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73 réponses à ce sujet

#61 InASMWeTrust

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    Raoul Bitenbois III

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Posté 25 mars 2024 - 11:55

Bref au LOU, ils préfèrent avoir des titokeurs que des supporters... C'est sûr çà va dans le bon sens !
Mais pourquoi ils ont un Stade si-grand, si vide ?
 
3. Clermont : 16883 : Score très flatteur pour les supporters. Bravo !

Oui chapeau à votre engagement sans faille. Signé quelqu'un qui n'a jamais eu la chance d'aller au Michelin.

#62 l'ours des tavernes

l'ours des tavernes

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Posté 15 mai 2024 - 18:01

interview de René Bouscatel sur Sud-radio Rugby

 

 

ça réponse a Lemaître, a partir de 21 minutes et 30 secondes semble convaincante...


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#63 el landeno

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Posté 19 décembre 2024 - 21:09

« La LNR veut toujours s'en garder de côté » : le train de vie de la Ligue irrite le Top 14 De nombreux dirigeants de clubs de Top 14 râlent contre les frais de fonctionnement de la Ligue Nationale. En interne, on défend une gestion à la fois rigoureuse et redistributive.

 

On l'entend désormais un peu partout. Aussi bien dans le Sud-Ouest que dans le sud-est de la France. En l'espace de quelques mois, la grogne des présidents de clubs contre la Ligue Nationale de Rugby s'est propagée. Combien sont-ils exactement ? Difficile à dire mais à en croire l'un d'entre eux, le mouvement a pris de l'ampleur : « Ce n'est plus une petite musique mais une grosse fanfare. »« C'est un sentiment globalement partagé », ajoute un de ses confrères.

 
 

Ils dénoncent le train de vie de l'instance qu'ils jugent dispendieux. Selon les calculs effectués par des dirigeants de Top 14, les frais de fonctionnement de la Ligue se sont nettement alourdis ces dernières années. Entre 2017 et 2024, ils auraient ainsi augmenté de 3,5 millions d'euros dont 1,5 million d'euros supplémentaires pour les frais généraux et 1,8 million de charges en personnel, soit plus 46 % en six ans.

La LNR assume

« La Ligue a presque 45 millions de coûts de fonctionnement annuels, 65 salariés dont 54 permanents en 2024, selon un dirigeant là aussi sous couvert d'anonymat. Est-ce qu'on en a besoin d'autant ? Si c'est pour avoir des salariés qui vérifient les couleurs des chaussettes... Que les clubs réduisent leur train de vie, ok, mais que la LNR en fasse de même. »

Les effectifs ont effectivement été peu à peu revus à la hausse. En interne, on l'assume d'ailleurs parfaitement. « Ils ont progressé pour livrer les ambitions importantes du plan stratégique et pour répondre aux besoins de structuration de la LNR, mais ils n'ont pas non plus évolué de façon exponentielle, détaille le directeur général Emmanuel Eschalier. Il y avait en moyenne entre 43 et 44 CDI à temps plein en 2019 et 46 en 2023. À titre de comparaison, la Premiership anglaise comptait 47 salariés au printemps 2023 alors qu'elle ne gère qu'une seule division, à l'époque composée de douze équipes (dix aujourd'hui). »

« Nous devons rembourser un emprunt qui permet à la Ligue de se constituer un actif et donc un patrimoine. Ce ne sont pas des frais de fonctionnement mais un investissement. »

Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR

 
 
 
 
 

Parmi les investissements qui passent mal, le nouveau siège, rue Descombes dans le 17e arrondissement de Paris, fait beaucoup causer. La Ligue a quitté le bâtiment qu'elle louait depuis de nombreuses années, non loin de-là, pour faire l'acquisition de ses nouveaux locaux de trois étages inaugurés en avril 2022 près de la porte de Champerret. « Nous devons rembourser un emprunt qui permet à la Ligue de se constituer un actif et donc un patrimoine, rappelle Eschalier. Ce ne sont pas des frais de fonctionnement mais un investissement. »

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Le siège de la LNR dans le 17e arrondissement de Paris. (J.-M. Hervio/L'Équipe)
Un débat de période électorale ?

