J'ai envie d'y croire. J'y arrive pas bien mais j'ai envie, c'est déjà ça.
Ben pareil... ça commence à se voir que la bande à Bernie n'est pas crédible, mais les amateurs peuvent parfois se faire endormir par leurs belles promesses
Posté 19 octobre 2024 - 13:25
J'ai envie d'y croire. J'y arrive pas bien mais j'ai envie, c'est déjà ça.
Ben pareil... ça commence à se voir que la bande à Bernie n'est pas crédible, mais les amateurs peuvent parfois se faire endormir par leurs belles promesses
Posté 19 octobre 2024 - 14:19
Heureusement qu'il y a les "affaires" sinon on se demande de quoi il parlerai
de casse-croute
Posté 19 octobre 2024 - 14:32
Le petit prince s est pris une branlée, il était meilleur ballon en main
Posté 19 octobre 2024 - 15:00
Posté 19 octobre 2024 - 17:48
« Je suis cuit, complètement cuit. Ce n'est pas tellement la fatigue des déplacements partout en France, ça, je connais, j'encaisse. Mais tout le reste, ça a vraiment été super dur. » Émotionnellement, Florian Grill reconnaît qu'il a fini cette campagne à bout de nerfs, « sur le fil du rasoir ».
L'été cataclysmique du rugby français - disparition en mer de Medhi Narjissi, mis en examen pour viol aggravé d'Hugo Auradou et Oscar Jegou, affaire Jaminet... - l'a remué au plus profond ; l'instrumentalisation de ces drames à des fins électoralistes l'a écoeuré. Ces derniers mois, on l'a souvent entendu refouler les trémolos au fond de sa gorge, répéter « J'ai le cuir épais mais bon, au bout d'un moment ça va trop loin, j'en ai marre ».
Il s'est posé la question d'une démission au coeur de l'été, au moment de la noyade de Medhi, s'est ressaisi « pour ne pas encore plus affaiblir l'institution », il a frôlé l'accablement (et l'exaspération) quand les seize démissionnaires du comité directeur l'ont accusé, le 1er octobre, d'avoir dissimulé une autre noyade, celle du jeune Maagi Jessop à Futuna.
Ce samedi, à 13h14, l'amphithéâtre de Marcoussis était comble, rempli à 95 % de pro-Grill applaudissant debout et venus de toute la France et même de Navarre, lorsque le président réélu (59 ans) s'est présenté au pupitre. « Ma première pensée va à Medhi Narjissi et à sa famille », commença-t-il, avant de féliciter Didier Codorniou.
« Rincé, mais aussi transcendé par ce résultat », Grill a conscience qu'un tel plébiscite, dans le contexte d'un été où il était devenu le messager des affreuses nouvelles, lui donne la légitimité que sa première victoire nationale, en juin 2023 face à Patrick Buisson, ne lui accordait pas tout à fait. « Gagner avec 67 % (91 % de participation), non, on n'y pensait pas, assura-t-il. Mais on espérait faire mieux que les 58 % de juin 2023. Ce n'est jamais évident une élection quand on est aux commandes, encore plus quand on travaille en cohabitation avec, au départ, 11 membres sur 40 au comité directeur. »
« Je ne veux pas opposer nos 67 % aux 33 % de la liste de Didier Codorniou. Notre bureau fédéral va devenir bureau stratégique, avec une vraie dose de proportionnelle. Didier Codorniou aura sa place dans ce bureau stratégique, s'il le souhaite »
Florian Grill
Cette configuration ne l'a donc pas empêché de recueillir un score que n'avait jamais approché Bernard Laporte, ni en 2016 (52,6 %) ni en 2020 (51,47 %). « Notre priorité à tous doit être de redonner de l'apaisement au rugby français, il en a grand besoin, déclara-t-il. Les événements de l'été ont fait du mal à l'image du rugby et la campagne électorale n'a pas fait de bien. Nous allons tout faire pour que ces événements ne jettent pas un voile sombre sur ce que font au quotidien tous nos bénévoles. C'est ça la vérité du rugby. Il suffit de se déplacer partout en France pour comprendre combien la capacité du rugby à créer du lien est impressionnante. »
L'apaisement, vaste programme quand on repense au dernier épisode de l'huissier fantôme mandaté par le camp Grill, agité par la liste Codorniou alors que le vote avait commencé. « Je ne veux pas opposer nos 67 % aux 33 % de la liste de Didier Codorniou. Notre bureau fédéral va devenir bureau stratégique, avec une vraie dose de proportionnelle. Didier Codorniou aura sa place dans ce bureau stratégique, s'il le souhaite. »
Regardé froidement, ce résultat, et surtout son ampleur, marque pour Grill la fin d'une séquence pesante et même à certains égards violente. Taxé de monsieur nobody il y a quatre ans (« Grill, on s'en fout, y'a que sa mère qui le connaît », dixit Laporte), « mal élu » il y a seize mois - c'était le mantra de l'opposition à l'époque -, voilà Grill élu comme personne, beaucoup plus royaliste que le Petit Prince, et surtout majoritaire au comité directeur pour la première fois.
