicitations. En résumé : Didier Codorniou, maire de Gruissan et président de l'Office de tourisme, a attribué un marché, sans mise en concurrence, à une société d'une connaissance dont le vice-président de l'Office est devenu le dirigeant.

Interrogé par l'Equipe, Didier Codorniou, qui n'était pas présent au moment de l'arrivée de la gendarmerie à la mairie, explique avoir reçu hier un appel de sa secrétaire lui disant qu'il y avait une perquisition. « En 25 ans, je n'ai jamais eu de problème, confie-t-il. Je fais toujours attention, je consulte toujours les avocats (...) On est très rigoureux sur les appels d'offres ».

Il soutient n'avoir « ni de près ni de loin participé à toutes les démarches » et affirme être tombé des nues quand il a appris l'existence de cette enquête. « Comme par hasard, je suis candidat (à la FFR), et il me tombe ce dossier », pointe-t-il. C'est violent. J'avais l'impression d'être complètement sécurisé (d'un point de vue juridique) ».

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Didier Cordoniou à Gruissan, France, en mai dernier. (P. Mérimée/L'Équipe)
Mis en examen pour homicide involontaire

Ce n'est en réalité pas la première fois que Didier Codorniou a affaire à la justice. En tant que maire de Gruissan, il a été mis en examen en juin dernier pour homicide involontaire, suite à la mort d'un enfant sur un manège en 2018. L'affaire est un drame terrible : en mai de cette année, le Paparazzo, un célèbre restaurant de la commune qui possède une délégation de service public, demande l'autorisation à la mairie d'installer un manège - en réalité un petit train - devant son établissement, sur le domaine public.

Le jour de la fête, un enfant sort de son wagon tandis que l'attraction est en marche. Le petit Tylian, âgé de 2 ans et demi, est happé par le train et meurt de ses blessures. Le fait divers émeut toute la région. Les propriétaires du manège sont rapidement mis en examen, tout comme l'homme qui avait délivré le rapport de contrôle technique valable au moment du drame. Les rapports d'expertise font vite état d'un manège en piteux état : pas de ceintures ou ceintures défaillantes, absence d'arrêt d'urgence efficace ou encore absence de panneaux de signalisation. Des malfaçons auxquelles le contrôleur technique n'avait trouvé rien à redire.

Un document manque : le certificat de montage du manège

Les enquêteurs vont ensuite s'interroger sur une éventuelle responsabilité de la commune. Des documents sont saisis au Paparazzo et à la mairie de Gruissan. Il s'avère rapidement que les procédures administratives n'ont pas été entièrement respectées. L'extension d'assurance demandée par le restaurant a été faite pour accueillir des jeux gonflables, et pas pour un manège. En outre il n'y pas eu de véritable contrôle du manège effectué par la commune, et les conventions ne sont pas claires non plus.

Le 12 novembre 2020, selon des écoutes téléphoniques, l'un des responsables du Paparazzo, Thierry D., s'inquiète de l'enquête en cours, et appelle l'avocat de la famille de la jeune victime, qu'il semble bien connaître. Il l'informe que les gendarmes sont venus saisir des documents dans son restaurant et lui répète ce qu'ils lui ont dit : à savoir qu'il manquait un document important dans le dossier technique du manège, à savoir le certificat de bon montage du matériel. Selon la loi, ce document est normalement indispensable car il est censé attester que le manège a été bien installé avant d'être utilisé par le public.

« Au début, on voulait porter plainte contre la mairie, le Paparazzo, qui ont participé à installer ce manège qui ne devait pas être là. L'avocat ne voulait pas : il ne voulait attaquer que les forains. Il me sortait des lois à la con que je ne connaissais pas ».

Christophe, le père de Tylian, décédé après un accident de manège

 
 
 

La discussion entre les deux hommes se poursuit. Thierry D s'inquiète auprès de l'avocat de la famille : « C'est des assurances qui vont payer quoi (...) Ou alors ils attaquent Codor', je sais pas, qu'est-ce t'en penses ? »
« Ecoute, on verra, lui répond l'avocat. En tout cas pour l'instant, parfait, tout roule comme il faut pour toi (...) ».
« Ouais tu me protèges là-dessus, le relance Thierry D. Hé bé, c'est ce que je fais au maximum, j'essaie de les garder, surtout ces gens-là (...) Qu'ils ne déposent pas..."