Selon nos informations, le montant global de l'opération est de 22,5 millions d'euros (travaux inclus). Trop selon certains dont le boss du MHR, Mohed Altrad, rarement d'accord avec les décisions de la Ligue. « Si on regarde les bilans comptables de la LNR, ils sont toujours positifs alors que la majorité des clubs a des résultats d'exploitation négatifs, excepté Toulouse et un autre club de temps en temps, dit-il. Est-ce qu'on a besoin d'un bâtiment à 15 millions d'euros ? Et pourquoi il n'y a pas plus d'austérité dans le fonctionnement de la LNR ? »

Autant de questions soulevées dans un temps très politique, à désormais moins de trois mois des élections pour la présidence de la Ligue, le 13 mars prochain. Pour le moment, seul René Bouscatel est candidat à sa propre succession. Et un observateur avisé de lancer : « Quelques-uns vont vouloir sa tête et celle d'Eschalier, c'est le jeu en période électorale. »

Pierre-Yves Revol, ancien homme fort de la Ligue (2008-2012) et aujourd'hui patron de Castres, en a parfaitement conscience. D'où son discours plus mesuré sur ce sujet. « Je crois qu'il faut se méfier des procès d'intention faciles, souligne-t-il. Il y a toujours des moyens d'optimiser la gestion d'une institution ou d'une société, quelle qu'elle soit, mais je me garderai de jeter l'anathème, ou alors si on le fait, il faut faire des propositions précises, et que celles-ci soient débattues. »

« Vrai ras-le-bol »

Notamment pour une meilleure redistribution financière alors que les revenus de la LNR ont atteint 177 millions pour l'exercice 2023-2024, soit 10 millions de plus que la saison précédente. La Ligue a alors reversé davantage d'argent aux clubs de Top 14 et Pro D2 avec au total 121 millions d'euros - en hausse de 11,2 millions - après le remboursement de l'annuité d'emprunt à hauteur de trois millions du PGE (Prêt Garanti par l'État souscrit lors de l'arrêt des championnats en 2019-2020).

Au total, si l'on prend également en compte les versements faits aux tiers autres que les clubs (État, FFR, syndicats), elle distribue 138 millions d'euros, soit 79 % de ses revenus selon les chiffres qui nous ont été communiqués par l'institution.

« Sur les sommes supplémentaires que nous allons recevoir du nouveau contrat télé avec Canal+ (139,4 millions d'euros, dont 128,7 pour le Top 14 par saison, sur 2027-2032), les fonctionnaires (sic) de la Ligue voudraient s'en garder une partie, peste pourtant un président. Ils ont besoin de justifier leur présence. La LNR veut toujours s'en garder de côté. Or, c'est un organe qui devrait en dépenser le minimum pour elle et reverser la quasi-totalité aux clubs. Mais ils mettent de côté pour faire des provisions pour ci ou ça. Ça agace vraiment. Nous sommes toujours très nerveux sur ce type de sujet... »

Eschalier, présent à la Ligue depuis sa création en 1998, est habitué à ce type de débat. Il refuse de polémiquer. « Nous sommes transparents avec quatre présentations budgétaires chaque année, explique-t-il. Nous nous efforçons de gérer la Ligue de la manière la plus rigoureuse et en s'inscrivant dans une trajectoire de croissance permanente et importante des revenus, qui nécessite d'investir. L'action de la LNR a fortement contribué au développement du rugby pro et l'institution ne me semble pas pouvoir être prise à défaut à la fois dans la croissance de ses revenus et dans la distribution aux clubs. »

