L'ancien joueur clermontois Jérôme Gendre est décédé brutalement à seulement 43 ans.
RIP 😢
Les anciens de l'ASM
#46
Posté 09 octobre 2020 - 09:06
#47
Posté 09 octobre 2020 - 09:20
Il n'avait pas apporté tout ce qu'il promettait en tant que doublure/ successeur de Gérald Merceron. Stephen Jones est arrivé lui est allé faire le bonheur de Béziers.
#48
Posté 20 mai 2022 - 21:05
Actu Rugby a retrouvé David Bory : "Quand on m'a placé à l'aile, j'ai vécu ça comme une punition"
Par sa hargne et sa volonté considérable, David Bory n'avait pas laissé insensible le monde du rugby. L'ex-ailier international revient sur les faits marquants de sa carrière.
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L’ancien ailier du XV de France, David Bory, est désormais coach sportif à Clermont-Ferrand. (©Icon Sport)
Par Rédaction Rugby Publié le 20 Mai 22 à 18:50
Actu Rugby
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David Bory, un nom qui fleure bon les années 2000, tant l’ailier l’aura marqué de son empreinte dans son couloir. Si ce n’était pas le plus grand, ni le plus costaud, il s’affranchissait régulièrement des défenses et possédait un mental à toute épreuve.
Pour Actu Rugby, l’ancien international (18 sélections) revient sur ses débuts et son attirance pour l’ovalie : « Il y avait des tournois à l’école. C’était à Vichy (Allier), et on participait à des rencontres en primaire. Avec mon grand frère, nous étions à l’aise et les dirigeants du club ont voulu que j’intègre le club local. »
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« Á Clermont, j’ai noué de fortes amitiés avec Merceron, Marlu, Nadau ou Marsh… »
Avait-il déjà un faible pour les espaces vers les extérieurs et la chasse aux essais ? : « Pas vraiment », explique l’intéressé. « Car jusqu’à mes 18 ans, en Seniors, j’évoluais en tant que demi d’ouverture ! Le jeu au pied n’étant pas mon arme principale, ma vitesse et mon sens de l’anticipation m’ont amené à d’autres postes et notamment celui d’ailier. Je ne l’ai pas très bien pris au départ, et j’ai vécu cela comme une punition ! »
Passons à une année charnière pour David, et même primordiale dans son histoire, son arrivée à l’ASM en 1994. Un club où il évoluera durant 10 saisons. Il raconte : « Le centre de formation de Clermont recrutait des jeunes du cru. Même si mon frère était plus concerné que moi, je l’ai suivi. Le club s’était battu l’année d’avant pour ne pas descendre en deuxième division. Il y avait un nouveau staff et un nouveau projet de jeu, et on m’a fait confiance. Je retiens de ce long passage des amitiés fortes comme avec Gérald Merceron, Jimmy Marlu, Nicolas Nadau et Tony Marsh. J’ai vécu des moments incroyables avec cette équipe, et même si on a remporté le Bouclier Européen en 1999, je regrette qu’aucun titre majeur ne soit venu, alors qu’on avait touché de près le Brennus. »
David Bory a évolué 2 saisons à Bath et disputé 39 matchs avec le club anglais.
David Bory a évolué 2 saisons à Bath et disputé 39 matchs avec le club anglais. (©Icon Sport)
Le besoin d’évasion
Une aventure en Auvergne qui s’est donc terminée en 2004 pour prendre la direction de Castres. « Alain Hyardet arrivait à l’ASM et il venait d’effectuer un grand ménage. J’ai vite compris qu’il fallait que je m’oriente vers un autre club », raconte l’intéressé. Un choix imposé, « peu de temps pour se retourner et l’opportunité d’aller dans le Tarn » s’offrait à lui. Une formation castraise avec un recrutement de qualité, « Yann Delaigue et quelques autres noms étaient signés, l’ambition était présente. Me concernant, je n’y étais pas mentalement, j’avais encore la tête à Clermont et à toute cette fin d’aventure que j’avais subie. C’était le moment de prendre les bonnes décisions pour ma carrière en voulant partir loin de la France. Un besoin de vivre autre chose », confie-t-il à Actu Rugby. Et franchir la Manche pour trouver un point de salut.