Contacté par L'Equipe, Christophe, le père de Tylian se dit scandalisé : « Au début, on voulait porter plainte contre la mairie, le Paparazzo, qui ont participé à installer ce manège qui ne devait pas être là. L'avocat ne voulait pas : il ne voulait attaquer que les forains. Il me sortait des lois à la con que je ne connaissais pas ».

Christophe précise que c'est une bonne connaissance de Thierry D. qui lui avait conseillé cet avocat-là, et qu'il en a désormais changé. Une affaire disciplinaire serait encore en cours au conseil de l'Ordre des avocats, selon Christophe. Contactés, Thierry D. et l'ancien avocat de la famille ne nous avaient pas répondu à l'heure de publication de cet article.

Le parquet réclame un non-lieu pour Codorniou

Ce 12 novembre 2020, ce responsable du Paparazzo Thierry D. discute également au téléphone avec un des fils de Didier Codorniou. Les deux hommes se connaissent bien : ils ont monté, un an plus tôt, "Papapoule", un nouveau concept de restauration de plage.

Thierry D. lui explique que les gendarmes sont passés au restaurant et lui explique la situation, en particulier le document manquant. Le fils de Didier Codorniou transmet le message à son père, avant de le rappeler quelques instants plus tard pour l'avertir que les gendarmes se sont également rendus à la mairie.

Dans les jours qui suivent, la direction générale des services municipaux s'attelle à reconstituer le puzzle administratif. On craint que la justice cherche la responsabilité de la commune, et donc celle du maire.

Le moment fatidique arrive presque quatre ans plus tard. Interrogé par le juge en juin 2024, Didier Codorniou assure avoir ignoré que l'attestation de bon montage du manège n'avait pas été transmise à la mairie, ni qu'aucune inspection du manège n'avait vraiment eu lieu par la mairie. Il nie tout dysfonctionnement de ses services et se dit très peiné par ce drame.

Le juge d'instruction et le procureur de la République de Narbonne auront-ils la même lecture des faits ? Alors que le premier a décidé de mettre Didier Codorniou en examen en juin pour homicide involontaire, le second a pris un réquisitoire de non-lieu le concernant, estimant qu'il n'avait pas eu connaissance du danger représenté par le petit train. Le juge d'instruction doit rendre prochainement sa décision, un non-lieu ou un renvoi devant le tribunal correctionnel.

Après six ans d'une instruction interminable, le papa de Tylian, lui, veut juste que tout cela se termine enfin : « Notre enfant a été enterré il y a six ans et c'est toujours pas fini. Un manège pourri, des autorisations qui n'avaient pas lieu d'être... ».

 
 

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#9578 pims

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Posté 13 septembre 2024 - 21:22

Grill tire les ficelles et les juges rouges se meuvent... On s'est fait avoir une fois avec Bernard on se fera pas avoir deux fois



#9579 Alex chocolatines

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Posté 13 septembre 2024 - 22:15

Bon, ben c'est le digne successeur de Bernie, plus de doutes  :ermm:


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#9580 thurfin

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Posté 20 septembre 2024 - 07:36

Grill demition -_-

 

https://www.lequipe....sportif/1508739

 

La fédé assigne le coq sportif en liquidation pour 5 millions d'arriéré l'opposition crie au scandal.

D'autant que le coq est aussi en délicatesse avec le cojo qui a du le renflouer pour assurer la livraison des équipements.

 

Bref encore l'héritage laporte qui a signé avec une entreprise pas assez solide pour assumer un contrat aussi lourd.


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#9581 Alex chocolatines

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Posté 20 septembre 2024 - 16:41

Grill demition -_-

 

https://www.lequipe....sportif/1508739

 

La fédé assigne le coq sportif en liquidation pour 5 millions d'arriéré l'opposition crie au scandal.