Il l'a d'ailleurs rappelé chiffres à l'appui lorsqu'il a rapidement été interrogé sur des dossiers financiers en marge de la réunion des présidents mardi à Lyon. Suffisant pour calmer la grogne ? Pas si sûr vu les retours que nous avons eus depuis. « J'aurais vraiment aimé que ce soit le vrai sujet des discussions et non pas le salary-cap, nous dit-on. Il y a un vrai ras-le-bol»

 
 

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#64 el landeno

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Posté 04 février 2025 - 20:31

« Le moment était venu » : Yann Roubert détaille les raisons de sa candidature à la présidence de la LNR Le président du LOU, Yann Roubert, explique dans nos colonnes pourquoi il se porte candidat à la présidence de la Ligue nationale de rugby. Il explique sa démarche et son projet.

Il s'est longtemps interrogé avant de trancher. Yann Roubert (47 ans), l'homme fort de Lyon depuis 2012, a finalement décidé de se lancer dans la course à la présidence de la Ligue nationale de rugby. Soutenu par plusieurs autres patrons de clubs de Top 14 et Pro D2, Roubert sera opposé le 13 mars à René Bouscatel, en place depuis quatre ans. Il a choisi L'Équipe pour officialiser sa candidature et expliquer les raisons qui l'ont poussé à se présenter.
 

« Pourquoi avoir choisi de vous présenter à la présidence de la LNR ?
Ce n'était évidemment pas une décision simple. Elle est venue dans un contexte de sollicitations de certains de mes pairs et une volonté d'apporter ma pierre à l'édifice. C'était aussi un choix familial et affectif avec un potentiel renoncement à la présidence du LOU rugby. C'était le point le plus difficile à trancher après une très belle aventure qui dure depuis douze ans. Choisir, c'est renoncer, et là, le côté LOU rugby est évidemment un renoncement de taille. C'est une aventure assez phénoménale avec les montées en Top 14 (en 2014 puis 2016), une victoire en Coupe d'Europe (le Challenge européen en 2022), le déménagement au Matmut Stadium de Gerland (en 2017), etc.

Quand avez-vous pris votre décision ?
Le chemin s'est fait progressivement mais ça s'est finalisé ce week-end, à Méribel (Savoie). La montagne, c'est pour moi le meilleur lieu pour réfléchir sereinement. J'ai eu l'occasion de prendre cette décision avec mon épouse, bien sûr, mais aussi de la partager avec mes actionnaires. Je voulais aussi laisser passer le dernier comité directeur de la mandature. Le moment était venu après deux mois de réflexion. J'avoue que je n'y pensais pas il y a quelques mois. Les perches tendues par certains de mes homologues m'ont fait réfléchir dans un contexte de confiance mutuelle.

Pouvez-vous nous confirmer l'identité de vos soutiens ?
Non, je préfère qu'ils prennent la parole s'ils le souhaitent. (Selon nos informations, en Top 14, il peut compter sur le soutien du Bordelais Laurent Marti, du Castrais Pierre-Yves Revol, du Bayonnais Philippe Tayeb, du Palois Bernard Pontneau, du Rochelais Vincent Merling ou encore du Racingman Jacky Lorenzetti.)

« Ce n'est aucunement une candidature contre René (Bouscatel)

 
 
 
 

Avec quels projets vous lancez-vous ?
Je veux d'abord consolider ce qui marche bien sur les trois Championnats, avec le Top 14, la Pro D2 et l'In Extenso Supersevens. Il faut consolider ce Top 14 qui attire des stars, le plus de monde dans les stades, de droits télé et qui redistribue le plus à ses clubs. On doit aussi opérer un travail d'accompagnement de la Fédération qui est dans une situation financière très difficile. Pour qu'il y ait un rugby professionnel, il faut qu'il y ait une base solide. Nous devons être prêts à faire face aux enjeux internationaux sur lesquels on doit parler d'une seule voix avec la FFR. Ce n'est pas une bonne nouvelle que les autres nations et Championnats soient en difficulté.