Ce samedi, il parlait de ce soulagement d'en avoir fini avec ce ping-pong au ras des taupinières d'une fédération qui vit en campagne électorale depuis quasiment huit ans (cinq scrutins dans les 21 derniers mois). « Sept ans dans l'opposition, une année de cohabitation, c'est difficile », admet-il.
Il ambitionne désormais de confirmer ce résultat aux élections régionales des Ligues (31 octobre-2 novembre), rêve d'en faire basculer sept dans son giron (pour passer de 3 à 10 sur les treize qui existent en Métropole). « Cette élection est cruciale parce que si on n'a pas la cohérence entre le national et le local, si l'articulation ne se fait pas, ou pas bien, c'est très difficile de faire tourner le rugby français », dit-il.
La fin des outrances d'une campagne permanente, la fin, jusqu'à nouvel ordre, du procès en légitimité contre Grill, c'est déjà le début de quelque chose. Indirectement, cette élection marque aussi la fin, jusqu'à nouvel ordre là encore, du « Laportisme ». Crédité de 32 % des voix, Didier Codorniou, fort amène avec le bilan de l'ancien sélectionneur des Bleus à la FFR, a échoué à rassembler au-delà du socle des irréductibles nostalgiques du tandem Laporte-Simon. Ce socle de ceux qui ont voté Codorniou parce qu'ils feront toujours payer à Grill d'avoir précipité la démission de Bernard Laporte ne fait que baisser. Il n'est plus en état de faire basculer une élection.
Posté 19 octobre 2024 - 17:56
67 %
Posté 20 octobre 2024 - 08:47
Les premiers sont arrivés vers 11 heures. À ce moment-là, tous entretenaient encore l'espoir que l'ancien centre international (31 sélections) puisse créer la surprise et battre Florian Grill. Puis l'attente a débuté. Elle a été plus que longue prévue. Discrètement, Codorniou s'est éloigné du salon réservé pour la réception et s'est installé dans un canapé du hall de l'hôtel.
Un téléphone à la main pour suivre ce qu'il se passait à environ 760 kilomètres de là, du côté de Marcoussis où il n'avait pas voulu se rendre. À partir de 12 h 30, le silence est soudainement devenu plus pesant. « On aurait eu le temps de prendre l'apéro », balançait-il pour tenter de détendre l'atmosphère.
« Les attaques personnelles m'ont irrité et m'ont fait mal, à moi et ma famille »
Didier Codorniou
À 13 h 07, il a encaissé l'annonce des résultats sans rien montrer. Il les a d'abord répétés puis notés sur un cahier avant de se lever rapidement. Autour de lui, beaucoup étaient sonnés. Plus d'ailleurs par l'ampleur de la déroute (seulement 32,78 % des suffrages exprimés) que par la défaite en elle-même, qu'ils avaient vu arriver. « Le Petit Prince » se serait bien vu roi de la FFR : « Je pensais gagner. »
Dès ses premiers mots, déjà écrits sur une feuille, Codorniou a salué la victoire de Grill. « Je tiens à féliciter chaleureusement mon concurrent victorieux. Je respecte pleinement le choix des électeurs. C'était une campagne un peu particulière, elle était courte, intense et âpre. » Il dit l'avoir très mal vécue. Son entourage encore plus. « Les attaques personnelles m'ont irrité et m'ont fait mal, à moi et ma famille », racontait Codorniou.
Avant d'ajouter quelques instants plus tard : « C'était une très belle aventure, même si elle a été un peu surprenante avec ces attaques incessantes, des choses qu'on a mises sur mon dos, sur ma personne. Mais rien ne m'ébranle. La vie est magnifiquement belle. Si c'était à refaire, je le referais. »
Il l'a ensuite répété avec plus d'émotion à ses invités dans un discours conclu par des applaudissements. Codorniou entend désormais aller de l'avant, sans déposer de recours juridique. « Ce serait mal venu après un tel score », selon un de ses proches. La suite ?
Elle est encore incertaine malgré son élection au comité directeur. « Ce qui m'intéressait, c'était d'être en responsabilité, a répondu le maire de Gruissan. Étant donné qu'on ne le sera pas, je vais bien réfléchir avec mes équipes, étudier ce qu'elles veulent faire et voir comment le rugby va rebondir. »
Posté 20 octobre 2024 - 09:54
Posté 20 octobre 2024 - 15:20
67 %
Pour un mec que certains prétendaient connu seulement par sa mère c'est pas mal, ou alors môôôôman connait beaucoup de monde
Posté 20 octobre 2024 - 19:45
Aux yeux du grand public, il a incarné durant quatre ans le quinze de France avec Fabien Galthié. Deux fois par semaine, Raphaël Ibañez se présentait devant les médias dans son costume de manager des Bleus. À chaque match, il s'asseyait en tribunes au côté du sélectionneur. Et puis soudainement, après le quart de finale de la Coupe du monde 2023 perdu contre l'Afrique du Sud (28-29), il a disparu des conférences de presse et des bords de terrain alors que son contrat, comme celui de Galthié, avait été prolongé quelques mois plus tôt jusqu'en 2028. « Vous savez ce qu'il fait maintenant ? », a-t-on entendu régulièrement. Sans trop savoir quoi répondre.