D'autant que le coq est aussi en délicatesse avec le cojo qui a du le renflouer pour assurer la livraison des équipements.

 

Bref encore l'héritage laporte qui a signé avec une entreprise pas assez solide pour assumer un contrat aussi lourd.

Oui mais si l'entreprise fait des petits cadeaux, rend des services quoi ; ben y a moyen de moyenner, "t'inquiète" qu'il disait le Bernie, "on fait les livres de compte au crayon à papier, tu risque rien ". :fume:



#9582 reo63

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Posté 20 septembre 2024 - 16:59

Grill demition -_-
 
https://www.lequipe....sportif/1508739
 
La fédé assigne le coq sportif en liquidation pour 5 millions d'arriéré l'opposition crie au scandal.
D'autant que le coq est aussi en délicatesse avec le cojo qui a du le renflouer pour assurer la livraison des équipements.
 
Bref encore l'héritage laporte qui a signé avec une entreprise pas assez solide pour assumer un contrat aussi lourd.

codorniou il la connaît bien cette petite entreprise, elle ne pensais pas ce qu'elle a fait ...........ah merde je confond avec jaminet !

#9583 Arverne03

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Posté 22 septembre 2024 - 06:56

vu dans la presse : 

 

 La grosse annonce de Florian Grill

 

"J'ai été dans l'action sur tous ces événements de l'été. J'ai été dans l'action immédiatement. J'ai essayé de gérer avec dignité et avec un devoir de transparence, que ce soit sur les événements Jaminet, que ce soit sur les événements de Mendoza ou que ce soit sur le drame de Mehdi. (...) C'est mettre en place des procédures qui n'existaient pas avant. C'est-à-dire que préalablement, dans l'organisation des tournées du rugby français, il y avait un principe communément admis depuis des années qui était l'autonomisation et la responsabilisation. Ça ne marche pas. Ça ne marche pas! Et il y avait tout sauf un système de sanctions. C'est-à-dire que demain, il faudrait qu'il y ait des sanctions financières pour les joueurs comme pour les staffs, des sanctions sportives qui peuvent aller d'exclusion temporaire ou définitive des équipes de France. On se doit de gérer les choses avec beaucoup plus de fermeté, beaucoup plus de rigueur aussi. C'est bien ce qu'on a l'intention de faire, en coordination avec l'ensemble des clubs parce que la problématique existe aussi dans les clubs, on ne va pas se raconter d'histoire", a confié Florian Grill.

 

Voilà qui est dit ! 



#9584 el landeno

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Posté 23 septembre 2024 - 19:47

NTERVIEW. Florian Grill, président de la FFR : « On se doit de serrer la vis, il n’y a pas le choix »
  Lecture 6
20240921131031-davt2666.jpg?v=1727111126Florian Grill, candidat à un nouveau mandat à la présidence de la FFR, à Bordeaux, ce 21 septembre. © Crédit photo : Thierry DAVID / SO
Par Arnaud David et Denys Kappes-Grangé - a.david@sudouest.fr
Publié le 23/09/2024 à 16h44.
Mis à jour le 23/09/2024 à 19h05.
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En campagne pour la présidence de la Fédération française, Florian Grill, le sortant, de passage à Bordeaux, est revenu sur les affaires qui ont terni l’image du rugby français et a promis la mise en place d’un cadre plus strict

On est à moins d’un mois des élections, pensez-vous que les affaires (1) qui ont jalonné l’été du rugby français en seront la clé ?

Non. D’abord, sur les affaires, les présidents de club sont très solidaires parce qu’ils savent qu’ils ont, eux aussi, une forme d’épée de Damoclès qui pèse sur leurs épaules. Ensuite, ils nous parlent des problématiques du quotidien et pas des événements qui ont eu lieu.

Même si ce n’est pas un élément décisif, on ne peut pas nier que ce qui s’est passé à Mendoza puis le drame Medhi Narjissi a abîmé l’image du rugby français auprès du grand public et de vos partenaires...

