La FFR et ses magouilles
#9661
Posté 10 octobre 2024 - 06:19
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#9662
Posté 10 octobre 2024 - 07:43
Codorniou, son programme, c'est d'être contre.
Rien d'étonnant, le PS étant devenu une carpette de LFI
Heureusement qu'il y a les "affaires" sinon on se demande de quoi il parlerai
Oui parce que question programme c'est le vide intersidéral.
#9663
Posté 10 octobre 2024 - 08:33
La mémoire a ses défauts que la raison ignore.
Saloperie demoralisation. vieillesse
#9664
Posté 10 octobre 2024 - 10:36
Heureusement qu'il y a les "affaires" sinon on se demande de quoi il parlerai
Aucun souci, la source est intarissable
#9665
Posté 10 octobre 2024 - 11:03
Codor n'a pas compris que s'il interdit L'EdF aux joueurs qui sont sortis jusqu'à 5h du mat, il va devoir ressortir le short.
Et il oublie que ses électeurs amateurs défendent avec ferveur cette valeur de la 3eme mi-temps.
Il est parti pour prendre une belle dérouillée.
Codormoinsàvie...
#9666
Posté 10 octobre 2024 - 11:59
Un fofo aurait il le document de L’équipe sur le petit Oscar Boutez ?
Un sacré mec ce petit Oscar
par avance merci
#9667
Posté 10 octobre 2024 - 12:34
Un fofo aurait il le document de L’équipe sur le petit Oscar Boutez ?
Un sacré mec ce petit Oscar
par avance merci
sujet RIP
#9668
Posté 10 octobre 2024 - 13:28
Codormoinsàvie...
Plus à vie du tout.
Salir mon pseudo de cette façon est impardonnable.
- GUY03 aime ceci
#9669
Posté hier, 05:59
Leur avis est unanime : « Il est temps que ça se termine... » Les présidents de clubs amateurs interrogés ne se retrouvent pas dans la campagne électorale, qu'ils jugent « délétère ». Nous avons choisi un panel d'une vingtaine, toutes divisions confondues, qui a bien voulu nous répondre, au téléphone, de façon très ouverte, sans filtre. Seuls quelques-uns ont indiqué ne pas vouloir s'exprimer avant que le résultat du vote soit acté, quand d'autres n'ont pas donné suite à notre appel. Sans doute représentent-ils la part de ceux qui n'ont pas encore fait leur choix - on parle de vingt pour cent d'indécis qui feront pencher au dernier moment la balance d'un côté ou d'un autre.
Si les principaux thèmes développés par les deux candidats à la présidence de la FFR - Florian Grill (Ovale Ensemble) et Didier Codorniou (100 % rugby) - sont semblables sur le fond, les responsables des clubs français se rejoignent pour tirer la sonnette d'alarme avant le terme de l'élection samedi 19 octobre. Effectifs en baisse chez les jeunes, crise du bénévolat, difficultés financières : le rugby amateur va mal et si rien de concret n'est fait pour l'aider, ils craignent qu'il finisse par disparaître.
Depuis quatre mois, les deux candidats arpentent le terrain à la rencontre du plus grand nombre possible de présidents de clubs amateurs. Tous n'ont pas été conquis. « Les thèmes des deux candidats sont éloignés de la réalité de nos clubs, laquelle touche à la formation, à l'accompagnement de nos joueurs et à la montée en compétences de nos éducateurs », regrette François Sageot, président de Vichy (Fédérale 3). « Ils viennent faire leur speech mais ils n'en ont rien à foutre des petits clubs. Ils préfèrent aller voir les clubs professionnels », note Nicolas Guyamier, de Floirac (Fédérale 1).
Ce que confirme Pierre Garochau, président de La Loubère (Régionale 3) : « Ils essayent de descendre dans le rugby amateur mais ils en sont loin. Ils vont voir les gros clubs qui ont beaucoup de voix et ils oublient les petits. » Président du Toulouse AC (Régionale 3), Alain Mirepoix confirme cette impression : « On parle peu des petits clubs et des difficultés qu'ils rencontrent. Beaucoup mettent la clé sous la porte, sans parler des équipes qui déclarent forfait. »
Pour Jean-Vincent Gauzentes, président d'Arpajon-sur-Cère (Fédérale 2), « les candidats parlent beaucoup du rugby amateur mais c'est avant tout électoral. Ils ne mettent pas les pieds dans le plat. Il y a beaucoup de fléaux auxquels s'attaquer, en particulier les pratiques financières concernant les primes de match, les comptabilités parallèles... »
Désabusé, Jean-Luc Fabre va plus loin dans le ressenti : « J'ai peu d'illusions sur ce qui va se passer après l'élection. Depuis trente ans que je m'occupe de Sète (Fédérale 3), j'ai vu passer cinq présidents à la FFR et je n'ai jamais vu de changements dans ma vie de président au quotidien. Il y a d'un côté le quinze de France, le Top 14, la ProD2 et les divisions jusqu'à la Fédérale 1 qui vivent dans l''opulence, et de l'autre le rugby amateur, dont la situation financière est catastrophique. » Président de Bastia (Régionale 2), Alain Del Moro fait partie de la catégorie des indécis : « Je n'ai eu de contact avec aucun des deux candidats. On a été un peu oublié, constate-t-il. Alors on attendra le 17 octobre (veille de l'ouverture du vote électronique) pour décider pour qui nous voterons. »
De son côté, Thierry Dominguez, président d'Agde (Fédérale 1), espère des gestes forts de la part du prochain président de la FFR : « Les deux candidats m'ont promis de faciliter les démarches administratives et j'attends des actes, car ça devient trop lourd pour les bénévoles que nous sommes. »