Qu'est-ce qui vous différencie de René Bouscatel ?
Chacun a ses expériences et ses qualités. Ce n'est aucunement une candidature contre René, pour qui j'ai le plus grand respect mais aussi de l'amitié. Mon expérience est celle du LOU rugby, à l'international mais aussi en tant que chef d'entreprise, matérialisée par des développements en dehors du rugby. On doit trouver le bon équilibre entre continuité et renouvellement, avec une nouvelle génération et l'arrivée d'un public plus jeune.

Le président de la LNR est aujourd'hui bénévole. Avez-vous obtenu l'assurance d'un changement de statut pour percevoir un salaire ?
Je ne fais pas de mystère sur ce sujet. Étant en milieu de carrière, effectivement, je ne suis ni assez fortuné, ni assez retraité pour occuper un poste bénévole. Donc oui, ma candidature s'accompagnera d'une proposition de modification des statuts pour que le président puisse être rémunéré. C'est d'ailleurs ce qui existe aussi dans le foot ou à l'EPCR (qui gère la Coupe des champions et la Challenge Cup) et ce statut a été évoqué dans un rapport parlementaire cet automne.

Pouvez-vous nous confirmer la somme de 250 000 euros de rémunération par an ?
Non, parce qu'elle sera déterminée par un comité de rémunération.

En cas de défaite mi-mars, resteriez-vous président du LOU ?
Oui, bien sûr, en me souhaitant le même destin que Vincent Merling (La Rochelle, candidat malheureux à la présidence de la LNR en 2021) qui a remporté deux fois la Coupe d'Europe sur les deux saisons qui ont suivi les élections de 2021. Mais aujourd'hui, j'aspire à un destin à la Ligue.

« Le salary-cap est pour moi un des garde-fous principaux de la pérennité de notre rugby professionnel et de la durabilité des clubs »

 
 
 

Certains présidents nous ont récemment fait part de leur incompréhension sur les frais de fonctionnement de la Ligue. Qu'en pensez-vous ?
Ce sujet est en permanence étudié et il faut bien sûr être vigilant. C'était encore le cas ce matin (mardi) lors du comité directeur. Ce n'est pas un sujet qui m'inquiète mais il faut bien sûr de la transparence. Le budget de la Ligue est d'environ 175 millions, avec des frais de fonctionnement de 14 millions, dont 6 millions de frais de personnel chargés. On peut toujours faire mieux mais j'ai confiance dans les équipes en place. J'aurai le souci de mesurer l'efficacité des actions mieux que quiconque, ayant moi-même exercé ces fonctions par le passé.

Vous parliez de transparence. Faut-il renforcer le contrôle et la gamme de sanctions concernant le salary-cap au regard notamment de nos récentes révélations dans le dossier Melvyn Jaminet ?
Il faut de l'accompagnement tout en se montrant intransigeant avec des mesures disciplinaires, si besoin, pour condamner les manquements à l'éthique. Le salary-cap est pour moi un des garde-fous principaux de la pérennité de notre rugby professionnel et de la durabilité des clubs. Ma position sur le salary-cap est connue. Je suis toujours pour une baisse, à la fois modérée et progressive. Cela étant, le dernier mot appartient aux présidents de club après des discussions collectives et sereines. »

Verdict le 13 mars
En mars 2021, René Bouscatel devenait le quatrième président de l'institution après Serge Blanco (1998-2008), Pierre-Yves Revol (2008-2012) et Paul Goze (2012-2021). Son ambition était « d'instaurer un dialogue constructif » avec la Fédération. Moins de quatre ans plus tard, celui qui a dirigé le Stade Toulousain de 1992 et 2017 a, sans surprise, annoncé dès le mois de décembre qu'il briguait un second mandat. Bouscatel (78 ans) sera donc opposé à Yann Roubert pour un duel de générations (31 ans séparent les deux candidats). L'Assemblée générale élective de la LNR se tiendra le 13 mars avec l'élection du comité directeur et du nouveau patron de la Ligue.
 