Son nouveau rôle avait pourtant été défini par la FFR dans un communiqué fin novembre 2023. La Fédération annonçait alors une « évolution stratégique (de ses) fonctions », précisant qu'il « continuera d'assumer son rôle avec quinze de France tout en réintégrant pleinement ses missions transversales ». Ibañez, en tant que « manager général » des Bleus, devait notamment « accompagner le développement et la coordination entre toutes les équipes de France », mais aussi renforcer « les collaborations avec les clubs professionnels et les acteurs institutionnels » tout en travaillant sur les partenariats. Un déclassement selon certains après des tensions avec Galthié.
Tout le contraire selon les dirigeants fédéraux pour qui il s'agissait simplement de s'adapter à un nouveau cycle jusqu'au prochain Mondial, mais très loin de la vie quotidienne des Bleus. L'ancien talonneur international (51 ans, 98 sélections) n'était d'ailleurs pas de la tournée cauchemardesque en Argentine cet été. Beaucoup, notamment dans les rangs de l'opposition, l'ont publiquement regretté après les affaires Jaminet (exclu pour propos racistes) et Auradou-Jegou (mis en examen pour viol avec violence en réunion). « Sa présence n'aurait strictement rien changé, nous disait le 26 septembre le président Florian Grill, réélu samedi. Il aurait fallu un cordon de police de 2 heures à 6 heures du matin pour vérifier les entrées et les sorties de l'hôtel... Raphaël joue un vrai rôle sur l'international, nos partenaires et la commission haute performance au côté de Jean-Marc Lhermet (vice-président en charge du haut niveau) sur l'ensemble de nos équipes de France. »
Les débordements de Mendoza ont cependant changé la donne. Il est acquis que les règles de vie vont se durcir rapidement en sélection. Le « plan de performance renforcé », dont L'Équipe a présenté les grandes lignes dès le 5 octobre, doit permettre de limiter de nouveaux dérapages mais aussi de mieux les sanctionner. Il sera officiellement soumis aux 42 joueurs (même si certains en ont déjà été informés) rassemblés le 27 octobre à Marcoussis pour préparer la tournée de novembre (contre le Japon, la Nouvelle-Zélande et l'Argentine). Et dans ce cadre-là, Ibañez devrait se voir confier de nouvelles prérogatives même si tout n'est pas encore clairement défini. Il était d'ailleurs présent lors du séminaire du staff français à Pau fin septembre. Lhermet et Ibañez ont déjà échangé sur le sujet et ils ont prévu de se rencontrer à nouveau cette semaine dans la lignée des premières conclusions adoptées après les États Généraux organisés le 29 août dernier.
« Ils vont se mettre en oeuvre concrètement à partir de la tournée, nous a répondu Lhermet dimanche. Une organisation va s'adapter à cette mise en oeuvre dans laquelle Raphaël aura un rôle particulier. Ce sont des missions qui se complètent et qui évoluent en fonction de la situation du quinze de France masculin. »
Posté 03 novembre 2024 - 21:05
Deux semaines après la très large réélection de Florian Grill à la tête de la Fédération française de rugby (FFR), les listes Ovale Ensemble ont connu le même succès lors des élections pour les présidences de ligues régionales, samedi. Onze des treize régions sont désormais dans le camp présidentiel, seules les régions Sud (PACA) et Centre-Val de Loire lui échappent.
La Ligue Occitanie, la plus importante en France, a ainsi élu avec 56,39 % des voix Joël Castany, fervent soutien de Grill. Autre soutien présidentiel, Thierry Tonnelier est réélu avec près de 75 % des voix dans la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes. Même succès en Nouvelle-Aquitaine où la liste Ovale Ensemble conduite par Michel Rechède recueille 57,7 % des voix.
« La priorité, c'est la relance du rugby par la base jusque dans le plus petit village de France »
Florian Grill, président de la FFR
Réélu avec 67,7 % des voix face à Didier Codorniou le 19 octobre, Grill s'est félicité de cette victoire : « Après les élections FFR, c'est un immense succès dans les ligues et je ne doute pas que nous allons travailler main dans la main avec les 13 ligues métropolitaines mais aussi toutes celles d'Outre-mer ! La priorité, c'est la relance du rugby par la base jusque dans le plus petit village de France. L'alignement des planètes entre la vision fédérale et nationale va nous aider à avancer plus vite, en attendant les élections dans les départements dans quelques semaines, et en rêvant à l'élection d'Abdelatif Benazzi que nous soutenons à World Rugby et qui serait un véritable exploit ». Et le président de la FFR de conclure : « Au boulot maintenant, avec humilité et détermination. Le rugby nécessite de l'apaisement et de l'engagement total ! »
Posté 10 novembre 2024 - 16:03
C'est pas glorieux... Il aurait pu essayer de représenter ceux qui avaient voté pour lui...
Posté 10 novembre 2024 - 16:57
Guirado, la défaite lui colle a la peau, c'est son karma
IL aurait du s en douter Codorniou qu en s' associant avec Guirado il allait droit au casse pipe
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