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Bath et le Sud-Ouest de l’Angleterre sont donc la destination privilégiée par le Vichyssois. Un club où d’autres Français avaient depuis quelques années pris le pari de l’exil pour tenter une expérience inédite. « J’ai rencontré John Connolly, ancien manager du Stade Français. Il officiait là-bas et il cherchait un profil comme le mien. »
Sa décision fut immédiate tant l’envie était forte : « Je n’ai pas hésité une seule seconde, avec mon bagage de 20 kilos, puisque je n’avais pas de contraintes familiales. » Recreation Ground comme nouvelle aire de jeu et une admiration pour cette culture britannique : « Je me suis découvert durant cette période, des conditions idéales, jusqu’à perdre en demi-finale de Champions Cup face à Biarritz à Saint-Sébastien. Et puis je me dois d’évoquer Steve Borthwick, un homme exceptionnel, notre capitaine, prêt à mourir pour son club. Un modèle d’investissement. »
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David Bory a porté 18 fois le maillot Bleu et a remporté le Grand Chelem en 2002. (©Icon Sport)
Le Grand Chelem 2002 comme point d’orgue
Après cette parenthèse Outre-Manche, et les bienfaits d’un exode positif, David Bory pose ses valises à Brive. Un transfert douloureux à son évocation. « C’est difficile d’en parler, car c’est moi qui me suis proposé au départ. Les sources me manquaient, à 31 ans. Je pouvais poursuivre à Bath, ou rentrer en France et penser déjà à ma reconversion. Un projet de jeu séduisant en Corrèze se présentait, mais le début de saison avait plombé toutes nos espérances et une forme de crise s’était installée. Personnellement, je me suis blessé à un mollet, et je ne suis jamais parvenu à revenir à 100 %. » Entre frustration et contexte délicat, la décision tombe : « Je me retrouve isolé, je préfère dire stop et ne pas insister. »
Durant toutes ces années qui se sont déroulées, David Bory a porté le maillot du XV de France à 18 reprises, ce qui a récompensé son abnégation et ses nombreux franchissements. Il nous raconte d’ailleurs les coulisses de sa première sélection internationale : « J’avais joué la semaine d’avant avec France A. Mon nom circulait pour l’étage supérieur, mais sans plus. Thomas Castaignède se blesse avec les Bleus et on me convoque dans la foulée. Jo Maso m’appelle et me demande de prendre le premier avion. Au départ, je n’y croyais pas. Et puis, on m’a annoncé que j’étais titulaire contre l’Irlande. »
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Et il arrive la consécration presque ultime en remportant le Grand Chelem en 2002 : « C’était une période faste, on sortait d’une tournée d’Automne réussie. C’est pourtant notre pire première mi-temps d’entrée face à l’Italie, où nous prenons la fameuse avoinée par Bernard Laporte dans les vestiaires. Je me suis fait une fracture des côtes d’ailleurs contre les Italiens. Je retiens que nos plans de jeux étaient respectés à la lettre notamment face à l’Angleterre jusqu’à l’apothéose face à l’Irlande. On se trouvait partout, ce groupe était en véritable symbiose. »
Actuellement gérant de deux salles de sport à Clermont-Ferrand, David Bory (46 ans) s’est reconverti comme coach sportif. Il détient aussi un golf, souvent lié avec le monde du rugby, et reste impliqué plus que jamais dans ces multiples reconversions.
- el landeno aime ceci
#49
Posté 20 mai 2022 - 21:15
normalement les anciens de 2010 doivent venir pour le dernier match contre montpellier ...
- ELSAZOAM aime ceci
#50
Posté 03 juin 2022 - 06:09
normalement les anciens de 2010 doivent venir pour le dernier match contre montpellier ...
Exact !
L'amicale des ex de l'ASM recevra dimanche 5 juin les finalistes de 1970 et les champions de France, invités par le club à l'occasion de ce dernier rdv de la saison.
Jean-Pierre Romeu va passer la balle et le témoin à Dominique Gaby à la présidence de l'Amicale des anciens joueurs de l'ASM...
#51
Posté 08 juin 2022 - 16:12
;
#53
Posté 22 février 2024 - 09:44
Est-ce que quelqu'un aurait l'article du midol sur Skrela ou il parle notamment de ses anciens clubs ?
#54
Posté 22 février 2024 - 12:02
Est-ce que quelqu'un aurait l'article du midol sur Skrela ou il parle notamment de ses anciens clubs ?