Et Didier Valade (Cahors, Fédérale 2) d'ajouter : « L'équipement vieillissant de nos stades est un vrai souci. Les deux candidats semblent s'en soucier et il est urgent d'avancer sur ce sujet. » Pour Max Santa (Servian-Boujan, Fédérale 2), « le thème qui nous parle, c'est la révision des indemnités de formation. Elle a été faite au profit des associations de clubs pros, et pas pour les amateurs. Il y a aussi les aides au déplacement, car les coûts de transport ont explosé. » Sujets concrets qui touchent directement le monde amateur. « Eux et nous faisons tous le même constat sur la perte de licenciés dans les catégories qui vont de U14 à U18, souligne Yann Arnaud, président de Vienne (Nationale 2). Les difficultés, aussi, à développer le rugby scolaire. Et puis il y a le sujet des finances, le montant trop élevé des cotisations, des assurances... »
« Ça me fait penser à une campagne électorale politique, dans ce qu'elle a de pire »
Alain Mirepoix, président du Toulouse AC en Régionale 3
Président de Vichy, François Sageot se dit « exaspéré par le ton pris par cette campagne. Je l'aurais voulue plus apaisée. Je regrette qu'il n'y ait pas eu un véritable débat et des échanges constructifs entre les candidats. » Plus radical, Christophe Goby, président du Bouscat (Régionale 1), s'est « désintéressé de cette campagne car les polémiques ont pris le dessus. Les candidats se crachent dessus. C'est une cata. Il faut voir les mails qu'on reçoit... » Pour Alain Mirepoix, « c'est plus violent qu'il y a quatre ans. Ça me fait penser à une campagne électorale politique, dans ce qu'elle a de pire ». Campagne jugée « délétère et clivante » par Francis Lavaure (Balma, Fédérale 2). Le constat de Max Santa est sans appel : « Depuis sept ans, le rugby est divisé, alors qu'au contraire, nous avons besoin de stabilité. »
Il y a ceux pour lesquels les « affaires » de l'été - incarcération de deux internationaux en Argentine, mise à pied et suspension de Melvyn Jaminet pour propos à caractère raciste, disparition en mer de Medhi Narjissi - n'auront pas d'influence sur leur vote, comme Max Santa : « J'ai fait très tôt mon choix et ça ne me fera pas changer d'avis », indique le président héraultais. Pour Alain Leroy (Lapalisse, Régionale 3), « la seule affaire qui est importante, c'est le décès du jeune Medhi, mais il y a très longtemps que mon comité directeur et moi-même avons validé notre choix ». Eric Tournier (Versailles, Fédérale 2), confirme : « Les affaires de cet été n'ont pas eu d'impact dans notre club, et n'auront rien à voir avec mon vote. » Une approche très généralisée que résume ainsi Jean-Vincent Gauzentes : « Même si les règles de tournée, que ce soit avec le quinze de France ou les U18, n'ont pas été respectées, ce ne sera pas déterminant. »
Même si pour certains, comme Thierry Dominguez, « la disparition du petit Narjissi a un impact négatif. C'est un mineur qui n'a pas été assez encadré alors que c'est le boulot de la fédération. À ce niveau-là, ce n'est pas normal. » Ressenti partagé par Didier Valade : « En Argentine et en Afrique du Sud, il y a une responsabilité des dirigeants. Et la disparition de Narjissi, très médiatisée, pèsera dans mon choix. Mais ce ne sera pas mon seul critère. » Précision de Yann Arnaud : « L'affaire Narjissi porte tort à la fédé et à son président, et cela influera sur le vote de mon comité directeur. » Ce qui n'est pas du goût de Jean-Luc Fabre : « Il faut ne s'être jamais occupé d'un club pour savoir qu'un défaut de surveillance, ça peut nous arriver à tout moment. Chercher des responsabilités, restructurer les encadrements, d'accord, mais se servir de ça pour une campagne électorale, c'est se tromper. »
Déficit chronique d'un côté, matelas financier qui dort de l'autre : les candidats n'ont pas la même analyse des comptes de la FFR. « Après la période Covid sous la présidence de Bernard Laporte, il y a eu des dérives financières, constate Alain Leroy. La FFR a pioché dans ses fonds de réserve et il faut être très vigilant. On ne va pas vers l'opulence. » Point de vue partagé par Jean-Vincent Gauzentes : « Il faut serrer les boulons, et très vite si on ne veut pas connaître des déconvenues. » La position contraire est tenue par plusieurs présidents, tel Thierry Dominguez : « Franchement, la fédé, ça doit aller, avec l'argent dont elle dispose. Ce sont les clubs qui vont mal, pas la fédé... »
Dans ce contexte pour le moins tendu, les analyses discordantes des deux candidats perturbent les dirigeants des clubs amateurs, comme l'explique Francis Lavaure : « En affirmant le contraire de ce que dit l'autre, on sent qu'il y a chez les candidats une volonté de détruire. Et au final, je ne sais même plus ce qui est vrai ou pas... » Sentiment partagé par Didier Valade : « Il y a un manque de clarté, même si les financiers tentent de nous expliquer les choses. Le débat, qui a été refusé, aurait pu amener des éclaircissements utiles. »
Les pouvoirs, quant à eux, ont été enregistrés la semaine dernière, et ce durant deux jours.
L'ouverture du vote électronique sur une plate-forme dédiée s'effectuera vendredi 18 octobre à partir de 8 heures, jusqu'au samedi midi. Cette plate-forme, spécialisée dans les élections professionnelles, est utilisée par la FFR depuis 2020.
Après vérification par huissiers, les résultats définitifs seront proclamés par les membres d'une commission électorale indépendante à 12 h 30, dans l'auditorium du CNR de Marcoussis.
- Frédéric58 aime ceci
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