 

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#65 el landeno

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Posté 13 février 2025 - 22:25

« Pas l'âge du capitaine qui compte » : René Bouscatel, le président de la LNR, justifie sa candidature à un nouveau mandat René Bouscatel, l'actuel président de la LNR, brigue un second mandat face à Yann Roubert, président du LOU. Il défend son bilan et tacle son concurrent.

 

Il est arrivé vers 15h30 ce mercredi dans nos locaux. Pull col roulé gris clair, veste et pantalon plus foncés, baskets blanches. René Bouscatel (78 ans) avait des choses à dire. Durant 1h30, il nous a expliqué pourquoi il avait décidé de se porter candidat à un second mandat à la tête de la Ligue Nationale de Rugby le 13 mars et nous a confié son opinion sur son rival Yann Roubert (47 ans), actuel homme fort du LOU, tout en balayant plusieurs dossiers chauds. L'ancien président de Toulouse (1992-2017) est offensif.

 

« Pourquoi vous êtes-vous candidat ?
C'est une candidature de conviction et non d'opportunité. En 2021, mon objectif était de faire de nos compétitions des références mondiales. Nous y sommes parvenus avec un mode de gouvernance participatif. Je veux continuer à faire vivre notre modèle de rugby professionnel qui est unique. Il y a quatre ans, je m'étais présenté avec la volonté de renouer les liens avec la Fédération. J'ai très bien travaillé avec Bernard Laporte et je travaille aussi très bien avec Florian Grill sur un plan sportif. Aujourd'hui, la FFR revient vers nous car elle est en difficulté financière, le rugby amateur aussi, le rugby mondial également. On va discuter de ce soutien financier (une première réunion a eu lieu ce jeudi) mais je ne vois pas comment on pourrait prendre en charge son déficit.

Justement, que pensez-vous de la gestion de la Coupe du monde à l'origine des maux de la Fédération ?
Il y a eu des fautes de gestion par l'ancienne gouvernance mais quand on propose 80 M€ pour les hospitalités afin d'avoir la Coupe du monde, cela me paraît absolument invraisemblable. On attaque et à juste titre Claude Atcher mais il n'était pas seul même si on dit qu'il était dictatorial, certainement, c'est quelqu'un qui avait de l'autorité et de la personnalité. Il y a eu aussi des manques de l'État, une faute collective. Au final, les seuls qui ont gagné c'est World Rugby.

« Je suis retraité, cela peut être un inconvénient mais aussi un avantage »

 
 
 

Qu'est-ce qui vous différencie de Yann Roubert ?
Beaucoup de choses mais surtout la personnalité. Ce n'est pas l'âge du capitaine qui compte mais son expérience et sa stature. Ça me paraitrait légitime de continuer.

À vos yeux, être président du LOU depuis 2012, membre du bureau et du comité directeur de la LNR mais aussi de l'EPCR n'est pas suffisant pour devenir l'homme fort de la Ligue ?
Les expériences vécues et les résultats qu'il a eus me font douter de son épaisseur pour être président de la Ligue.

 

Que vous inspire le soutien Pierre-Yves Revol (président de Castres) à son égard ?
L'an dernier, j'étais allé voir Pierre-Yves à Castres. Je lui avais annoncé que j'allais me présenter et il m'avait dit : ''Je te soutiens''. Deux mois plus tard, pour des raisons que j'ignore, il a tapé sur l'épaule de mon concurrent pour susciter sa candidature.

Yann Roubert a soumis l'idée d'être rémunéré s'il est élu...
(Il coupe) Mon petit doigt me dit qu'il va y renoncer.