Top 14 - "Je pensais finir à Toulouse, mais l'histoire s'est mal terminée" : David Skrela revient sur ses années à Toulouse et Clermont
Clément Labonne
David Skrela a joué trois saisons à Toulouse, et deux années à Clermont.David Skrela a joué trois saisons à Toulouse, et deux années à Clermont. Manuel Blondeau / Icon Sport
Publié le 22/02/2024 à 07:01
David Skrela s'est confié sur ses années à Toulouse (2008-2011) et Clermont (2011-2013) à quelques jours de la rencontre entre les deux équipes. L'ancien demi d'ouverture international est notamment revenu sur son départ imprévu de Haute-Garonne.
David, huit ans après larrêt de votre carrière professionnelle, suivez-vous toujours Clermont et Toulouse ?
Comme tous les clubs dans lesquels jai joué, je les suis. Pas tous les matchs évidemment, mais je garde un il sur ce quil se passe au niveau des actualités et des infos, larrivée de Christophe Urios par exemple à Clermont lannée dernière
Quen pensez-vous justement ?
Il le fallait, je pense. LASM a perdu un peu de sa superbe depuis quelques années, avec le départ de Franck Azéma et de plusieurs cadres importants, il fallait remettre un peu dordre dans le club. Christophe Urios convient parfaitement à la région clermontoise, tout un peuple pousse derrière lASM. Même sils ont perdu dernièrement face à Bayonne, jai limpression que les choses se remettent en place. Jespère quils se qualifieront en tout cas !
À Toulouse, la transition entre Guy Novès et Ugo Mola a elle aussi pris plusieurs années avant que le club revienne à très haut niveau
Exactement ! La fin de Thierry Dusautoir, William Servat et de plusieurs leaders a été un peu plus compliqué. Aujourdhui ils sont revenus aux bases avec une formation très solide, il a fallu digérer le départ de Guy Novès ce qui était loin dêtre évident. Larrivée de Didier Lacroix a fait bouger les lignes dans le bon sens. Et sur le terrain ils ont une génération dorée entre les Ntamack, Dupont, Baille etc. Ils sont à maturité, ils ont gagné des titres avec un jeu flamboyant.
Retour en arrière, en 2008 quest-ce qui vous avait décidé à rejoindre le Stade toulousain ?
Je voulais être champion dEurope ! Javais perdu deux finales avec Colomiers et le Stade français, et je sentais quil fallait que jaille voir ailleurs après cinq belles années à Paris. Je connaissais Guy Novès depuis le collège, à lépoque il était mon professeur de sport, Toulouse est ma région natale, et je voulais voir un nouveau jeu. Je pensais sincèrement que le Stade serait mon dernier club.
Que recherchait Guy Novès en vous ?
Bonne question ! Il y avait Frédéric Michalak et Jean-Baptiste Élissalde qui alternaient beaucoup à la charnière. Ils étaient créateurs, moi jétais plus un défenseur, je pense quil cherchait de la complémentarité et sûrement un demi douverture pur. Et puis je connaissais Yannick Jauzion, Florian Fritz ou William Servat. Il pensait certainement que jallais facilement mintégrer dans cette équipe.
Guy Novès et David Skrela se sont connus au collège.Guy Novès et David Skrela se sont connus au collège. Manuel Blondeau / Icon Sport
Avez-vous eu la sensation de changer de dimension ?
Pas de dimension, mais de projet de jeu cest certain. Au départ jai eu un peu de mal à madapter à ce fameux jeu à la toulousaine. La première année a été un peu difficile, même si on a fait une demi-finale de Top 14 cette saison-là (NDLR : 2008-2009). Mais jai connu la même situation au Stade français, en 2003. Diego Dominguez était titulaire et au bout dun an je me sentais mieux. Je suis quelquun qui a besoin de temps pour connaître mes coéquipiers, le projet, les entraîneurs etc. On a été champion dEurope la deuxième année avec Toulouse, et la troisième on soulève le bouclier de Brennus. Je jouais beaucoup plus, jétais confiant dans mon jeu et on avait une sacrée équipe. On aurait presque pu faire le doublé en 2010.
La saison 2009-2010 est-elle le sommet de votre carrière ?
Je pense oui. Je mets deux drops en finale contre Biarritz alors que jen avais jamais mis avant (rires). Jétais très en confiance et jévoluais dans une équipe quasiment invincible quand on ressort les noms aujourdhui (il souffle). On était programmé pour gagner.
En Rouge et Noir, vous avez remporté une Coupe dEurope et soulevé le bouclier de Brennus. Lequel de ces sacres avez-vous le plus savouré ?