C’est une certitude, et je ne vais pas essayer de dissimuler la vérité. Puisque l’on parle de ces sujets, j’ai d’abord une pensée pour la famille Narjissi et pour Medhi. Mais oui, ça n’a pas fait du bien à l’image du rugby et ce que l’on veut expliquer, c’est que le rugby, ce n’est pas forcément ça. Qu’il y a aussi des écoles de rugby qui font un boulot fou, qu’il y a des bénévoles qui accueillent des gens de toutes les origines, qui œuvrent dans les zones rurales et dans les quartiers. Mais oui, le rugby n’est pas hermétique aux problèmes de la société, il subit les mêmes affres. Mais le dossier Medhi Narjissi relève d’une autre problématique.

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La FFR a assigné en liquidation judiciaire son ancien équipementier en raison d’arriérés de paiement qui s’élèvent à près de 5,3 millions d’euros. L’opposition dénonce le procédé dans un contexte de campagne électorale avant le scrutin pour la présidence le 19 octobre prochain

Regrettez-vous la manière dont vous avez géré à chaud la disparition de Medhi Narjissi et la communication avec ses parents ?

C’est très difficile de trouver la bonne manière face à la colère et à la douleur d’une famille. Je pensais qu’ils ne souhaitaient pas me voir. Je regrette d’avoir mal compris et je m’en suis excusé auprès d’eux. Ensuite, je ne pouvais pas partir immédiatement en Afrique du Sud. On a mis en place une cellule de crise, il y avait trente mineurs à rapatrier et beaucoup de choses à mener de front : les relations avec l’ambassade et le consulat, la cellule psychologique, l’envoi de Jean-Marc Béderède, le DTN adjoint.

Vous avez affirmé que vous n’envisagiez pas de sanction pour Auradou et Jegou s’ils bénéficiaient d’un non-lieu. Vous pensez qu’ils ont été suffisamment punis ?

Pour Hugo Auradou et Oscar Jegou, on va voir ce que décide la justice argentine dans cette affaire de viol présumé. S’il y a une condamnation, je n’imagine pas qu’il n’y ait pas aussi sanction. S’ils sont innocentés, la question sera donc : faut-il les sanctionner pour cette sortie nocturne ? Le fond de ma pensée, c’est que beaucoup de joueurs sont sortis. Melvyn Jaminet n’a pas été sanctionné pour sa sortie mais pour des propos racistes inacceptables quand on porte le maillot de l’équipe de France. Si je devais sanctionner, il faudrait qu’on refasse une enquête pour identifier tous les joueurs et membres de l’encadrement qui sont sortis. La vérité, c’est que cela fait des années dans le rugby qu’on tolère un certain nombre de choses. Cela s’est passé sous toutes les présidences. J’ai envie de traiter l’avenir. Il faut qu’on mette en place un cadre strict, pour les joueurs comme pour le staff, avec des sanctions financières et sportives.

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Les investigations menées par la Fédération n’ont pas éclairé précisément la prise de décision quant à l’organisation de la séance de récupération. Elles ne s’attardent pas non plus sur sa propre responsabilité

Un cadre, il y en avait un. Le capitaine avait dit : « tout le monde rentre ». Il y a une règle qui a été enfreinte.

Je ne sais pas tout de ce qu’il s’est passé. Plus de trois joueurs sont sortis. Les langues se sont déliées. Les caméras de l’hôtel ont montré qu’il y avait des retours tardifs. Je ne trouve pas normal qu’on se mette sur le toit au milieu d’une tournée. Je n’ai pas envie d’être le mauvais comptable du passé sur une soirée festive qui est la énième soirée festive. Le cadre était ce qu’il était à l’époque, c’est-à-dire un cadre basé sur l’autonomie et la responsabilisation. Cela ne marche pas. Il faut que ça change.

“La troisième mi-temps est dans notre ADN. Ce dont je ne veux pas, c’est de la quatrième et la cinquième mi-temps”

Durant la tournée, l’opposition a pointé l’absence d’un directeur de tournée, pour des raisons financières. Comment justifiez-vous l’absence de Raphaël Ibanez qui a toujours le titre de manager ?