Mais en quoi serait-ce illogique de verser un salaire au président ?
Je ne pense pas que cela puisse être un métier. Nous avons un directeur général à plein temps et rémunéré (Emmanuel Eschalier). Le président, lui, est là pour donner une vision et veiller à ce qu'elle soit mise en place par la direction générale. Il représente la Ligue. L'an dernier, après un avis d'une commission dans laquelle figuraient cinq présidents de club importants, on a considéré qu'il ne fallait pas que le président soit rémunéré pour une question de fonctionnement. Yann Roubert a voté en ce sens trois fois, au bureau, en comité directeur et en assemblée générale. C'est ça qui me choque, plus que le fait que président soit rémunéré. Je suis retraité, cela peut être un inconvénient mais aussi un avantage. Quel président de la LNR n'a pas continué à travailler en dehors de moi parce que je suis retraité ?

« Je mets au défi quelqu'un de pouvoir dire que j'ai eu une intervention sur n'importe quel sujet que ce soit pour un club pour un autre et encore moins sur le Stade Toulousain »

 
 
 

Vous évoquiez Emmanuel Eschalier. On a entendu que vous pourriez-vous en séparer si vous étiez réélu. Qu'en est-il ?
Il n'en est pas question. C'est une personne indispensable. On fonctionne parfaitement.

Quelle est votre position concernant le montant du salary cap ?
Je considère que nous aurions pu le baisser jusqu'aux 10 millions d'euros prévus par Paul Goze (voté en 2020 puis gelé). Ça me paraîtrait raisonnable. Mais on ne peut le faire que progressivement. Certains comme Jacky Lorenzetti (président du conseil de surveillance du Racing 92) disent qu'il faut un plafond à 8,5 M€, je me demande comment il va faire. Il y a eu une inflation des salaires en France qui n'était pas souhaitable sans véritablement de concurrence à l'étranger.

Quel regard portez-vous sur nos révélations dans le transfert de Melvyn Jaminet à Toulouse en 2022 ?
Si c'est avéré, c'est très grave. Je n'en sais pas plus que ce que vous avez écrit sinon une discussion d'un quart d'heure avec le salary cap manager quand il m'a dit : ''Je vais envoyer le rapport et voilà ce qu'il y a dedans''. Si le Stade Toulousain a versé cette somme, pourquoi elle n'est pas revenue à Jaminet, qui l'a ? J'attends qu'on en sache un peu plus. Je n'ai pas accès au dossier. Je me suis déporté.

Certains disent que le vrai patron de la Ligue est Didier Lacroix, le président de Toulouse. Qu'en pensez-vous ?
Ça me gonfle ! J'ai pris sept vice-présidents qui sont élus chacun à une fonction précise. Pour les relations avec la FFR, j'ai nommé Didier Lacroix. Il va discuter avec la Fédération. Il donne son avis mais comme les autres. Que l'on mette en doute cela... Je mets au défi quelqu'un de pouvoir dire que j'ai eu une intervention sur n'importe quel sujet que ce soit pour un club pour un autre et encore moins sur le Stade Toulousain où je suis souvent plus sévère et plus intransigeant.

Ces derniers mois ont été marqués par de multiples affaires extra-sportives. Que faut-il faire ?
Avant même ces affaires et notamment celle de Mendoza (Affaire Auradou-Jegou), nous avions mis en place une cellule de prévention sur les addictions pour que les médecins puissent avoir des remontées des clubs sur les joueurs et ainsi avoir une prise en charge volontaire. On a un travail à faire, on l'a entamé et on l'améliorera si nécessaire. Ces jeunes sont dans une société où il y a des excès. Quand j'étais jeune, mon entraîneur faisait la guerre contre les cigarettes. J'en ai fumé treize dans ma vie, je ne sais pas ce qu'est un pétard ou encore moins la cocaïne. Et maintenant on me dit que 30 % des jeunes, je ne parle pas des joueurs, sont touchés par ce fléau. Que nous soyons touchés me paraît malheureusement vrai et inexorable mais pas plus que d'autres sports ou la jeunesse en général. Il faut lutter contre ces addictions de toutes sortes. On doit être fermes, ne pas avoir la main qui tremble. Les joueurs de rugby comme tous les sportifs doivent donner l'exemple. »

 
 