La Coupe dEurope évidemment ! Cétait notre objectif principal en 2010, on avait gagné un peu partout en poules, on avait battu le Leinster en demi-finale Cétait aussi la consécration pour une grosse génération qui navait pas été championne dEurope, notamment Patricio Albacete et Thierry Dusautoir. On était vraiment déterminé à gagner cette compétition. Javais déjà gagné le bouclier de Brennus avec Paris quelques années auparavant, et puis quand on est champion de France en 2011, je pars de Toulouse dune façon un peu regrettable.
Finalement, pourquoi Toulouse na-t-il pas été votre dernier club ?
Mon histoire à Toulouse sest mal finie. Je navais pas dagent donc je gérais tout, tout seul, et je me voyais finir au Stade, ou peut-être à Colomiers ensuite. Mais il y a eu plusieurs retards dans les négociations... Si on ne me voulait plus, il aurait fallu me le dire directement, je laurais parfaitement compris. Dautant que Luke McAlister arrivait la saison suivante. Je pense quils avaient prévu de ne pas me prolonger, mais je suis parti sans vraie discussion
J'appréciais beaucoup la franchise de Vern Cotter, je me suis adapté au rugby systémique de Clermont
Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre Clermont à lété 2011 ?
Le club mavait contacté en janvier, peut-être quils savaient que la situation ne se passait pas très bien à Toulouse (rires), je suis allé visiter lASM par respect pour eux, mais je ne me voyais pas quitter le Stade. Quand jy suis allé pour la première fois, la ville et la région mont plu, je savais quil y avait un engouement extraordinaire autour du club. Il ne faut pas oublier que Clermont tournait fort à lépoque, ils avaient été champions de France en 2010, avec des phases finales tous les ans. Et finalement, en discutant avec Vern Cotter et Franck Azéma, le feeling est bien passé et jai signé, tout simplement.
Quest-ce qui vous a le plus surpris en arrivant à lASM ?
Quand jétais à Toulouse il ny avait quasiment pas de projet de jeu, mais des principes innés, à savoir le jeu de mouvement, mettre du désordre, jouer debout Les joueurs étaient très libres sur le terrain, tout le monde connaissait les placements des autres. À Clermont, lapproche était très cadrée avec jusquà quatre phases de jeu prédéfinies. Je me suis adapté à cette nouvelle méthode en sachant quil y avait déjà Brock James, le numéro 10 attitré de lASM et qui connaissait le fonctionnement par cur. Cétait presque une remise à zéro finalement.
Comment avez-vous appréhendé le fait dêtre en concurrence avec Brock James, meilleur réalisateur du championnat à lépoque et taulier de lASM ?
Jai été très bien intégré, Brock est un super mec, une concurrence saine sest vite mise en place. Jai beaucoup joué au début et puis jai eu des blessures qui mont empêché denchaîner, et Brock faisait de très gros matchs donc cétait logique quil soit titulaire. Je me souviens dun quart de finale de Coupe dEurope en 2012 où je sors en début de match contre les Saracens, il rentre et il fait une grosse partie. Jai joué dun peu de malchance on va dire.
Quelle était votre relation avec Vern Cotter ?
Jappréciais beaucoup sa franchise. Javais une année en option dans mon contrat et il ma dit très tôt dans la saison que le club nallait pas activer cette saison supplémentaire. Par rapport à Toulouse, cétait franc et clair. Mais je trouvais que notre jeu était un peu trop cadenassé (rires).
David Skrela et Brock James alternaient à l'ouverture en 2011, à Clermont.David Skrela et Brock James alternaient à l'ouverture en 2011, à Clermont. Fred Porcu / Icon Sport
Pourtant Clermont avait la réputation denvoyer beaucoup de jeu à cette époque
Cest vrai, mais on sappuyait peut-être trop sur un système. Vern était très convaincu par son approche systémique du jeu à Clermont, cela ma un peu perturbé, mais jai passé deux années magnifiques à lASM, avec notamment une finale de Coupe dEurope en 2013.
Repensez-vous parfois à votre drop contré en finale de Coupe dEurope face à Toulon, en 2013 ?
Ah, cette finale à Dublin (il sourit)... Dans une carrière, il y a toujours des matchs marquants, notamment quand ce sont des défaites. Toulon va chercher cette finale mais franchement on doit la prendre ! À linstar de Toulouse en 2010, Clermont avait une génération exceptionnelle et était vraiment au sommet. En fin de match, je pense au drop depuis plusieurs séquences où on est dans les vingt-deux mètres du RCT. Je le tente, il part bien, mais Mathieu Bastareaud le contre. Est-ce que jaurais dû me mettre ailleurs, attendre un temps de jeu supplémentaire ? Jaurais aimé le passer parce que ce club méritait davoir ce titre-là. Ils sont revenus en finale après mais ils étaient un peu plus dominés.