D’abord, il y avait un chef de délégation qui s’appelle Bernard Viviès. Il a ramené Melvyn Jaminet. Cela aurait pu être Raphaël Ibanez. Sa présence n’aurait rien changé. Qu’il faille revoir l’organisation, c’est une certitude. On ne traite bien les sujets qu’en disant la vérité, en établissant les bons diagnostics. Pas en glissant la poussière sous le tapis.

Est-ce que Marcoussis va redevenir « Marcatraz » ? Quel cadre de vie souhaitez-vous mettre en place ?

Je ne suis pas un garde-chiourme. Le rugby doit accepter la troisième mi-temps. C’est dans notre ADN. Ce dont je ne veux pas, c’est la quatrième et la cinquième mi-temps. On ne peut pas avoir des nutritionnistes, viser le très haut niveau, être très bien rémunéré et, dans le même temps, ne pas comprendre qu’on n’est plus dans le rugby amateur. On a un devoir d’exemplarité vis-à-vis des 360 000 licenciés, des 60 000 bénévoles qui expliquent aux parents qu’au rugby, on apprend le respect. On ne peut pas vivre de l’argent de partenaires qui sont attentifs aux questions de racisme, de respect des femmes et dire, on s’en fout, on fait la fête. J’ai beaucoup aimé les propos de Didier Lacroix, lors des États généraux, qui a dit : il y a 30 ans, certains pensaient qu’il était ridicule de vouloir éradiquer la culture de la bagarre dans le rugby. On y est parvenu.

Vous allez donc mettre en place des contrôles contre la drogue mais aussi l’alcool ?

Cela fera partie des mesures prises dans le cadre des États généraux où étaient représentées toutes les familles. Il y aura de la sensibilisation, de la prévention, mais aussi des contrôles et des sanctions. On est en train de préciser le cadre juridique des contrôles dans les clubs, en équipe de France. Fabien Galthié y est associé. On a un devoir d’exemplarité. Ma vision du rugby, c’est qu’on n’a pas que charge sportive, on a aussi charge d’hommes. La cocaïne, ce n’est pas festif. La cocaïne, ça tue.

“Il ne s’agit pas de les infantiliser mais de les responsabiliser”

Est-ce qu’il n’est pas contradictoire d’attendre des joueurs qu’ils soient preneurs de décisions sur le terrain et les infantiliser en dehors ?

Il ne s’agit pas de les infantiliser mais de les responsabiliser. Il s’agit qu’ils ouvrent les yeux sur le fait qu’il y a tout un écosystème qui dépend d’eux. J’ai vu l’image bafouée du rugby avec toutes les conséquences que ça peut avoir, avec des partenaires, des spectateurs qui se détournent de notre sport. On se doit de serrer la vis, il n’y a pas le choix. On le fera sans la main qui tremble.

Depuis votre arrivée aux commandes, vous avez eu un axe de communication, c’est de parler de la situation financière alarmante de la FFR. Et pourtant vous aviez gardé Alexandre Martinez, le précédent trésorier, au sein du comité directeur. Pourquoi ?

Ce n’est pas de la communication. C’est un devoir de vérité. Alexandre Martinez, au lendemain de mon élection, a eu le mérite d’attirer mon attention sur des points délicats. Au congrès à Poitiers, il a émis une vision différente des comptes. Malheureusement, les chiffres ne mentent pas. Il a démissionné au lendemain du diagnostic du cabinet KPMG. Cet audit dit que les fonds propres de la Fédération sont de 29 millions d’euros. La trésorerie de la fédération est de 69 millions d’euros mais sur cette somme, 49 millions correspondent au fonds d’assurance dédié aux grands blessés. La trésorerie nette, c’est donc 20 millions d’euros. La Coupe du monde 2023 a perdu 35 millions d’euros. Or, comme on est actionnaire à 55 % du GIE, cela fait 19 millions de pertes. Et un jour, il va falloir qu’on les paie. Je ne comprends pas que ce sujet puisse faire débat. Les chiffres sont les chiffres. Ne pas dire la vérité aux clubs, c’est coupable. Et je ne parle même pas d’autres sujets comme le Coq Sportif qui nous doit 5,3 millions d’euros.