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#66 el landeno

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Présidence de la LNR. Yann Roubert : « Je suis pour une intransigeance totale contre toute tricherie »
  Lecture 3 min
000-36yc3xc.jpg?v=1740500055Yann Roubert, 47 ans, est en lice face à René Bouscatel pour la présidence de la LNR. © Crédit photo : AFP
Publié le 25/02/2025 à 17h14.
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Candidat à la présidence de la Ligue nationale de rugby, le président du LOU dévoilera jeudi son projet devant ses pairs. Il en évoque les grandes lignes à « Sud Ouest »

Quelles sont les grandes lignes de votre projet pour la Ligue ?

J’aimerais amener mon expérience du terrain. Le premier rôle, c’est d’accompagner les clubs. Un peu de contrôle mais aussi de l’accompagnement. J’ai vécu les deux divisions et je connais le bien le quotidien d’un dirigeant de club. Je pense avoir aussi une capacité d’instruction des dossiers et une compétence en gestion d’entreprise pour essayer d’allier l’ambition sportive et la performance économique.

En quoi vous différenciez-vous de René Bouscatel ?

On a chacun nos personnalités, nos expériences, nos méthodes. Cela n’enlève rien au respect que j’ai pour René Bouscatel. J’ai été au bureau de la Ligue avec lui mais aussi avec Paul Goze et j’assume pleinement le bilan de cette équipe dont j’ai fait partie

Élections Jeudi matin à Paris, Yann Roubert et René Bouscatel dévoileront leur programme devant les présidents de club de Top 14 et de Pro D2. Un rendez-vous qui permettra à chacun de se faire une idée avant les élections qui se tiendront le 13 mars à Paris.
Besoin d’un renouvellement

Il y a quelques semaines, vous écartiez l’éventualité de votre candidature. Qu’est-ce qui a changé ?

Les sollicitations de mes pairs. En décembre, certains sont venus me trouver et sans parler de rupture, nous avons fait le constat qu’il y avait besoin d’un renouvellement par petites touches. Cela a été le déclencheur. Ensuite, il fallait que j’en parle avec ma famille.

Vous aviez posé comme condition sine qua non d’être rémunéré. Cela suppose un changement de statut dans les règlements de la LNR. Comment y parvenir ?

Cette rémunération n’est pas une condition. Même si je constate que dans d’autres sports, dans d’autres instances du rugby à l’étranger, cela se fait. Si les présidents jugent qu’il est préférable d’avoir un président bénévole, je maintiens que je n’ai pas les moyens de faire à plein temps un mandat bénévole pendant quatre mois. Mais j’ai la chance d’avoir quelques mois devant moi pour m’organiser. Sans arrogance, j’ai eu quelques sollicitations qui me laissent penser que je pourrais avoir une activité à côté de la Ligue.

Avez-vous eu peur que la question de la rémunération constitue un point de blocage ?

Certains présidents ont exprimé leur opposition. Sur ce sujet comme les autres, il faut se ranger à l’avis de la majorité.

En cas de succès, que deviendra l’actuel directeur général Emmanuel Eschalier ?

Il sera là. Lui et ses équipes représentent une somme d’expérience et d’expertise absolument précieuse pour la Ligue. On a l’habitude de travailler ensemble. On parle le même langage.

On reproche à la Ligue d’être la championne des réglementations. Allez-vous les alléger ?

Il faut aller vers autant de simplification que possible même s’il y a cette dimension de contrôle qui ne doit pas être occultée. Mais elle ne doit pas dépasser la notion d’accompagnement des clubs.

Comment envisagez-vous les relations avec la Fédération qui est fragilisée financièrement ?

Il faut tenir compte de cette situation. Si le rugby professionnel est la priorité de la ligue, il faut travailler avec la Fédération sur les équipes de France. Une nouvelle convention doit être mise en place. Mais l’un des enjeux de ce mandat, c’est aussi d’accompagner les clubs découvreurs. Il faut qu’on travaille main dans la main pour le bien du rugby. Même si cela ne veut pas dire « amen » à tout ce que la FFR demande.