Quelles différences majeures avez-vous observées entre la culture et les styles de jeu des deux clubs, Clermont et Toulouse ?
Quand jarrivais au stade pour lavant-match, à Clermont, chaque joueur avait sa petite fiche avec lheure du briefing, de léchauffement etc. Je navais jamais vu cela ! À Toulouse, on était habillé comme on voulait, avec léquipementier bien sûr, mais à lASM il fallait que chacun ait la même tenue, le même polo ça dit quelque chose du club quand même, le côté Michelin déteint sur lASM, et cest la force de ce club avec des bases solides. Comme je le disais, Toulouse est davantage porté sur des principes généraux plus que sur un système cadré et établi, du moins à lépoque de Vern Cotter.
Mathieu Bastareaud a contré le drop de David Skrela, lors de finale de Coupe d'Europe 2013.Mathieu Bastareaud a contré le drop de David Skrela, lors de finale de Coupe d'Europe 2013. Sportsfile / Icon Sport
Quelle est la meilleure approche, selon vous ?
Un mélange des deux ! À Toulouse, on aurait parfois eu besoin de cadre sur certains matchs, alors quà Clermont il a peut-être manqué un peu de folie et des joueurs qui sortent du moule. En 2007, lASM doit gagner cinquante fois la finale face au Stade français. On est mené 12-0, on se demande comment on va revenir, on se fait transpercer de partout, et je pense quil leur manquait un joueur pour tuer le match cette année-là.
Comment ces deux passages ont influencé votre carrière et votre vie ?
Ces deux clubs mont fait grandir à vitesse grand V, comme le Stade français dailleurs. Quand on rencontre des joueurs comme Juan Martin Hernandez, Thierry Dusautoir, Aurélien Rougerie, cest très inspirant. Sans parler des entraîneurs. Jai eu la chance de toujours avoir des coéquipiers au-dessus du lot durant ma carrière,
En tant qu'ancien joueur des deux équipes, quel est votre regard sur lévolution de ces deux équipes depuis dix ans ?
Le Stade toulousain a eu un petit passage à vide après le départ de Guy Novès mais aujourdhui cest une machine de guerre à tous les niveaux ! Le stade Ernest-Wallon a été repensé en plus, ils sont partis pour plusieurs années. Pour Clermont, larrivée dUrios va faire du bien, ils ont perdu des gros leaders qui nont pas forcément été remplacés. Mais si le nouveau projet prend forme, lASM reviendra à très haut niveau dans deux ou trois ans, sachant que la concurrence nest plus celle dil y a dix ans ! Cest la folie
Si vous aviez la possibilité de revivre un moment dans chaque club, quel serait-il ?
À Toulouse, nos déplacements à lextérieur en Coupe dEurope. Aller à Glasgow ou Cardiff en plein mois de novembre, avec du brouillard toute la journée, dans la boue, cest exceptionnel pour la cohésion. Cest dans ces moments-là quon se paye les phases finales au printemps. À Clermont, reculer un peu plus et marquer le drop en finale contre Toulon en 2013 (rires).
Quel est votre pronostic pour la rencontre de dimanche, où lASM accueille Toulouse ?
Même sans ses internationaux, Toulouse reste Toulouse Mais au Michelin, qui sera plein à craquer en plus, je vois une victoire serrée de Clermont. Le match sera très dur !
- Frédéric58, DOUDOU63, Silhouette et 4 autres aiment ceci
#56
Posté 22 février 2024 - 12:32
#57
Posté 22 février 2024 - 13:34
Comme dirait le grand philosophe Philippe Guillard, vaux mieux avoir des cicatrices dans la vie que pas de cicatrice du tout.Quasiment 11 ans après, évoquer ce match me fout toujours des frissons.
Bon... Mais celle-là, elle gratte encore 11 ans après.
- Vynce aime ceci
#58
Posté 22 février 2024 - 14:58
#59
Posté 22 février 2024 - 15:04
Comme dirait le grand philosophe Philippe Guillard, vaux mieux avoir des cicatrices dans la vie que pas de cicatrice du tout.
Bon... Mais celle-là, elle gratte encore 11 ans après.
Surtout là où elle est placée...
- Bad Zé aime ceci
#60
Posté 22 février 2024 - 16:50
Surtout là où elle est placée...
Alain Rolland visait la lune.
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