Justement, l’opposition s’insurge contre le fait que vous ayez menacé l’entreprise d’une procédure de liquidation.

C’est surréaliste. Il y a une société qui doit 5,3 millions d’euros à la Fédération et qui ne respecte pas les plans d’apurement de la dette. Il faudrait ne rien faire sous prétexte que cela peut la mettre en difficulté alors que nous sommes en difficulté ? Quand vous êtes membre du comité directeur, votre responsabilité, c’est d’abord de protéger les salariés de la FFR et les clubs. Donc on a fait une assignation en liquidation judiciaire. Oui, c’est de la pression. Mais c’est de la bonne pression. Je suis un patron de PME, pas un politique. Je gère la FFR avec les moyens qui sont les miens. Ce serait une faute de gestion que de laisser faire.

Didier Codorniou vous a accusé aussi d’être derrière les informations de l’Équipe sur les deux enquêtes en cours le concernant en tant que maire de Gruissan. Un commentaire ?

Non. La campagne a toujours été propre de mon côté. Je n’ai jamais attaqué les personnes. Je ne l’avais pas fait face à Bernard Laporte. Donc suspecter que je puisse être derrière ça… Non.

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“On veut redresser les finances en trois ans mais on le fera sans impacter les clubs et sans plan social”

En raison des affaires, on a assez peu parlé de perspectives. Votre projet pour le rugby français, est-ce autre chose que de l’austérité ?

Bien sûr. Je ne suis pas partisan de l’austérité mais d’un développement rationnel. Quand on fait le constat du rugby français, il y a d’abord une difficulté financière à affronter. On veut redresser les finances en trois ans mais on le fera sans impacter les clubs et sans plan social à la Fédération. Ensuite on a une vraie stratégie de relance du rugby par la base. Pour ce faire, on a un plan Marshall de 20 millions d’euros. Chaque club peut avoir une enveloppe de 50 000 euros pour améliorer ses installations. On a mis 3 millions d’euros supplémentaires sur les ligues régionales et sur les comités. On a créé huit titres de champions de France sur le rugby territorial. Depuis 15 mois, on est parvenu à très bien gérer le rugby avec seulement 11 élus sur 40 et seulement 3 ligues sur 13 métropolitaines.

World Rugby Une chance pour Benazzi. Un mois après les élections à la Fédération française, se tiendra l’élection du président de World Rugby. Longtemps l’Écossais John Jeffrey a fait figure de favori pour la succession de l’Anglais Bill Beaumont. Mais l’ancien troisième ligne a renoncé après avoir échoué à obtenir le soutien de sa fédération. Il reste donc trois candidats : l’Australien Brett Robinson, l’Italien Andrea Rinaldo et le Français Abdelatif Benazzi. L’ex troisième ligne des Bleus a été le dernier à se déclarer mais dans une élection qui s’annonce ouverte, Benazzi possède une vraie chance de s’imposer.

Allez-vous consacrer les mêmes moyens au XV de France et au rugby à VII qui est aussi devenu une vitrine ?

On n’a coupé aucun moyen si ce n’est que les stages ont lieu à Marcoussis. On est plus regardant aussi sur la catégorie des hôtels, on réserve les avions à l’avance, on mutualise les achats. Ce n’est pas un plan d’austérité, c’est de la bonne gestion.

(1) Propos racistes de Melvyn Jaminet et inculpation pour viol présumé de Hugo Auradou et Oscar Jegou lors de la tournée du XV de France en Argentine, disparition de Medhi Narjissi emporté par l’océan près du Cap de Bonne Espérance lors d’une séance de récupération avec l’équipe de France des moins de 18 ans.

 
 


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Posté 24 septembre 2024 - 08:43

Tant de bon sens ... ca ne passera jamais à la FFR -_-


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