« Si je suis élu président, je saisirai tous les manquements »
Un bon garde-fou

Pensez-vous qu’il faille baisser encore le salary cap ?

Ma position est connue et constante. Je suis favorable à une baisse progressive du salary cap. On est encore le championnat qui paie le mieux. On doit garder notre capacité à attirer et à garder les meilleurs joueurs, à avoir le plus de spectateurs dans les stades, à disposer des droits TV les plus importants. Il faut conserver cette position de numéro 1 mais tout en s’assurant de la viabilité économique des clubs. Il y a des déficits cumulés qui sont importants. Et la salary cap reste un bon garde-fou.

Quel regard portez-vous sur l’affaire Stade Toulousain - Melvyn Jaminet ? Seriez-vous favorable à une sanction forte si la tricherie est avérée ?

Je suis pour une intransigeance totale contre toute tricherie. Si je suis élu président, je saisirai tous les manquements. Je ne connais pas le dossier Jaminet, mais s’il y a tricherie, elle doit être sanctionnée avec la plus grande sévérité.

Certains présidents se plaignent de l’influence de Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, au sein de la LNR. C’est aussi votre perception ?

Le Stade Toulousain est le leader du rugby français par son palmarès et son importance. C’est une chance d’avoir une telle locomotive mais cela ne lui confère aucun droit supplémentaire. Et je pense que Didier Lacroix sera d’accord avec ça.

 
 
 
 


#67 Buckaroo

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Merci pour les articles.

C'est quand même dingue de se dire qu'en trois articles, aucun point de programme n'est évoqué par les deux candidats, si ce n'est le principe de la rémunération du président. Je mets au défi quiconque de dire ce qui les différencie par ailleurs.


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#68 Alex chocolatines

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Posté aujourd'hui, 20:25

Merci pour les articles.

C'est quand même dingue de se dire qu'en trois articles, aucun point de programme n'est évoqué par les deux candidats, si ce n'est le principe de la rémunération du président. Je mets au défi quiconque de dire ce qui les différencie par ailleurs.

Exactement, comme le nouvel Omo, les mecs prétendent tous laver plus blanc que blanc. Je vois pas pourquoi on ferait confiance à un mec qui est archi pote avec Revol. 



#69 Sushi

Sushi

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Posté aujourd'hui, 21:17

Bouscatel presque 80 balais, ça sent quand même un peu la naphtaline, non? Je ne veux pas nécessairement faire du jeunisme, mais merde, il y a un age pour tout. Puis on pourrait pas avoir une trombine un peu moins marquée top14! Pourquoi pas un élément d'un club de proD2?


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#70 leberger

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Posté aujourd'hui, 21:42

Bouscatel presque 80 balais, ça sent quand même un peu la naphtaline, non? Je ne veux pas nécessairement faire du jeunisme, mais merde, il y a un age pour tout. Puis on pourrait pas avoir une trombine un peu moins marquée top14! Pourquoi pas un élément d'un club de proD2?

Trump est d'accord avec toi ..  (et François aussi..)



#71 Sushi

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Posté aujourd'hui, 21:55

Trump est d'accord avec toi ..  (et François aussi..)

C est sûr que si on cherche la vertu côté politique ou religion , ailleurs comme ici, on n est pas sorti de lauberge !

#72 RCV06

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Posté aujourd'hui, 21:56

C'est dingue comme j en ai rien a foutre B)



#73 Sushi

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Posté aujourd'hui, 21:59

C'est dingue comme j en ai rien a foutre B)

Oui mais pas au point, de ne pas nous en faire part ! C eut été dommage qu on passe à côté de ça !😁

#74 RCV06

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Posté aujourd'hui, 22:00

Oui mais pas au point, de ne pas nous en faire part ! C eut été dommage qu on passe à côté de ça !

J ai pensé qu il fallait que je vous en informe


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